Il y a des jours comme ça [1], ou franchement, Murphy il peut être super fier de moi.
Non je ne suis pas encore passée au travers du plafond. D’ailleurs y a plus de risques, les planches d’osb ont été posées sur les madriers, nous avons désormais un sol safe, merci beau-papa, merci belle-maman.
Tout comme je ne suis pas contaminée par le tétanos, je ne suis pas encore en phase septicémique aigue de purulence gangrénique du pied noir passé par le fil du clou.
Je ne suis pas non plus [encore] internée ou en prison pour double infanticide, rapport que les filles ont encore décidé de faire du catch dans la litière du chat juste devant le Vaio qui n’est déjà plus très vaillant et qui donc demande a survivre encore un jour de plus dans cette maison de fou.
Bon à coté niveau révision, je vois que mon module 3 s’en est allé bien loin, vu que j’étais infoutue de me rappeler ce qu’était RSTP et PVST+, ni même comment on élit le port root d’un spanning tree. Et je passe ma certif dans genre moins de deux semaines… Hmmm je pense sincèrement a la remettre pour plus tard, genre en mars?
A coté de ca, les travaux continuent bon train, on a à nouveau un plancher.
C’est l’extase, plus de risque de passer au travers du plafond donc. Bon ce sont de bêtes plaques de contre-plaqué sur lesquelles viendront se fixer d’autres planche en chêne massif y parait. Même qu’on été les chercher aujourd’hui.
D’ailleurs j’en parlerais pas ici s’il n’y avait une anecdote liée à ces planches, qui ont bien failli ne jamais arriver jusqu’ici.
On s’était dit rendez-vous dans dix ans à 9h30 au magasin, un truc pour les professionnels, que si tu sais pas ou c’est, tu ose pas y entrer, tellement le risque de te faire écraser par un bobcat est réel. J’avais prévu de payer le total sur place, avec ma jolie carte de banque, histoire de pas avoir une facture qui court comme la maladie d’amour et que de toute façon s’était mieux comme ca. Justement, ma carte était pour une fois alimentée convenablement et devait donc me permettre de payer la somme indécente de ce nouveau plancher.
Je sors donc mon porte-feuille. Cherche ma carte de banque. Ne la trouve pas. Recherche mieux. Rires nerveux, parce que la réceptioniste/info/caissière et les beaux-parents me regardent. Ahem. Commencer a sortir toutes les cartes du portefeuille. Ne rien trouver. La nana propose d’envoyer la facture à la maison, ce n’est pas grave si je ne paye pas tout de suite. Oui mais moi ca m’embête je VEUX retrouver ma carte et je VEUX payer tout de suite.
Je tente une diversion avec mon autre carte, bien entendu y a pas assez de sous dessus. Retour a la recherche de ma principale.
Je sors mon premier bouquin de mon sac, la brique de Feist, Faërie. Je fais pas attention et sors mon deuxième bouquin, le posant bien en vue
Comment flinguer sa crédibilité au près de Belle-maman en 10 seconde même pas…
avant de m’en rendre compte et de le ranger fissa. Pendant ce temps Beau-Papa propose de payer à ma place. Limite si je montre pas les dents en grognant. J’avais ma carte ce matin et *TILT* je me rappelle que j’ai fais le plein et n’ai pas eu le temps de la ranger, rapport que y avait plein de gens derrière moi qui attendait pour prendre de l’essence. Triomphante, je sors la carte de ma poche et peux enfin payer; non sans me gourationner dans le tapage de mon code secret. Mais l’honneur est sauf, j’ai pu payer.
Je crois que je viens de passer les cinq plus longues minutes de solitude extrême de l’année 2013 qui commence définitivement sur les chapeaux de roues.
[1] Et le premier qui me dit, des jours tous les jours se prend une mandale, vu?
On a eu un exercice à priori très facile à faire ce dimanche, en formation conteur: choisir une photo et inventer une histoire dessus, avec un début, un milieu et une fin, en utilisant bien entendu les techniques de l’oralité et du conte.
Déjà, ca à pas été facile de trouver LA photo. Une photo parmis des centaines datant des années 40. Des portraits de famille, des photos de mariages, d’enfants. La couleur sépia, ces gens adultes pour la plupart morts aujourd’hui. Ces gestes tendres qu’on retrouve, immortalisés dans ces épreuves.
