Mon Merlinou d’amour, y m’avait fait remarqué que mon pneu avant droit était dégonflé, et que ca expliquait surement le fait que ma CéééChaaan d’amour avait tendance a glisser et a crisser dans les virages un petit peu appuyés.
Après il m’a dit de me débrouiller avec ca et de les regonfler moi même [1], ce que j’ai tenté de faire aujourd’hui.
J’arrive donc à la station service, avise la pompe a air, me gare a proximité et cherche la pipette du pneu.
Ne la trouve pas. Recherche la pipette.
Ne la trouvant vraiment pas, je commence à me sentir conne un peu. Surtout que les filles commencent à s’impatienter dans la bagnole.
Je rentre donc dans le shop de la pompe et demande au vendeur s’il sait comment on regonfle un pneu.
Un client style motard baroudeur présent se propose de m’aider. On se retrouve donc à trois devant le pneu de Cééé Chaan.
Et là, d’un coup, je me sens moins conne, parce que eux non plus ne la trouve pas la pipette.
On est donc trois à se gratter le crane devant la voiture. A faire le tour et a voir que toutes les autres sont présentes sur les pneus.
Finalement après concertation et un retirage d’enjoliveur on trouve la fameuse pipette.
Le gars enleve le capuchon, et branche le tuyau.
1,7 bars de pression. Aoups. Normalement ca doit être a 2,1 bars.
Pshhhht pshhht, ayé, mon pneu avant droit est gonflé. On se dit que tant qu’a faire, autant vérifier les autres.
On a bien fait parce qu’il était tous entre 1,7 et 1,5 bars au lieu du 2,1 qu’ils devaient faire.
Après remerciements au gars qui en plus était plutôt sympa et doué en compliments, je repars avec les deux filles vers la maison.
Curieusement j’ai l’impression que ma voiture chaloupe nettement moins. Ho wait, je crois que ce n’est pas qu’une impression en fait
[1] Cet inconscient n’a peur de rien. Me demander ca à moi alors que j’ai deux mains gauches et que j’ai failli déjà en perdre une avec Christine la tondeuse, lors d’un déblocage de lame.
Oui mais si j’avais débrancher la bougie, qui me regardait avec tristesse d’ailleurs, je suis sûre qu’elle en avait après mes blanches mains
Ah ben non, de la carrière en fait, mais au final ca revient au même, de l’eau reste de l’eau. Même si on perd 15°c et beaucoup de visibilité.
Hier j’ai encore pu risquer ma vie faire l’andouille en plongée. En extérieur c’te fois, et crois moi, ca a son importante.
On a survécu aux cinq jours de plongée en intérieur au Némo. On à vaincu la carrière de Mol, même si c’était dur [1] et franchement, j’ai surkiffé ces premières plongées dehors.
D’abord parce que le site de l’ancienne carrière de sable de Mol est tout simplement magnifique. Un air de vacances, et quand il fait beau, un petit coin de paradis
Ensuite parce que plonger, c’est bien [2], amusant et calme.
Oui enfin une fois que tu t’es équipé, parce que bon voilà, voilà, avant d’aller jouer dans l’eau, faut s’équiper un peu.
Et niveau équipement c’est vachement craignos, parce le néoprène, c’est une espèce d’animal vicieux, méchant et collant. Surtout quand il faut une tenue complète et fois deux.
Ouais parce qu’avant de mettre le pied la palme dans la flotte, il faut s’équiper.
Dans notre cas, et parce que je suis frileuse la tenue comprend une combi 5mm intégrale en néoprène, une combi short 5mm en néoprène par dessus, des bottillons, des gants et une cagoule, des palmes, un masque, le gilet avec sa bouteille, et une ceinture de plombs.
Alors déjà, l’habillage, je le sentais hyper mal, et pour cause, lors de l’essai au shop, je n’étais pas parvenue a enfiler ma combi, trop chaud, trop dur, on s’était mis d’accord pour que j’ai une taille plus grande pour la plongée et basta.
Du coup, mettre la combi, ca a été un grand moment. J’ai mis du temps, de la sueur et des larmes avant de pouvoir la zipper. Même qu’il m’a fallu l’aide de deux personnes pour finalement parvenir à l’enfiler. Y a même des photos [3]. Heureusement la deuxième a été plus rapidement mise. Un lestage de 8kgs plus tard, le gilet, les palmes, le masque enfilé, yapluka sauter.
Une fois dans l’eau on descend.
Enfin, eux descende, parce que moi, malgré mon gilet purgé et mon lest, je reste désepérement a la surface. Pas moyen de descendre. L’instructeur me balance ses propres lests dans les poches, je parviens à descendre, le temps de faire les exercices au fond. Mais une fois que je quitte le fond, je remonte inexorablement à la surface, sans parvenir à m’enfoncer.
Retour a la case départ, histoire de prendre du lest en plus. Au final, c’est de 13kgs dont j’ai besoin pour pouvoir aller taquiner le fond.
La combi néoprène est facétieuse et tend a assurer une très bonne flottabilité positive [4]. Une perte de palmes plus tard, nous voici de retour dans le fond, a taquiner la boue et la crasse tandis que la lumière fait des effets bizarres dans l’eau.
