Il m’arrive, entre mes crises d’agoraphobie et de mysantropie de devoir,être obligée d’aller de mon plein gré faire mes courses au grand magasin du coin, qui d’ailleurs prépare le meilleur américain que je conaisse jusqu’à présent (excepté celui fait par moi-même ou celui de la Bécasse, surtout parce qu’il est avec des frites, fin bref)
D’habitude je vais au ptit magasin à cent mètres de notre nouveau chez nous, mais là, disposant de peu d’argent et de beaucoup de temps, j’me suis dit que faire le kilomètre allé-retour pour aller jusque là était facilement faisable.
De plus ce magasin possède un avantage incommensurable, contrairement aux autres, il possède non pas des petites charettes, comme les proxy de l’aize, mais bien la version dure en plastique rouge du caddy de mère-grand, apparemment plus marrant pour Laglue©, la conduire là-bas puis la regarder manoeuvrer son truc en marmonnant entre ses dents est un “pestacle” divertissant.
Or donc il advint qu’au passage de la caisse, (il y avait encore deux personnes devant moi), la caissière, qui change son rouleau de ticket sursaute brusquement en poussant un ptit cri, suppliant le monsieur devant-devant moi, de chasser ce truc.
Regard dubitatif, “ce truc” est en fait une petite araignée qui se balade gentiment sur sa machine.
Le mec essaye, échoue et s’en va.
La nana est toujours là avec son araignée qui ne veut pas bouger et tente vainement de la chasser avec le rouleau vide, avant que le couple devant moi, ne la prenne en pitié et parvienne à chasser la bestiole, non sans demander où elle était passée et ne se tranquillisant qu’en sachant l’arachnide morte et écrasée
Bon je vais pas lui jeter la pierre, je n’aime pas non plus ces choses et puis ca nous aura permis de bien rire, et ca change des caissières stressées de la capitale (même si la plupart sont sympa et chouette, j’ai le don d’aller choisir toujours la plus stressée du lot).