Eau-secours, raclette mais pas de fendant

Comme les belges parmis vous ont pu le voir, il a fait plutôt orageux mardi.
Enfin quand je dis orageux, je pourrais plutot dire ambiance fin du monde versus 2012 le film, et encore ça c’était pour les chanceux. De notre coté, on était dans les zones sinistrées.

Pour nous pas de grosse casse juste un peu (beaucoup) d’eau à l’interieur, par contre d’autres ont eu moins de chance: toutes les rivières et autres cours d’eau du coin ayant choisi de se dégourdir les jambes, plusieurs caves se sont retrouvées sous eau et dans certaines rues on pouvait faire du kayak.

Perso, j’adore les orages, et particulièrement le temps juste avant l’orange, quand on a l’impression que la nature prend son souffle avant de se déchaîner.
Le calme de plomb, puis le vent qui arrive, le ciel pas encore tout à fait plombé qui fait de formidables effets de ce type

Un petit coin de ciel encore visible

On dirait une paire de poumons je trouve

C’est là, qu’assise avec Lagluante sur le muret de la cour on a faillit se faire dégommer par un brusque coup de vent. Les parasols aussi.
Du coup, il a fallut les ficeler ces bestioles là, sous le vent (paf, prend toi une baleine dans la tronche) et les grelons qui ont décidés de tomber la maintenant tout de suite (tu te plaindras plus d’avoir chaud comme ca)

Après je suis rentrée à moitié assommée et on est montées histoire de voir si LaGluante© était réveillée et traumatisée par l’orage qui s’était bien installé: éclair et tonnerre à gogo, son et lumière sous les tropiques de thaiti douche avec rafales de vent.

C’est beau ce déchainement de la nature, on se sent tout piti et bien heureux d’être à l’interieur; contrairement à Merlin qui m’envoit un texto depuis sa voiture sur le parking disant qu’il va attendre que ca se calme un peu, en tout cas l’averse de grèle.[1]
A un moment il a fallu redescendre quand même, histoire de voir si le rez de chaussée survivait.
Ben en fait non, il a pas survécu. Déjà le vent avait ouvert une des portes fenêtres, chassant la pluie a l’interieur. Pas glop. Pire, il pleut dans ma maison [2]

La pièce de la cuve est sous eau, dégueulant dans la veranda et dans le chambranle de la porte c’est la reproduction de ce qu’il se passe dehors, la grèle en moins.
L’eau dégouline en torrent au dessus de la boite à fusible (chic alors, justement, je voulais me mettre au courant des dernières nouvelles), cours par terre, vient lécher les pieds du congélo. Limite si y a pas la marée dans notre chénous, avec ses flux et reflux, ses petits poissons et ses crabes.

Pendant que Merlin risque sa vie sur le toit pour déboucher la goutière, je raclette[3], un peu, beaucoup, passionnément, je cloque avec déplaisir tant qu’à faire, et mon dos se manifeste douloureusement. Mon chéri après être redescendu trempé comme une soupé et dégoulinant serpilonne[4] avec virtuosité et on parvient a circonscrire le sinistre, tant bien que mal, alors que les dos se font douloureux et l’eau plus rare, j’ai une réunion qui se profile alors qu’on a toujours pas mangé et qu’on ne voit pas encore la fin de la mer morte tandis que Lagluante© continue à hurler dans son parc, malgré toutes les andouilleries que je fais pour essayer de la dérider.

Laglue© pleure aussi à coté, parce qu’elle s’est taulée dans la flaque, qu’elle est trempée et qu’elle a mal aux fesses, au pouce et à l’amour propre. Ca ne lui aura toujours pas appris à mettre des chaussures…

Et toujours on écope, arrivant doucement au bout. Il s’est passé une heure et demie entre le moment ou on s’est rendu compte de la cata et ou tout est maitrisé, pendant ce temps là, le ciel continue à tonner sa colère. Le sol reste humide et donc glissant, ce sera une patinoire jusque tard le soir, heureusement plus de chute à déplorer.