Ce qui est marrant c’est que sur le groupe, tout le monde avait pris des photos avec des gens dessus, en premier plan. Tout le monde? Non, pas tout le monde, parce que évidement, sans le savoir, je m’étais démarquée des autres en choisissant une photo sans personne, juste un paysage. Et encore, en fait de paysage c’était une photo d’un site de charbonnage ou l’ont pouvait voir une partie des bâtiments et quelques rails et wagonnets, en sus du charbon, avec tellement bien planqué dessus que je ne l’avais pas vu, un gars en uniforme; et si toutes les histoires gravitaient autours des personnes sur les photos, moi j’avais pris le contre pied total en faisant du bâtiment mon héros.
Tout simplement parce que artistiquement parlant, cette photo m’avait touché, donné envie d’essayer d’en faire quelque chose; et de tenter un exercice particulièrement casse-gueule, tenter de “captiver” un auditoire avec une histoire sans histoire, juste de la description,[1] de l’action et le passage du temps.
Je pense avoir assez bien réussi mon coup, vu les retours des formatrices et je crois que je vais travailler cette histoire jusqu’à ce qu’elle me plaise vraiment et que j’en sois fière.
Je vais tenter de la retranscrire ici [2], mais bon, ce sera évidement sans l’oralité et le ton qui allait bien avec, même qu’on m’a dit que “ca avait une précision chirugicale” et que c’était un des plus beau compliment qu’on m’ai jamais fait sur mon travail d’apprentie-conteur…
C’est l’hiver. Le soleil se lève sur un bâtiment en briques. Quelques vitres sont cassées. La lumière traverse carreau brisé. De la poussière danse dans les rayons d’hiver. Tout est calme, silencieux.
De l’eau tombe goutte à goutte au sol.
A coté de ces bâtiments, des cailloux. Le givre scintille sur les pierres. Il y a des rails, deux long rails, rouillés, abîmés. Sur ces rails, des wagonnets, piqués par la rouille. Il manque à l’un quelques roues. Celui à coté est renversé. De l’herbe pousse entre les rails. Tout est calme.
Un corbeau passe, il croisse. Au loin un bruit, de plus en plus fort. Les cailloux tremblent, deux gros camions arrivent devant le bâtiment.
Du premier sortent des hommes, en habits de travail. Ils ouvrent le camion et en sorte des projecteurs, des caméras, des généateurs, du materiel de son, bref, de quoi tourner un film. Les techniciens montent le matériel, allument les projecteurs et se mettent en place.
De l’autre des hommes habillés de bleus de travail, chausser de grosses bottes et de casque se rassemblent autour du réalisteur…
– Réalisateur: Bon les figurants, c’est bien, mettez vous sur le coté là, on va tourner la scène ou le héros se retrouve coincé sur un chariot. Bien. Vous là, bougez, mettez vous là. Non vous là, vous êtes hors champs ca ne vas pas, rapprochez vous bien.
Alors, silence, action on tourne.
Et ils font et refont la prise, jusqu’à ce qu’elle soit bonne.
Les techniciens débranchent les projecteurs, rangent les caméras et la perche son. Les figurants repartent. Le matériel est rangé dans le camion, le sol vibre, il part.
Dehors, un carbeau passe, il croisse. Tout est silencieux.
Bon alors a le faire à l’écrit comme ca, j’ai l”impression que ca passe nettement moins bien. Il manque la chaleur de la lecture, le jeu du conteur et l’émotion, mais j’espère que c’est malgré tout lisible et qu’on ressent ce que j’ai voulu faire passer. Surtout hésitez pas a commenter pour me dire ce que vous en penser, c’est chouette d’avoir des feedback sur ce genre d’écrit. D’autant que même si c’est écrit, c’est fait pour être dit, lu comme cà, simplement ce style d’écriture peut faire bizarre. Et c’est vrai, ca fait très chirurgical. J’essayerai bien de le refaire de façon littéraire à l’occasion
[1] Bon avec quand même un dialogue au 3/4 mais qui sur le moment ne m’a pas plus, il n’était pas a la hauteur de mon histoire, mais bon en même temps, j’avais eu 15minutes pour l’écrire cette histoire
[2] Comme ca au moins, je serai sûre de l’avoir toujours sous la main
Non parce que je suis une fille qui a le coeur sur la main [1], j’me permet de relayer un appel a témoin, qui pourrait peut-être interesser certains d’entre-toi [2]. Si c’est le cas, n’hésite pas a contacter la madame, elle ne mord pas.
VOTRE GROSSESSE EST UNE SURPRISE VOIR UN MIRACLE
Pour les besoins d’un reportage télé, la société 3eme Œil Production recherche des témoignages de nouvelles mamans et futures mamans. A travers plusieurs portraits de famille nous souhaitons accompagner les futurs parents dans la formidable aventure qui est la venue au monde d’un bébé.
• Vous êtes une future maman, votre grossesse est un miracle (une maladie vous empêchait jusque là de donner naissance à un bébé…)
• Vous êtes une future maman de jumeaux, de triplés (voir plus) ou vous venez d’accoucher de plusieurs bébés.
