Chérieeeee, ca va tringler

Aaaaaah la vie merveilleuse d’une maison en constante rénovation, mit gros travaux inclus, style casser les murs, le sol et plus si affinité pour pouvoir faire plus mieux et un petit nid d’amour, avec possibilité de mourir trois ou quatre fois en court de route quand on est équiper de deux mains gauches et que l’entourage a des tendances psychopathiquement meurtrières.

Bon pour une fois, c’est pas 30m² de parquet massif que j’dois me trimbaler mais juste trois tringles a rideaux et leur nécéssaire, histoire que plus de quatre ans après notre installation, on ait enfin des rideaux dans le salon [1]

Alors déja on a pas idée d’avoir des fenêtres qui font 2m20 de large, vu que ca sous-entend de trimbaler un barre de 2m50, 28mm de diamètre et en fer. Rapport que vu l’épaisseur rideaux+doublures et la largeur des fenêtres j’ai moyen envie de me prendre le tout sur le coin de la tronche.

Puis le bonus d’aller dans le magasin avec une Lagluante© ra-vie de cavaler partout pendant que je cherche les bonnes barres, les bonnes décos, les bon anneaux, et les bonnes attaches, c’est un peu un penthatlon avec le saut de broyeuse, la course aux ampoules électriques, le tir au taille-haies et la pendaison par cable UTP [2], suivit du sprint contre vigile.

Bref, une fois toute mes barres et stuff rassemblés, passage a la caisse. 160€ et j’ai pas encore les attaches, vu qu’il n’y en avait pas suffisamment. Ah ce prix la, c’est plus du fer forgé mais doré a l’or fin.

Je te laisse imaginer la jouissance de rentrer tout ca non pas dans une C3 [3], mais dans une megane breack, équipée de deux enfants relouses et de routes pas très droites pour rentrer.

Vu qu’il était fort tard et que Lagluante n’était pas vraimetn coopérative, on est passé a deux doigt de tester la barre façon aventurier aux pays des cannibales ou la technique dite du cochon embroché. Mais bon j’ai pas fait, parait que c’est mal vu et comme j’ai déjà mon cota d’assassinat pour l’année, on va y aller mollo, sinon j’vais finir par passer par un monstre

Et il parait que samedi, on ponce, et huile le parquet. J’hésite entre partir aux Seychelles la mainant toussuite on d’utiliser l’excuse 423454 “samedi je peux pas, j’ai suicide…

[1] Non mais c’est vrai, c’est super dur de trouver des chouettes rideaux, et j’te raconte pas comment on a galéré sur le papier peint. Et la j’ai juste des sueurs froides pour la salle de bain
[2] Faut pas déconner non plus on est dans un magasin de bricolage
[3] Quoique ca aurait valu le coup tiens, juste pour voir ce que ca pourrait donner, comme type de voiture brochette

Résurection

Ouéééééé le soleil est de retour, les petits oiseaux chantent, les enfants sont excités par le beau temps et le jardin tire la gueule, rapport que ca fait trois mois qu’on essaye de faire le “nettoyage d’hiver” de celui-ci, mais qu’entre le temps pourrit et la neige ca a été plutôt difficile.

Du coup quoi de mieux que de décréter une journée jardinage et barbecue, histoire de quand même se motiver.
Rendez-vous fixé, on sera toute la journée dehors. Les hommes a tailler/arracher/désherber, les filles a jouer/trampoliner/se battre/pleurer et moi a vom…
Ah ben non tiens, pas vomir. Aujourd’hui, premier jour depuis au moins ca, j’ai pu manger solide, ne pas vomir et être en plus ou moins bonne forme [1] et profiter du beau temps. Même que j’ai bosser.

Sisisi, j’ai pu vibrer de plaisir avec la siuper ponçeuse à Vanyel, a passer mes nerfs sur la table et les chaises de jardin histoire de pouvoir les huiler demain et les refaire comme neuves, rapport a l’hiver tout pourrit et au fait que je l’avais pas fait en fin de saison.

Bref, c’est toujours bien de parler de vibrer de partout, des pieds a la tête, d’avoir l’impression que les yeux font floc-floc dans les orbites et de voir le mobilier se transformer en vieux machin qu’il va falloir huiler là très vite, histoire qu’il ne devienne pas tout moche et bon pour la poubelle.