Les premières minutes ont été un cauchemar. Soit j’étais en surface, soit au fond. Impossible de maîtriser une flottabilité neutre, il fallait que mon nouveau corps et moi [5] on s’apprivoise, a l’aide de plantage dans la boue, de moment de doute aka “heuuuuu il est ou le fond/mon binome/mon détendeur/mon inflateur”, tandis que le pauvre Merlin devait me subir [6]
Ensuite, une fois que je parvenais plus ou moins a faire la méduse entre deux eaux, on est parti se promener dans le lac, regarder quelques oeuvres d’arts qui étaient dans le fond, faire coucou à des poissons.
Ressortir de l’eau pour changer de bouteille, ca a été hard. Parce que d’un coup, je me suis retrouvée avec ces 30kgs de matos en plus sur le coin de la tronche, et vu mon équilibre précaire, ce fut épique.
Reparti pour un tour, on a pu tester en vrai les thermoclines, ce phénomène dont on te parle dans la théorie, mais qu’avant de l’expérimenter tu comprends pas vraiment [7], s’orienter comme on pouvait sous l’eau et palmer.
Avant de remonter pour cause de bouteille sur la réserve, les yeux plein de protozoaires et de planctons images et de souvenirs et d’envie d’y retourner avec le matos qui va bien
Au final, après mise à jours de nos diving logs, une deuxième carte s’est rajoutée a nos possessions
Après il a fallu se déséquiper. Heureusement, ca a été franchement plus rapide que l’enfilage le matin. Je me suis juste fait l’impression d’être un lapin qu’on écorche, parce que c’est à peu près la même technique pour s’extraire de cette seconde peau.
En ce qui concerne mes impressions: j’adore je veux recommencer et apprendre. Bon je sais que ca va mettre le temps, disons le clairement, je ne suis pas douée, mais bon, pouvoir faire l’andouille sous l’eau, ça s’apprend et crois moi, j’apprend bien, à défaut de vite.
[1] Oui j’avoue c’est nul comme jeu de mot, mais perso, je ricane dans mon coin[coin]
[2] Enfin a partir du moment ou tu maîtrises ta flottabilité, parce que en ce qui me concerne…
[3] C’est bien la preuve que le ridicule ne tue pas, sinon je serai morte sur place, foudroyée par la honte
[4] Ce qui vu mon ascendant barrique vide insubmersible est juste un tout petit peu emmerdant
[5] On s’en rend pas bien compte avant de tester, combien c’est déstabilisant de porter une combinaison pour la plongée
[6] Heureusement sous l’eau on ne peut ni pleurer ni jurer quand on essaye de flotter.
[7] Un espece de mur de froid/de chaleur quand on passe des eaux de surfaces aux eaux profondes
Dans le cadre des interviews du vendredi[1], on continue sur notre lancée avec une autre artiste, plus éclectique[2].
Peintre, sculptrice et récupérateuse j’ai l’honneur d’accueillir Sylvie.
L’amour du dessin/de la sculpture/de la récup artistique tu l’as depuis quand?
* Je ne dirais pas que c’est de l’amour….je ressens plutôt ça comme un besoin.
Je gribouille depuis que je sais tenir un crayon.
Je m’essaie depuis peu à l’argile …et j’adoooore !
*La récup qui est à la mode aujourd’hui est une pratique naturelle pour moi puisque je suis née dedans.
J’aime transformer, réutiliser, personnaliser et je surtout je déteste jeter et gaspiller …..d’où la récup .
Qu’est-ce qui t’a attiré là-dedans ?
*Feu mon père avait fait les beaux arts en plus d’être un grand photographe. Ses aquarelles et ses encres de chine sont simplement superbes.
Certains de mes frères et soeurs ont un talent artistique inné pour le dessin et la peinture. Ils sont eux aussi autodidactes.
Ça devait donc être une évidence pour moi de dessiner ….. En fait, je ne me suis jamais posée la question.
Et pour plus tard?
* J’en sais rien, Tout se fait naturellement.
Plutot viande ou poisson? Tu dessines en mangeant/buvant?
* Poisson.
* Souvent en buvant mon thé et parfois en grignotant ^^
Tu dessines où, comment? pourquoi? Plutot avec musique et bruits autours de toi ou un silence absolu?
* Je croque n’importe où et pour n’importe quoi. Pour une situation, un évènement, un sentiment, une émotion, quelqu’un ….
* Pour peindre….Atmosphère avec musique, encens jasmin, thé vanille/miel, carnet de croquis et surtout solitude .
Et en ce qui concerne les trucs plus manuels ?
* Les activités manuelles sont plutôt ludiques et j’aime les faire avec d’autres.
* Je trouve rigolo de transformer un objet en autre chose que son utilité première.
C’est un challenge aussi de créer à partir de bouts de trucs ou de morceaux de machins … comme le grimoire par exemple ^^
Tu aurais un dessin/ une oeuvre de quand tu étais gamine à nous montrer?
* Quelques croquis datant du collège: Etude sur les robes fin 19è.
Tu es douée de tes mains pour dessiner,et transformer des objets, mais dans la vie de tous les jours? Plutôt schtroumpf maladroit ou déesse de de l’habileté ?
* schtroumpfette maladroite avec deux mains droites. Je suis gauchère ^^
Quand tu réalises un projet un peu plus gros, tu l’étales dans le temps ou c’est tout fais en une fois, même ca prend 8h?<
/em>
* En une seule fois, quitte à sauter des repas et dormir peu.
Et ton copain/ta famille/ton chat, ils en pensent quoi?
