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Paquet non euclidien

Comme je suis trop une maman prévoyante (siiii, j’vous jure, j’ai toujours une couche d’avance dans mon sac, et propre en plus), je n’ai ab-so-lu-ment pas fait les courses pour la Saint Nicolas à la va vite ce matin, alors que le vieux bonhomme passe demain matin.
Je suis dans les temps (plouf) donc. Les filles sont avec leur père, qui s’inquiète plus de ce que je vais ramener, en particulier pour la puînée plutôt que de rester seul avec elles.

No soucy, en moins de deux heures tout était plié, même le trajet aller/retour dans les congères, et les dix minutes pour trouver une place de parking. Loin. Très loin. Crééé crééé loin du magasin ou j’ai finalement jeter mon dévolu (oui, ca a toute son importance pour la suite)

La grande m’avait fait une liste, sur laquelle apparaissait pas mal de truc d’astronomie, un module marsien et l’un ou l’autre truc plus girly.
Genre le truc emmerdant comme c’est pas possible à trouver hors des Nature(mortes) et Découvert(bancaire), or moi j’étais

  • 1. Loin d’un de ces magasins ou il faut minimum un rein pour acheter un de leurs objets
  • 2. Pas folle au point d’aller dans un shopping le samedi AVANT la saint Nick.

Du coup, j’ai du prévoir le plan B. Heureusement dans le village d’à coté, y a une chouette librairie, avec un stock conséquent et des gens qui s’y connaissent, du coup j’ai pu tout avoir d’un coup et faire le combo cadeaux pour les filles, sans passer par 3646 magasins différents, bizarrement tous remplis de gens pressés et affairés (non vraiment, je vois pas pourquoi).

La ou ca c’est corsé, c’est une fois mon shopping fait, alors que y avait genre, personne derrière moi à la caisse, et que je fais, “oui bien sûr, ce serait gentil de TOUT emballé *air déseperé du vendeur* oui tout, y compris Walter le Dragon (que je m’obstine a appeler Hector, va savoir pourquoi).

Bref, la libraire, tranquille planquée s’occupe d’emballer les trucs plus conventionnel (à savoir deux boites mit kokeshi, ce truc japonisant qui fait fureur et que je condescends à accueillir dans notre humble demeure, un livre sur les cieux mit cartes du ciel phosphorescentes et un livre tout doux pour la petite), finger in ze noze, pendant que son collègue se gratte la tête pour parvenir à emballer ca:


Taille du bouzon: H: 65 cm / diamètre: 70 cm; genre oué trop facile madame que je t’emballe ça, tu vas voir en dix secondes j’te fais ca.

Pendant ce temps là, la file elle grandit derrière moi, les gens se crispent légèrement en voyant qu’effectivement Hector Walter va se faire emballer et que visiblement ça va mettre le temps.
Tandis que le libraire s’affaire à imaginer comment emballer ce truc, je fais de l’humour, parlant de la difficulté pour se faire d’emballage non euclidiens. Ricanements bizarres des deux parties, j’en vois derrière moi qui hausse les sourcils, façon qu’est-ce donc qu’une chose non euclidienne, mais qu’est-ce qu’elle raconte celle là.

Bruits de piétinements et regards courroucés à mon endroit, c’est que ça fait bien cinq minutes qu’on essaye d’emballer ce pouf dragon, qu’on en est visiblement pas au bout et que je monopolise la caisse avec mes cinq objets alors que certains sont la juste pour une bd,zut quoi.
C’est là que tout à dérapé, j’vous jure, j’ai pas pu m’empecher, de lancer d’une voix claire et nette (avec clin d’oeil au libraire), que cette fois, ca y était, aujourd’hui, j’avais gagner mes palmes d’emmerdeuse professionnelle.

Apres ca j’ai pu parcourir avec mon sac et mon paquet non euclidien super bien emballé les nombreux mètres qui me séparaient de ma voiture.
Conclusions:

  • Heureusement que ce truc n’est pas lesté au sac de sable
  • Ca donne l’air franchement débile
  • Ce dragon offre une prise au vent phenoménale

Bref, je ferai pas ca tous les jours.