Bon c’est sur, les autres ont abattu au moins dix fois plus de travail que moi, mais j’ai fais ici plus en une journée que ces deux dernières semaines [2],n a pouvoir sortir des phrases glamours telle “mes urines sont tellement concentrées qu’on pourrait marcher dessus [3], et puis surtout ô joie pouvoir manger solide. De la viande. Genre ca fait plus de deux semaines que j’en avais plus manger. Et du pain. Du fromage. Orgasme dans la bouche c’est bon la nourriture c’est la vie [4], ici aussi en une seule journée j’ai plus manger que sur tout ces derniers jours [5]

Puis surtout j’ai ressorti la piscine coquillage des filles, l’ai nettoyée et remplie d’eau chaude qu’elle puisse en profiter pour la première fois de l’année, moi aussi j’en ai profiter. J’avais oublier a quel point c’était chiant de ramener les seaux d’eau [6]

Je suis sérénité et joie en cette soirée après avoir pris une bonne douche décrassante [7] un peu douleur aussi, rapport a la cheville.
Y a juste que j’évite de penser a l’avenir. Aux décisions à prendre, au stress de la formation qui pourrait commencer dans une semaine, l’aura l’aura pas? j’attends la réponse incessamment sous peu, le coté se sortir les doigts du cul et me remettre aussi en auto-formation passer cette putanerie de certif CCNA, cuisiner, reprendre une vraie vie et ne plus me laisser porter par les événements. C’est ca aussi le printemps

Mais pas maintenant. Maintenant, on est dimanche soir, je suis bien, et j’entends bien profiter de cet état de fait jusqu’à demain.
Demain il sera bien temps de choisir, restresser, pleurer, être malade éventuellement et tirer les plans sur mon avenir proche et lointain.

[1] Aka la forme de la grabataire qui est en déshydratation, hypoglycémie et autres dommages résultants d’un défaut de boisson et de nourriture
[2] Quoi que musculairement parlant, vomir c’est très tonique aussi
[3] Coucou la déshydratation
[4] Bon parlons pas des quantités par contre. Avec une vieille tranche de pain et 30 grammes de fromage, t’as juste l’impression d’avoir fait un menu 7 services
[5] Pas difficile en même temps. Quand la tripaille dit non, généralement l’appétit est parti faire un tour ailleurs
[6] En profitant de la pergola ou il y a facilement 3-5° en plus que dehors et en plus a l’abris du vent
[7] Et mettre refait une putain d’entorse en mettant une PUTAIN DE CULOTTE. Nanmého l’hyperlaxité ca va bien un peu mais faut pas déconner non plus

Kitchen battle: velouté de tomates

Aaaaah les vacances de Pâques, ces deux semaines que tu avais escompté passer en famille, profiter de tes enfants, cuisiner avec elle, bref, s’amuser.


Sauf que en vrai, ca c’est pas exactement passé comme ca.
Il a fallu qu’une chose moche style gastro sur intoxication alimentaire passe par là et me cloue a mon lit/canapé, me faisait passer pour une mourante, n’arrêtant pas de vomir, ne sachant plus manger et encore moins s’occuper de ses enfants.

Une grabataire a tendance geyser quoi. Heureusement le Merlinou a fait du mieux qu’il a pu pour colmater les brêches, s’est foutu de ma propension a manger tout et n’importe quoi a été me dégoter un bac à vomi,travailler de la maison et me préparer à manger quand il était là.

Repas qui se compose de soupe Igloo [1], que je me dois d’avaler rapidement-mais-pas-trop-vite-histoire-de-pas-la-revomir-aussi-sec-mais-assez-rapidemnet-kanmem-sous-peine-de-voir-Lagluante©-me-la-piquer-sous-le-nez. Bref, une soupe challenge quoi.

