Pendant ce temps, sous le soleil exactement

Je suis une famille mono-enfantale [1] pendant toute cette semaine. Autant te dire que je suis joyeuse, mais que si on m’avait laisser le choix c’est la chieuse petite que j’aurais abandonné sur une aire d’autoroute, et pas sa soeur, à peu près autonome.

Pas pour un quelconque favoritisme, tu penses bien, mais juste pour pouvoir voir Walking Dead étudier mon Cisco plus facilement-sérieusement-efficacement-biffer les mentions inutiles.

Déjà que j’ai pas encore imprimé mon résumé du module 2 et de ses cinquante-deux pages [2], et qu’en plus je galère un peu sur A+pro pour mettre mes saloperies de set dans la bonne catégorie [4], alors que j’ai examen dans moins de deux semaines, que je vois dans mon étude que y a beaucoup trop de “don”t know” ou “not sure”, c’est tendu un peu.

Alors quand Lagluante© vient mettre son petit grain de sel dans l’équation c’est encore plus difficile. Surtout quand de base, le temps se prête pas trop a une étude studieuse et calme, rapport que c’est les tropiques dans ton jardin.

Si tu t’étais dit, que justement, ce temps se prêtait à merveille pour laisser décanter ta fille chérie dans la piscine, c’est un beau fail de compétition.
Non parce que si piscine il y a effectivement, Lagluante© elle est plutôt du genre entrer/sortir et vider les 7569876m³ d’eau, que pour les derniers trillions, tu sais pas trop d’ou elle les sort, et a te baigner les pieds, qu’a rester sagement à clapoter dans son bain

Bath- time. C'est fou ce qu'une shantala peut contenir d"eau; et comme les petons de ma fille peuvent être mignons

Bien sûre a ta charge de proteger ton téléphone chéri des projections d’eau et du fait que ta connasse ton adorable fille veuille le laver, parce que vois-tu, il est un peu sale.

Bref, tu fermes les yeux donc sur l’hémorragie bassinesque, sur le fait que tu as une gamine parfaitement à poil qui trottine dans le jardin, glissant efficacement entre tes doigts grâce a l’adjonction de crème solaire sur sa peau déjà luisante et du coté humide “je sors de de la piscine”, t’aidant encore mieux a la noyer accidentellement dans l’étang [5] et tu observes d’un oeil la théorie sur tes protocoles de routages et la la prunelle de tes yeux, qui accessoirement s’est mise à gueuler et que tu sais pas encore pourquoi.

D’ailleurs tu vas vite le savoir, et ca craint un peu, vu que tu n’as pas de hache sous la main

Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan, mal piépié *pleure pleure pleure*

Donc depuis deux jours, j’ai une nudiste qui fait les trajets piscine-toboggan-pelouse-trampoline-pergolas, dans l’ordre le désordre a n’importe quelle heure du matin ou de l’après-midi et un chat qui aimerait bien avoir un peu la paix, mais est soit un peu concon, soit un peu suicidaire [6] et va donc se réfugier dans des endroits totalement incongrus

Fruit d'une manipulation génétique hautement hasardeuse, voici le trampochat, premier trampoline a queue

Alors je vous le dit tout de suite, ne faite pas ca chez vous, et souvenez-vous que un chat est plus facile a gratter dans l’herbe que sur du béton.

[1] oui, j’invente des mots si j’veux
[2] On est un ami de la nature ahem- ou pas [3]
[3] Non parce que si j’avais un ipad ou assimilé, c’est sur, je n’aurais plus besoin d’imprimer. Mais étudier ses cours sur un smartphone, c’est hardos un peu. Ou alors juste avec Quizlet
[4] Non parce que si l’appli est absolument géniale et fun a utiliser; basée sur le principe des flash cards, dans la pratique, c’est un peu contre-intuitif et totalement débile la façon dont on peut agencer le bouzin. Ou alors c’est moi qui suis pas douée, c’est possible aussi.
[5] Aka aoups, j’ai voulu l’attraper, mais telle la savonnette elle m’a glissé des mains et a terminé dans l’étang. C’est balot hein
[6] M’est avis qu’il est surtout très con, en plus d’être suicidaire. Et con. Je t’ai déjà dit que Chapupute© était débile?

Romantisme

On est un couple intensément romantique, avec des belles phrases, beaucoup d’amour et tout.
On se soutient mutuellement aussi [1]

La si tu es une personne un peu sensible, ou qui ne veut pas entrer trop dans les détails d’un couple amoureux, tu arrêtes ta lecture. Coucou Belle-Maman.
Non mais sinon c’est à tes risques et péril ami lecteur, tu me connais, je fais tout dans la délicatesse d’un panzer.

Aussi c’est tout naturellement que dans cette période ou je gonfle un peu [2] et ou mon moral est inversement proportionnel à ma prise de poids, que je focalise sur le seul bien qui en résulte, à savoir le retour d’une belle paire de nibards, versus mes gants de toilette d’allaitante au long court [3]

Je n’aurais peut-être pas du le faire remarquer au Merlin goguenard qui du coup m’a fait remarqué qu’il aimait de tout son amour mes seins doux.

Du coup je vais aller me pendre et je reviens, hein.
Romantisme quand tu nous tiens.

[1] Et non, pas que a coup de barre à mine dans lagle’. Pas que.
[2] Non je ne suis pas enceinte, je fais mes réserves pour plonger ce we en carrière. Et en plus, astuce, je rétentionne d’eau pour améliorer ma flotabilité
[3] Rhooo tavu, imagine combien j’peux être sexy. Ou pas donc.

