Gary le rice cooker

Depuis que je fréquente plus assidûment Ikea, j’ai pris l’habitude de donner des petits noms aux objets. Habitude qu’a coup sur je tiens de la famille étant donné que ma tante, lors d’un récent séjour hospitalier avait appelé son pied de perfusion Albert.
Donc, depuis, je donne des noms aux choses. Aux peluches aussi. A mon matériel culinaire itou.

Il y a quelques temps, j’ai fait l’acquisition d’un rice cooker, après avoir tergiversé longtemps, en avais-je vraiment besoin, ne serait-ce pas un ustensile qui me servirait deux ou trois fois avant de prendre la poussière dans la cave?
Lors d’une visite à une épicerie asiatique, entre autres pour reprendre un (petit sac de 10kg) de riz à grains rond, je suis tombée nez à couvercle avec Gary
De suite, sa ligne ma séduite, son couvercle si rond est si beau, sa cuve spacieuse et de dieu, il est infiniment plus pratique que ma casserole dévolue à cuire le riz.

Ni une ni deux, avec son charmant accent thaïlandais (mais bon, c’est du panasonic, j’ose espérer qu’il ne mettra pas le feu tout de suite dans mon chez moi, même sans son label CE sur son carton si meugnon, et l’absence de mode d’emploi autre qu’en thailandais toujours. De toute façon je m’en fiche, il a sa garantie de deux ans.), je me retrouve à la caisse, avec lui sous le bras, et les environs deux tonnes et demies de bouffe asiatique introuvable ailleurs ou alors au prix d’un rein et de deux poumons (des petites choses telles que sauces soja, ponzu, mirin, …), des épices, des gateau de riz sucré/salé japonais, le genre de truc dont je raffole et qui ne fais jamais long feu dans mes armoires (par contre sur mes cuisses, ahem).

Eh, Gary, tu as une jolie loupiotte, tu sais, et ton bloubloub quand tu fonctionnes est si séduisant

Depuis, je fais de la bouffe asiatique au moins une fois par semaine, et un sac de 2kg de riz basmati (Khrishna) à rejoint son pote de 10kg de riz japonais (Bonsaï) et les deux ont la facheuse tendance à descendre assez régulièrement au niveau de leur tour de taille (contrairement au mien, ouinnnnnn)

Plus besoin non plus de surveiller le riz, il ne crame plus, Gary s’en occupe pour moi et le garde au chaud une fois qu’il est près. Me reste plus qu’à mettre un programmateur pour avoir du riz chaud quand je veux, et c’est Byzance.
Bon bien sûr, il faut continuer a cuisiner à coté, les poulets byriani, oyako-don et autres plats ne se font pas tout seul, mais c’est comparativement nettement plus facile, pratique(plus besoin de taque pour le riz, ni de le surveiller) et rapide, Gary fait tout tout seul.

Donc un très bon achat, et de la bouffe indo-japonaise au menu beaucoup plus souvent.
Le seul truc qu’il ne fait pas encore tout seul, malheureusement, c’est se nettoyer, mais bon, je suis sure qu’un jour on parviendra à le dresser pour qu’au moins il saute tout seul dans l’évier