Déjà pour la préparer quand je suis toute seule et que personne ne peut le faire pour moi [2]. Bref, voici une séquence digne des top chef et autres kitchen emissions, la préparation d’un velouté de tomates par une handicapée de l’estomac, doublée d’apathie, de vomissement et pourvue de deux mains gauches:

  • Etape 1: faire le combo emmener la petite aux chiottes et récupérer le velouté de tomate dans le congélo
  • Etape 2: faire sortir cet ostie de calisse de surgelé dans le bol sans l’exploser a terre et sans marcher sur Lagluante© qui sert ma jambe et qui geint qu’elle a faim [3]
  • Etape 3: verser les deux contenus de flotte sur le surgelé qui baigne tranquillement dans son bol sans l’échapper parce que Lagluante© veut “ouar” ce qu’il y a dedans
  • Etape 4: le taper dans le cro-onde pour sept minutes en évitant de coincer les doigts de la petite dans la porte, et que les 7 minutes se transforme en un autre temps te proposant une soupe sur-cuite ou au contraire toujours aussi congelé
  • Etape 5: aller vomir un coup parce que la station debout en cas de gastro est tout sauf recommandée
  • Etape 6: entendre le “ting” du cro-onde et attendre encore quelques minutes pour aller chercher le bol, histoire qu’il ne paye pas des brûlures du trouze-millième degré à l’épiderme de l’innocente (au mains pleines) que d’office il touchera
  • Etape 7: s’asseoir dans le canapé et enfin commencer a manger la soupe

Bon ca c’est le coté préparation, après y a le coté dégustation, digne d’un remix ko-lantah/fear factor/un repas au pôle-nord.
Il faut profiter du fait que c’est encore trop chaud pour Lagluante© qui fait rien qu’a zieuter sur le bol depuis le début pour en prendre un maximum, mais en faisant attention au ratio entrée/sortie histoire d’éviter de vomir trop rapidement, que sinon c’est l’hôpital pour déshydration et que c’est pas drôle, et que en plus une soupe comme ca, ca se déguste, surtout s’il y a du glutamate de sodium dedans. En gros je suis une droguée des soupes surgelées igloo.

Enfin bref, je commence a laper ma soupe, prenant le soin d’apprécier la chaleur, le gout et l’odeur du breuvage [4], mangeant lentement, cuillère par cuillère, quand Lagluante© se précipite sur moi et m’arrache la cuillère de la bouche pour manger la soupe à son tour. Là ou j’en mange péniblement une, elle m’en arrache trois. Râle quand j’en prends une, et me fais les grozieux parce qu’elle a faim elle.

Que sa mère soit au bord de l’inanition, rienàfout’ c’est sa Majestée d’abord s’il vous plait bien. Que même que ce sera elle qui léchera le bol. Et que les dernières cuillères c’est pour elle aussi. Faut pas déconner.

J’ai quand même réussi grâce a des ruses de ninja et des réflexes de sushis de poulpe vivant à récupérer suffisamment de soupe que pour survivre encore quelques heures dans ce monde de miasme, de microbes et de bacilles. J’espère pouvoir bientôt te raconter d’autres aventures culinaires passionnantes comme “comment confectionner une tartine de brie” ou “la gastro comment la cuisiner quand elle vous pourrit la vie”

[1] Igloo igloo, elle est des notres, elle a bu son bol comme les autres
[2] Aka non, Laglue© est encore trop jeune pour mourir brûlée d’une soupe cro-onde, et que de toute façon je pourrai pas la conduire a l’hosto.
[3] Alors qu’elle s’est enfilé deux bols de corn-flakes juste avant, la charogne
[4] Non parce qu’après plusieurs jours sans pouvoir rien manger ni garder, même un velouté de tomates igloo, ca te semble le ritz

Trolls et légendes

Bon oui, l’article est tardif [1], mais j’ai des circonstances atténuantes: la première, j’ai pas manger franchement équilibré ce we et ca s’est ressenti dans mon petit système digestif à moi, que je ne savais pas trop en courant aux chiottes qui du haut ou du bas aurait la préséance. La seconde c’est que SASienne totale, je me suis un peu péter la gueule dans l’escalier juste avant de partir [2], bref, j’ai mis le temps a me remettre de cette édition 2013.

Alors déjà le coté jouissif de téléphoner au responsable “coucou j’me suis peté la gueule dans l’escalier *décès du responsable au téléphone “merde je perds un anim” mais t’inquiète pas, je prends de quoi me soigner [3] et je tente d’arriver [4]

Une fois arrivée, je met de coté l’idée qu’on va être TOUT LE WEEK END dehors et donc peler sévère, et aide a terminer le montage. Aka mettre les tissus, table et compagnie. Les gens sont tellement prévenant que j’ai l’impression d’être enceinte, alors que j’ai juste une cheville foulée.