• Vous êtes une future maman solo.
• La venue de votre futur enfant est une surprise.
• Vous ne pensiez plus pouvoir être enceinte, vous attendez un enfant (femme de 45 ans et plus)
• Vous veniez d’adopter un enfant, quand vous avez appris que vous attendiez un enfant.
Si vous ou quelqu’un de votre entourage correspond à cette description n’hésitez pas à me contacter rapidement : Clarisse 01 44 29 95 80 ou par mail clarissejournaliste@gmail.com (un contact n’engage à rien)
Voilà, tu penses bien que si j’avais correspondu au profil j’aurais sauté dessus, mais de base, je suis une plus si nouvelle maman, même si j’ai eu des bébés warriors, en particulier la deuxième là, qui a fait toute la gamme de la grossesse-pathologique-mais-pas-trop-je-vais-juste-te-faire-croire-a-une-fausse-couche-et-un-mauvais-developpement-in-utero, vs sa grande soeur “tiens ‘gade je fais un arrêt respiratoire peu après ma naissance”, mais malheureusement, je ne répond pas au profil donc, et tiens un minimum à mon intimité [4]
Bref, tu corresponds au profil et tu veux immortaliser cette grossesse, ce début de vie tu réponds à la madame.
Tu t’en fiches? Ben tu fais pouce et tu dis “lol” et tu continues à me lire [5]
[1] Oui en particulier le tiens, ouais, celui que j’ai arraché lors de mon dernier sacrifice humain
[2] Et me servir d’alibi montana de remplissage de ce super calendrier de l’avent, aller, on est à la moitié [3]
[3] Oui je sais, il manque toujours le jour 4, pinaille pas, il arrive, bientôt
[4] Mes voisins n’ont déjà pas besoin de connaitre ce blog pour me jeter des pierres, alors bon…
[5] Mais si en plus tu pouvais commenter de temps en temps et faire des discussions, ca me donnerait l’impression d’être moins seule et ce serait cool. Voilà. Bouhouhouhou personne ne me lit, personne ne m’aime.
Je suis chômeuse, je l’ai été à base pas par choix, virée un peu avant que j’apprenne ma première grossesse.
Pendant cette période j’ai été tour à tour dispensée, étudiante, re-dispensée et à nouveau en formation. Ce qui fait que j’ai un assez lourd bagage chômage.
Je suis aussi syndiquée [1] et en plus je vis à la campagne [2], du coup maintenant, mon syndic il est ouvert plus qu’une demie-journée par semaine, tenu par une seule personne [3], alors du coup, c’est un peu le seul moment ou tout le monde y va.
C’est rarement la même personne aussi ces derniers temps. Quelques part heureusement, parce que la condescendance a deux balles “tu sais pas gérer ton admin, t’es un peu débile” ca va bien deux minutes, au bout de la troisième t’as juste envie de lui enfourner le téléphone cisco [4] au fond du gosier
Aller au syndic avec Fabi,c’est quelque chose.
Parce que ca fait environ un an que j’y vais toujours pour la même chose. A savoir tenter de retrouver une couverture mutuelle, rapport que y a dix mois de chômage qui manquent à l’appel et que c’est seulement aujourd’hui que la nana à juger bon de me dire que si ils manquaient c’est peut-être bien parce qu’ils n’avaient pas été payés et que c’était bien de ne s’en préoccuper que maintenant, trois ans après [5], fallait pas s’étonner que gniagniagnia.
J’avoue je l’ai un peu coupée dans son élan de moralisatrice a deux balles, étant donné que quand même ca fait plein de temps que je me pèle le cul a essayer de résoudre le problème et que quand j’y serai enfin parvenue – ou pas, ce sera certainement pas grâce a elle.
Enfin bref, quand tu dois attendre deux heures et demie pour t’entendre dire que c’est en fait ton ancien syndicat qui peut t’aider pour gérer la période incriminée, et essayer de débloquer le schmilblik, t’as juste envie que d’une chose la tuer. Non parce devoir se payer deux heures d’aller/retour plus encore deux trois heures d’attente là-bas, ca m’enchante moyen tu vois, rapport au fait que:
L’essence c’est pas gratuit, j’adore me taper presque 200km juste pour … rien en fait les dernières fois que j’y suis aller
Que malgré le fait que je sois chômeuse, j’ai pas que ca à faire, perdre une demie-journée alors que je pleure derrière le temps pour faire mon cisco
Que les enfants ils vont pas se chercher tout seul à l’école ni s’occuper deux-même parce que leur même l’est pas là mais perdue dans les méandres kafkaïens de l’administration
Donc demain ou vendredi, suivant comment j’peux m’arranger pour la récupération des filles à l’école, me voilà bonne pour me taper l’aller vers la capitale, en pleines heures de pointes sinon c’est pas drôle, faire le planton devant le syndic, me retaper un sermon sur “mais comment c’est possible que vous ne vous en pré-occupiez que maintenant” et devoir ré-expliquer toute l’histoire avec cette fois ci le bonus de “mais c’est peut être parce que vous m’avez jamais dit que ca n’avait peut être été jamais payé [6]
Joie et bonheur donc. Je crois que ca méritera un réconciliation avec la vie après à base de Mac Do ou de sushis suivant la récupération ou non des indemnités.