Ils me félicitent et m’encouragent à continuer….Par contre mes chats s’en foutent royalement ! ^^
D’ailleurs tu travailles plutôt dans un joyeux bordel ou un bureau rangé avec une rigueur militaire?
* Plutôt un joyeux bordel ! Je range de temps en temps, mais le bordel revient très vite ! ^^
Et quand tu seras célèbre et maitre du monde, avec ton taf dans des galeries, vendu des milliers d’euros, quelle sera la première chose que tu feras?
* Rien…. Je ne me considère pas comme une artiste et ne cours pas après la notoriété. Je laisse ça aux autres.
*Je donne presque toujours car je vends rarement.
Je donne parce que la personne qui a posé son regard sur la toile a kiffé….parce qu’elle a eu un “coup de foudre”.
Ce serait a refaire, tu te relancerais tout pareil?
*Je ne changerais rien.
Le meilleur/pire truc qu’il te soit arrivé en rapport avec le dessin / une transformation
* Le meilleur : Des larmes de joie d’une inconnue à qui je donne une toile parce qu’elle en “tombe amoureuse” (ce sont ses mots).
*Le pire : Quand mon prof d’art plastique au collège n’a jamais voulu me rendre mon dessin de Dragons après l’expo de fin d’année.
M’en suis toujours pas remise après toutes ces décennies…traumatisée à vie je suis ! ^^
Quand tu regardes le monde, tu le vois “déformé” par tes connaissances du dessin ou tes envies? (décomposer les choses en plus petite partie, te dire que telle chose tu la dessinerais bien comme ceci ou celà, ou bien tel objet j’en ferais bien ca?)
* Donner à un objet une quelconque utilité ou non….une forme illusoire mais esthétique, l’intégrer dans un monde imparfait et toujours en mouvement.
Lui donner une apparence avérée, pour le doter d’une réalité plus haute encore créée par l’imaginaire.
La question que tu aimerais qu’on te pose est en bonus [;)]
Et pour terminer, une note un peu plus perso, sur l’une ou l’autre oeuvre qu’elle a faite et qui m’ont tapé dans l’oeil.
Des zoulies fleurs
Une zoulie jument
De la récup a partir de rouleau de sopalin et de Péku
[1] Bien que la date puisse varié, vu que pour chaque interview, faut avoir une personne a interviewer, ses réponses et faire la mise en page derrière. N’étant pas fort connue, toussa, je vais essayer de m’en tenir à une par mois. Ou par trimestre. On verra en fait
Et oui, je sais, on est samedi, mais normalement, c’est le vendredi que les interviews sont mises en ligne. Quand j’oublie pas de le faire
Je suis une famille mono-enfantale [1] pendant toute cette semaine. Autant te dire que je suis joyeuse, mais que si on m’avait laisser le choix c’est la chieuse petite que j’aurais abandonné sur une aire d’autoroute, et pas sa soeur, à peu près autonome.
Pas pour un quelconque favoritisme, tu penses bien, mais juste pour pouvoir voir Walking Dead étudier mon Cisco plus facilement-sérieusement-efficacement-biffer les mentions inutiles.
Déjà que j’ai pas encore imprimé mon résumé du module 2 et de ses cinquante-deux pages [2], et qu’en plus je galère un peu sur A+pro pour mettre mes saloperies de set dans la bonne catégorie [4], alors que j’ai examen dans moins de deux semaines, que je vois dans mon étude que y a beaucoup trop de “don”t know” ou “not sure”, c’est tendu un peu.
Bien sûre a ta charge de proteger ton téléphone chéri des projections d’eau et du fait que ta connasse ton adorable fille veuille le laver, parce que vois-tu, il est un peu sale.
Bref, tu fermes les yeux donc sur l’hémorragie bassinesque, sur le fait que tu as une gamine parfaitement à poil qui trottine dans le jardin, glissant efficacement entre tes doigts grâce a l’adjonction de crème solaire sur sa peau déjà luisante et du coté humide “je sors de de la piscine”, t’aidant encore mieux a la noyer accidentellement dans l’étang [5] et tu observes d’un oeil la théorie sur tes protocoles de routages et la la prunelle de tes yeux, qui accessoirement s’est mise à gueuler et que tu sais pas encore pourquoi.
D’ailleurs tu vas vite le savoir, et ca craint un peu, vu que tu n’as pas de hache sous la main
Donc depuis deux jours, j’ai une nudiste qui fait les trajets piscine-toboggan-pelouse-trampoline-pergolas, dans l’ordre le désordre a n’importe quelle heure du matin ou de l’après-midi et un chat qui aimerait bien avoir un peu la paix, mais est soit un peu concon, soit un peu suicidaire [6] et va donc se réfugier dans des endroits totalement incongrus
Alors je vous le dit tout de suite, ne faite pas ca chez vous, et souvenez-vous que un chat est plus facile a gratter dans l’herbe que sur du béton.
On est un couple intensément romantique, avec des belles phrases, beaucoup d’amour et tout.
On se soutient mutuellement aussi [1]
La si tu es une personne un peu sensible, ou qui ne veut pas entrer trop dans les détails d’un couple amoureux, tu arrêtes ta lecture. Coucou Belle-Maman.
Non mais sinon c’est à tes risques et péril ami lecteur, tu me connais, je fais tout dans la délicatesse d’un panzer.
