Une recette de boisson qu’elle est bonne

Bon alors avant tout, je veux signaler que je ne suis pas alcoolique (ou tout du moins pas anonyme).
J’apprécie l’alcool mais a petite dose, je ne suis plus la jeune fille que j’étais a l’époque et j’ai du mal a me remettre des nuits de guindailles.

Pis surtout actuellement c’est (théoriquement) zéro alcool. Donc c’est la misère, donc je me retrouve a voir mes souvenirs (oui la théorie de l’alcoolique professionnel, c’était mieux avant, quand je me saoulais a moindre frais… C’est sur que de passer de la vodka-pisang au ptit moelleux et autres vendanges tardives, voir sélection grains noble, ça vous grève un budget.)

Enfin bref, revenons en a notre sujet, que vous ne savez toujours pas ce que c’est [1] et cessons les digressions (GRESSIONS :D)

Je vais vous proposer aujourd’hui a vous qui n’êtes pas encore partis devant ce pavé assommant (oui je pense toujours aux insomniaques, ca me permet de m’endormir moi même) une recette de cocktail que j’ai appelé Holly Angel, qui devait surement exister avant, mais que j’ai légèrement amélioré.

  • Ingrédients:
  • Vodka
  • Pisang
  • Jus d’orange (si possible frais)
  • Orangina/fanta
  • Mère d’un copain que vous rencontrez pour la première fois (la mère hein, pas le copain)

Donc vous prenez pour l’idée de base, un groupe d’étudiants relativement fauchés voulant se rendre aux fêtes de Wallonie et s’amuser a peu de frais.
Votre petite préparation, vous la faites chez la mère du dit ami qui va devenir votre meilleure copine pendant cette recette.
C’est facile a préparer (on parle ici de dose d’étudiants, pour des gens plus censés, préparer directement dans un verre que vous servez a vos amis, suivant le gout de chacun. Nous on avait fait ca dans des bouteilles d’eau préalablement vidées bien entendu)

Prenez une bouteille d’eau vide, mettez dedans facile un tiers pisang, un tiers vodka un demi tiers de jus d’orange et le reste de orangina/fanta selon votre gout.

Avant de parvenir a ces proportions, faites différents essais avec la maman. Une fois qu’elle est fin saoule, vous avez le bon dosage. (le fait de ne pas la connaitre d’avant est optionnel, mais il est important d’avoir un cobay pour tester le degré d’alcoolité du truc)

On avait compté genre 2 ou 3 bouteilles d’un litre et demi pour 4 qu’on était (4 étudiants donc, c’est important) on est jamais parvenu au bout. L’une a fini morte bourée dans un coin il a fallu la ramener a bout de bras (et on était tous arrangés)

L’avantage: personne n’a été malade, pas de gueule de bois le lendemain. On en a déduit que c’était un breuvage magique, vu qu’après a chaque fois qu’on le prenait, ben aucune douleur (mais bien des difficultés a marcher droit après quelques verres)

A noté que la recette peut être adoptée en non alcoolisé en remplacant le pisang par du sirop de banane verte (dispo chez maison guillot je crois) et la vodka par rien du tout.

[1] Enfin si, que ca parle vaguement d’alcool si vous avez bien tout suivis, dans ce cas, vous avez droit a un sugus.

Parfois, il vaut mieux ne pas imaginer ce que l’on dit

Au détour d’une conversation digne du livre ‘les hommes viennent de Snickers Mars et les femmes de ton anus de Vénus pardon on en est venu à un cours sur l’homme.
Surtout quand la dite conversation à lieu avec un mec au moins aussi tordu que moi et qu’il rajoute de l’eau au moulin de mon imagination.
Postulat n°1:
Bon, on est d’accord que généralement quand l’homme rumine, c’est un ours dans sa caverne qu’il faut pas emmerder.
Postulat n°2:
et qu’un homme pressé de question et qui se sent acculé (et non en*culé) se refermera comme une huitre

Ouais, ben du coup j’ai imaginé l’homme ours-huitre, dit aussi huitre garou (monstre de level 20 au moins, ultra rare et quasi impossible a tuer, merci)
Bref, du coup (même s’il me manque le dessin, je l’ai imaginée façon bestiaire de jeu de rôle.