Bilan de la soirée? Une heure de sport, raclage intensif à proximité des trucs électriques sous les hurlements de deux gamines gardes chiourme façon tamboureur de galère. Ce fut épique, mais heureusement, il y a plus à en rire qu’à déplorer, et par rapport à d’autres on est plus que chanceux: la cave est sèche, et on a rien perdu.

[1] Ahahaha, s’il avait su que ca ne ferait aucune différence vu qu’il a du juste après s’occuper de la gouttière bouchée alors qu’il pleuvait a torrent, je crois qu’il serait directement venu à la nage…
[2] J’aurais jamais cru que cette pièce de théatre dont nous avions du faire la scénographie il y a quelques années m’aurait fait autant rire un jour
[3] Sans fendant la raclette hein, et sans fromage aussi. Par contre le bois et le caoutchouc était présent eux. Les cloques sous les mains après aussi.
[4] Mais si enfin, prends la serpillère, absorbe un max d’eau, tords au dessus du seau et hop, on recommence.

Porc à la japonaise

Depuis que j’ai Gary, oui celui-là même avec lequel je vous ai saoulé dans le billet précédent, mon nouvel amant rice cooker, je cuisine plus facilement asiatique. Tout simplement parce que le fastidieux cuisage de riz à la casserole [1] passe à la trappe, Gary faisant tout le boulot.

Du coup, je peux me lancer dans l’expérimental de la cuisine plus délicate, sans utiliser tout mon potentiel chance à la cuisson du riz. Et surtout ca revient à ne faire qu’un seul plat, vu que le riz se fait tout seul (ou presque)

J’avais fait un oyakodon[4] ce week end et comme je me sentais aventureuse (et que Lagluante© pour le moment refuse obstinément les légumes mais kiffe à fond le riz, j’ai du faire une asiatique c’pas possible ou alors bonjour les soucis d’atavisme), je me suis dit soyons fous, refaisons donc du jap’

Sitôt dit, sitôt fait. J’avais acheté un vieux rôti au jambon, estimant que je pouvais le découper en pitis morceaux moi-même, vu le prix des tranches de porc, surtout avec les superbes couteaux japonais que j’avais offert à mon chéri.
J’avais deux choses a acheter pour ma recette, évidement, j’ai oublié la deuxième importante: le gingembre frais hé oui.

C’est maintenant que les choses sérieuses commencent, pour faire cette recette pour quatre personnes tu as besoin [5]

  • De porc (bah oui, en même temps, tu pouvais t’en douter hein, vu le nom de la recette): perso j’ai pris un roti au jambon de 800gr
  • De riz: avec mon cuiseur 3 cup si tu veux des restes, deux cup pour si vous êtes des mangeurs moyens
  • De l’oignon: bah je dirais 2/3 de ce que tu aurais pris en viande. Plus si tu aimes les oignons, moins si tu n’en est pas fan

Pour la marinade:

  • De l’ail 3-4 gousses
  • de la sauce soja: 8 cuillères à soupe (à la grosse louche, ahaha)
  • du saké (ou du kirsh ou assimilé si t’en a pas): 4 grosses cuillère à soupe
  • du gingembre; normalement 50-75gr de frais rapé, si tu es pas doué comme moi et que tu l’oublies, du gingembre en poudre fera l’affaire

C’est là que les choses sérieuses commencent; mais avant de t’expliquer comment qu’on fait la recette, ami(e) lecteur/trice, je me permet une petite digression – gression au sujet de la cuisine japonaise:

Au final, je me rend compte que le japonais n'est pas si fasitidieux, une fois passée la phase "coupe la viande et les legumes en morceaux de quelques microns sans y laisser de bouts de doigts, une fois que c'est coupé, "passez tout ça devant une poële chaude que vous rangerez ensuite dans l'armoire, et servez". ou avec les variantes "laissez mijoter entre dix minutes et quatre jours avant de servir avec du riz chaud. Ou des nouilles"

Voici à mon humble avis, la quintessence de la cuisine asiatique pour les occidentaux. Enfin bref, pour en revenir à la recette, c’est très facile:
Tu prends le saké, la sauce soja et les oignons, tu mets dans une assiette à soupe et tu mélanges.