Aussi c’est tout naturellement que dans cette période ou je gonfle un peu [2] et ou mon moral est inversement proportionnel à ma prise de poids, que je focalise sur le seul bien qui en résulte, à savoir le retour d’une belle paire de nibards, versus mes gants de toilette d’allaitante au long court [3]
Je n’aurais peut-être pas du le faire remarquer au Merlin goguenard qui du coup m’a fait remarqué qu’il aimait de tout son amour mes seins doux.
Du coup je vais aller me pendre et je reviens, hein.
Romantisme quand tu nous tiens.
[1] Et non, pas que a coup de barre à mine dans lagle’. Pas que.
[2] Non je ne suis pas enceinte, je fais mes réserves pour plonger ce we en carrière. Et en plus, astuce, je rétentionne d’eau pour améliorer ma flotabilité
[3] Rhooo tavu, imagine combien j’peux être sexy. Ou pas donc.
Rappel, la première partie de ma fabuleuse épopée SSI Open Water se trouve Ici.
Continuons donc. Jour Trois: ou l’on ne va pas aussi loin qu’on l’aurait voulu
Pour commencer, une mise en bouche avec l’examen théorique, remporté haut la main
Visionnage des deux vidéos chiante comme la mort mais que tu es obligé de voir si tu veux avoir ta license.
Ca une fois fait, c’est facilement 1h30 qu’on a eu dans la vue, vite direction la piscine et la préparation du matos.
C’est désormais une valeur sûre, chaque jour apporte son lot de matériel défaillant, et toujours pour ma pomme.
Hier c’était le détendeur facétieux, aujourd’hui ce sera le gilet qui tombe en ruine pendant la plongée.
– 2,50m, on fait quelques petits exerices tranquillou, genre gonfler le gilet à la bouche. Je tire déjà un peu la gueule [1], parce que vu que y avait plus de taille S, j’ai du me taper un gilet XS, d’une autre marque et que je trouvais pas ca cool vu que j’étais la plus grande et bien portante du groupe.
Je mets la bouteille, branche tout, équipe le gilet en maugréant et plouf, une femme à la mer piscine.
On descend gentiment, je trouve que ma bouteille elle est pas trop stable et tire un coups sur une sangle… Qui me reste en main. Oups. Le moniteur vient voir, voit qu’il manque de plus en plus de morceaux au gilet [2], me fait remonter et changer tout mon équipement.
Tiens, tout ca a un gout de déjà vu. Là j’avoue j’en mène pas large, j’ai très peur de ce qui se passera le lendemain et je me vois toute mourrute.
Brèfle, on redescend, moi avec ma grâce toute particulière *schboum fait la Fabi en s’écrasant aux – 5M* et ma non maîtrise de la flottabilité neutre.
On joue un peu, on fait les cons devant les fenêtres, again et on redescend dans la zone des -10m.
Un traînage sur le fond plus tard [3], nous revoilà a admirer le fond de la fosse et les bulles qui en montent.
-10 m
-11 m
-12 m… Ah ben en fait on ira pas plus loin, les oreilles de la plupart d’entre nous ayant décidé de jouer les grosses déséquilibrées, pas moyen de descendre plus bas en ce jour.
Remontée pépère vers les grottes du -10m, debriefing, aie bobo, mais je ne suis pas la seule à avoir mal d’abord, on reste quelques minutes au -10 avant de remonter au -5m faire quelques exercices de vidage de masque et rattrapage de détendeur facétieux avant de remonter définitivement.
Bilan de la plongée, trente minutes à peine, qui nous laisse un goût de trop peu en bouche [4], pas grave on se rattrapera le lendemain. Enfin on espère…
Jour quatre: Ou les crampes me font vraiment chier
C’est reparti youkaïdi, youkaïda, pour deux plongées en petit groupe.
Pas grand chose à dire de plus, pour une fois je n’ai pas de difficulté avec le matériel, mis à part un masque qui prend légèrement l’eau.
Deux plongées successive ou l’on est descendu jusqu’a -22M environ, repos quelques minutes sous la cloche des -10m remontée en toute sécurité et reremplissage des bouteilles, histoire de ne pas être à court d’air sous l’eau [5]
Quelques minutes de pause, et c’est reparti pour un tour – 5m, – 10m, direction la fosse et là crampes incroyables aux DEUX Pieds, que j’en pleure dans mon masque. Je serai consignée dans la grotte avec mon binôme pendant que les autres plonges dans la fosse et que je rumine cette énième défaillance corporelle.
Quelques jeux aux -10m, des crampes a gogos, que je gère comme je peux [6], retour aux -5m et remontée à fond de balle sans air ni détendeur, flotant inutile à coté et en expirant tout l’air présent dans les poumons. C’est encore mieux que la fête foraine, on a l’impression de s’envoler. Tout ca avec ma gracieuseté d’étoile de mer croisée avec une méduse, rapport a ma graisse qui ne me tiens même pas chaud.
Terrassée par les crampes, c’est Merlin qui a du me tracter jusqu’au bord de la piscine tellement je savais plus bouger [7]
Cinquième jour: Quoi c’est déjà fini?
Au programme de la soirée, deux plongées de 40 minutes chacune. L’une normale avec le moniteur, l’autre en autonomie pour voir si on est apte a plonger seul en piscine [8].
Ca commence déjà bien: j’ai un gilet à ma taille mais pas de ma marque habituelle [9]. Mise en place des plombs des détendeurs et oups, mon détendeur l’est tout cassé.