Sinon quelqu’un sait ou je pourrais récupérer un pain de plastique ou du semtex?, c’est pour offrir…
[1] Bien que je me demande de plus en plus a quoi ils ME servent vu qu’ils n’ont absolument pas bougé le petit doigt pour m’aider face aux irrégularités que j’avais à mon taff
[2] Bon avant dans la capitale, mais du coup aller au syndic même s’il est ouvert plus souvent que mon actuel, c’était épique aussi, rapport que curieusement y avait plus de monde qu’ici et qu’on tourne donc aux mêmes demie-journées de perdues quand on y va br>
[3] Concrètement tu as une chance sur deux qu’il soit malgré tout fermé ce jour là. Et en juillet aout, il a été fermé tout le temps, vacances toussa
[4] que de toute façon elle y répond jamais, est-ce qu’il marche au moins, ou alors c’est un dangereux animal qui risquerait de la bouffer si elle y touchait
[5] Alors déjà grognasse ca fait pas trois mais deux, ensuite ca fait un an que j’essaye de résoudre le problème, et que j’en ai été informée par ma mutuelle que genre, quelques semaines avant de commencer a faire les démarches. Même si je plaide coupable en ce qui concerne la désorganisation et le j’m’y prend toujours en dernière minute
[6] Fatalement, on ne peut avoir une preuve que de ce qui existe et a été fait.
Ce post parle particulièrement de notre voyage en Irlande, et se centre sur les bateaux. En bonus à la fin, une petite histoire de bateau, mais récente de genre aujourd’hui, et sur un fleuve, pour changer.
En plus des cavités souterraines, les filles se sont découvert une autre passion: le bateau.
Premier contact avec un catamaran, sur un fjord.
Grand bateau, avec un barbec’ a bord, elles ont pu courir partout a l’interieur et parcourir les coursives exterieures.
Jusqu’au moment du départ, ou silence radio, elle regarde autour d’elle, sent la danse du bateau et au bout de quelques minutes, s’endort, me laissant le soin de compenser pour ne pas être secouée comme un prunier.
Parce que secoués, on l’est. J’ai failli me re-casser la gueule plusieurs fois, mais le spectacle est grandiose et le travail du corps pour rester en place et pas se vautrer lamentablement magique.
Du coup, quand on a dit qu’on allait prendre le bac pour rejoindre une autre partie de l’Irlande, elles ont été ravies et on profiter du temps de la traversée sur le pont.
Hey, ca c’est du ferry, ou j’m’y connais pas – Photo glanée sur internet
L’une en haut dans le vent, avec son papa, l’autre en bas, devant les sabords vitrés avec sa maman. Devinez qui était avec qui.
Autre, traversée, autre bac, cette fois plus petit, pour rejoindre une ile, l’île de valentia. Le temps est dégueux, dans la mer a coté, on voit de grosses vagues, du style qui te font demander si finalement c’est si judicieux que ca de prendre le bac, même en restant dans la bagnole. Surtout quand on le voit arrivé, tout petit et mis en transverse pour lutter contre le courant.
Ce n’est pas ma photo, mais on a eu le même type de temps que ceux qui l’ont prise, les vagues en prime
Dernier tour en date, cette après-midi,sur le lac de Kilarny. Sur une barque a moteur pour rejoindre une île et visiter une vieille abbaye en ruines.
Les filles sanglées dans leur gilet de sauvetage profitent du spectacle de ce lac d’un noir d’encre. La grande assise sagement, la petite en train de bouger et de se pencher pour toucher l’eau.
On l’en a empêchée parce que décement, on sentait bien qu’on pourrait la laisser en plan la bas sur l’eau [5]. Quelques petites vagues nous on montrer que celle-ci avait un équilibre du tonnerre , même pas déséquilbrée la mouflette.