Toucher le fond, partie 2

Rappel, la première partie de ma fabuleuse épopée SSI Open Water se trouve Ici.

Continuons donc.
Jour Trois: ou l’on ne va pas aussi loin qu’on l’aurait voulu
Pour commencer, une mise en bouche avec l’examen théorique, remporté haut la main

Vivi, tu lis bien, 47/50 o/

Visionnage des deux vidéos chiante comme la mort mais que tu es obligé de voir si tu veux avoir ta license.
Ca une fois fait, c’est facilement 1h30 qu’on a eu dans la vue, vite direction la piscine et la préparation du matos.

C’est désormais une valeur sûre, chaque jour apporte son lot de matériel défaillant, et toujours pour ma pomme.
Hier c’était le détendeur facétieux, aujourd’hui ce sera le gilet qui tombe en ruine pendant la plongée.

– 2,50m, on fait quelques petits exerices tranquillou, genre gonfler le gilet à la bouche. Je tire déjà un peu la gueule [1], parce que vu que y avait plus de taille S, j’ai du me taper un gilet XS, d’une autre marque et que je trouvais pas ca cool vu que j’étais la plus grande et bien portante du groupe.
Je mets la bouteille, branche tout, équipe le gilet en maugréant et plouf, une femme à la mer piscine.

On descend gentiment, je trouve que ma bouteille elle est pas trop stable et tire un coups sur une sangle… Qui me reste en main. Oups. Le moniteur vient voir, voit qu’il manque de plus en plus de morceaux au gilet [2], me fait remonter et changer tout mon équipement.

Tiens, tout ca a un gout de déjà vu. Là j’avoue j’en mène pas large, j’ai très peur de ce qui se passera le lendemain et je me vois toute mourrute.
Brèfle, on redescend, moi avec ma grâce toute particulière *schboum fait la Fabi en s’écrasant aux – 5M* et ma non maîtrise de la flottabilité neutre.
On joue un peu, on fait les cons devant les fenêtres, again et on redescend dans la zone des -10m.

Un traînage sur le fond plus tard [3], nous revoilà a admirer le fond de la fosse et les bulles qui en montent.
-10 m
-11 m
-12 m… Ah ben en fait on ira pas plus loin, les oreilles de la plupart d’entre nous ayant décidé de jouer les grosses déséquilibrées, pas moyen de descendre plus bas en ce jour.

Remontée pépère vers les grottes du -10m, debriefing, aie bobo, mais je ne suis pas la seule à avoir mal d’abord, on reste quelques minutes au -10 avant de remonter au -5m faire quelques exercices de vidage de masque et rattrapage de détendeur facétieux avant de remonter définitivement.
Bilan de la plongée, trente minutes à peine, qui nous laisse un goût de trop peu en bouche [4], pas grave on se rattrapera le lendemain. Enfin on espère…

Jour quatre: Ou les crampes me font vraiment chier
C’est reparti youkaïdi, youkaïda, pour deux plongées en petit groupe.
Pas grand chose à dire de plus, pour une fois je n’ai pas de difficulté avec le matériel, mis à part un masque qui prend légèrement l’eau.
Deux plongées successive ou l’on est descendu jusqu’a -22M environ, repos quelques minutes sous la cloche des -10m remontée en toute sécurité et reremplissage des bouteilles, histoire de ne pas être à court d’air sous l’eau [5]

Quelques minutes de pause, et c’est reparti pour un tour – 5m, – 10m, direction la fosse et là crampes incroyables aux DEUX Pieds, que j’en pleure dans mon masque. Je serai consignée dans la grotte avec mon binôme pendant que les autres plonges dans la fosse et que je rumine cette énième défaillance corporelle.

Quelques jeux aux -10m, des crampes a gogos, que je gère comme je peux [6], retour aux -5m et remontée à fond de balle sans air ni détendeur, flotant inutile à coté et en expirant tout l’air présent dans les poumons. C’est encore mieux que la fête foraine, on a l’impression de s’envoler. Tout ca avec ma gracieuseté d’étoile de mer croisée avec une méduse, rapport a ma graisse qui ne me tiens même pas chaud.

Terrassée par les crampes, c’est Merlin qui a du me tracter jusqu’au bord de la piscine tellement je savais plus bouger [7]

Cinquième jour: Quoi c’est déjà fini?
Au programme de la soirée, deux plongées de 40 minutes chacune. L’une normale avec le moniteur, l’autre en autonomie pour voir si on est apte a plonger seul en piscine [8].

Ca commence déjà bien: j’ai un gilet à ma taille mais pas de ma marque habituelle [9]. Mise en place des plombs des détendeurs et oups, mon détendeur l’est tout cassé.
Pour une fois que je le vois avant d’aller dans l’eau, c’pas grave, je le change, branche bien tout, ouvre l’air de ma bouteille et par habitude [10] jette un oeil sur la pression.
Moins de 100 bars. Raoups, elle est un peu vide ma bouteille, heureusement que je vérifie, sinon c’était un coup à se retrouver à sec à -18m.

Tout le monde m’attends, j’ai juste le temps de faire remplir ma bouteille, de m’équiper et hop, plouf dans l’eau.

Mon masque prend encore plus l’eau que le jour d’avant et chaque vidange se termine en presque noyade, rapport que l’eau dans le nez quand on respire c’est mal, et tousser avec un détendeur en bouche, je sais pas -encore- faire.

Descente rapide dans la zone des -10m, pas de passage par la grotte, on descend dans la fosse directement jusqu’a un peu moins de 22 m. On y reste gentiment quelques minutes avant d’entamer une remontée pépère sans palmer, juste avec le remplissage/dégonflage du gilet.

