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Comic Con Brussels

J’ai testé pour vous, et moi, la tout première édition du Comic Con de Bruxelles.

Comic Con, nous voila \o/
Comic Con, nous voila \o/

J’y ai passé tout le we, d’ailleurs pour l’occasion je m’étais même préparé un cosplay River Song, même s’il n’était pas fini, et qu’au final, mon honneur est sauf vu qu’il y a eu AU MOINS UNE SEULE PERSONNE a oser me demander pour me prendre en photo.

Immonde créature de l'espace, je vais te blasteriser
Immonde créature de l’espace, je vais te blasteriser

[1][2]

Mais a la base, on était pas la pour ça. Le but de notre venue ce we, c’était de raconter sur le quantum stage une histoire inédite de Doctor Who, enfin plus particulièrement de River Song.

Tu le sens bien là, le stress qui monte?
Tu le sens bien là, le stress qui monte?

Une histoire écrite à quatre mains, avec Setchaya que même Moffat, il tomberait dessus, direct il nous engagerait dans sa team scénaristique [3]. D’ailleurs rappelle moi de te parler de nous un peu plus tard, mais on a de gros projets sur le feu, tu vas voir ca va être chouette.

Bref, on devait donc faire DEUX uniques représentation, le samedi a 10h30, le dimanche à 13h. Sachant que l’ouverture des portes se faisait a 10h, on se doutait bien que le samedi y aurait pas grand monde. Une grosse dizaine de personnes au final. C’est bien ca faisait comme une générale.

Merci à toi public, de t'être déplacé en masse pour nous voir \o/ (non mais en vrai, il était 10h là )
Merci à toi public, de t’être déplacé en masse pour nous voir \o/ (non mais en vrai, il était 10h là )

Je te passe ma délicate façon de monter sur scène, qui nous a valu dès le lendemain un escalier créé a partir de valises “pour qu’on aie plus facile”, option équilibre instable et cri de bête effarouché en montant sur scène le dimanche. Paye ton sérieux.

Un petit speach d’entrée et c’est parti pour trente minutes d’histoire. Cette fois ci, pas de lapsus à la con style “arc de sexe” plutôt qu’arc de cercle, et c’est tant mieux, parce que dans le public il y avait un jeune garçon, fan de Doctor Who, qui est venu nous voir après pour nous dire a quel point il avait apprécié.

Sachant que les enfants/ado sont l’un des publics les plus difficile a contenter j’dois dire qu’on était pas peu fiers de notre réussite

Après ça changement de vêtements et déambulation pour voir a quoi ressemblait ce comic con.

Tour et Taxi c’est relativement grand. En l’occurrence ils avaient pris un ou deux hangars pour s’installer, avec une partie bouffe/cosplay/jeu videos et une partie merchandising. Aussi grand que ca soit, il y a vite du monde dans les allées et ca devient galère de s’y promener [4]. La nourriture n’est pas dégueu, mais pas spécialement bonne non plus et ne laisse que deux choix: hot dog ou pain garnis. Côté boissons, les softs habituels et plusieurs sortent de bières, de quoi contenter tout les assoiffés.

Dimanche 12h30. La salle est pleine… De gens qui mangent leur sandwiches…
13h on monte sur scène en guise de préambule, je demande parmis tout ces gens qui sont ceux qui sont là pour l’histoire. Une multitude main se lèvent. Grand blanc. Ah oui, kanmem’ réponds-je, incrédule [5].

Micro en main, on commence, le public sera ravi de la prestation. On en profite pour faire quelques selfies veni-vidi-vici avec son consentement et c’est déjà fini.

Là, tu vois, je t'avais bien dit qu'ils étaient gentils, souriants, et ne nous mangeraient pas
Là, tu vois, je t’avais bien dit qu’ils étaient gentils, souriants, et ne nous mangeraient pas

On a fait le Comic Con Bruxelles en tant que conteurs, et c’était un pied intégral.

On a profité de l’aprem pour faire quelques menus achats, quelques photos, boire manger et rentrer.