Tu prends la viande, le grand couteau, tu découpes la viande avec en morceaux/lanières suffisamment grands que pour pas être microscopique, suffisamment petits pour être manger sans soucis avec des baguettes. Bref selon le gout de lanières façons gyros aux cubes façon fondue. Et tu fais gaffe à tes doigts. Ce serait dommage de perdre une phalange pour une recette hein (sauf si c’est du petit doigt et que tu as des trucs à te reprocher).
Accessoirement comme chez moi c’était une grosse pièce, je l’ai coupée en tranches, que j’ai martelées pour les attendrir avant de les couper en morceaux plus petits

Tu fais le mariage de l’année entre la viande et la marinade. Et tu laisses mariner le plus longtemps possible. Dans l’idéal au moins une demie heure. Ca te laisse le temps de lancer le riz, regarder un épisode de Game of Thrones ou Being Erica (oui parfois j’aime les séries Girly)

Marinade plus viande égal keuuuuuuurrrrr

Après on attaque la recette proprement dite: une goutte d’huile et les oignons dans la poele, et hop on les laisse blondir.
Si comme moi tu as pris des oignons surgelés, ne surtout pas oublier la masse pour les séparer et tapper violement sur les aglomérats.

Fritch fritch font les oignons. Ouin ouin font tes yeux

Une fois les oignons blonds, les retirer de la poêle et les remplacer par la viande, qui doit cuire gentiment sans faire d’histoire. Pour celà, la mélanger fréquement avec une cuillère en bois pour qu’elle soit dorée sur toutes les faces. Laissez la marinade dans le plat, vous en aurez besoin plus tard

Oh non! J’ai oublié mon écran total, je vais cramer

Une fois la viande dorée à point, lui rajouter les oignons, refrichtouiller un bon coup pendant quelques minutes

On peut difficilement être plus clair. Enfin si, avec une meilleure mise au point

Une fois que tout ce beau monde est chaud comme de la braise, rajoutez les restes de marinade,continuez à touiller encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord.

Sisisi, ce truc là au milieu, ce sont les restes de la marinade

Et après c’est fini?
Ben oui, suffit de prendre un bol, y mettre du riz bien chaud et quelques morceaux de viande par dessus.
Servez, c’est pret

akala miam miam? Itadaikimasu (oué, bon ap’ quoi)

Mais est-ce que c’est bon?
Eh bien écoute, mon jury d’expert constitué par mon chéri et moi-même voilà ce qu’on en pense:

Buuuurppps…

[1] A savoir: mise à l’eau, touiller de temps en temps en attendant que ça bouillonne, baisser le feu pas trop tot (ca cuira pas bien) ni trop tard (le fond va brûler), mettre 10 minutes de cuisson à feu doux en ne soulevant surtout pas le couvercle (tant pis si t’as eu un mauvais timing), réattendre 20 minutes que le riz aie tout absorbé et se soit reposé [2]
[2] Ben ouais, regarde comment tu sors d’un hammam, alors imagine ce pauvre Bonzaï[3]
[3] Qui je te le rappelle, est le nom de mon packet de riz japonais de 10kg
[4] Un plat typique japonais pile dans mes cordes puisqu’il s’agit de savoir qui de l’oeuf ou la poule est le premier parce que j’aime bien le coté “de séparer les familles ca il ne faut pas faire hein”, et qu’a l’occasion, je te blogue la recette…
[5] Oui je sais, je trouve ça honteux d’avoir à te farder 4 paragraphes avant d’avoir accès aux ingrédients mais bon que veux-tu, je cause, je cause, et j’en suis profondément désolée (ou pas)

Gary le rice cooker

Depuis que je fréquente plus assidûment Ikea, j’ai pris l’habitude de donner des petits noms aux objets. Habitude qu’a coup sur je tiens de la famille étant donné que ma tante, lors d’un récent séjour hospitalier avait appelé son pied de perfusion Albert.
Donc, depuis, je donne des noms aux choses. Aux peluches aussi. A mon matériel culinaire itou.