J’avoue, je pense ne pas avoir trop mal gérer et m’être amusée comme une petite folle. Les autres aussi d’ailleurs.
On remonte, c’est a environ -8m que mon cerveau a bugger et a confondu le dégonfleur et le gonfleur de mon gilet. Résultat, persuadée que je le dégonflais alors qu’en fait il était gonflé a bloc je suis remontée comme une flèche a la surface. Juste avant d’arriver en haut, j’ai appuyer sur le gros bouton de purge du gilet et pouf, je suis redescendue comme si de rien n’était à – 5m, faire le palier avec les autres…

On rerempli les bouteilles, petite pause d’un quart d’heure a papoter et hop, c’est partie pour la der. On est virtuellement sans moniteur [11] les crampes aux pieds se sont ammenées juste au dessus de la fosse. Je leur ai dit fuck [12] et gerer comme je pouvais les diverses crampes qui ont rappliqué entre -10 et -18m, parfois aux deux pieds a la fois, tout en faisant signes aux autres que c’était ok.

Et puis a un moment, sous l’eau, on a reçu ca:

Oh la jolie carte qu'on a reçu DANS la fosse *oups, elle est tombée a -35m, tu m'en veux beaucoup *sourire plein de dents*

Ce qui fait de nous des plongeurs accomplis en piscine. A nous donc les 30° minimum du Nemo, juste tous les deux [13]

On a jouer, fait des exercices de flotabilité, fait des bulles, bref, on s’est éclatés sur cette dernière plongée de formation indoor.

Tout s’est terminé par un petit resto thaï, devant les fenêtres de la piscine, dans une ambiance sympathique et tamisée, tout en se disant que c’était décidé, on ferait le brevet suivant, l’advance open water, qui proposent trois jours de formation plutôt sympatoche et qui nous permettra d’aller titiller le fond de la cuve…

Mais avant ça, il va nous falloir effectuer deux plongées en carrière pour valider l’Open Water.
Je t’ai déjà dit que j’avais froid dans les 33° du Némo?

A que fait bien chaud dans la piscine ^^

Non parce qu’en carrière s’il y a 17°, c’est chaud. Et que je crois que je vais demander si je peux pas porter deux combi en néoprène plutôt qu’une, rapport au fait que sinon je vais mourir de froid…

[1] Tu me connais, je suis un schtroumpf grognon en puissance, dès que y a une occasion de râler, je le fais. Et puis je le sentais vraiment pas ce gilet
[2] Normal, je suis comme le petit poucet, je sème.
[3] Mais oui, après m’être retrouvée collée au plafond pour cause de gilet trop gonflé, mit la crise de fou rire de ma position débile, je préfère du coup rasé le fond, quitte à m’y casser la gueule, on a sa fierté de loque, par ici madame/monsieur
[4] En plus du gout douteux de l’air comprimé qui te donne l’impression de respirer le désert du Sahara et de Gobie, tellement qu’il set sec/
[5] Avoue, ce serait moche, surtout au delà de la zone des -5m. Même si éventuellement tu peux respirer sur ton inflatteur. J’ai pas essayé et j’avoue, ca me tente moyen.
[6] Couchée, assise debout, tête en bas, en boule, j’en profite pour expérimenter ma flottaison
[7] Je lui suis d’ailleurs reconnaissante d’avoir résister a la tentation de purger mon gilet et de me laisser couler jusqu’au fond à jamais
[8] Mais toujours dans la limite des -18m
[9] SIsi, c’est important pour la suite tu vas voir. Même si chaque gilet est fort pareil, y a des petits détails qui peuvent faire dégénérer une Fabi
[10] Oui, ca fait pas cinq jours que je plonge, j’ai fait sept plongée, mais j’ai déjà des habitudes
[11] Qui nous regardera du coin de l’oeil, voir si on ne fait pas de conneries
[12] Elles n’allaient pas me gâcher ma dernière plongée ces saletés
[13] Enfin au milieu de tous les autres plongeurs

Les Insortables

Aaaaaaaah allez se promener avec Filo, c’est tout de suite une grande aventure.
L’autre jour, j’avais à la maison des invités [1]. A priori c’était pour l’après-midi. Au final, ils sont parti à 22H30.

Une maman, ses deux garçons, a quelques mois près l’âge des filles. Même que ca tombe bien, ils sont cousins et s’adorent.
Du coup y a pratiquement pas eu a s’occuper des enfants, qui s’amusaient très bien tous seuls dans le trampoline.

Le père, au travail, pilote de son état est passé plusieurs fois au dessus de la maison, avec sa tondeuse à gazon volante. Manque de pot, il ne nous aura pas vu. Pourtant on était dans le jardin, armées d’un bazooka arc à flèches.

Puis est venu le moment ou on s’est dit qu’il commençait à faire faim et qu’il serait p’être judicieux d’aller chercher de quoi nourrir tout ce beau monde. Ni une ni deux, on a laissé les quatre gamins au cyclope à Merlin et on est parti chercher pitance dans la grande surface du coin.

Sauf que pour le commun des mortels, ca revient à lâcher deux des cavaliers de l’Apocalypse sur la terre, deux sales gamines sans aucun savoir-vivre qui glousse comme des poules et qui ne savent pas se tenir [2].

On arrive au magasin genre vers 18h30. Direction le rayon poissonnerie ou le gars est entrain de rentrer sa poiscaille déjà mise en bac.
Vu qu’on le dérange un peu quand même dans son rangement [3], c’est avec mon petit air dépité et en tappant mes indexes l’un contre l’autre que je lui demande du saumon.