Mokilémignon, on a qu'une envie le poupouiller tout plein
Mokilémignon, on a qu’une envie le poupouiller tout plein

Enfin, rentrer on aurait bien voulu, ma vessie et moi. Non parce que vu le monde au Comic Con, j’avais pas trop envie de retraverser tout le hall pour aller aux toilettes. Ca tiendrait jusque la maison, après tout on en avait pour quoi, 20 minutes de route grand maximum. Ben c’était sans compter la manif. Qui nous a bloquer une bonne demie-heure. Une fois qu’on a fait demi-tour comme pas mal de gens, c’était pour se faire bloquer par le match de foot au heysel.

On a terminé le week-end en s’auto-congratulant, en voyant les points a améliorer et en se disant qu’il faudrait faire ça plus souvent. Bref, une super société de conteurs est né, et elle ne fait que commencé

[1] D’ailleurs il a fallu que Setchaya me le signale, sinon le pauvre gars l’aurait jamais eu sa photo, tellement j’étais à l’ouest.
[2] Et non, je n’en mettrai pas de photo, je tiens a préserver un minimum ma dignité
[3] C’est vrai, personne n’a eu d’acte de violence envers nous et les gens ont apprécié, c’est bien la preuve non?
[4] Regarder les stands qui vendent des tas de choses comme des pops, des comics, des pokemons, des trucs marvels,… S’en mettre plein les yeux en regardant des cosplay magnifiques,…
[5] Des années de théatre, de conte et d’impro, je te dis.

Les petits bonheurs

L’autre jour, je profitais d’un dimanche ensoleillé pour conter au bord d’un lac [1], dans le cadre du tour des villages. Mon rôle était simple, accueillir les visiteurs, les installer et les enchanter avec mes histoires.

Sans vouloir me jeter des fleurs, je pense avoir réussi parfaitement bien. Bon bien sur c’était pas des centaines de personnes qui se sont présentées et je n’étais qu’un maillon de la chaîne, mais c’était ma foi, fort plaisant.

Bref, environ cent personnes me sont passées entre les mains. Dont les filles. Mes miennes à moi. Qui avaient tanné leur papa pour faire la balade et voir maman raconter des histoires [2]

Bon ce n’était certes pas la meilleure façon de faire, vu que Lagluante© sitôt qu’elle m’a vue m’a sauter dans les bras pour me faire un câlin, mais n’a pas perturbé ma prestation. “J’ai été très sage” qu’elle m’a dit tout fière, après; rapport que je lui reproche assez souvent d’être le petit démon/monstre Lagluante© ces derniers temps, une espace de crise d’ado a 5 ans et demie, l’extase, je te raconte que ça.

Donc. Ma prestation fini, on termine la balade, puis direction dégustation et boisson. Des vendeurs sont sur la place et proposent quiches, jus de pommes et autres tartes artisanales. Des tables ont été dressées et sous le soleil, on s’installe on cause, on rigole.

Lagluante© joue avec une petit sirène, jouet fétiche s’il en est, gagné a une foire quelconque.

Puis c’est le moment de repartir. Un peu de marche vers les voitures. On split le groupe en deux, la petite rentrera avec moi, la grande avec son papa et fera quelques courses pour manger le soir.

Je mets la clef dans le contact [3] et par acquis de conscience, demande a la demoiselle si elle a sa sirène.

Dans sa poche me dit-elle. Ben non en fait. Dans l’autre peut-être? Que nenni. Je vérifie dans les miennes. Non plus. Gros silence a l’arrière, du genre celui qui précède les pleurs horribles d’une perte inéluctable mais pourtant impossible. Ou le contraire. Les pleurs fin du monde quoi.

Arrêt sur image. Je la supplie d’arrêter de pleurer, rapport que mes tympans sont en train de se disloquer et lui propose de faire le chemin inverse, en espérant la retrouver.

On se met en route. Je prépare le terrain, que si on la retrouve pas c’est surement qu’un autre enfant la prise et qu’elle vivra une vie heureuse de jouet avec un nouveau petit propriétaire, mais que bon, on peut pas en être sûrs tant qu’on aura pas fini le chemin jusqu’à l’endroit ou on l’a vu la dernière fois.