Je vous avais deja parlé de l’escargot a bascule que je compte lui offrir pour son anniversaire?
… D’un coup j’hésite fortement

Neige again

Pour parfaire ma monomaniaquerie (non ca ne fait pas du tout au moins deux semaines que je zieutais la meteo sur mon téléphone pour savoir quand cette fichue neige arriverait, pendant que Merlin au Danemark me narguait avec les tous premiers flocons de par la-bas, que même que je m’en fichais, je SAVAIS que mon heure allait venir, avec ses petits flocons par milliers)

Laglue© aussi guettait le ptit flocon, s’excitant a la moindre vue d’un truc blanc qui passait dans le ciel[1] et devenait déçue au fur et à mesure que le temps passait.
Quand la première neige est arrivée, j’ai récuperé une balle magique sous amphétamine, tout excitée qu’elle était à la vue de tout ce blanc. Éminemment triste quand lui fut annoncé que non, 4mm et demi c’était pas suffisant pour faire du traîneau.

Depuis ca c’est arrangé, on arrive largement au dela des 5 cm réglementaire pour sortir la bête, et depuis deux jours, elle va à l’école en traineau (et en revient aussi).
La petite kiffe aussi bien la neige, c’est la première qu’elle peut appréhender réellement vu que les toutes premières, elle était nouveau-né et qu’un nouveau né, ben ça se moque pas mal de ce genre de choses.
Du coup, ca a été une vraie découverte pour elle, ce truc blanc qui bouge, qui est froid et qui fond. Quand on sort et qu’il neige, elle se met la tête en arrière le plus possible pour laisser les flocons aller sur son visage et elle rit, c’est tellement mignon que je me transforme en petite flaque [2]
Et en attendant, je mitraille tout ce beau monde, ca fera de jolis souvenirs et on profite un maximum du temps passé dehors. Manque plus que le nouveau poêle pour avoir le tableau idyllique du feu+chaleur+neige tombant doucement par la fenêtre+canapé+bon vin pour parvenir à chéri faisons le troisième la béatitude en ce bas monde

[1] Non ma chérie, une crotte de pigeon n’est pas jusqu’à nouvel ordre un flocon de neige
[2] Ce qui est nettement moins pratique pour avancer ou tirer un traîneau, avouons le

Tombe la neige

Vu que ca fait pas énormément longtemps que j’ai mon permis, que l’année dernière, enceinte jusqu’au yeux ca le faisait pas vraiment, je n’avais encore jamais vraiment eu l’occasion de rouler sous la neige, toute seule comme une grande.
Ben maintenant c’est fait, et j’dois avouer que j’aime bien ça.

Plantons le décor, cet aprem, je devais déposer la grande à son cours de musique dans le village d’a coté. Village où pour y parvenir, on passe par des nationales plus ou moins sinueuses et qui coupent a travers champs.
Première partie du trajet, nickel, forcément, y a des arbres qui bordent le chemin et coupent le vent.

Deuxième partie, on arrive en plein champs, belle visibilité, beau vent et hooooo les jolies bébés congères. Pas de soucis, je gère.
Fin du cours. Après deux gamelles et demies sur le parking verglacé et des bleus aux fesses de la taille de l’Arkansas au moins, jetage d’yeux sur le ciel. Moué, c’est gris mais y a moyen d’aller faire les courses.

Des courses alimentaires plus tard, on se rend compte que c’est vachement gris et l’un ou l’autre petit flocon se met a voleter. C’est beau, y en a pas des masses, bah allons faire un tour des magasins du coin histoire de trouver un calendrier de l’avent et des guirlandes pour le sapin.