Filo, qui ne sait décidement pas s’empêcher d’être désobligeante, se prend mon courroux dans les dents, à savoir que si elle continue, je prends de la glace du gars et je la lui met dans le dos. Réponse du tac o tac du poissonnier qui dit qu’il ne verrait pas de problème a se qu’elle s’allonge carrément dans la glace du comptoir.

Vivivivi. Ca ferait un bon thon (ou une morue) à présenter. Morte de rire qu’on est. Surtout quand peu à près on parle de l’imaginer nue dans la dite glace.

Mais Filo ne s’arrête pas à ca près. Toute contente de goûter de la cuisine japonaise pour la première fois de sa vie, elle se dit que une bouteille de vin pour aller avec ça, se serait super cool.
Sauf qu’on sait pas trop quel vin prendre.

C’est donc en toute discrétion [4] qu’elle écoute un couple parler du vin qu’ils vont prendre, hésitant très fort entre un Macon et un Entre Deux Mers. Puis qu’elle prend le gars à partie pour savoir si le Macon qu’il a choisi conviendrait bien à du poisson cru, ou si l’entre deux était pas plus mieux.
Interloqué [5], il répond que oui, même si l’entre-deux mer irait aussi, mais qu’il était plus doux.

Après l’avoir remercié avec deux grands sourires plein de dents, on flâne encore un peu dans le magasin, habillons la bouteille avec des chaussettes avant de passer a la caisse et de traumatiser la caissière, tout en se disant que ce serait cool si un jour on faisait nos grandes courses ensembles.

Je te passe la suite, mais c’était très chouette. On a bien mangé, bien déconné, prévu une sortie au Ninja House et fait des tas de jeux de mots tous plus lourds et mauvais les uns que les autres [6], et que j’ai encore actuellement mal aux abdos d’avoir trop rigolé

[1] Oui parce que même misanthrope, il m’arrive d’inviter des gens à la maison. Et pire encore, qu’ils disent oui à l’invitation et vienne
[2] Oui, là d’un coup, tu as vachement envie de nous inviter
[3] Ouais, super jeu de mots
[4] Avec un malus de deux dés vingts option échec critique, et oreille en forme de parabole télescopique
[5] C’est pas tous les jours qu’on est interrogé par deux folles, géantes et un peu psychopates, mais très aimables
[6] Non mais parce que maintenant, on mourra Macon…

L’est tout cassé mon Merlinou

Depuis quelques jours, mon Merlinou, il s’est transformé en Albator.
Ca pourrait être rigolo si je pouvais lui faire un cache-oeil custom ou s’il voulait bien mettre un bandeau et un joli chapeau.

Mais mon chéri, il veut pas. Il est carrément pas jouasse en fait, rouler en boule dans le canapé, terrassé par la douleur d’un virus qui s’est attaqué à la cicatrice-pas-encore-tout-à-fait-cicatrisé de sa cornée.
Et je suis chargée de le torturer deux fois par jour pour lui faire son pansement et lui mettre de la crème et des gouttes dans un oeil rouge, gonflé et effrayant, qui en plus le rend totalement aveugle et a ma merci totale [1].

Lundi, quand je suis revenue, je l’ai trouvé assis seul, enroulé dans une couette sur le canapé, tous volets fermés, tel un Dracula des temps moderne. Flippée que j’étais, il ne manquait plus que la musique a l’orgue, la cape et les vêtements sombre, avec les bougies allumées et fondante dans les coins.
En ce qui concerne les dents, pas la peine, il les a déjà.

Et il souffre. Type coup de couteau lancinant dans l’oeil, tout le temps. Bon les gouttes ont l’air de lui apporter un mieux, ce qui nous permet de faire des blagues d’un gout douteux sur sa condition, vilaine que je suis. Il ne peut en effet pas se défendre.
Bon je sais que je le payerai un jour mais bon, c’est si facile de s’en prendre à un homme à terre.

Depuis il va mieux, envisage de revoir avec ses deux yeux et s’achemine doucement vers la guérison.

[1] D’ailleurs si jamais tu le vois dans les prochain jours, les bleus qu’il a un peu partout sur le corps, ne sont pas de mon fait. C’est juste que je dois le laisser seul à la maison pendant deux jours et que du coup ben voilà.
Non ca n’a strictement RIEN a voir avec ma propension à l’envoyer contre les murs quand je le guide. Rien. Vraiment je te dis.

Toucher le fond, partie un

r

Après des années et des années d’envie.
Après avoir tanné mon chéri pendant des mois.
Après s’être demandé si finalement, vu mes accointances naturelles avec Murphy, qui bien sûr ne m’ont pas fait défaut sur cette semaine c’était vraiment très prudent.

Ayé, maintenant c’est fait, je viens de terminer ma semaine de formation plongée, qui aboutira au brevet SSI Open Water, le précieux sésame me permettant de plonger en binôme jusqu’à -18m sans instructeur.
Techniquement on a déjà la licence pour plonger seuls en piscine et un ticket pour une plongée gratos au Nemo33, qu’on prendra sûrement avant les deux plongées en milieu naturel, dans une ancienne carrière de sable à Mol [1]

Mais alors, techniquement, le brevet qu’on vient de passer il, ressemble à quoi?
Ben c’est facile, c’est cinq cours de 3h30 répartis sur une durée aléatoire [2], avec des plongées, de la théorie, de la théorie en plongée et un examen théorique, cinquante questions dont certaines sont pour le moins… bizarres.

Nous, on l’a fait au Nemo33,

33mètres de profondeur, 33° dans l’eau, 33 personnes au moins dans la piscine [3], bref, c’est pas qu’on est sous les tropiques mais presque.