C’était horrible ces petits reniflements, ses yeux oscillants entre espoir et désespoir et sa petite main serrée dans la mienne, toute en confiance que moi, sa maman, j’allais faire de la magie et la retrouvée.

On a avancé. Croisé quelqu’un qui était la pour mon conte et m’a complimentée, que c’était très chouette. Ca m’a fait chaud au coeur. On a continué notre chemin. On est arrivées à l’endroit ou on avait mangé. Il y avait encore des gens. Et par terre, dans les cailloux et la poussière, la petite sirène, qui attendait patiemment son retour.

Ca a été quelque chose ces retrouvailles. Elle pleurait et riait en même temps, sous le regard attendrit des commerçants. Elle a serré très fort sa petite poupée, lui a promit qu’elle ne la perdrait plus jusqu’a la prochaine fois, puis m’a remerciée moi, que j’étais la plus chouette des mamans.

Depuis, je sais pas du tout ce qu’est devenue cette poupée, remplacée par l’un ou l’autre playmobil. Je suppose qu’elle traine quelque part dans sa chambre, ou dans un des bacs a jouets.

Enfin voilà, ce sont les petits moments de ce genre qui font qu’à un instant, quelque part dans les multivers, c’est NOUS, la super maman la plus mieux de tous les temps…

[1] Bon ok, techniquement c’était plus un étang qu’un lac et en plus c’était un bassin d’orage. Mais ca ne retire rien au fait que le lieu était fort sympathique
[2] Que c’est trop pas juste d’ailleurs, parce que maman elle raconte ses histoires à tout le monde sauf à nous.
[3] J’aurais pu dire “je fous l’contact” mais pas sûre que tu aurais rigolé à mon humour. J’hésite entre le facepalm ou le fermage d’onglet, comme réaction

Je conte pour vous

“On peut conter mille fois à mille personnes. Non, on peut conter une fois à mille personnes, mais on ne peut pas conter mille fois à mille personnes (encore que, avec le temps).
Non on peut conter une fois à mille personnes, mais on ne peut pas conter mille fois la même chose à une personne (sauf si elle a Alzaimher)…”[0]

Ben voilà, vendredi soir, je suis passée sur le grill, je suis devenue grande, je pourrais presque être une vraie conteuse [1], j’ai pas tombé sur scène , j’ai pas eu de [gros] trou de mémoire, ma langue n’a [presque] pas fourché, je me suis amusée comme une petite folle, et curieusement, y avait du monde. [2]

Déjà, je stressais depuis perpet, je suis comme ca moi, au bord de la crise cardiaque plusieurs jours avant de passer sur scène. Passant du rire aux larmes quand je suis pas sûre d’être au point et que l’enjeux est important [3], que je voyais que le conte et le fait que je sois sur scène mes amis s’en carraient mais genre grave [4], chépa, pour certains le conte cay rien que pour les gamins; enfin bref, j’étais bien minée donc. D’autant plus qu’en répétition, la semaine précédente, on m’avait fait changer toute la deuxième partie, pour enfin parvenir à un truc qui tenait la route.

Alors certes, j’étais contente de pas avoir ma fin bancale, mais il me fallait l’integrer cette fin, la rendre naturelle, ne pas achopper sur les mots. Ce fut épique.

Bref, on arrive le jour J. Je suis en train de mourir a petit feu devant mon cours cisco. Jonglant entre le contenu anglais et sa transcription en français dans mon cahier, histoire que je comprenne comment BGP fonctionne.
Pour tenir, je m’enfile café et boissons caféinées alors que mon coeur tente déjà de sortir de ma poitrine. Longtemps je cru que j’allais faire une rupture d’anévrisme avant de pouvoir passer sur scène

Je me suis imaginé mille contre-temps, qui m’empêcheraient d’aller sur scène. Je voulais pas y aller, j’étais sûre de me planter, stressée comme pas permis. Puis je me suis calmée. Un peu comme si je me résolvais a me faire massacrer [5]

Une heure de ping pong plus tard, histoire de terminer de chasser le stress, je suis dans la salle. Une dernière répétition avec le violoncelle, des crampes aux jambes pendant l’échauffement et ca commence.