Pour une fois que je le vois avant d’aller dans l’eau, c’pas grave, je le change, branche bien tout, ouvre l’air de ma bouteille et par habitude [10] jette un oeil sur la pression.
Moins de 100 bars. Raoups, elle est un peu vide ma bouteille, heureusement que je vérifie, sinon c’était un coup à se retrouver à sec à -18m.
Tout le monde m’attends, j’ai juste le temps de faire remplir ma bouteille, de m’équiper et hop, plouf dans l’eau.
Mon masque prend encore plus l’eau que le jour d’avant et chaque vidange se termine en presque noyade, rapport que l’eau dans le nez quand on respire c’est mal, et tousser avec un détendeur en bouche, je sais pas -encore- faire.
Descente rapide dans la zone des -10m, pas de passage par la grotte, on descend dans la fosse directement jusqu’a un peu moins de 22 m. On y reste gentiment quelques minutes avant d’entamer une remontée pépère sans palmer, juste avec le remplissage/dégonflage du gilet.
J’avoue, je pense ne pas avoir trop mal gérer et m’être amusée comme une petite folle. Les autres aussi d’ailleurs.
On remonte, c’est a environ -8m que mon cerveau a bugger et a confondu le dégonfleur et le gonfleur de mon gilet. Résultat, persuadée que je le dégonflais alors qu’en fait il était gonflé a bloc je suis remontée comme une flèche a la surface. Juste avant d’arriver en haut, j’ai appuyer sur le gros bouton de purge du gilet et pouf, je suis redescendue comme si de rien n’était à – 5m, faire le palier avec les autres…
On rerempli les bouteilles, petite pause d’un quart d’heure a papoter et hop, c’est partie pour la der. On est virtuellement sans moniteur [11] les crampes aux pieds se sont ammenées juste au dessus de la fosse. Je leur ai dit fuck [12] et gerer comme je pouvais les diverses crampes qui ont rappliqué entre -10 et -18m, parfois aux deux pieds a la fois, tout en faisant signes aux autres que c’était ok.
Et puis a un moment, sous l’eau, on a reçu ca:
Ce qui fait de nous des plongeurs accomplis en piscine. A nous donc les 30° minimum du Nemo, juste tous les deux [13]
On a jouer, fait des exercices de flotabilité, fait des bulles, bref, on s’est éclatés sur cette dernière plongée de formation indoor.
Tout s’est terminé par un petit resto thaï, devant les fenêtres de la piscine, dans une ambiance sympathique et tamisée, tout en se disant que c’était décidé, on ferait le brevet suivant, l’advance open water, qui proposent trois jours de formation plutôt sympatoche et qui nous permettra d’aller titiller le fond de la cuve…
Mais avant ça, il va nous falloir effectuer deux plongées en carrière pour valider l’Open Water.
Je t’ai déjà dit que j’avais froid dans les 33° du Némo?
Non parce qu’en carrière s’il y a 17°, c’est chaud. Et que je crois que je vais demander si je peux pas porter deux combi en néoprène plutôt qu’une, rapport au fait que sinon je vais mourir de froid…
[1] Tu me connais, je suis un schtroumpf grognon en puissance, dès que y a une occasion de râler, je le fais. Et puis je le sentais vraiment pas ce gilet
[2] Normal, je suis comme le petit poucet, je sème.
[3] Mais oui, après m’être retrouvée collée au plafond pour cause de gilet trop gonflé, mit la crise de fou rire de ma position débile, je préfère du coup rasé le fond, quitte à m’y casser la gueule, on a sa fierté de loque, par ici madame/monsieur
[4] En plus du gout douteux de l’air comprimé qui te donne l’impression de respirer le désert du Sahara et de Gobie, tellement qu’il set sec/
[5] Avoue, ce serait moche, surtout au delà de la zone des -5m. Même si éventuellement tu peux respirer sur ton inflatteur. J’ai pas essayé et j’avoue, ca me tente moyen.
[6] Couchée, assise debout, tête en bas, en boule, j’en profite pour expérimenter ma flottaison
[7] Je lui suis d’ailleurs reconnaissante d’avoir résister a la tentation de purger mon gilet et de me laisser couler jusqu’au fond à jamais
[8] Mais toujours dans la limite des -18m
[9] SIsi, c’est important pour la suite tu vas voir. Même si chaque gilet est fort pareil, y a des petits détails qui peuvent faire dégénérer une Fabi
[10] Oui, ca fait pas cinq jours que je plonge, j’ai fait sept plongée, mais j’ai déjà des habitudes
[11] Qui nous regardera du coin de l’oeil, voir si on ne fait pas de conneries
[12] Elles n’allaient pas me gâcher ma dernière plongée ces saletés
[13] Enfin au milieu de tous les autres plongeurs
Aaaaaaaah allez se promener avec Filo, c’est tout de suite une grande aventure.
L’autre jour, j’avais à la maison des invités [1]. A priori c’était pour l’après-midi. Au final, ils sont parti à 22H30.
Une maman, ses deux garçons, a quelques mois près l’âge des filles. Même que ca tombe bien, ils sont cousins et s’adorent.
Du coup y a pratiquement pas eu a s’occuper des enfants, qui s’amusaient très bien tous seuls dans le trampoline.
Le père, au travail, pilote de son état est passé plusieurs fois au dessus de la maison, avec sa tondeuse à gazon volante. Manque de pot, il ne nous aura pas vu. Pourtant on était dans le jardin, armées d’un bazooka arc à flèches.