Mais la piscine, à quoi elle ressemble?
Ben de l’exterieur, c’est pas super impressionnant. Plus petite qu’une piscine communale en surface[4],


c’est autre chose dès qu’on met la tête sous l’eau.

    Plusieurs profondeurs pour mieux assimiler la théoro-pratique de la plongée:

  • 1m30: pour mettre ton équipement dans l’eau sans te noyer [5], appréhender la respiration dans le détendeur, et faire les premiers enlevage de masque sous l’eau
  • 2m50, pour essayer de comprendre la flotabilité, sauter depuis le bord sans casser le carrelage et faire d’autres exercices divers et à varier.
  • 5m zone limite pour les baptêmes;accessoirement c’est là qu’on fait le “palier de sécurité” lors de la remontée et que y a les fenêtres les plus facile d’accès pour faire coucou aux ceusses qui sont au resto, ou a la caméra
  • La zone des 10 m, avec ses grottes et ses cloches d’air et les couples qui font des choses qui n’ont rien à voir avec la plongée
  • Et enfin la fosse, hexagonale. 33m [6] de profondeur pour 6, 5 de diamètre, autant dire que quand on est quinze à l’entrée du puits, on se palme un peu dessus

Mais pour moi, comment ca s’est passé?
En premier lieu, explication sur comment qu’on monte son matos: mettre la bouteille sur le gilet, l’accrocher, brancher le deuxième étage, ouvrir la bouteille, et vérifier que les deux détendeurs marchent, en ce qui me concerne vu ma masse graisseuse, j’ai eu besoin de deux plombs en plus pour aller titiller le fond de la deuxième zone

Et bien le premier jour mal. Très mal même. Premièrement, je ne suis jamais allé au delà de 4m de profondeur, pour la simple et bonne raison que je n’arrivais pas a équilibrer mes oreilles: la méthode donnée que tout le monde utilisait et qui fonctionnait, ben sur moi ca faisait rien. J’avais beau souffler dans mon nez, limite à m’en faire peter les tympans, rien, schnoll, nada.

J’ai pas pu aller tester d’autres techniques, faute de palmes adaptées, des crampes du gros orteil et de la voute plantaire terribles se sont manifestées après moins d’une demie-heure, m’obligeant à rester a 2m50 de profondeur et a regarder avec envie mes collègues descendre a 10 mètres.

Grosse déprime à la sortie, impression que je n’y arriverai jamais. Je suis rentrée, et j’ai été dormir directement, j’avais même pas faim.

Jour deux:
Le portefeuille plus léger de 50€, avec la seule paires de palme qui ne me compresse pas le pied et me semble adaptée à ma plongée, retour dans la piscine, avec cette fois une belle entrée depuis le bord celle dite du “tu t’éclates dans l’eau si jamais tu as oublié de gonfler ton gilet AVANT de faire ton grand pas en avant”.
Quelques exercices au 2m50 : enlever son gilet, le remettre, se coucher au sol et pis tout a coup, oups, j’arrive plus a expirer. Inspirer tout ce que tu veux, mais l’expiration bloque sur mon détendeur. Panique à bord, d’autant plus que le formateur nous a explicitement interdit de remonter en cas de soucis. J’attrape l’octopus de secours et miracle, parvient a respirer convenablement.

Je suis renvoyée a la surface pour changer mon détendeur et espérer survivre à ce deuxième jour de plongée. Autrement dit, c’est assez mal engagé.
Une fois tout bien revissé, c’est reparti. Départ vers les -5m. Petits problème d’oreilles absolument pas réglés par la manœuvre de Valsalva. C’est avec un espèce d’hybride pince le nez-souffle-dégluti-en fermant les yeux que je parviendrai enfin à équilibré tout ça.

Descente au -10m, aidée par le moniteur pour cette première fois, aka “j’te prend la main vient on descend vite y a pas de soucis”, tout baigne, mes oreilles me fouttent la paix, je n’ai pas de crampes et j’peux enfin savourer la sensation d’être collée au fond putain de flotabilité non maitrisée pesanteur de la plongée .

Petit passage dans les grottes, et un briefing pour la première descente dans la fosse des 33m.
Objectif: atteindre les 18m.

Oui, c’est au milieu plus ou moins de ce graaaaaaaaand puits profond qui descent jusque là-bas tout en bas. En plus quand on le regarde d’en haut, c’est vachement sombre dedans. Limite que t’as l’impression de rentrer dans l’oesophage d’un monstre marin.

Et on commence la descente, en restant groupir, tentant péniblement de maîtriser notre flottabilité pour un, éviter de descendre jusqu’au fond et mourir écraser par la pression et la colère du monito [7] deux remonter trop vite et exploser ce qui nous sert de poumons [8].

On a enfin atteint les 18mètre. Au dessus et au dessous de nous, y a environ la même quantité d’eau et a peu près 3 bars de pression nous entourent.
J’avoue c’est impressionnant de voir ca, on se sent tout piti.
On remonte lentement [9], passage de quelques minutes dans les grottes pour un petit debriefing, quelques jeux dans la zone des -10m, et on remonte au -5m pour le fameux palier de sécurité de trois minutes, à faire les cons devant les fenêtres.

Et on refait surface pour regonfler les bouteilles et refaire une plongée.
Plongée ou c’est évidement dans la zone -10 que je vais me faire de terribles crampes.
Et bien crois moi ou pas, mais gérer une crampe a -10m c’et pas facile facile. je préfèrerais encore un problème sur mon détendeur principal que ces vacheries de crampes au pied.