L’huitre Garou donc. Catégorie animale (enfin je crois. Certainement pas végétale en tout cas)
est une huitre grande, poilue et avec des dents crocs pointus et bien blancs , ben directement, tu as moins envie de la manger, surtout si elle mesure plus de deux mètres, est équipée de griffes acérées non rétractiles sur ses petites papattes présentes a l’avant et a l’arrière de la bête qui pour se mouvoir pourra choisir soit ses pattes (ramping horizontal) soit en restant debout mais ayant toutefois une démarche mal assurée, s’approchant de sa malheureuse victime en faisant clac-clac. (N’imaginez surtout pas… Ah, trop tard? ben dommage, je vous avais prévenu)
L’huitre-garou secrète des perles grosses comme le poing, mais encore faut-il parvenir a aller les chercher.
A l’aide de ses puissantes griffes et valves crochues, elle grimpe dans les baobab à la recherche de miel (oui elle est un peu co-conne aussi faut dire) qu’elle ne trouve donc pratiquement jamais, ce qui la met de fort méchante humeur (et explique cette faculté a gober le premier aventurier venu)
Pour terminer, l’huitre-garou est extrêmement susceptible et capable de vous écraser si jamais vous tentiez de taper une discussion avec elle alors qu’elle s’est réfugiée dans sa caverne (oui, l’huitre garou vit dans une caverne, dans laquelle elle se réfugie quand elle veut qu’on lui foute la paix. Sans ça c’est un être affable qui vaut la peine d’être connu. Enfin pour ceux/celles qui y ont survécu)

Bref, en dehors des périodes de crises, l’huitre-garou est extrêmement respectable qui aime ripailler et sortir voir ses potes, parfois une choppe à la main.

Et non je n’ai rien bu/pris, ceci est juste dû a un trop plein d’imagination, un manque de sommeil et une bouteille de gin de sirop de cassis.

La musique adoucit les moeurs (ou pas)

Dans le genre fumble ouskon sait pas si on doit rire ou pleurer:
Laisser a sa gamine de presque 5 ans écouter (et par la même occasion apprendre) les chansons Naheulbeuk c’est bien.
Ne pas lui dire “N’apprends SURTOUT pas à tes copains d’école (dans une école assez catho et qui doit considérer tout ce qui est jeu de role de la même façon que Mireille Dumas) les dites chansons” c’est mal.

Elle est revenue hier en me disant toute fière “maman, j’ai appris la chanson durandil a mes copines aujourd’hui”.
Les paroles:
Les épées Durandils sont forgées dans les mines par des nains
Avec ça c’est facile de tuer un troll avec une seule main
Pas besoin de super entraînement ni de niveau 28
Quand tu sors l’instrument c’est l’ennemi qui prend la fuite

Avec ton épée Durandil, quand tu parcours les chemins
Tu massacres sans peine les brigands et les gobelins
Les rats géants, les ogres mutants, les zombies et les liches
Tu les découpes en tranches comme si c’étaient des parts de quiche

Les épées Durandils, les épées Durandils
Quand tu la sors dans un donjon, au moins t’as pas l’air débile
C’est l’arme des bourrins qui savent être subtils
Ne partez pas à l’aventure sans votre épée Durandil

… J’attends une convocation des profs quand elle leur apprendra la marche barbare (incitation a la violence), la bière du donjon (alcoolisation infantile), voir massacrons nous dans la taverne (racisme exacerbé envers tout ce qui est vert) j’ai dix sous dans ma poche (prêche l’avarice et les bien matériaux)
J’exagère? Bon aller, juste un peu alors…

Un appétit insatiable

L’autre jour, avant d’aller mettre Laglue© au lit, grosse crise de larmes: Mais maman je n’ai pas mangé de souper OUINNNNNN…
Heu non bien sur, le mac do fait une heure avant n’était pas du tout un repas mais juste un quatre heure vachement en retard hein oui?
Blanc.