Il y a quelques temps, j’ai fait l’acquisition d’un rice cooker, après avoir tergiversé longtemps, en avais-je vraiment besoin, ne serait-ce pas un ustensile qui me servirait deux ou trois fois avant de prendre la poussière dans la cave?
Lors d’une visite à une épicerie asiatique, entre autres pour reprendre un (petit sac de 10kg) de riz à grains rond, je suis tombée nez à couvercle avec Gary
De suite, sa ligne ma séduite, son couvercle si rond est si beau, sa cuve spacieuse et de dieu, il est infiniment plus pratique que ma casserole dévolue à cuire le riz.

Ni une ni deux, avec son charmant accent thaïlandais (mais bon, c’est du panasonic, j’ose espérer qu’il ne mettra pas le feu tout de suite dans mon chez moi, même sans son label CE sur son carton si meugnon, et l’absence de mode d’emploi autre qu’en thailandais toujours. De toute façon je m’en fiche, il a sa garantie de deux ans.), je me retrouve à la caisse, avec lui sous le bras, et les environs deux tonnes et demies de bouffe asiatique introuvable ailleurs ou alors au prix d’un rein et de deux poumons (des petites choses telles que sauces soja, ponzu, mirin, …), des épices, des gateau de riz sucré/salé japonais, le genre de truc dont je raffole et qui ne fais jamais long feu dans mes armoires (par contre sur mes cuisses, ahem).

Eh, Gary, tu as une jolie loupiotte, tu sais, et ton bloubloub quand tu fonctionnes est si séduisant

Depuis, je fais de la bouffe asiatique au moins une fois par semaine, et un sac de 2kg de riz basmati (Khrishna) à rejoint son pote de 10kg de riz japonais (Bonsaï) et les deux ont la facheuse tendance à descendre assez régulièrement au niveau de leur tour de taille (contrairement au mien, ouinnnnnn)

Plus besoin non plus de surveiller le riz, il ne crame plus, Gary s’en occupe pour moi et le garde au chaud une fois qu’il est près. Me reste plus qu’à mettre un programmateur pour avoir du riz chaud quand je veux, et c’est Byzance.
Bon bien sûr, il faut continuer a cuisiner à coté, les poulets byriani, oyako-don et autres plats ne se font pas tout seul, mais c’est comparativement nettement plus facile, pratique(plus besoin de taque pour le riz, ni de le surveiller) et rapide, Gary fait tout tout seul.

Donc un très bon achat, et de la bouffe indo-japonaise au menu beaucoup plus souvent.
Le seul truc qu’il ne fait pas encore tout seul, malheureusement, c’est se nettoyer, mais bon, je suis sure qu’un jour on parviendra à le dresser pour qu’au moins il saute tout seul dans l’évier

Vis ma vie de mère sociopathe entrepreneuse en Barcamp

Depuis que je suis à la campagne et que ma fille à changé d’école, par la force des choses, j’ai dû sociabiliser un minimum.
Oui, enfin au moins avec les parents de sa meilleure amie, parce que sinon, répondre à des questions juste en grognant, aurait peut-être donné une image de moi un tantinet inquiétante [1] et que bon, en plus ils se sont révélés jambon gens de bon goût, tout ce qu’il y a de plus fréquentable[2].

Bon après le seul problème c’est qu’ils sont aussi dynamiques, ont des tas d’idées, et parfois vous entraînent vers des endroits ou vous n’auriez jamais imaginé aller de votre plein gré. Des endroits plein de gens dynamiques (irrrrk auskouuuuuuuuuuur des gens des vrais, avec qui il va falloir parler, naaaaaaaaaonnnnnnnnnn j’veux pas je suis misanthrope moi, z’avez oublié ou quoi?) avec des idées et tout.

Du coup, vendredi je me suis levée aux aurores pour allerà l’ACCORTiseBarCamp
Qu’est-ce donc que cette chose là?
Même après l’avoir vécu [3], je serais bien en peine d’expliquer ce que c’est.
Pour la compréhension des geeks program(mat)eurs qui savent ce qu’est un barcamp (ou l’ignorent, mais se demandent quand même à quoi peut ressembler un truc pour des gens pas informaticiens du tout), disons que c’est un mélange, un partage d’expériences: ça rejoint un peu les CCC et autres HAR mais avec l’avantage incommensurable que c’est en français,que c’est pas uber geek [4], on mélange des expériences, des questions, des gens qui savent (ou pas), et on parle, on parle on parle, on trouve des pistes, on émule et on intelligence, pour finir pas des échanges extrêmement riches, des tas d’idées et de connaissances fraichement acquises.