C’est avec des étoiles plein les yeux qu’on est ressorti pour remettre le couvert le lendemain.
Accessoirement, après ces deux plongées, j’avais une faim de loup et jamais un repas ne m’a paru aussi appétissant qu’après tout ces efforts…

Et la suite? Ben c’est pour bientôt.
Note que toutes les photos utilisées pour illustrer cet article ont été tirées *pan* du site de nemo 33.

[1] Juste histoire de vérifier qu’on sait encore flotter entre deux eaux, tel des méduses, ce qui vu mon ascendant barrique rempli d’air melée a ma maladresse congénitale risque d’être un chouïa aléatoire
[2] Dans notre cas, une semaine. Du lundi au vendredi, de 18h30 à 22h. Autant dire que physiquement, je l’ai senti passé
[3] Faut bien admettre qu’a certains moment, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de monde et que ca se bousculait dans la fosse, dit celle qui a -12 a failli s’emplaffonner quelqu’un qui remontait
[4] 20m sur 16 m
[5] Sauf si t’es doué comme moi et qui tu parviens quand même à te vautrer lamentablement en essayant de t’équiper et que tu te retrouves les fesses sur le fond. Sans masque. Paye ton ridicule aussi quand tu doit être assis sur ton gilet gonflé mais que comme j’ai à peu près autant d’équilibre qu’une loutre bourrée, ben c’est festival de petits cris aigus. De loutre pour se faire
[6] En fait 35m
[7] Meunan, il nous aurait récupéré avant qu’on descende trop.
[8] Mais de nouveau, on était attrapés avant d’en arriver là
[9] Cette sombre histoire de 9m/minute maximum en remontée qui te sera serinée toute ta formation théorique

Confiture framboises-menthe

En flânant, avec les filles dans le jardin, je suis tombée sur ca, qui ne demandait qu’a être cueilli et mangé, pas forcément dans cet ordre là, d’ailleurs.

Que peut-on faire avec ceci?

Alors bien sûr, Lagluante© en a pris son comptant, mangeant plus rapidement que je ne pouvais cueillir et râlant que ça n’allait pas assez vite, allait en piocher dans le tas de sa soeur

Au final, c’est un kilo de framboises qui a été cueilli.
Aux pieds des fruits, de la menthe pousse totalement à son aise, grapillant la moindre place dans le par terre

*ne pas déranger, menthe en expension*

Il ne m’en fallait pas plus pour allier la douceur et le gout de ces deux aliments en confiture.

Aujourd’hui donc, dans la cuisine de Fabi, nous allons vous présenter la confiture de framboises et menthe du jardin.

Pour ce faire vous aurez besoin de ceci

Ohhhhhh maman 'gade c'est Mickey o/

Et plus particulièrement
Tout le monde est bien présent

    Liste d’ingrédients:
    Temps: une trentaine de minutes

  • 1kgs de framboises (un peu plus si vous avez des personnes qui ont tendance a venir manger dans le plat pendant la préparation
  • 700 gr de sucre brun-cassonade (et une masse pour casser celui qui s’est solidifier dans l’armoire)
  • Le jus d’un citron
  • Quelques feuilles de menthe

A partir de là, c’est facile.
Pressez le citron à la barbare dans une casserole a fond épais, une bassine a confiture ou une casserole en fonte.

Pulco, pulco, pulco citrooooon ♪ ♫ - Pressé entièrement à la main

Rajoutez les framboises préalablement lavées, dans la casserole.
Tatanez les joyeusement au presse-purée

Baston, la délicatesse toute féminine de Fabi en action

Une fois qu’elles sont réduites en pulpe, ajoutez la menthe et le sucre et allumez le feu (doux) sous la casserole [1]

Cassez le sucre qui s'est aggloméré a coup de masse

Jurez très fort et très longtemps en essayant de ne pas exploser la vitro pour que le sucre revienne à sa forme originelle, de la poudre, tout en touillant gentiment

Touile touille you touille ♪ ♫

Mettez le feu plus fort, jusqu’a ce que ca bouillone. Une fois que ca bloubloute, y a de l’écume qui va se former. Récuperez là a l’aide d’un(e) écumoir et mettez la de coté. Si vous êtes pas doué comme moi, filtrez pour garder les gros morceaux qui auraient pu passer si vous avez eu la main trop lourde

C'est vrai que vu comme ça, l'écume ne donne pas envie de manger la future confiote

Ah main trop leste, écume refiltrée pour ne retirer que l'écume et garder le reste

Une fois que ca a bien bouillonner et que vous n’avez plus d’écume, vous laissez encore quelques minutes a feu vif, que ca cuise bien convenablement de partout.
Quand c’est fait, yapluka retirer la menthe qui s’est bien planquée dans la casserole et a verser dans les pots.
Un peu

Vide nous cette casserole et nous la remplirons ♪ ♫

Beaucoup
Et glou et glou et glou ♪ ♫

Passionnément
Elle est des nôôôôtreuh sont pot est rempli comme les zauuuuutreuuuuh ♪ ♫

Complètement
Gratter jusqu'a la dernière goûte pour essayer de réparer le carnage de Lagluante

Et voilà, c’est finit, il n’y a plus qu’a laisser refroidir et recouvrir d’une couche de paraffine fondue au bain-marie pour la conservation.

♪ ♫ Tadaaaa ♪ ♫ o/ Bon apétit bien sûr

[1] Ne faites pas comme moi en vous plantant de taque, ca donne l’air con un peu

Bilan semaine un

L’enfer sur terre. Ce sont les vacances. En particulier quand tu es mère au foyer et que du coup tu ne ranges pas tes gosses dans des plaines de jeux pour avoir la paix, mais tu te les tapes tout du long, de 8h a 22h, et qu’a même pas midi tu as déjà des envies de meurtres.