Ah ben oui, tu as raison maman (dit avec un énorme sourire).
C’est plus une fille que j’ai mais un estomac sur pattes.

Le top 4 des blagues a ne pas faire quand on se retrouve nez à nez avec la police (même si on en a crécré envie)

L’autre jour, un pote en rentrant chez lui s’est retrouvé nez à nez avec les flics.
Posons la scène (attention a vos pieds, c’est lourd un immeuble)
*Bruit de clefs dans la porte*, l’ami (donnons lui le surnom temporaire de Croquette)) ouvre la porte d’entrée, rentre et voit en face deux flics lui demandant ce qu’il fait ici, rapport au fait que la librairie du même bâtiment à été cambriolée la tout de suite. (bouuuh vilain suspect).

Là directement, j’ai pensé a différentes phrases qu’il aurait pu dire histoire de détendre l’atmosphère:

  • Non mais j’vous jure je savais pas qu’il était mineur (et hop, vacances au trou pour quelques jours)
  • Je pensais pourtant avoir bien planqué le cadavre (qui peut être couplé avec le point du dessus pour plus de fun)
  • *en prenant un ton surpris et interrogatif* Comment avez-vous su? (si possible en écarquillant les yeux, joint aux deux points précédents, ca vous fait le goulag récréatif en prime)
  • Ou plus simple: je ne savais pas que c’était illégal, en ne précisant pas quoi, histoire d’avoir le bon vieil interrogatoire mit botin.

Mais évidement non, il a préféré un banal et classique “heuu… j’habite ici?”. Pfff aucune imagination ces gens …

Un peu de cuisine perdue au milieu d’une prose heuu…

Ben je vous laisse lire quoi.
Pour la petite histoire c’est un article que j’ai écrit pour une semaine a thème fromage du secteur MIAM sur parano, et comme je me sentais en veine écritoire, au final, je me suis retrouvée avec plus de texte n’importeKwaTeske que de recette. J’ai pas compter les lignes, mais bon je dirais facile 3/4 de blabla pour 1/4 de recette.

Alors bon, avant de vous livrer cette recette ancestrale belge, il faut faire une mise en garde:
On travaille ici avec du Herve, un fromage fort, qui va polluer tout votre frigo (si vous le prenez fermier. Si vous l’achetez dans votre supermarché, allez donc vous pendre et en passant, prenez un VRAI Herve, ça n’a pas du tout le même gout. Si malgré tout vous voulez utiliser l’ersatz de supermarché, sachez seulement que ce sera moins bon, mais c’est une question de gout et puritanisme )

Je disais un donc, un fromage un vrai, qui va vous regardez avec ses yeux qu’il n’a pas; vous pouvez d’ailleurs l’appelez Horace [1]et tenter de l’apprivoiser. Bon comme c’est un fromage carré a la base, il ne roulera pas, mais fera un petit compagnon tout à fait acceptable.
Dans votre frigo, si jamais vous ne l’avez pas enfermé dans deux sacs plastiques hermétiquement fermés, eux même mis dans deux tupperware scellés, il aura encore la décence de prendre l’air gêner d’avoir contaminer tout ce que pouvait compter votre frigo et d’en prime vous avoir obligé a un nettoyage en profondeur du dit contenant histoire de vous débarrasser de l’odeur.

Voyez comme il vous regarde de ses yeux qu’il n’a pas.

Je vous avais prévenu. On parle ici d’un fromage… piquant.

Pour ceux qui ne sont pas encore partis, je vous rassure quand même, il existe deux type de Herve: piquant et doux. Celui qui nous intéresse ici est le doux, bien que si vous aimez les fromages forts, vous pourriez tenter la recette en utilisant un piquant (mais la je ne réponds de rien, je ne l’ai jamais testé).

Bon plus sérieusement, cette recette me vient d’un cours de cuisine fait dans un très grand restaurant dit Gastronomique le Charmes Chambertin,[2] et qui peut accompagner toute sortes de plats. On l’avait utilisé avec un boudin de volaille à la Val Dieu, mais ca marche aussi avec les préparations de viande blanche, voire même de poissons blancs si vous vous sentez aventurier.