Un petit resto pour se réchauffer et c’est partie pour les concerts. Alors directement un concert de Naheulbeuk avec une cheville bousillée, c’est un peu comme lâcher un aveugle dans un pogo. Douloureux et dangereux. Mais ca en valait le coup. Les batteries sont remontées a bloc pour la suite, qui commence le samedi matin crécré tôt.

Du genre que pour te lever, c’est pas des allumettes que tu as besoin pour garder les yeux ouverts, mais carrément le zippo. Et taille XXL.
Le temps de dejeuner, et de réveiller tout les neurones, on est déjà vachement à la bourre, mais vu qu’on est des vrais pros, c’pas grave parce que tout est fait dans les temps et qu’on est prêt avant même l’heure de l’ouverture officielle.

Les taches sont réparties, en ce qui me concerne je serai au même poste tout du long, aka les histoires.
Le temps de me remémorer mon plan de route, de tenter d’allumer le neurone qui n’est de toute façon bon a rien avant au moins midi du matin, c’est parti, les groupes commencent a arriver.

Au menu: histoire de hobbit: les repas d’une journée type, pourquoi ils n’aiment pas voyager, ce qu’est une aventure pour un hobbit et de temps en temps, l’histoire d’amour contrariée entre un hobbit et une araignée.

Apres ils partaient dans les bras de mes petits amis pour continuer leur aventure: test de jeu de paire, jeu de massacre, jeux secrets-qu’il-fallait-être-la-pour-essayer-on-va-pas-tout-vous-dire-non-plus, pour enfin sortir, vainqueurs de ces tests et heureux possesseurs d’un diplôme de citoyenneté hobbit

Et ils se sont beaucoup succedés ces groupes, pour finalement fonctionner en flux tendu. Ca a été dur pour moi, enfin surtout pour ma voix qui en milieu d’après-midi se demandait si par ces températures glaciales mieux ne valait pas prendre congé vers des latitudes plus clémentes. Heureusement le thé bouillant a eu raison de ses velléités d’indépendance

Un quick plus tard, aucun courage pour me rendre aux concerts, d’autant qu’on perd une heure de sommeil sur une nuit déjà fort courte. Si j’ai été me coucher tôt, au final je m’endors super tard, rapport que passer la journée dehors a 2°, c’est un peu comme la passer dans un frigo. Mes pieds sont gelés et n’ont toujours pas repris vie malgré une douche bouillante.
Avec en prime, la douleur de la cheville foulée

Deuxième jour, la motivation est restée loin derrière, il gèle encore quand on arrive sur site et les prévisions météo sont froides, contrairement aux prévisions du nombre d’entrées.

Et c’est reparti pour un tour de conte, curieusement la journée est passé très vite. Quand le temps de midi est arrivé, j’ai eu un choix cornélien a faire: manger ou avoir une dédicace d’Alice Picard. Au final j’ai eu le temps de faire les deux.

Quand il a fallu reprendre, j’étais pas très énergique. Heureusement le mouvement est revenu très vite. Au final c’est presque 400 personnes qui me sont passé entre les mains.

J’aurais pu fuir comme un vilain après, mais j’ai quand même aidé au démontage, avant de partir lâchement vers les 20h, parce que je voulais rentrer a ma maiaon et particulièrement dans la chaleur de mon lit.

Mes impressions générales? C’était génial, on était une bonne équipe, les gens ont eu l’air de s’amuser et c’était cool. A part quelques couacs coté méta-orga, on s’en est plutôt bien sorti.
AH oh et oui, le plus important. Il faisait froid. TRES FROID. TRES TRES FROID. Malgré ce que pourrait en dire Archibald Blondebouc.

[1] Un peu comme mes réveils
[2] Sur des affaires que belle-maman avait fourbement laissé trainer dans l’escalier. Tentative d’assassinat avortée, je ne me suis pété QUE la cheville. Mais bien, parce qu’elle est toujours douloureuse et que ce matin mon toubib m’a engueulée qu’on allait pas faire la mariole avec une entorse allez me faire soigner ca chez le kiné s’il vous plait bien
[3] Aka des cachets de drogues anti-douleurs et anti-inflamatoire, une bande élastique et de la crème
[4] Ho chic, une heure trente de voiture avec la cheville droite petée, j’aime les défis moi