Bon en vrai j’en suis quand même dégagée deux jours/semaines, pour aller en cours a Trouduculperdu, tenter de retenir la matière, faire les exercices puis rentrer et réceptionner les gamines.

Tout en tentant d’étudier [1], de les empêcher de s’entre-tuer, de jouer un minimum avec elles quand même et de m’occuper un minimum de ma formation hardware qui me regarde constamment avec un air de reproche et un ricanement narquois [2]. Et de réviser, et de me dire que j’ai exactement un mois pour terminer mon étude de module2 et maîtriser à fond les protocoles de routages, le routeurs et le calcul de routes mit VLSM et CIDR [3]

Mais à coté de ca, je prends quand même du temps avec les filles pour les pendre au dessus du puits foutre au congélo refroidir dans la piscine que j’ai rempli toute seule comme une grande de mes blanches mimines et beaucoup trop de seaux d’eau [4], les empêcher de se noyer mutuellement en jouant, et les sortir avant qu’elles ne soient complètement a point, rapport que le soleil il tape un peu

Et puis cueillir des framboises jusqu’au matin tintintin, beaucoup tout plein, pour tenter de faire de la confiture et du sirop, voir des sorbets, suivant la quantité qu’on aura ramasser

Hoooo les zoulies framboises. Mais que va-t-on faire avec?

Et se demander ce qu’on va bien pouvoir faire avec la menthe qui a tendance a se porter un peu trop bien et a étendre ses quartiers un peu partout dans les plates-bandes

Tentative de sevrage de force de Lagluante ou pas?

Du coup, je vais faire incessamment sous peu une confiture framboise/menthe/sucre brun pour le plus grand bonheur des papilles familiales.
Oué, enfin, si les framboises survivent a Lagluante© qui pioche allègrement dans le plat qui diminue a vue d’oeil, tellement que sur le kilo et demi de fruits ramassé, bientôt il n’en restera que trois qui se battront dans le fond du tupperware.

Bref, on a survécu à cette première semaine de vacances, et plutôt bien en plus. Reste a voir si la suite sera aussi bien.

Non parce que toutes les soirées de la semaine prochaine, en plus de mes cours du lundi-mardi, je vais la jouer façon naîade et petite sirène, que j’avoue attendre avec impatience l’occasion d’avoir CINQ soirées sans les filles.

[1] Mais si tu sais, les 20h/sem de travail minimum pour être dans les temps
[2] Aka, mouahahaha, tu feras moins la maligne quand tu devras te taper les huit derniers chapitre en trois jours.
[3] T’as rien compris? C’est normal, c’est de l’informatique réseau
[4] Ah mais on se rend pas compte a quel point c’est long de remplir une piscine coquillage avec deux gamines surexcitées dans les jambes qui voudraient bien y aller plus rapidement que ca dans la piscine

A pouaaaaaaaaaaaaaal

C’est le retour d’une chaleur toute relative, mais au formidable age de deux ans [presque] et demi, ca permet pas mal de libertés.
Comme celle de se mettre à poil à peu près n’importe ou n’importe comment y compris là ou y a des gens.

Son grand jeu du moment c’est de se mettre à poil sur le trampoline. Ou dans son lit. Ou à n’importe quel moment ou j’ai pas les yeux sur elle, ce qui est plutôt embêtant quand y a un petit vent frais qui souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine dans le jardin et que ta gamine à déjà la goutte au nez.

Bon on a évolué, au moins elle ne se sert plus de son pot comme couvre chef, et dès qu’il fait chaud elle s’habille avec bonnet et veste chaude [1] et continue de courir à oualpé quand y a quinze degrés dehors. TOUT VA BIEN, donc. Inutile de s’inquiéter, elle devrait survivre à l’été.

Ce que j’avais pas prévu, c’est qu’elle a fait un stock de vêtements dans son lit, bien planqués et que depuis quelques jours, je la retrouve habillée différemment que comme je l’avais couchée chaque soir quand je monte. Parfois le matin au levé, c’est encore une tenue différente.

Bien entendu mis par une gamine de deux ans [presque] et demi. Du coup c’est rigolo. Le combo étoile de mer pied dans la manche bras dans la jambe est une valeur sûre, sans parler du bras qui dépasse de la bretelle. Mais j’avoue j’appréhende le moment ou je la retrouverai pendue par une jambe de son pantalon ou ficelée dans les bretelles d’une robe bain de soleil.

En attendant elle s’éclate, tente d’exhiber son corps aux rayons du soleil quand il daigne se pointer et râle très fort quand je la rhabille de force.

Je pense que ma fille pourrait vivre à poil sans aucun soucis. Reste à voir si elle sera toujours aussi exubérante à l’adolescence ou si elle se promènera en tenue de ski sur la plage…

[1] Cherche pas, c’est ma fille

Interview de Miss Holly

Je vous avais promis une tite inteview de l’illustratrice qui a refait les images pour mon blog.
La voici, la voilà. Je vous rappelle l’adresse de son blog
Alors pour le comment ca marche, je lui ai envoyé mes questions, elle y a répondu et m’a bien gentiment laissé piocher [0] dans son blog des images pour illustrer ses propos, et même parfois, je l’avoue, les détourner un chouya, ses petits dessins, mais si peu.