Après cette mise en jambe vous expliquant que vous n’allez pas faire n’importe quelle recette, mais cuisiner avec un truc sauvage et vivant, voici donc le reste des ingrédients nécessaires à réaliser cette petite merveille, comptez une petite demie heure de préparation totale:

  • Pour 6 personnes:
  • 2 blancs de poireaux
  • 1/2 fromage de Herve doux
  • 1dl de crème fraîche
  • beurre, sel et poivre
  • Des récipients (petites cocottes en fonte,petit plat, ou ramequins pouvants aller au four)

La première chose à faire, avant de rentrer dans le vif du sujet:
faire étuver les poireaux[3] et réservé.

Ensuite, on fait cuire la crème assaisonnée avec un peu de Herve doux (avec juste poivre et muscade, le fromage étant naturellement salé, rajouter du sel ferait un gout trop ben… salé)

On y mélange les poireaux qui ont été étuvés préalablement donc, pis on les mets dans des petits raviers individuels avec par dessus une petite tranche de Herve. Si vous vous êtes plantés et que YenApu (vu que vous auriez tout mis dans la casserole, distrait que vous êtes), heureusement vous pouvez taper dans le demi-Herve restant pour tailler les ptites tranches à mettre dessus. (Accessoirement, ça vous permet de débarrasser votre frigo de cet hôte indésirable a long terme)

Ceci à ce stade.

Ensuite, simple, on fait gratiner le tout au four. (180° quelques minutes, jusqu’à ce que ça fasse une jolie croute)[5]

Ce qui devrait donner un truc du style.

Après YapluKa manger 😀
Bon appétit 😉

[1]Référence honteuse a un maitre de la fantasy Terry Pratchett, ce n’est pas parce qu’on est sur un secteur “bouffe” qu’on peut pas parler un peu littérature dans une recette 😉 Pis ca permet de faire de la propa kilométrique et d’endormir les gens, surtout les insomniaques la-bas derrière. Fin bref.
[2]qui si je suis pas trop fade, et si vous n’avez pas fuit en lisant ma première (qui n’est d’ailleurs par réellement la première) propa MIAM trouvera une propa ultérieure ventant ses mérites. Mais c’est un resto qu’il est bon et aux prix plus que raisonnables.
[3]Pas de panique, si vous ne savez pas ce que c’est, suffit de faire revenir les poireaux coupés en julienne [4] dans un peu de beurre et dans un récipient fermé.
[4] La julienne, c’est simplement couper en tranches fines votre voisine… heu légume pardon. Mais bon, utiliser le jargon de cuisine c’est bien, ça fait plus pro, même si on galère pour connaitre ne serait-ce que les termes de base et que vous avez l’air bien con si vous utiliser le mauvais terme, mais bon ça fait partie des risques
[5]Si comme moi vous êtes distrait et que vous avez soit, pas lu la recette jusqu’au bout avant de commencer (yerk, yerk yerk, toujours lire les notes de bas de page) ou oublié de mettre le four a préfaucher, rajouter 30 minutes a la préparation)

XIII: Murphy dans les jeux videos

Vi, je sais, je ne suis rien qu’une sale gameuze, même que en plus, je ne joue pas a haut niveau, j’ai un /played sur mon personnage principal WoW totalement ridicule eut égard a la durée de vie du compte et en plus, il est même pas full TJeSéPaKomBien…
C’est dire, mon frère qui a commencé bien après moi a déjà 2 niveau 80 (maximum donc) avec plein de stuff qu’il est bien (équipement de ses personnages pour ceux qui ne suivraient pas).