Et puis, dernier tour en bateau en date, cet aprèm, sur un petit pout-pout équipé d’un moteur 20 chevaux, qui d’après runkipper en vitesse de pointe fait 37km/h, mais que comme les sièges y sont pas boulonnés au sol, tu vas faire coucou à l’arrière du bateau en cas de brusque accélération [6]
Alors évidement, ce genre de bateau, quand on met le moteur à fond, vole littéralement sur l’eau. Ca donne une impression d’un mix entre un passage sur un toboggan aquatique et une luge dans une descente diabolique, y a du vent, ca saute et c’est génial.
Bon ca l’est juste un peu moins quand ta chaise se tire de sous ton gras de fesse pour cause de saut latéral ou que tu peux pas vraiment en profiter parce que tu as un cadavre qui te pionce dans les bras et que tu dois compenser les mouvements du bateau, mais bon, sur les autres qu’on a faite, c’était bien génial. D’ailleurs je pense que Merlin et son permis kiffe grave cette première mise à l’eau du pout-pout, que ca faisait bien 20 ans qu’il n’avait plus mis l’étrave dans une eau quelconque…
Dans le cadre des interviews du vendredi[1], on continue sur notre lancée avec une autre artiste, plus éclectique[2].
Peintre, sculptrice et récupérateuse j’ai l’honneur d’accueillir Sylvie.
L’amour du dessin/de la sculpture/de la récup artistique tu l’as depuis quand?
* Je ne dirais pas que c’est de l’amour….je ressens plutôt ça comme un besoin.
Je gribouille depuis que je sais tenir un crayon.
Je m’essaie depuis peu à l’argile …et j’adoooore !
*La récup qui est à la mode aujourd’hui est une pratique naturelle pour moi puisque je suis née dedans.
J’aime transformer, réutiliser, personnaliser et je surtout je déteste jeter et gaspiller …..d’où la récup .
Qu’est-ce qui t’a attiré là-dedans ?
*Feu mon père avait fait les beaux arts en plus d’être un grand photographe. Ses aquarelles et ses encres de chine sont simplement superbes.
Certains de mes frères et soeurs ont un talent artistique inné pour le dessin et la peinture. Ils sont eux aussi autodidactes.
Ça devait donc être une évidence pour moi de dessiner ….. En fait, je ne me suis jamais posée la question.
Et pour plus tard?
* J’en sais rien, Tout se fait naturellement.
Plutot viande ou poisson? Tu dessines en mangeant/buvant?
* Poisson.
* Souvent en buvant mon thé et parfois en grignotant ^^
Tu dessines où, comment? pourquoi? Plutot avec musique et bruits autours de toi ou un silence absolu?
* Je croque n’importe où et pour n’importe quoi. Pour une situation, un évènement, un sentiment, une émotion, quelqu’un ….
* Pour peindre….Atmosphère avec musique, encens jasmin, thé vanille/miel, carnet de croquis et surtout solitude .
Et en ce qui concerne les trucs plus manuels ?
* Les activités manuelles sont plutôt ludiques et j’aime les faire avec d’autres.
* Je trouve rigolo de transformer un objet en autre chose que son utilité première.
C’est un challenge aussi de créer à partir de bouts de trucs ou de morceaux de machins … comme le grimoire par exemple ^^
Tu aurais un dessin/ une oeuvre de quand tu étais gamine à nous montrer?
* Quelques croquis datant du collège: Etude sur les robes fin 19è.
Tu es douée de tes mains pour dessiner,et transformer des objets, mais dans la vie de tous les jours? Plutôt schtroumpf maladroit ou déesse de de l’habileté ?
* schtroumpfette maladroite avec deux mains droites. Je suis gauchère ^^
Quand tu réalises un projet un peu plus gros, tu l’étales dans le temps ou c’est tout fais en une fois, même ca prend 8h?<
/em>
* En une seule fois, quitte à sauter des repas et dormir peu.
Et ton copain/ta famille/ton chat, ils en pensent quoi?
Ils me félicitent et m’encouragent à continuer….Par contre mes chats s’en foutent royalement ! ^^
D’ailleurs tu travailles plutôt dans un joyeux bordel ou un bureau rangé avec une rigueur militaire?
* Plutôt un joyeux bordel ! Je range de temps en temps, mais le bordel revient très vite ! ^^
Et quand tu seras célèbre et maitre du monde, avec ton taf dans des galeries, vendu des milliers d’euros, quelle sera la première chose que tu feras?
* Rien…. Je ne me considère pas comme une artiste et ne cours pas après la notoriété. Je laisse ça aux autres.
*Je donne presque toujours car je vends rarement.
Je donne parce que la personne qui a posé son regard sur la toile a kiffé….parce qu’elle a eu un “coup de foudre”.
Ce serait a refaire, tu te relancerais tout pareil?