Puis est venu le moment ou on s’est dit qu’il commençait à faire faim et qu’il serait p’être judicieux d’aller chercher de quoi nourrir tout ce beau monde. Ni une ni deux, on a laissé les quatre gamins au cyclope à Merlin et on est parti chercher pitance dans la grande surface du coin.
Sauf que pour le commun des mortels, ca revient à lâcher deux des cavaliers de l’Apocalypse sur la terre, deux sales gamines sans aucun savoir-vivre qui glousse comme des poules et qui ne savent pas se tenir [2].
On arrive au magasin genre vers 18h30. Direction le rayon poissonnerie ou le gars est entrain de rentrer sa poiscaille déjà mise en bac.
Vu qu’on le dérange un peu quand même dans son rangement [3], c’est avec mon petit air dépité et en tappant mes indexes l’un contre l’autre que je lui demande du saumon.
Filo, qui ne sait décidement pas s’empêcher d’être désobligeante, se prend mon courroux dans les dents, à savoir que si elle continue, je prends de la glace du gars et je la lui met dans le dos. Réponse du tac o tac du poissonnier qui dit qu’il ne verrait pas de problème a se qu’elle s’allonge carrément dans la glace du comptoir.
Vivivivi. Ca ferait un bon thon (ou une morue) à présenter. Morte de rire qu’on est. Surtout quand peu à près on parle de l’imaginer nue dans la dite glace.
Mais Filo ne s’arrête pas à ca près. Toute contente de goûter de la cuisine japonaise pour la première fois de sa vie, elle se dit que une bouteille de vin pour aller avec ça, se serait super cool.
Sauf qu’on sait pas trop quel vin prendre.
C’est donc en toute discrétion [4] qu’elle écoute un couple parler du vin qu’ils vont prendre, hésitant très fort entre un Macon et un Entre Deux Mers. Puis qu’elle prend le gars à partie pour savoir si le Macon qu’il a choisi conviendrait bien à du poisson cru, ou si l’entre deux était pas plus mieux.
Interloqué [5], il répond que oui, même si l’entre-deux mer irait aussi, mais qu’il était plus doux.
Après l’avoir remercié avec deux grands sourires plein de dents, on flâne encore un peu dans le magasin, habillons la bouteille avec des chaussettes avant de passer a la caisse et de traumatiser la caissière, tout en se disant que ce serait cool si un jour on faisait nos grandes courses ensembles.
Je te passe la suite, mais c’était très chouette. On a bien mangé, bien déconné, prévu une sortie au Ninja House et fait des tas de jeux de mots tous plus lourds et mauvais les uns que les autres [6], et que j’ai encore actuellement mal aux abdos d’avoir trop rigolé
[1] Oui parce que même misanthrope, il m’arrive d’inviter des gens à la maison. Et pire encore, qu’ils disent oui à l’invitation et vienne
[2] Oui, là d’un coup, tu as vachement envie de nous inviter
[3] Ouais, super jeu de mots
[4] Avec un malus de deux dés vingts option échec critique, et oreille en forme de parabole télescopique
[5] C’est pas tous les jours qu’on est interrogé par deux folles, géantes et un peu psychopates, mais très aimables
[6] Non mais parce que maintenant, on mourra Macon…
Depuis quelques jours, mon Merlinou, il s’est transformé en Albator.
Ca pourrait être rigolo si je pouvais lui faire un cache-oeil custom ou s’il voulait bien mettre un bandeau et un joli chapeau.
Mais mon chéri, il veut pas. Il est carrément pas jouasse en fait, rouler en boule dans le canapé, terrassé par la douleur d’un virus qui s’est attaqué à la cicatrice-pas-encore-tout-à-fait-cicatrisé de sa cornée.
Et je suis chargée de le torturer deux fois par jour pour lui faire son pansement et lui mettre de la crème et des gouttes dans un oeil rouge, gonflé et effrayant, qui en plus le rend totalement aveugle et a ma merci totale [1].
Lundi, quand je suis revenue, je l’ai trouvé assis seul, enroulé dans une couette sur le canapé, tous volets fermés, tel un Dracula des temps moderne. Flippée que j’étais, il ne manquait plus que la musique a l’orgue, la cape et les vêtements sombre, avec les bougies allumées et fondante dans les coins.
En ce qui concerne les dents, pas la peine, il les a déjà.
Et il souffre. Type coup de couteau lancinant dans l’oeil, tout le temps. Bon les gouttes ont l’air de lui apporter un mieux, ce qui nous permet de faire des blagues d’un gout douteux sur sa condition, vilaine que je suis. Il ne peut en effet pas se défendre.
Bon je sais que je le payerai un jour mais bon, c’est si facile de s’en prendre à un homme à terre.
Depuis il va mieux, envisage de revoir avec ses deux yeux et s’achemine doucement vers la guérison.
[1] D’ailleurs si jamais tu le vois dans les prochain jours, les bleus qu’il a un peu partout sur le corps, ne sont pas de mon fait. C’est juste que je dois le laisser seul à la maison pendant deux jours et que du coup ben voilà.
Non ca n’a strictement RIEN a voir avec ma propension à l’envoyer contre les murs quand je le guide. Rien. Vraiment je te dis.
Après des années et des années d’envie.
Après avoir tanné mon chéri pendant des mois.