Mais bon faut dire que j’ai d’abord commencé par Guild War. Guild War dont j’ai d’ailleurs perdu mon mot de passe, et que le service technique, pour me le redonner, il me demande des tas de choses que je n’ai plus (comme la Key-CD… Genre t’es gentil monsieur, ça fait 5 ans que j’ai le jeu, et après deux déménagements, tu penses, un truc écrit (et non marqué) sur un ptit bout de papier ben, forcément, il a disparu… sparu.
Donc pour le moment, GW, j’attends de faire un joli mail avec avec les papillons les fleurs toussa, pour essayer de ravoir mon compte. Surtout que bon c’est quand même le même mail.

Pour ceux d’entre vous qui connaissent mon ordre… légendaire, voir carrément mythique j’avais aussi Diablo II production blizzard qu’elle est bonne avec même l’extension, cadal de mon cher beau frère.
Bon j’ai toujours le boitier, les keys CD, collées carrément sur la boite de jeu, pour ne pas les perdre, mais il se trouve que le cd de l’extension a été tellement bien rangé qu’en plus de trois ans, ben j’ai jamais remis la main dessus.
J’avais fait mon deuil, n’a plus extension, sniff, mais avec la mise en place de la nouvelle plateforme battle net, l’espoir est revenu.

En effet, maintenant, y a moyen de les télécharger tous ces jeux. On entre la clef cd, et yapluka downloader la version qui nous interresse.
Chic me dis-je, et en me frottant les mains, je récupere le blizzard downloader concernant Lord of Destruction.
Premier essai: clic dessus. Baf, grosse erreur, ça ne veut pas charger nananan, y a un problème d’authentification. Faut le recharger depuis la page de base de battle net.
Soit. Deuxième essai. Même fenêtre d’erreur. Zenitude totale. 3 essai plus tard, il faut me rendre a l’évidence, ça ne marche po.
Je m’apprête a laisser tomber, mais la, éclair de génie, je me dis que je vais essayer en donnant les droits admin à la chose. Et la, miracle, ca se lance. Mouais, j’avais oublié que c’était Vista. Forcément, ça aurait été trop facile sinon.

Et c’est partie pour 580 mega a charger. C’est lent. Très lent. Même que ca bloque a 26% dis donc. Bon direction firewall, j’ouvre les ports TCP spécifiques pour blizzard et vais me coucher.
Je reviens le lendemain. Bloqué a 99%… 4 petits mégas qu’il manque, et qui refuse obstinément de se charger malgré mes supplications. J’ouvre je ferme, je relance, marche po.
Finalement, ils chargeront je sais pas trop comment, mais j’arrive a 100%. Ouiii victoire, je me sens très proche de pouvoir jouer maintenant.
Blanc… “Entrer la clef cd de 26 caractères qu’il me dit. Gni? 26? Mais ma mienne elle n’en compte que 16 *sob* Pas étonnant que la machine me dit que c’est la mauvaise. Du coup je chipote un peu pour me rendre compte, que en fait de clef CD, c’est celle qui a été générée automatiquement par le battle net, et qui en compte bien 26. Un copié/collé plus tard et un “veuillez inserer le CD de jeu de diablo 2” ca y est, je peux enfin tenter de jouer.

C’est le souffle court que je clique “jouer a Diablo2:LoD” et la, après quelques secondes, ca a l’air de marcher, en tout cas en mode monojoueur. J’avoue, je n’ai pas osé tester le mode battle net dans la foulée. Mais je le ferai hein oui, demain… Demain est un autre jour…

Fabi et les télémarketeurs, encore …

Une autre journée dans ma ptite vie bien tranquille (et un peu douloureuse après une cascade hier soir), je suis gentiment dans le salon, ousk’il fait plus chaud que dans la veranda, rapport à la superficie de la surface vitrée de l’un et l’autre et au poêle a bois du premier.
Comme la base des téléphone sans fil [1]a été touchée par un rayon cosmique extraterrestre et tente de communiquer avec nous en binaire des familles mit sons et clignotements, ben du coup, on se retrouve avec notre bon vieux téléphone filaire, dans le bureau.