Deux guirlandes et demies et pas de calendrier plus tard (et une fesse en moins pour Laglue© qui aura fait un vol plané sur parking) les tits flocons y sont rejoinds par leurs frères et soeurs en nombre plus important, signalant le signal du départ.
Trois congères (qu’on gère toujours aussi bien) plus tard, arrivage à la maison ou ca tombe vachement bien quand même; oui mais problème, on n’a pas de calendrier et j’ai une gamine inconsolable sur le mode “bouh-maman-tu-avais-promis”.
Comme je suis trop une wilde et que les tourbillon de neige sur la route sont trop beau et ont un effet quasi hypnotique, on est reparties. La route commence doucement à blanchir, mais je m’inquiète pas, c’est une belle ligne droite pour aller jusqu’à l’autre village d’a coté et en plus tout pres, à moins de 10minutes en tuture.

On se promène, il commence a faire noir, à bien neiger aussi genre tu mets ta main devant toi pour faire coucou, tu ne l’as voit plus; et la neige commence a diablement bien tenir en plus.
Ok, c’est donc le signal du départ, on arrache les filles de la librairie, on commande le calendrier, on fait une pause au tout nouveau magasin de jouets qui vient d’ouvir et ou non on n’achètera rien et on essaye de retrouver la voiture.
Le soucis, c’est qu’elles se ressemblent toutes sous leur pull de neige, et dans le noir (ouhou).
Heureusement les clignos qui s’allument quand on ouvre, ca aide a retrouver sa voiture dans le blizzard tandis que la petite est morte de rire de voir toute cette neige qui bouge dans tous les sens et que la grande s’extasie devant la quantité et le bonhomme qu’elle pourra faire a la maison

Le retour fut épique, entre 30 et 50 km/h dans les moments fastes, a se suivre a bonne distance et en espérant que celui de devant avait les roues sur la route, vu que la route, on ne la voyait pu.
Ben contrairement a ce que ma moman, belle-maman et popa aurait pu croire, on est arrivées a bon port sans soucis et j’ai même réussi a garer ma voiture sur le parking.
Le seul soucis c’est de savoir si elle est bien garée,vu que les marques ben forcément, on ne les voyait plus

Les petites plaisirs de la vie

Alors parfois, nul besoin de partir loin ou dans un endroit prestigieux pour être au bon endroit, au bon moment.
Ce soir, pour la troisième année consécutive, j’ai été chercher mon dessert directement dans l’arbre, des cerises 100% bio du jardin. Et ca a beau être une répétition de l’année dernière et de celle d’avant, je ne m’en lasse pas.

Les premières cerises. Alors que les neuf dixièmes de l’arbre sont encore jaune, les premiers fruits rouges, rond et gorgés de sucre n’attendent que d’être manger. Le plaisir le partage a la frustration du faible taux de fruits déjà murs, et on sait déjà que dans quelques jours, une dizaine tout au plus, il faudra cueillir vite et bien, avant que les cerises ne soient plus bonnes ou manger par les oiseaux, en manger à s’en faire exploser la panse, encore et encore; parce que c’est si bon, que le gout est si doux.

Après ce sera la grosse cueillette, avec les seaux, et le partage avec les amis et la famille. Mais en attendant, j’observe mon arbre, qui me promet encore pleiiiiiiiiin de cerises pour les prochains jours, et ça, ça me rempli de joie, d’alegresse et de calories perdues en les ramassant

Et dans quelques semaines, c’est le temps des cerises framboises, qui seront selon le même mode opératoire, dévorées, confisées, compotisées et apréciées. OUi, ca a du bon d’avoir un jardin, vraiment.

Qu’il est beau le mariage

La semaine dernière j’ai fais preuve d’un grand courage, j’ai vu deux fois des gens que je connaissais peu ou prou.
Bon il faut avouer que la première fois, c’était une rencontre bdgest ou j’ai trainer chéri, j’en raconterai des morceaux dans un prochain post, mais j’ai rencontré des gens géniaux, adorables, et que j’ai hâte de revoir.