Bon ca c’est pour la théorie. En pratique, pour moi, ca se passe légèrement autrement. Déjà parce que je suis disciple de Murphy. Ensuite parce que j’ai mon boulet personnel de 17 mois, aka Lagluante© qui a tendance à être très maman-maman et nénéholique, ce qui disont le, n’est-peut être pas franchement pratique pour qui a un minimum de pudeur. Par contre c’est plus facile pour briser la glace [5].

Dans la pratique, pour voir un peu qui est qui, au lieu de la sempiternelle présentation, on à le droit à trois mots par personne.
Se décrire en trois mots avec une gamine au nibard? Facile:

  • Exhibitionniste
  • Humour
  • Animation…

Bon en même temps, sur le thème, j’avais pas grand chose à vendre, j’ai un blog, mais perso, et professionnellement parlant, je suis nulle part pour le moment. Du coup j’y allais surtout pour prendre des idées, sociabiliser et voir s’il y avait des trucs bon à prendre et a communiquer après à une ASBL dont je fait partie.

Au final, j’ai de 9h à 17h30 une gamine extrêmement sage, qui a passer son temps à boire, marcher sur les tables, se cogner (trois fois) à ces mêmes tables une fois qu’elle est passée en dessous, à tenter de mettre les doigts dans une prise, dormi un peu (quand même) et s’est trouvé une copine pour faire quelques bêtises (une petite fille de 3-4 ans je pense, j’ai toujours été nulle pour donner des âges aux gens, quels qu’ils soient).

Moi j’ai eu des idées qu’il est peut-être possible de mettre en pratique un jour, fait un peu de pub et rigolé.
Au final si j’ai un regret, c’est de ne pas avoir pu y aller le deuxième jour, tellement l’ambiance est bonne et que toutes ces idées possibles sont encourageantes et donnent envie de se bouger.

Il est dit qu’il y aura une seconde édition. J’en prends déjà note et c’est sûr, j’y serai les deux jours…

[1] Enfin je veux dire plus effrayant encore qu’au naturel (comme le thon). C’est vrai quoi, croiser une nana un samedi soir à minuit qui sort de sa voiture une pelle et une bêche toutes crottées alors qu’elle même est boueuse et qui vous dit avec un grand sourire “je viens de terminer d’enterrer les ennuis”, c’est flippant un peu.
Tout comme celle qui trace avec une épée bâtarde en latex en main parce qu’elle va être en retard à son entrainement d’escrime médiévale.
Et je vous parle même pas des fois ou elle sort avec un bébé écharpé et en couche lavable. Oui et tout ça dans une seule et même personne, moi. Et encore je ne t’ai pas parlé de tous les trucs bizarres et/ou marrants que je sais faire.
Ah, et les digressions aussi ne me remercie pas de t’avoir perdu dans ta lecture, c’est tout naturel.
[2] Oui de temps en temps j’aime passer de la pommade à mes connaissances
[3] Oui, je sais dit comme ca on dirait une maladie contagieuse ou une expérience douloureuse, mais pas du tout.
[4] Et la, le reste du commun des mortels me dit “mougnou?”, mais qu’est-ce que tu me raconte là?
[5] Rhooo mais nan, pas en la lançant sur les gens voyons, qu’allez vous imaginer là?

Le rangement d’après Laglue

S’il est une chose que toute personne me connaissant sait, c’est que j’ai une conception très personnelle de l’ordre.
D’aucuns savent que ma (grande) fille va encore plus loin dans le bordel, n’hésitant pas, malgré nos remontrances multiquotidiennes à laisser trainer ses papiers partout et/ou “oublier” carrément de la bouffe dans son cartable.