Bref, j’entends donc le vieux bigo sonner, de manière assez ancienne, donc facilement entendable a 40km à la ronde et je subodore un coup de mes telemarketeurs préférés, qui ont l’air d’avoir récupéré notre nouveau numéro.
Je décroche, effectivement, c’est ça. Après avoir remarqué qu’ils ont vraisemblablement délocalisé au Maghreb (rapport à l’accent et aux bruis de fond), je suis moyen d’humeur pour avoir une longue conversation, d’autant que j’ai un test CCNA qui tourne et que je dois le finir avant l’heure impartie sinon c’est raté.
Enfin bref: voici un résumé de la conversation:

  • TM (télémarketeuse): Bonjour blabla magasin…
  • Fabi coupant la parole a la madame: Merci mais pas intéressée, on a pas de sous
  • TM: Oui mais pas d’achats visite toussa
  • Fabi: Oué mais pas le temps ni les sous
  • TM: oué mais gratuit, pas longtemps toussa
  • Fabi exaspérée: Oui mais on a pas de jambes, pour ce déplacer, ça va pas le faire.
  • TM coupée: … … Ben heuuu… aurevoir
  • Fabi: Oué oué, c’est ca, aurevoir

Bilan, télémarketeuse reloue expédiée en 2Min30′ et qui a bien du comprendre mon mécontentement. En ce qui me concerne, penser a fourbir un peu mieux mes armes, vu les espacements d’appels, j’ai un peu perdu en idées saugrenues.
Et pour les restes ces appels qui restent NON SOLLICITES, non d’un chien vont voir mon degré de politesse baisser vers les froids polaires et nordiques au fils des mois, avant d’etre dédiés aux hégémonies d’ici un petit trimestre.
Ou alors je lance un concours sur la blogosphère pour savoir qui tiendra le plus longtemps possible un télémarketeur … C’est tentant aussi tiens.

[1]Ce qui pourrait faire l’objet d’un post ultérieur si Merlin ne s’en est pas occupé avant. Oui, j’ai la flemme, je sais.

Irrécupérable

L’autre jour, pendant un de ces innombrables trajets MaisonAnous – MaisonParentsAmoi, soit 45minutes environ de pur bonheur horreur, avec une Laglue© qui 1,5 fois sur deux nous dira “bwaaaa je dois vomir arrêtez la voiture” (mais bien sur chérie, sauf que la, tu vois, y a pas trop moyen y a pas de bande d’arret d’urgence/endroit ou s’arrêter/ y a un gros camion derrière.

Bref, pour prendre les devants, j’avais tenter l’homéopathie (vu que ca avait l’air de bien marcher pour la bosse qu’elle s’est faite au front) et bien bingo, aucun problème sur tout le trajet, elle a cru dur comme fer que les granules l’empêcherait d’être malade.
Du coup, pour une fois, on est :

  • 1. Arrivés a l’heure
  • 2. Arrivés non stressés et pas énervés par une demoiselle mourante qui a tendance a vachement en rajouter des fois.

Et comme elle était de bonne humeur dans la voiture, quand elle a réclamé des chansons, ben je les lui ai chantées.
Mais bon comme c’est ma fille, ce ne sont pas les comptines habituelles des autres enfants qu’elle demande mais plus des chants médiévaux (ouais, comme ca, elle peut demander la chanson du prisonnier (les prisons de nantes), la chanson des filles de l’amour (le bourg de redon)) ou des chants naheulbeukiens (la chanson des nains, de la bière, et celle qui lui plait particulièrement en ce moment et qu’elle apprend par coeur avec celle des barbares, la chanson des elfes

La chanson des elfes donc. Soit je m’exécute, la commence normalement (avec les vraies paroles quoi) quand à coté son papa fait des commentaires halacon© rigolo dérivant vers des trucs purement geek et informatique.
Je ne peux donc qu’embrayer sur l’idée, et de modifier completement les paroles ce qui donnait un truc du genre:

Ils imaginent des backbones
Des intereseaux et des VLans
Les ombrent s’étendent sur le cuivré
Les réseaux optiques 10gigabits

Et quand le soir tombe sur les UTP,
La lumière circule dans les monodomes
laisse le réseau 10/100, dans le noir
Et passe aux fibres optiques