La seconde, c’est Merlin qui m’a trainée conduite, au mariage de son frère.
J’ai bien prétexté un luppus, une peste bubonique, un tas d’autres maladies toutes aussi exotiques que contagieuses, rien n’y a fait, il a fallu y aller; il parait que ca fait mauvais genre de boyccoter le mariage de son beau-frère.
Le tout orchestré par une diabolique adorable belle-maman qui m’a aidée a me déguisée en femme (coiffure et vêtements, pour le reste, on peut pas me changer, dès que j’ouvre la bouche, on se rend compte qu’on a affaire à une cause désespérée)

Bref, j’ai survécu à toute une journée avec des tas de gens inconnus, déguisée et en étant moi-même (moins la violence, personne n’a été blessé de mon fait pendant ce mariage).
J’en retiendrai quelques anecdotes et entre autres choses:

  • Que la mariée était extrêmement belle (et je ne dis pas ca parce qu’elle est susceptible de passer un jour par ici, je le pense vraiment). D’ailleurs pour la petite histoire, lors de la sortie de l’église on a croisé un autre couple qui sortait de la maison communale. C’était le même type de robe qu’arborait les deux mariées, mais sur l’une ca faisait princesse romantique, tandis que sur l’autre ca donnait un rien vulgaire.
  • Que dans un cortège, généralement les conducteurs de la voiture ne sont pas les habituels. Du coup, on se retrouve avec des moments de flottements du genre “heuu comment qu’elle démarre cette saloperie” ou “comment ouvre-t’on les portières oskour”, devant les 3/4 du cortège attendant qu’on dégage de la.
  • Que la chambre normalement réservée aux mariés et dans laquelle on a fait dormir les petits avait un horrible bidet vert pomme.
  • Que la nourriture était vraiment excellente
  • Que le soleil a briller tout du long, même s’il faisait froid.
  • Que Laglue© et son cousin son inséparable, et que Lagluante© et mini-cousin semble prendre le même chemin
  • Que Filo a intêret à faire gaffe à ses fesses que je botte dès que je la revois (même si elle est de très bonne compagnie, vais lui montrer moi que je ne suis pas QUE frimeuse)
  • Et que grace a ce, j’ai pu poser mon derche dans une corvette de plus de 400 chevaux quand Merlin a dû aller la ramener dimanche matin (et que pour le coup j’ai eu aucune difficulté à me lever tôt)

Traduction simultanée

Il m’est revenu à l’esprit une anecdote commune à deux cours de langue pourtant diamétralement opposés (néérlandais-japonais) et avec des publics différents, c’est dire qu’à chaque fois on se retrouve entre glandus gens de bonne compagnie.
Et je ne résiste pas à l’idée de partager ce souvenir avec vous.

A l’époque, d’après mon prof on parlait le nééerlandais de Debrouckere, c’est à dire qu’on flamandisait les mots français, ce qui donnait à peu près ca: Mijn auto is in panne, de roue is gecreveert, preneer de kriek in de auto.
Pour pas mal de mots ca peu marcher, mais pas tous évidement.

Ben en japonais, l”idée c’est pareil, sauf qu’on japonise des mots anglais. Ca donnerait le genre de phrase: Watashi no Kaku wa taburu no ue ni. Le pire c’est que cette phrase est juste: énormément de mots modernes: gateau (caku), hamburger (hambaga, hélicopter (erikoputeru),… ont été simplement adapté en japonais. Oui, mais pas tous.

Du coup on se retrouve dans des situations telles que:
Prof: Traduisez moi le verbe marcher
Toute les mains se lèvent.
Prof: Le premier qui dit “marcheren” / “waruku” va avoir des soucis.
Toutes les mains se baissent
Prof: …

De gros glandeurs donc. Et on en est fier.

Chapupute et la porte fenetre

Il y a deux jours, lors de ce premier vrai jour de printemps avec soleil, température agréable (et pollens qui volent partout), on avait été prise de cette envie d’aller jouer dans le jardin avec Laglue© et de voir si les poissons avaient survécu à l’hiver. Après décompte minutieux, il en reste [au moins] 2 de vivants et en bonne forme. Ca a été dur de retenir la gamine qui aurait bien voulu aller voir depuis le dedans de l’étang l’état de santé de la poiscaille, avec une Lagluante© en mode étoile de mer façon Maggie Simpson dans les bras.