Après s’être demandé si finalement, vu mes accointances naturelles avec Murphy, qui bien sûr ne m’ont pas fait défaut sur cette semaine c’était vraiment très prudent.
Ayé, maintenant c’est fait, je viens de terminer ma semaine de formation plongée, qui aboutira au brevet SSI Open Water, le précieux sésame me permettant de plonger en binôme jusqu’à -18m sans instructeur.
Techniquement on a déjà la licence pour plonger seuls en piscine et un ticket pour une plongée gratos au Nemo33, qu’on prendra sûrement avant les deux plongées en milieu naturel, dans une ancienne carrière de sable à Mol [1]
Mais alors, techniquement, le brevet qu’on vient de passer il, ressemble à quoi?
Ben c’est facile, c’est cinq cours de 3h30 répartis sur une durée aléatoire [2], avec des plongées, de la théorie, de la théorie en plongée et un examen théorique, cinquante questions dont certaines sont pour le moins… bizarres.
33mètres de profondeur, 33° dans l’eau, 33 personnes au moins dans la piscine [3], bref, c’est pas qu’on est sous les tropiques mais presque.
Mais la piscine, à quoi elle ressemble?
Ben de l’exterieur, c’est pas super impressionnant. Plus petite qu’une piscine communale en surface[4],
c’est autre chose dès qu’on met la tête sous l’eau.
Plusieurs profondeurs pour mieux assimiler la théoro-pratique de la plongée:
1m30: pour mettre ton équipement dans l’eau sans te noyer [5], appréhender la respiration dans le détendeur, et faire les premiers enlevage de masque sous l’eau
2m50, pour essayer de comprendre la flotabilité, sauter depuis le bord sans casser le carrelage et faire d’autres exercices divers et à varier.
5m zone limite pour les baptêmes;accessoirement c’est là qu’on fait le “palier de sécurité” lors de la remontée et que y a les fenêtres les plus facile d’accès pour faire coucou aux ceusses qui sont au resto, ou a la caméra
La zone des 10 m, avec ses grottes et ses cloches d’air et les couples qui font des choses qui n’ont rien à voir avec la plongée
Et enfin la fosse, hexagonale. 33m [6] de profondeur pour 6, 5 de diamètre, autant dire que quand on est quinze à l’entrée du puits, on se palme un peu dessus
Mais pour moi, comment ca s’est passé?
En premier lieu, explication sur comment qu’on monte son matos: mettre la bouteille sur le gilet, l’accrocher, brancher le deuxième étage, ouvrir la bouteille, et vérifier que les deux détendeurs marchent, en ce qui me concerne vu ma masse graisseuse, j’ai eu besoin de deux plombs en plus pour aller titiller le fond de la deuxième zone
Et bien le premier jour mal. Très mal même. Premièrement, je ne suis jamais allé au delà de 4m de profondeur, pour la simple et bonne raison que je n’arrivais pas a équilibrer mes oreilles: la méthode donnée que tout le monde utilisait et qui fonctionnait, ben sur moi ca faisait rien. J’avais beau souffler dans mon nez, limite à m’en faire peter les tympans, rien, schnoll, nada.
J’ai pas pu aller tester d’autres techniques, faute de palmes adaptées, des crampes du gros orteil et de la voute plantaire terribles se sont manifestées après moins d’une demie-heure, m’obligeant à rester a 2m50 de profondeur et a regarder avec envie mes collègues descendre a 10 mètres.
Grosse déprime à la sortie, impression que je n’y arriverai jamais. Je suis rentrée, et j’ai été dormir directement, j’avais même pas faim.
Jour deux:
Le portefeuille plus léger de 50€, avec la seule paires de palme qui ne me compresse pas le pied et me semble adaptée à ma plongée, retour dans la piscine, avec cette fois une belle entrée depuis le bord celle dite du “tu t’éclates dans l’eau si jamais tu as oublié de gonfler ton gilet AVANT de faire ton grand pas en avant”.
Quelques exercices au 2m50 : enlever son gilet, le remettre, se coucher au sol et pis tout a coup, oups, j’arrive plus a expirer. Inspirer tout ce que tu veux, mais l’expiration bloque sur mon détendeur. Panique à bord, d’autant plus que le formateur nous a explicitement interdit de remonter en cas de soucis. J’attrape l’octopus de secours et miracle, parvient a respirer convenablement.
Je suis renvoyée a la surface pour changer mon détendeur et espérer survivre à ce deuxième jour de plongée. Autrement dit, c’est assez mal engagé.
Une fois tout bien revissé, c’est reparti. Départ vers les -5m. Petits problème d’oreilles absolument pas réglés par la manœuvre de Valsalva. C’est avec un espèce d’hybride pince le nez-souffle-dégluti-en fermant les yeux que je parviendrai enfin à équilibré tout ça.
Descente au -10m, aidée par le moniteur pour cette première fois, aka “j’te prend la main vient on descend vite y a pas de soucis”, tout baigne, mes oreilles me fouttent la paix, je n’ai pas de crampes et j’peux enfin savourer la sensation d’être collée au fond putain de flotabilité non maitrisée pesanteur de la plongée .
Petit passage dans les grottes, et un briefing pour la première descente dans la fosse des 33m.
Objectif: atteindre les 18m.
Oui, c’est au milieu plus ou moins de ce graaaaaaaaand puits profond qui descent jusque là-bas tout en bas. En plus quand on le regarde d’en haut, c’est vachement sombre dedans. Limite que t’as l’impression de rentrer dans l’oesophage d’un monstre marin.