Non mais c'est cosy comme salle en fait. Puis pas intimidante quand y a personne
Non mais c’est cosy comme salle en fait. Puis pas intimidante quand y a personne
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Je passe en deuxième, le temps semble s’écouler interminablement. Je profite de la prestation de la première, puis c’est à moi. Je me prépare. Fais la partie chantée dans la salle sans me vautrer [6], grimpe sur scène sans me tauler et commence.

Directement quand y a des gens, ben ca fait plus peur un peu...
Directement quand y a des gens, ben ca fait plus peur un peu…

Je raconte tranquilous, jusqu’au premier gasp. Ce petit fourchement de langue, qui me fait dire des chiots jouant avec des bras, plutôt que des bois. Le public est mort de rire. Je tiens vaille que vaille, prend plaisir a parler, a raconter mon histoire à tous ces inconnus. Les rires fusent, les gens s’amusent et c’est déjà la fin.

Le temps de saluer, sous les applaudissements, de savourer et c’est déjà la fin.

Bref, j’ai survécu a ma prestation examen de l’école du conte et terminé ces trois ans avec succès. A moi de nouvelles aventures, de nouveaux projets et de nouvelles scènes

[0] Oui référence pourrite inside pour commencer, j’ose tout. Je vous laisse déduire le reste par vous même, mais je vous rappelle que j’ai une pelle et que je sais m’en servir.
[1] Ben oui, la je suis toujours baby-conteuse, maintenant, j’ai les bases, faut que je continue, que je progresse et que je mature
[2] Enfin je veux dire, en plus de mon facteur et de mon chien. Que je n’ai pas d’ailleurs.
[3] Dans ce cas ci, passer devant un public ET les formateurs. Devant un public, pas de soucis. Devant un jury, directement je me sens jugée (ben tiens) et ca me stresse à un point, t’imagine même pas.
[4] A part trois personnes. J’aurais jamais cru qu’un jour je pourrais compter sur ma famille pour venir me voir
[5] Oui ou alors a me dire que c’est bon je connais mon sujet et que le public n’est pas une entité démoniaque qui ne veut rien que me faire cuire et rôtir.
[6] Ce qui change de la fois ou je me suis pris les pieds dans les pendrions dans les coulisses, ratrappée in-extremis au dit pendrion, sans qu’il ne se détache. Ce jour là, j’étais plus stressée du tout après ca.

Bapteme du feu

En calculant sur mes doigts [1], je me suis rendue compte que ca faisait plus ou moins vingt ans, que je m’étais frottée a ma première scène.

Je me souviens en avoir pris grand plaisir, c’était avec la chorale de l’école.
Après on a fait des concerts, des tas de concerts. Avec des vrais musiciens. Avec le recul, je me rend compte de la chance qu’on a eu d’avoir cette prof. Pleine d’amour pour ses élèves, qui se demandait parfois si elle ne les poussait pas trop, mais dont ceux-ci en redemandaient

Puis il y a eu le théatre, l’impro. La flute. J’étais devant un public régulièrement, seule ou en groupe et j’aimais ca.

Mais il me manquait l’interaction avec le public. Le théatre c’était bien, mais trop figé a mon gout. Et puis il y avait cette barrière, on ne créait pas vraiment de connivence avec le public.

Puis, il y a quatre ans, j’ai découvert le conte. D’abord pas des formations courtes, pour avoir une idée de ce que c’est, puis il y a trois ans, j’ai sauté le pas et commencé la formation longue. J’en ai peu parlé ici, sûrement par pudeur, mais toujours est-il que ces trois (trop courtes) années touchent à leur fin.