Voici donc venu le moment émouvant de cette toute, toute première interview et laisson la place à Tseumpfeuh en liberté o/

La grande talentueuse et dessineuse Miss Holly Tseumpfeuh o/, qu'on appaudit bien fort *o/*

  • L’amour du dessin, tu l’as depuis quand?
  • Depuis très jeune, j’adorais dessiner quand j’étais gamine. Je me souviens que je recopiais les dessins de Link qu’il y avait dans le manuel du jeu Zelda sur Game Boy

    Tala talalala talalala talalalatala ♫ (1)

  • Qu’est-ce qui t’a attiré la dedans?
  • Ca c’est une bonne question… Ca me détend, c’est vraiment bien pour s’évader un peu, et puis ça me fait plaisir de tenir un crayon, tout bêtement.

  • Et pour plus tard?
  • J’aimerais bien devenir une illustratrice épanouie, faire un peu de BD, pourquoi pas 🙂

  • Plutot viande ou poisson? Tu dessines en mangeant/buvant?
  • J’aime beaucoup le poisson, surtout quand il est vraiment bien cuit. Je ne dessine jamais en mangeant, rapport aux miettes, tout ça. J’évite de boire pour ne rien renverser sur ma feuille, ou alors je pose ma boisson suffisamment loin de mes coudes.

    Raoups, loin des coudes, loin de la feuille donc

  • Tu dessines ou, comment? pourquoi? Plutot avec musique et bruits autours de toi ou un silence absolu?
  • Généralement sur mes genoux. Je suis un peu comme tous ces gamins qui ont un bureau qui déchire dans leur chambre et qui s’obstinent à faire leurs devoirs dans la cuisine ou sur leur lit. J’aime bien mettre de la bonne musique en même temps, pas trop fort, mais le plus souvent, et par manque d’imagination pour la playlist, c’est en silence.

  • Tu aurais un dessin de quand tu étais gamine à nous montrer?
  • J’ai bien peur qu’ils aient tous péri sur le bûcher de la honte, malheureusement. Il en reste chez mes parents mais j’avoue que je ne suis pas pressée de les montrer (et encore, ça, ce serait si j’arrivais à remettre la main dessus)

  • Tu es douée de tes mains pour dessiner, mais dans la vie de tous les jours? Plutôt schtroumpf maladroit ou déesse de de l’habileté ?
  • Ni l’un ni l’autre, on va dire que je suis standard. Sans être une perle d’habileté, je ne suis pas miss catastrophe non plus ! Il y a des choses pour lesquelles ça va mieux que d’autre. Plutôt quiche en conduite, plutôt pas trop mauvaise cuisinière, par exemple.

    C'est pas ce à quoi ca ressemble qui compte le plus, c'est comme pour quick, c'est le gout

  • Quand tu réalises un projet un peu plus gros, tu l’étales dans le temps ou c’est tout fais en une fois, même ca prend 8h?
  • Ca dépend de l’heure de la journée à laquelle j’attaque. Si je n’ai que ça à faire et qu’il est suffisamment tôt ça peut m’arriver d’enchaîner, mais c’est rare. Par exemple quand je fais une grosse note pour mon blog, je l’étale sur plusieurs jours. Ca me permet de l’améliorer aussi, le premier jet est toujours à chier avec moi.

  • Et ton copain/ta famille/ton chat, ils en pensent quoi?
  • Je n’ai pas d’animaux, mais si j’avais un chien, il adorerait, c’est évident. Pioupiou m’encourage mais ça n’est pas sa tasse de thé. Maman, en revanche, est ma first fan !

  • Une petite photo de ton espace de travail?
  • En ce moment ça consisterait à prendre une photo du canapé, qui a le culot d’être sale en plus, donc je passe !

  • D’ailleurs tu travailles plutôt dans un joyeux bordel ou un bureau rangé avec une rigueur militaire?
  • Joyeux bordel, sans hésiter. Régulièrement je suis prise de bonne volonté et je nettoie tout, je range tout, mais dès que je me remets au travail le naturel reprend le dessus. Quand je sors un ustensile, je ne le range jamais, ou alors la première fois mais j’oublie de le faire dès la fois suivante.

  • Et quand tu seras célèbre et du monde, avec ton taf de publier, quelle sera la première chose que tu feras?
  • Un rire machiavélique de maîtresse du monde, je pense. Mais à part ça, rien. Pour moi publier mon travail, c’est le but en soi, une fois que ce sera fait je considèrerai être une grosse chanceuse de la vie ^^

    Plutôt comme ceci?

    Vs

    ou comme celà?

  • Ce serait a refaire, tu te relancerais tout pareil?
  • Tout pareil, oui ! C’était ma meilleure décision 🙂

    Non vraiment, aucun regret ^^. Le plus dur est passé

  • Le meilleur/pire truc qu’il te soit arrivé en rapport avec ton boulot d’illu?
  • Les éditeurs qui te demandent de pondre un projet et qui font les morts une fois reçu… Les clients qui changent 20 fois d’avis “parce que ma soeur trouve que machin”, ou le gros classique de celui qui te fait changer 100 fois la même chose pour finalement revenir à ce que tu avais proposé toi la première fois. Un délice.

  • Quand tu regardes le monde, tu le vois “déformé” par tes connaissances du dessin ? (décomposer les choses en plus petite partie, te dire que telle chose tu la dessinerais bien comme ceci ou celà?)
  • Ca m’arrive quand je vois quelque chose qui me plaît de m’imaginer en train de le dessiner, mais pas plus que ça finalement.

  • Une question que tu aimerais qu’on te pose et que personne ne demande jamais?
  • Bon et puis pas d’idée pour la question que j’aimerais qu’on me pose 🙂
    J’espère que je n’ai pas fait de fautes ^^

    [0] Qui a dit piller? C’pas vrai d’abord.
    [1] Vous aurez bien sûr reconnu le générique de Zelda