*Je ne changerais rien.
Le meilleur/pire truc qu’il te soit arrivé en rapport avec le dessin / une transformation
* Le meilleur : Des larmes de joie d’une inconnue à qui je donne une toile parce qu’elle en “tombe amoureuse” (ce sont ses mots).
*Le pire : Quand mon prof d’art plastique au collège n’a jamais voulu me rendre mon dessin de Dragons après l’expo de fin d’année.
M’en suis toujours pas remise après toutes ces décennies…traumatisée à vie je suis ! ^^
Quand tu regardes le monde, tu le vois “déformé” par tes connaissances du dessin ou tes envies? (décomposer les choses en plus petite partie, te dire que telle chose tu la dessinerais bien comme ceci ou celà, ou bien tel objet j’en ferais bien ca?)
* Donner à un objet une quelconque utilité ou non….une forme illusoire mais esthétique, l’intégrer dans un monde imparfait et toujours en mouvement.
Lui donner une apparence avérée, pour le doter d’une réalité plus haute encore créée par l’imaginaire.
La question que tu aimerais qu’on te pose est en bonus [;)]
Et pour terminer, une note un peu plus perso, sur l’une ou l’autre oeuvre qu’elle a faite et qui m’ont tapé dans l’oeil.
Des zoulies fleurs
Une zoulie jument
De la récup a partir de rouleau de sopalin et de Péku
[1] Bien que la date puisse varié, vu que pour chaque interview, faut avoir une personne a interviewer, ses réponses et faire la mise en page derrière. N’étant pas fort connue, toussa, je vais essayer de m’en tenir à une par mois. Ou par trimestre. On verra en fait
Et oui, je sais, on est samedi, mais normalement, c’est le vendredi que les interviews sont mises en ligne. Quand j’oublie pas de le faire
Je vous avais promis une tite inteview de l’illustratrice qui a refait les images pour mon blog.
La voici, la voilà. Je vous rappelle l’adresse de son blog
Alors pour le comment ca marche, je lui ai envoyé mes questions, elle y a répondu et m’a bien gentiment laissé piocher [0] dans son blog des images pour illustrer ses propos, et même parfois, je l’avoue, les détourner un chouya, ses petits dessins, mais si peu.
Voici donc venu le moment émouvant de cette toute, toute première interview et laisson la place à Tseumpfeuh en liberté o/
L’amour du dessin, tu l’as depuis quand?
Depuis très jeune, j’adorais dessiner quand j’étais gamine. Je me souviens que je recopiais les dessins de Link qu’il y avait dans le manuel du jeu Zelda sur Game Boy
Qu’est-ce qui t’a attiré la dedans?
Ca c’est une bonne question… Ca me détend, c’est vraiment bien pour s’évader un peu, et puis ça me fait plaisir de tenir un crayon, tout bêtement.
Et pour plus tard?
J’aimerais bien devenir une illustratrice épanouie, faire un peu de BD, pourquoi pas 🙂
Plutot viande ou poisson? Tu dessines en mangeant/buvant?
J’aime beaucoup le poisson, surtout quand il est vraiment bien cuit. Je ne dessine jamais en mangeant, rapport aux miettes, tout ça. J’évite de boire pour ne rien renverser sur ma feuille, ou alors je pose ma boisson suffisamment loin de mes coudes.
Tu dessines ou, comment? pourquoi? Plutot avec musique et bruits autours de toi ou un silence absolu?
Généralement sur mes genoux. Je suis un peu comme tous ces gamins qui ont un bureau qui déchire dans leur chambre et qui s’obstinent à faire leurs devoirs dans la cuisine ou sur leur lit. J’aime bien mettre de la bonne musique en même temps, pas trop fort, mais le plus souvent, et par manque d’imagination pour la playlist, c’est en silence.
Tu aurais un dessin de quand tu étais gamine à nous montrer?
J’ai bien peur qu’ils aient tous péri sur le bûcher de la honte, malheureusement. Il en reste chez mes parents mais j’avoue que je ne suis pas pressée de les montrer (et encore, ça, ce serait si j’arrivais à remettre la main dessus)
Tu es douée de tes mains pour dessiner, mais dans la vie de tous les jours? Plutôt schtroumpf maladroit ou déesse de de l’habileté ?
Ni l’un ni l’autre, on va dire que je suis standard. Sans être une perle d’habileté, je ne suis pas miss catastrophe non plus ! Il y a des choses pour lesquelles ça va mieux que d’autre. Plutôt quiche en conduite, plutôt pas trop mauvaise cuisinière, par exemple.
Quand tu réalises un projet un peu plus gros, tu l’étales dans le temps ou c’est tout fais en une fois, même ca prend 8h?