Si, belle-maman a très bon gout au niveau du choix des vêtements pour les puces. La combinaison rose est tellement jolie et tellement douce, que ce crétin de chat a décidé d’en faire son nouveau coussin. Oui. Même au dessus de l’armoire de la veranda. Du coup la combi elle est repassée dans l’entrée là. Le chat n’ouvrant pas encore les portes fermant pour de vrai (contrairement à la porte en verre entre cuisine et veranda) on va dire qu’elle est en lieu sûr. Comme le cosy. Bon Lagluante© est en lieu nettement moins protégé, rapport au parc qui plait vachement bien au félin aussi, et qui aimerait beaucoup faire ronron blottie contre bébé, mais d’un point de vue hygiénique, une bestiole qui perd 10²² poils au cm² période de mue oblige, saymal. Sans oublié que y a quand même des griffes et des dents sur la charpette. Pis depuis que minimoi² a essayer de lui bouffer la queue, (même pas trois mois pour la chose, ca promet pour la suite), le chat et Lagluante© donc, c’est no way. Chacune dans une pièce et les moutons (de poussières et de poual félin) seront bien gardés.

Bref, c’était une si belle journée, et après avoir crapahuté dans le jardin et vu la température clémente, je décide de laisser la porte ouverte en battant, pour éviter que le chat ne se tire. L’hiver étant fini, je n’ai pour le moment pas/plus besoin de moufles en peau de chatons. Mais voilà, c’était sans compter sur la bêtise et la pugnacité de Khali.

Laglue© est devant la tévé regardant un dvd de Sakura. Je suis dans la cuisine, abreuvant le ventre à pattes qui me sert de deuxième fille. Le chat rôde dans la veranda. Tout est calme et paisible. Jusqu’au moment ou le chat se met a crier. D’abord doucement, puis drôlement de plus en plus fort. Quelques millisecondes plus tard, c’est Laglue© qui se met à hurler comme si on l’égorgeait; et moi de sauter dans la pièce à coté. Laglue© arrive vers moi, se tenant le visage en hurlant, baragouinant dans un jargon incompréhensible des trucs. Mon coeur loupe un ptit battement, j’imagine qu’en dessous de ses mains c’est lacéré par les griffes puissantes du chat, mais en fait non, pas du tout. Le chat est à la porte fenêtre, en train de se battre comme un beau diable pour libérer la patte qu’elle s’est coincée en essayant de se faufiler par l’ouverture.

Rapel de barème, un chat ca a des griffes, beaucoup, et des dents (crébocou aussi). Alors pour libérer une furie du style qui a l’air de souffrir sa race vu le niveau décibelique, ca promet du sport. Déposage de bébé dans un parc, j’endosse la tenue anti-agression des maitres chien de sauveur de félin (c’t’a dire rien) et entreprend de tenter de délivrer la bête. C’est pas facile. La patte est vraiment bien coincée et elle se débat fort. Finalement en faisant des petits mouvement tire-pousse-tire-pousse, je réussi à la sortir de là.
J’avais jamais vu avant un chat tenter de monter une surface verticale a l’aide de ses griffes aussi vite. Destination mes bras. C’est une boule de poils noire toute tremblante que j’inspecte. Rien de cassé, je la sers très fort et la caresse pour la calmer (et éviter de me faire griffer), très vite de gros ronron me répondent tandis que Laglue© traumatisée continue de hurler à coté de moi, outrée que je puisse m’occuper du chat d’abord.

