Kerps, il m’aura fallu presque 24 heures pour me remettre de mon premier cours (qui étaient le deuxième pour les autres) de japonais.
Je crois avoir saisi toutes les subtilités de l’efficacité nippone, que l’on peut résumer en un seul mot: vitesse Shinkansen: l’horreur absolue.
C’est une vraie japonaise qui nous donne cours, petite bonne femme aux airs cachés de Fubuki san, parlant le francais à la manière soleil levant, s’excusant presque tout le temps des difficultés de sa langue natale ” Alols ca, c’est un peu difficile ” dit-elle expliquant un truc que si c’était juste un peu compliqué, je veux pas savoir quelle goule on les trucs vraiment compliqués
Outre le fait de subir la quasie humilitation de la répétition et des questions/réponses à se balancer entre corrolégionnaires “nonnon ce n’est pas ca Fabi san, lépeter” tandis que les autres rigolent dans leur barbe en attendant leur tours, elle nous assène les hiraganas tel des coups de batarde(ho mon épée bien aimée ou es tu, je t’attends avec tellement d’impatience et toi aussi ma tite dague adorée) sabre tranchant (y en avait 10 a apprendre pour la première semaine, 10 autres pour la semaine prochaine, mais les cours, eux sont donnés écris en japonais ce qui fait qu’en plus faut regarder les syllabaires pour pas se planter (et apres, la joie de se relire pour ceux qui comme moi écrive le japonais aussi bien que le francais) et suivre d’une oreille et d’un oeil attentif le train qu’il faut pas rater sous peine de se retrouver sur orbite après le deuxième cours seulement.
S’il n’y avait que ca, ce serait encore gérable, mais même sous une situation sous pression comme ca, je trouve encore le moyen de faire rire mes deux compagnons de galère avec des jeux de mots bidons et autres trucs rigolos sur le moment tel que “djiuu ni” (12) transformer en star de la musique locale: Djiuuni Hallydai, il a bien fallu 5 minutes pour s’en remettre, c’est dire le niveau de stress sur lequel on était.
Quand enfin le cours s’est achevé (il ne fait que deux heures je rapelle) on avait vu 10 hiragana suplémentaires, appris a demander/donner son age, compté de zero à 999 “mille c’est tlop compliqué on vella semaine plochaine” donner l’heure du matin/soir et appris quelques formules de politesse.
Ce n’était que le deuxième. J’appréhende ce qui se passera dans les prochains, même si la couleur est déjà donnée: a la fin de l’année on connait les deux alphabets, cinquantes kanjis et encore d’autres trucs…
Et maintenant, tout à coup en y repensant, je suis prise d’un doute… Quand elle parlait de fin de l’année, elle voulait bien dire juin ’07, hein? pas fin décembre; paske en regardant le ryhtme d’enfer, j’me dit que on connaitra en tout cas les deux alphabets avant fin décembre.
Oskour mais qu’allions nous donc faire dans cette galère