Parfois elle est tellement bien planquée, que c’est seulement quand des petites pattes lui pousse, ou que la vie nouvelle que cette nourriture à accueillie à inventé la roue qu’on se rend compte de l’odeur terrible qui s’échappe du cartable.

Bien entendu elle est aussi totalement réfractaire à toute demande de rangement, y met toute la pire mauvaise volonté possible quand acculée, elle est obligée de ranger, sous peine de disparition de ses affaires.

Mais même comme ca, elle est encore capable de tirer au flanc et de faire l’innocente quand on découvre ses stratagèmes.
Exemple d’hier, ou on recevait un couple d’amis pour manger, jouer et dire des conneries.[1]
Mais bon quand même, on est pas des bêtes et il fallait ranger (ou faire ranger) le souk que les filles ont prit plaisir à mettre (mais râlent à démettre).
Ca se comprend du reste, c’est vraiment embêtant de ranger, y a des tas d’autres choses à faire, et que voulez-vous, on est des tortionnaires d’enfants, prévenez la SPA protection de l’enfance.

Donc après moulte chiantitudes pour faire ranger la grande, voilà qu’elle nous dit que c’est enfin terminé.
De fait, la veranda a l’air rangée:

Oui je sais, faut tourner la tête mais j’étais un peu fade et j’avais pas envie de réuploader les photos après les avoir mises sur le site.

Oui, mais si on regarde d’un peu plus près, ca donne ça en fait:

Bien sûr maman, que j’ai rangé TOUTES mes affaires

Nous pouvons donc observer la conception toute personnelle du rangement de Laglue© qui la bouche en coeur, l’air angélique annonce que après au moins ca de temps, tout est rangé et que franchement, elle voit pas ou est le soucis…
Moué, moi je dis, dans la mauvaise foi et la dissimulation, elle a de l’avenir cette petite…

[1]D’ailleurs grâce à eux certaines séries ou films cul-tes (ou pas d’ailleurs, y avait des bouses aussi) ne seront plus jamais vu de la même, ainsi chaque fois qu’on me dira tarlouze, je penserai Hélène et les garçons, plus classique, pédé évoquera la cage aux folles, tout comme le tappe tappe sur la fesse [2]
[2] En fait oui, réellement, time’s up peut être un jeu extrêmement effrayant, surtout avec des connections neuronales tordues…

Aléas d’une couche lavable

Puisque j’ai décidé d’être maternante avec mes filles, je joue le jeu un maximum.
Si la grande n’a pas été en lavable (en 2004, dur de trouver des couches qui tiennent la route sans couter un bras), pour Lagluante© j’ai sauté le pas, et vu que là aussi je suis mère au foyer (et que je brûle -ahahaha- d’envie de te raconter mes péripéties) je vais donc raconter une anecdote qui m’est arrivée pas plus tard que maintenant là tout de suite.

Bon c’est sur jouer au maternage proximal n’implique PAS QUE changer des couches pleine de merde, mais c’est un fait, faut y passer. Bon les ptits cul en jetables aussi, faut les laver, mais au moins après, la couche tu la jette, pas la peine de la décrasser avant de l’envoyer dans la machine [1]

Alors que je papotais gentiment avec une amie sur internet, j’avise une odeur nauséabonde. Si mauvaise que je pense d’abord que c’est le chat (grand responsable par défaut) qui vient de gentiment nous larguer une caisse.
Sauf que l’odeur la, elle part pas, au contraire, j’ai l’impression qu’elle se balade sous mon nez, particulièrement quand le ptit cul de ma fille fait ses aller/retour sur mes genoux.
Gloups. Ce serait donc elle la fautive, auteur de ces effluves immondes, que la vérité si je mens, d’un coup j’ai envie de prendre des cours d’apnée la tout d’un coup, rapport que limite, on VOIT la puanteur…

Attrapage de la bestiole, hilare évidement. Faut croire que les couches débordantes sont un beau cadeau pour maman, ou que quelque part la génétique et le karma se sont liés pour te faire regretter toutes les bêtises que tu as pu faire quand tu avais l’âge du vermisseau.
Moi qui croyais en avoir fini avec les couches explosives de bébé allaité exclusivement depuis la diversification, ben pour le coup je l’ai eu dans l’os. Limite si elle en avait pas jusque dans les cheveux.