Ca dépend de l’heure de la journée à laquelle j’attaque. Si je n’ai que ça à faire et qu’il est suffisamment tôt ça peut m’arriver d’enchaîner, mais c’est rare. Par exemple quand je fais une grosse note pour mon blog, je l’étale sur plusieurs jours. Ca me permet de l’améliorer aussi, le premier jet est toujours à chier avec moi.
Et ton copain/ta famille/ton chat, ils en pensent quoi?
Je n’ai pas d’animaux, mais si j’avais un chien, il adorerait, c’est évident. Pioupiou m’encourage mais ça n’est pas sa tasse de thé. Maman, en revanche, est ma first fan !
Une petite photo de ton espace de travail?
En ce moment ça consisterait à prendre une photo du canapé, qui a le culot d’être sale en plus, donc je passe !
D’ailleurs tu travailles plutôt dans un joyeux bordel ou un bureau rangé avec une rigueur militaire?
Joyeux bordel, sans hésiter. Régulièrement je suis prise de bonne volonté et je nettoie tout, je range tout, mais dès que je me remets au travail le naturel reprend le dessus. Quand je sors un ustensile, je ne le range jamais, ou alors la première fois mais j’oublie de le faire dès la fois suivante.
Et quand tu seras célèbre et du monde, avec ton taf de publier, quelle sera la première chose que tu feras?
Un rire machiavélique de maîtresse du monde, je pense. Mais à part ça, rien. Pour moi publier mon travail, c’est le but en soi, une fois que ce sera fait je considèrerai être une grosse chanceuse de la vie ^^
Vs
Ce serait a refaire, tu te relancerais tout pareil?
Tout pareil, oui ! C’était ma meilleure décision 🙂
Le meilleur/pire truc qu’il te soit arrivé en rapport avec ton boulot d’illu?
Les éditeurs qui te demandent de pondre un projet et qui font les morts une fois reçu… Les clients qui changent 20 fois d’avis “parce que ma soeur trouve que machin”, ou le gros classique de celui qui te fait changer 100 fois la même chose pour finalement revenir à ce que tu avais proposé toi la première fois. Un délice.
Quand tu regardes le monde, tu le vois “déformé” par tes connaissances du dessin ? (décomposer les choses en plus petite partie, te dire que telle chose tu la dessinerais bien comme ceci ou celà?)
Ca m’arrive quand je vois quelque chose qui me plaît de m’imaginer en train de le dessiner, mais pas plus que ça finalement.
Une question que tu aimerais qu’on te pose et que personne ne demande jamais?
Bon et puis pas d’idée pour la question que j’aimerais qu’on me pose 🙂
J’espère que je n’ai pas fait de fautes ^^
[0] Qui a dit piller? C’pas vrai d’abord.
[1] Vous aurez bien sûr reconnu le générique de Zelda
Ayé, après avoir sué sang et eau entre les filles, des horaires cauchemardesques, la formation Aris [1] et la CCNA module 1 avec deux jours de présence sur site et au moins vingt heure de travail à la maison par semaine [2], j’ai enfin fini cette chianterie de module qui voit en large et en travers le modèle en couche ISO [3], je rêve de VLSM la nuit et je cultive l’art de la mauvaise foi en disant que sur deux bits, on peut faire quatre sous réseaux en comptant ceux des deux premiers sous réseau du premier bit [4]
Les ports UDP/TCP n’ont plus de secret pour moi et les tables ARP me sont limpides [5].
Tout ca pour dire que j’ai bien passé les examens du module hier et aujourd’hui.
Théorie hier, avec 93,5% siouplé bien, et des fautes connes comme tout, pratique aujourd’hui.
J’avoue je visais le 100% en théorie, qui me sera passé sous le nez, tout ca a cause de cette putanerie de deuxième bit réseau, pour finir avec 98,5%. Qui sera marqué a 98 TOUT COURT [6] dans mes notes, tout ca avec encore bien de la marge sur le temps imparti pendant l’examen, malgré quelques couacs dû à mon unique neurone [7] du style, branchement sur les mauvaises interface, ou plus classiquement gourrage dans la config de l’interface [8]
Bref, c’est réussi, à moi le module deux et ses fabuleux protocoles de routage, ses algorithmes de calcul de route et sa théorie à la mords moi le noeud sur sa séquence de bootage et son contenu.
Tout ça a apprendre et à restituer pour le sept août, plutôt que le vingt et un, parce que je t’ai pas dit, suite a un petit soucis administratif organisationnel, je vais devoir passer mes examens un peu plus tôt que le reste de mon groupe.