Et que le travail de fin d’étude, c’est un spectacle d’une demie-heure que chacun devra écrire de ses petits doigts, puis monter et enfin présenter, sous la tutuelle de deux formateurs, qui sont eux-mêmes professionnels [2]

Je me suis donc arraché les cheveux sur l’histoire d’un mec qui passe son temps a se transformer et faire des baybays, a comprendre la symbolique de l’histoire, à me l’approprier, a créer mes personnages/images/dialogues, pendant des jours, des semaines, des mois, a avoir envie d’envoyer balader le tout, a écrire des mails a ma responsable en lui disant que j’en pouvais plus, que je voulais tout arrêter, pour ne finalement jamais les envoyer.

Il me reste encore trois jours de training, et deux répétitions avec mes deux formateurs responsables [3] et j’ai du mal a croire que c’est presque fini. Il me reste encore un mois pour peaufiner mon “pestacle”, mais j’ai triché, et j’ai déjà pu le présenter a un vrai public aujourd’hui

Ben laisse moi te dire que c’était pas une mince affaire. Mon premier “seule en scène” de plus de dix minutes [4], hier je jurais mes grands dieux que j’irais jamais sur scène, qu’il faudrait me décrocher chaque doigt du pendrillon, puis me trainer sur scène tandis que mes ongles imprimeraient des griffes dans le sol et mes hurlements de terreur, une surdité définitive aux gens qui auraient été assez fous pour être là, tandis que mon bourreau aurait dû m’attacher a la scène pour ne pas que je file.

Au final, ca a été le pied total. Le trac a disparu quelques minutes avant de monter sur scène [5], on passera sur mon échauffement dehors qui a fait peur aux gens qui m’ont croisés [6], sur mon estomac qui criait famine un peu avant mon passage sur scène; pour retenir que même si c’était pas de la top qualitay, c’était grandiose quand même. Voici donc mes impressions à chaud:

Pour ceux qui se demanderait: Oui, j’ai survécu. Oui c’était génial et uber jouissif, cette impression de tenir le public dans la main, de l’emmener ou on veut, de le frustrer aussi parfois par des silences trop long a son gout, cette pêche ou on raconte a tout le monde, mais aussi personnellement,ma langue qui fourche, voir les erreurs halacon sur scène, les rires du public (parfois pas à l’endroit qu’on s’attend), bref, j’ai été maitre de la scène et j’ai aimé ca. Même que j’ai hâte de recommencer.

Mais avant ca: peaufiner le pestacle, faire des images plus précises et s’entrainer encore et encore. (ah et vouer un culte aux formateurs de la Maison du Conte de Bruxelles, qui donne les bases avant que les pioupious ne prennent leur envol)

Maintenant, yapluka laisser retomber l’euphorie, et travailler sur les retour que j’ai eu. Btw, un vrai public, ca change carrément la donne. Surtout quand eux-mêmes ne savent pas ce vers quoi ils vont aller…

Et sinon, ce que je pense de ma presta? En toute honnêté, ma fin péchait par manque d’images, qui étaient un peu brouillonne, mais ca me donne de quoi bosser pour la suite
Bref, c’est quand la prochaine, j’ai hâte

Je suis bien consciente que ca demande a être grandement amélioré, mais pour un baptême du feu, c’est pas mal du tout, bref, j’en veux encore. C’est foutu, j’ai mis le doigt dans un engrenage dont je pourrais plus jamais me tirer

Et sinon l’apothéose de tout ca c’est quand? Et bien ecoute, c’est le 19 juin

[1] Oui parce que je suis un peu nulle en calcul mental, et que j’ai peu de mémoire et en plus je suis infoutue de compter correctement
[2] Et ouais, ca rigole pas
[3] Que j’aime d’amour, malgré la trouille qu’ils me font
[4] Ouaip, 35 en fait
[5] En fait la gerboulade s’est calmée mais j’avais les genoux qui jouaient des castagnettes

[6] Agiter un bras, puis l’autre puis une jambe puis l’autre en comptant jusque dix pour chaque, puis recommencer avec neuf, faire le tour de tout, puis huit, sept,…, ca a de quoi faire peur pour les gens qui s’y attendent pas