Le plus terrible finalement dans la vie de parasite mère au foyer, ce sont les petits bonheur du genre “tiens, la puce a fait son gros caca tout immonde dans la jetable”, de s’en rendre compte et de se dire que finalement, ce n’est pas si grave si on n’a plus de vie sociale, que ca vaut bien quelques sacrifices de voir grandir ses enfants avant l’âge de l’école (et que de toute façon vu mes compétences, même si je travaillais, pas sûre que j’aurais un taf épanouissant et tout).

Enfin tout ça pour se demander surtout comment des trucs aussi immondes peuvent sortir de petites choses si mignonnes, hein franchement.

[1]Même que parfois, tu as limite envie de tenir ta couche lavable du bout des doigts sur le seul mm² qui n’est pas souillé et de tirer la chasse, jusqu’a ce qu’elle soit plus ou moins décrassée. Ou de la jeter. Et tu te maudis d’avoir choisi l’option éco [2]
[2]Qu’elle soit logique ou nomique, dans tous les cas, elle est puante…

El baby club, prélude à une séparation…

Ou la passion du spammage…

Il y a quelques temps, je m’étais inscrite sur babyclub.be pour tester leurs offres et services, mais à part me faire spammer la guoule, par leurs sites partenaires, ca ne me sert pas a grand chose.
Du coup, il y a quelques semaines, j’avais été dans mon profil pour décocher la case “envoit de mail de nos partenaires”, puis j’avais laisser courir.
Ca n’a pas marché des masses, je me prend toujours un mail tous les jours (les deux jours pendant les périodes fastes) de leur partenaire qui me cassent toujours autant les bonbons et commencent à venir à bout de ma patience…

Jeudi soir, j’ai une nouvelle fois coché la petite case “m’emmerde pas avec tes pubs de tes partenaires halacon”.
Cette fois-ci j’ai noté la date.
J’attends quelques jours histoire de voir si le spam va continuer. Si c’est le cas, la prochaine étape est la désincription du site pur et simple, d’autant que c’est pas qu’il me sert à rien, mais qu’il est juste un peu useless pour moi.

Ce vendredi, paf, quelle surprise, un nouveaun spam de baby.Be
Ce dimanche? Ho je ne m’y attendais pas, encore un mail.

Lagluante, fille de l’air

D’habitude je prends toujours avec moi Lagluante© pour aller chercher Laglue© à l’école (genre 5minutes aller/retour), mais avec le temps qu’on a, aka le ciel te tombe sur la tête en trente secondes chrono, je la laisse dans son parc, partisane du” je préfère me faire transformée en crêpe toute seule par le semi-remorque passant a 70 qu’avec mon bébé dans les bras”, oui parce que je suis l’abnégation maternelle en plein (ouais regarde, je refuse de reprendre un travail pour me la couler douce à la maison servir d’esclave à mes deux filles et de temps en temps, avoir une vie sociale consistant à faire petite main sur des tournages amateurs ou taper sur des gens à coup d’épées en latex, ce qui pour moi revient surtout à se faire latter sévère par les dis gens)

Donc je la laisse déposée dans son parc le temps de m’éclipser rapidos. Après un sprint, un cravachage en règle de Gluante© ta soeur est à la maison, nous sommes enfin rentrées.
J’ouvre la porte, pour me retrouver nez à nez genoux, rapport à la taille de la bestiole, censée être dans son parc, dans la veranda.

Le temps d’aller chercher sa soeur, elle a donc trouver le moyen d’ouvrir son parc (ou plutôt s’était rendue compte que j’avais dû en claquer mal la porte et en profiter pour faire la fille de l’air) traverser la veranda, traverser la cuisine, et commencer à arpenter le couloir, sûrement à la recherche des compotes qu’elle y avait vu un peu plus tôt (compotes en transit vers la réserve).