Donc j’ai un gros mois, avec les deux filles dans les pattes pour apprendre le routage, ses protocoles, RIP, OSPF,EIGRP et la théorie des routeurs cisco, tout en continuant mon cours hardware….
Ca se voit là que je suis heureuse et que je déborde de motivation? [9]
Une nouvelle rubrique.
Et oui, ca c’est du teasing
Mais une rubrique de quoi?
Et bien une rubrique interview ou je mettrai des interviews réalisées par mes soins, à des personnes diverses et avariées, venant d’horizons différents, et étant chacun à sa façon spécial, doué et à fond dans ce qu’il/elle fait.
Prochainement sous vos écrans donc.
Je peux d’ors et déjà vous dire que les premières interview tournent autours d’artistes et que la première personne qui inaugurera cette nouvelle catégorie, n’est autre que la formidable et talentueuse Tseumpfeuh en liberté, aka Miss Holly, ou le contraire, la nana que quand tu vois ses dessins, tu en tombes amoureux.
Bon maintenant y a plus qu’a terminer de déterminer le format et le visuel des interviews pour avoir un truc un peu plus personnel, joli et agréable à voir.
Restez connectés, parce que ca va arriver incessamment sous peu.
Accessoirement, si y a des personnes que vous souhaiteriez voir interviewer, n’hésitez pas en m’en faire part dans les commentaires, je verrai ce que je peux faire [1].
Brefle, stay tunned, et à bientôt
[1] Celà dit attendez avant d’aller tirer directement dans les Jaddo ou les Boulet, je ne pense pas que ces Grands Maîtres hautement connus et reconnus daignent baisser les yeux sur le petit scarabée que je suis. Mais qui sait, peut-être un jour dans leur grande mansuétude ils répondront à leur tours à quelques questions.
Il y a quelques jours, j’ai vu la soirée théma d’arte sur la nourriture et en particulier un documentaire sur la face cachée du chocolat.
En bref, le truc qui m’a le plus interpellée c’est que sur la plupart des plantation de cacao, en sous main, il y a le travail des enfants.
D’enfants esclaves, achetés environ 250€ si je me souviens bien, tout un trafic bien rôdé, dont quelques ONG essaye de défaire les maillons et de sauver un maximum d’enfants.
Rien que ça est déjà difficile à avaler. Je sais que le monde n’est pas bisounours, et que les grandes multinationales n’ont pas d’ame, mais dans ce domaine là, on dépasse les bornes de l’horreur.
Un journaliste qui fait un travail de terrain, qui parfois doit se sentir inutile dévoile les mensonges des propriétaires de plantations, qui reconnaissent parfois du bout des lèvres le “problème”, mais pour qui ce n’en n’est vraissemblablement pas un.
On pourrait se dire c’est la réalité de l’Afrique, on ne peut pas lutter contre le système, mais qui sont les gens qui commandent le produit de ses plantations? Nestlé et compagnie, qui sont au courant mais ne font rien, parce que bien évidement, ces enfants pas payés font baisser les couts.
C’est une réalité, et je pense que beaucoup de monde le sait, mais ne fait rien, haussant les épaules avec fatalité, disant que de toute façon “On ne peut rien faire”.
Je ne suis pas d’accord. Personnellement j’essaye de boycotter au maximum ces firmes, parce que je suis consommateur, mais que j’ai quand même une certaine éthique.
Je ne peux rien faire à part ne pas acheter leur produit, me diriger vers un commerce plus équitable, qui a certes aussi ses failles et ses défauts, mais qui malgré tout est mieux que rien.
Ce n’est pas comme les travailleurs chinois, certes payés une misère, mais payé un minimum. Est-ce moins horrible? Pas forcément, mais ca ne vous empêche pas d’acheter au prix fort des fringues de marques pour devenir des panneaux publicitaires ambulants, pour toutes ces grosses boites qui s’en frottent les mains.
Je vais pas jouer les vièrges effarouchées, j’ai un iphone, payé trop cher et fabriqué pour une bouchée de pain, sur la santé des ouvriers, mais c’est là mon seul petit plaisir, d’autant que si je me suis tournée vers apple, c’est pour ne plus devoir changer de téléphone tous les six mois, rapport à la dure vie que je leur mène. Il vient de fêter ses un an et bon gré, mal gré, il résiste toujours (putain de bouton home).
J’ai pas de solutions, je suis pas utopique, mais bon parfois je me prends a rêver à ce que les gens réfléchissent avant d’acheter.
Et quand je mange (rarement, je suis pas super chocolat) mon petit carré, je pense à la chance qu’on a ici quand même, nous et nos enfants et j’arrête quelques minutes de râler sur tel ou tel truc qui nous est tombé dessus…