Et on commence la descente, en restant groupir, tentant péniblement de maîtriser notre flottabilité pour un, éviter de descendre jusqu’au fond et mourir écraser par la pression et la colère du monito [7] deux remonter trop vite et exploser ce qui nous sert de poumons [8].
On a enfin atteint les 18mètre. Au dessus et au dessous de nous, y a environ la même quantité d’eau et a peu près 3 bars de pression nous entourent.
J’avoue c’est impressionnant de voir ca, on se sent tout piti.
On remonte lentement [9], passage de quelques minutes dans les grottes pour un petit debriefing, quelques jeux dans la zone des -10m, et on remonte au -5m pour le fameux palier de sécurité de trois minutes, à faire les cons devant les fenêtres.
Et on refait surface pour regonfler les bouteilles et refaire une plongée.
Plongée ou c’est évidement dans la zone -10 que je vais me faire de terribles crampes.
Et bien crois moi ou pas, mais gérer une crampe a -10m c’et pas facile facile. je préfèrerais encore un problème sur mon détendeur principal que ces vacheries de crampes au pied.
C’est avec des étoiles plein les yeux qu’on est ressorti pour remettre le couvert le lendemain.
Accessoirement, après ces deux plongées, j’avais une faim de loup et jamais un repas ne m’a paru aussi appétissant qu’après tout ces efforts…
Et la suite? Ben c’est pour bientôt.
Note que toutes les photos utilisées pour illustrer cet article ont été tirées *pan* du site de nemo 33.
[1] Juste histoire de vérifier qu’on sait encore flotter entre deux eaux, tel des méduses, ce qui vu mon ascendant barrique rempli d’air melée a ma maladresse congénitale risque d’être un chouïa aléatoire
[2] Dans notre cas, une semaine. Du lundi au vendredi, de 18h30 à 22h. Autant dire que physiquement, je l’ai senti passé
[3] Faut bien admettre qu’a certains moment, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de monde et que ca se bousculait dans la fosse, dit celle qui a -12 a failli s’emplaffonner quelqu’un qui remontait
[4] 20m sur 16 m
[5] Sauf si t’es doué comme moi et qui tu parviens quand même à te vautrer lamentablement en essayant de t’équiper et que tu te retrouves les fesses sur le fond. Sans masque. Paye ton ridicule aussi quand tu doit être assis sur ton gilet gonflé mais que comme j’ai à peu près autant d’équilibre qu’une loutre bourrée, ben c’est festival de petits cris aigus. De loutre pour se faire
[6] En fait 35m
[7] Meunan, il nous aurait récupéré avant qu’on descende trop.
[8] Mais de nouveau, on était attrapés avant d’en arriver là
[9] Cette sombre histoire de 9m/minute maximum en remontée qui te sera serinée toute ta formation théorique
En flânant, avec les filles dans le jardin, je suis tombée sur ca, qui ne demandait qu’a être cueilli et mangé, pas forcément dans cet ordre là, d’ailleurs.
Au final, c’est un kilo de framboises qui a été cueilli.
Aux pieds des fruits, de la menthe pousse totalement à son aise, grapillant la moindre place dans le par terre
Il ne m’en fallait pas plus pour allier la douceur et le gout de ces deux aliments en confiture.
Aujourd’hui donc, dans la cuisine de Fabi, nous allons vous présenter la confiture de framboises et menthe du jardin.
Pour ce faire vous aurez besoin de ceci
Et plus particulièrement
Liste d’ingrédients:
Temps: une trentaine de minutes
1kgs de framboises (un peu plus si vous avez des personnes qui ont tendance a venir manger dans le plat pendant la préparation
700 gr de sucre brun-cassonade (et une masse pour casser celui qui s’est solidifier dans l’armoire)
Le jus d’un citron
Quelques feuilles de menthe
A partir de là, c’est facile.
Pressez le citron à la barbare dans une casserole a fond épais, une bassine a confiture ou une casserole en fonte.
Rajoutez les framboises préalablement lavées, dans la casserole.
Tatanez les joyeusement au presse-purée
Une fois qu’elles sont réduites en pulpe, ajoutez la menthe et le sucre et allumez le feu (doux) sous la casserole [1]
Jurez très fort et très longtemps en essayant de ne pas exploser la vitro pour que le sucre revienne à sa forme originelle, de la poudre, tout en touillant gentiment
Mettez le feu plus fort, jusqu’a ce que ca bouillone. Une fois que ca bloubloute, y a de l’écume qui va se former. Récuperez là a l’aide d’un(e) écumoir et mettez la de coté. Si vous êtes pas doué comme moi, filtrez pour garder les gros morceaux qui auraient pu passer si vous avez eu la main trop lourde
Une fois que ca a bien bouillonner et que vous n’avez plus d’écume, vous laissez encore quelques minutes a feu vif, que ca cuise bien convenablement de partout.
Quand c’est fait, yapluka retirer la menthe qui s’est bien planquée dans la casserole et a verser dans les pots.
Un peu
Beaucoup
Passionnément
Complètement
Et voilà, c’est finit, il n’y a plus qu’a laisser refroidir et recouvrir d’une couche de paraffine fondue au bain-marie pour la conservation.
[1] Ne faites pas comme moi en vous plantant de taque, ca donne l’air con un peu