Elle a dû comprendre qu’on arrivait au bruit de la clef dans la porte, vu qu’elle riait déjà quand on est entrées et qu’elle se précipitait dans mes bras, façon tiens, j’ai du faire une connerie vu la tête que tire ma môman, allons lui faire un câlin histoire de pas être punie…
Depuis j’envisage de mettre un cadena avant de la laisser dans son parc et de fermer toutes les portes et fenêtres a double tour avant de l’abandonner à nouveau, ne serait-ce que pour aller faire pipi.

J’ai testé pour vous… la fleurcup

Alors là, attention, vous avez l’habitude de lire parfois sur ce blog, des trucs pas frais, des trucs de nanas.
Cette fois-ci, c’est un post encore pire, ca parle des règles (meunan ce n’est pas sale), de tuyauterie féminine et de coupelle menstruelle.
Tu connais ma délicatesse légendaire, ma poésie imagée, et mon art de mettre les pieds dans le plat et d’appeler un chat un chat (une chatte une chatte ici, en l’occurence

Je préviens aussi, je vais te parler a toi, nana en face de ton écran, (en tant que mec, à moins que tu n’es les sphincters annaux inexistants, ca t’interressera pas), comme à une copine; après tout, on est dans le même bateau, pas de chichis entre nous donc (et non, les règles ce n’est pas sale, c’est juste ton corps qui a changé)

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Tandem

J’ai la chance d’avoir des filles adorables, de bonne constitution, (dans tous les sens du terme) même si en réalité elles font plutôt poids plume, elles sont généralement peu malade (je touche du bois), je crois que Lagluante© du haut de ses presque 17mois n’a encore jamais fait de gastro et s’est juste tappé un rhume sans trop de gravité pendant tout l’hiver.

Laglue©, elle aussi santé de fer, sauf quand elle est malade (relativement en hiver) du coup il n’était encore jamais arrivé qu’elles soient malades ensemble, et donc quand un cas semblable se présente c’est total freestyle.
Notons que si seule Laglue© était malade sur le coup de 2h du mat (parce que oui, être malade a genre 22h, c’est trop nul, on peut pas embêter son monde ni réveiller les parents qui s’étaient endormis à peine une heure plus tot…), Lagluante©, elle trouve drôle d’avoir une dent creuse vers 3h.
Donc je me retrouve avec une mourante se vidant par tous les trous de 6 ans et demi dans les bras, en train de se faire gratouiller dans le canapé de la pièce a jouer, planquée dans mes bras, avec son doudou et une couverture en “attendant que les médocs fassent effet” et une petite de presque 17 mois qui hurlent à coté que bon, ca commence à bien faire, mais il fait soif par ici.
A l’autre bout du couloir, un papa qui s’il ne dit rien, aimerait dormir un peu, rapport que ses nuits se sont réduites à peau de chagrin ces derniers temps et que bon, quand c’est pas l’une c’est l’autre, et que quand les filles dorment, c’est sa chérie à lui qui hurle dans la nuit. (Oui, il est pas aidé, je sais)

Après d’âpres négociations avec la grande (meunan tu vas pas mourir tout de suite, enfin sauf si tu vas pas au lit la MAINTENANT TOUSSUITE, parce que sinon c’est moi qui t’achève, tu verras tu me remercieras plus tard – ou pas), je verse un cadavre dans son lit, prend la hurlante vagissante dans les bras, lui donne à boire avec un bras pour la tenir, papouille l’autre gamine avec l’autre bras pour l’aider à s’endormir, dix minutes plus tard, les yeux sous les seins eux mêmes sous les rotules, je titube vers mon lit, il est trois heures passée et je vais enfin pouvoir dormir.

J’ai essayé vers 7h30 de réveiller la grande pour aller à l’école. Elle m’a dit oui, s’est rendormie et je n’ai plus eu moyen de la réveiller. Du coup elle a eu une journée de rab, et la matinée n’était pas super glorieuse.
Tout ca, c’était dimanche soir. Depuis elle est revenue à l’école et mes nuits à moi sont plus tranquilles. Celles de Merlin aussi du coup.[1]

[1] Enfin quand je ne l’empêche pas de dormir avec mes ricannements ou fous-rire et que je ne hurle pas en plein milieu de la nuit, faut pas déconner non plus.