Quelques gros câlins plus tard, j’ai les explications de ses pleurs. Elle a vu Khali se coincer la patte et a essayé de l’aider. Je crois que c’est ce qui lui a enfoncé la patte plus avant dans l’ouverture et fait vraiment mal, ce qui l’a fait hurler. La puce a vu le chat ouvrir grand la gueule et feuler très fort, a cru qu’elle allait être mordue.
Bref, tout le monde a eu très peur (sauf la petite qui babillait dans son parc pendant tout le sauvetage), et c’est vrai qu’un chat, ca peut crier très très fort.
Chapupute va bien, et ne garde aucun séquelle de son aventure, maintenant, reste à voir si elle retentera l’expérience, ce qui vu le débit de bêtise intrinsèque de la chose est hautement probable. Chat débile au rapport. On n’a pas fini de rigoler en ce beau début de printemps…

Ajustements

Dans le fond, les premières semaines de vie d’un nouveau-né ressemble à un accouchement.
Dans le sens que oué, au début, les premiers jours heures on gère. On est subjugé par la laideur beauté du nouveau-né, il n’y a pas encore un gros déficit sommeil dans les dents des parents, (sauf parfois dans celles de la maman, genre ca fait 36h qu’elle a des contractions toutes les 10 minutes environ), tout le monde vient s’esbaudir devant le poupon a la maternité, gardant par devers eux cette fameuse phrase “mais mon dieu qu’il/elle est moche”, pendant que les parents se liquéfie d’amûûûûr devant la petite chose.

Ambiance chamallow et bisounours garantie, ca dégouline d’amour. Gens blasés passez votre chemin, vous risqueriez d’être écoeurés.
Pis après ça se complique, la maman redescend sur terre avec ses douleurs, en particulier si elle a choisi d’allaiter, le papa se rend compte que la crevette ca peut hurler fort et longtemps même pas 8 heures après la naissance. Curieusement, les trois quarts du temps, quand y a de la visite, bébé sera tranquilement en train de dormir, et maman aura des fantasmes de violence visant a virer les gens pour pouvoir elle aussi dormir un peu, ou donner le sein au truc braillard, sans avoir un parterre de 20 000 personnes lui reluquant le nibard et compatissant devant sa mise au sein hésitante.
Mais bon, y a toujours les sages-femmes et les puericultrices pour aider a gerer, surtout quand le vilain déferlement hormonales tombe sur la jeune maman comblée, avec son cortège de grosses larmes et de pensées top positive du style “je suis moche, comment j’vais faire pour m’occuper du gniard”.

Pis, après un laps de temps [in]déterminé, c’est le grand jour, la petite famille rentre à la maison, lachée en pleine nature avec les derniers conseils avisés (ou pas) donnés par la maternité.
Et c’est là que les choses se corsent: plus de personnes référentes pour savoir si on fait bien ou pas. Personne pour décrypter les pleurs de cette chose, quand au bout de 3h de pleurs inconsolables, on ne sait toujours pas ce qu’elle a, mais qu’on envisage sérieusement d’en faire un cadre au mur. Les visites s’enchaînent, le train-train quotidien doit être fait vaille que vaille et les nuits complètes ne sont plus qu’un lointain souvenir.

Argh ma télé est possedée

Alors qu’en bonne citoyenne, je tiens a me tenir informée de ce qui se passe dans le monde, j’allume ma télé pour regarder les infos et me retrouve face a un ecran neigeux.
Soit. Je laisse comme ca, me disant que ca va revenir. Effectivement, quelques minutes après, une image apparait, et c’est CNN Live, sur tout les chaines, domination américaine oskour.

Re-neige sur l’image, c’est une chaine allemande qui a pris le relais, sur toutes les chaines, aussi… Pourtant, je ne lui ai pas de demandé de faire un scan de son PAW[1]. Maintenant, j’ai le droit a Canal +, et ca continue encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord. Je me demande quelles chaines encore je vais découvrir.

Par contre, sur le peritel (et donc le dvd) ben la j’ai toutes mes chaines… Me demande si y a pas une *ouille sur la télé finalement. Et la, je suis contente de ne plus être chez mes parents, ou j’aurais été d’office désignée responsable de la chose, battue et pendue sur la place publique…

[1]Comprendre ici, Paysage Audovisuel Wallon