Et ma fille de se plaindre que ce ne sont pas les bonnes paroles et que si je continue elle ne pourra pas apprendre la chanson “pour de vrai” alors que son père et moi, on est hilares a l’avant de la voiture, se disant qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

XII: Murphy dans tes examens de fin de module CCNA

Ben ouais, paske si y a pas d’imprévu, de merde ou de saturation du réseau autoroutier quand tu te rends a ton examen a l’autre bout de la Belgique, tu te dis que FOR-CE-MENT tu vas avoir des surprises a l’examen proprement dit (surtout quand tu es arrivée a l’heure).
Donc, arrivée a l’heure, première constatation, la CCNA, ben c’est pas dans la salle habituelle. Salle Spoutnik oké… après une mise sur orbite, je trouve la salle, toute petite, ca sent le sapin pour les dits examens.

Finalement ils auront bien lieu. Je commence avec le labo, youpie, joie et enchantement, je vois que la topographie du truc est l’habituel PC1-Router-Switch-PC2 et que miracle, on me file un câble croisé (denrée extrêmement rare dans ce milieu).
En attendant les items manquants je calcule vite mes sous-réseaux et leurs masques en VLSM, note au crayon sur mon brouillon, fait mes branchements, rentre les données pour mes différentes interfaces (après avoir manqué péter le connecteur DB6, vu ma douceur légendaire – je précise pas les pines mais les ptits bitognaux a visser, sinon c’trop facile)

J’allume la machine (enfin les)… Hooooo un joli windows server 2003… heuuuu c’est quoi le mot de passe, le connait pas moi. Bilan: 10 minutes pour le trouver, retranchées de l’heure donnée pour faire cet exam…
Regardage du truc. Bah, y a pas hyperterminal. Comment je fais moi pour émuler mon routeur moi? Sauvetage par le formateur qui me fourni putty.
Résultat: un beau mal de tête sur les couleurs par défaut. Un réglage de layout plus tard. Je rentre mes données, mes interfaces, je les active, je ping mes passerelles et hôtes, et paf, miracle, ça marche du premier coup.

Retranscription de mon brouillon sur la feuille d’examen, un appel de formateur plus tard, celui me demande si par hasard, je n’aurais pas un peu interverti mes masques de sous-réseaux entre mes deux réseaux. Ah oué… en effet… Il sera dit que je serai incapable de faire des calculs réseaux/sous-réseaux correctement. Soit je foire mes calculs, soit je foire ma retranscriptions. Soit.
Alors qu’il corrige ma feuille mon formateur préféré (on sait jamais, des fois qu’il passe par ici un jour, j’ai encore trois modules a faire) me fait remarquer que j’ai oublié une donnée, je la donne de vive voix, elle est juste, mais paf -4points paske je l’ai pas écrit. Ces quatre points me seront fatal…

Examen théorique l’après-midi, c’est online, y a 50 questions, moins d’une heure trente pour y répondre. Trois fois, j’ai été déconnectée, obligée de relancer l’examen, avec le compteur qui défile et la dernière page de questions ouske mes réponses n’ont pas été sauvées.
Après relecture mit gros battements de coeur, vu qu’a chaque fois que je cliquais sur suivant j’avais peur d’un eventuel ping time out, de moments dignes des feux de l’amour “et merde, Telnet, c’est le 23 ou le 25?” de choix draconiens: “nan désolés, mais comme masques de sous-réseaux tu pues trop” j’envois enfin mon examen et attends fébrilement mes résultats.

C’est rigolard, que mon formateur y m’a fait “hé ben nan, tu auras pas ta lettre de bravo du directeur de cisco” et tout ca pour 1,5misérable petit point. C’est po juste ouinnnnnnnnnnnn.
Et 83,5%, ça pue comme score, bon ok, c’est réussi, mais je n’aurai pas de lettre a encadrer a ma maison à moi pour compenser les diplômes (plomeuh) que je n’ai jamais eu (et ceux qui ont dit “et n’aura jamais”, ma main, leur goule, deux secondes, non mais des fois)