Comme indiqué sur la bannière là plus haut (sisi, ouvre grand les yeux, c’est écrit dessus), je participe à un concours pour gagner des vêtements trop kyooool pour un, le cas ou je retomberais enceinte (sisi un jour, je veux), deux terminer mon allaitement avec classe, parce qu’il commence à faire un peu froid pour continuer l’allaitement sans piti haut qui évite d’attraper une pneumonie en donnant à boire à la morfale, rapport que l’automne s’installe, qu’on a pas encore remis le chauffage, que j’ai tout le temps froid de toute façon et que Lagluante© à les mains glacées comme là mort.
Accessoirement, le blog mentionné il est top bien, tu ne prends donc pas trop de risques en cliquant dessus et en le lisant (bon par contre évite le concours tu es gentil(le) j’aimerais garder quelques chances de gagner; bisous keur, toussa
Qu’est-ce donc ma vision de la maternité donc…
Et bien tout d’abord, la maternité peut être un batiment, ou une partie de celui-ci, généralement peint dans des couleurs pastelles qui au bout de quelques heures te donnent envie de te pendre/mordre/te tirer en vitesse, dans lequel des femmes souvent totalement paniquées à l’idée de ce qu’elles vont vivre [1]entrent, et qui si elles y arrivent seule (ou avec leur conjoint) en ressorte avec un petit paquet vagissant et vaguement humide qui dès cet instant, va leur pourrir plus ou moins la vie… [2]
Si on se penche plus sérieusement sur le sujet [4], on trouvera autant de versions différentes de la maternité qu’il y a de “couples” mère-enfant”, avec plus ou moins de guimauve-bonbon-fleur-bleue ou cynisme et détachement, suivant les personnalités.
En ce qui me concerne, comme d’habitude je fais dans le mélange des genres.
Devenir maman, au delà de dire adieu à un certains nombres de choses comme les trucs un peu aventureux ou tu te bastonnes allègrement avec d’autres personnes [5], mais aussi quand ton enfant l’est tout petit et que tu sors un peu des habitudes, devenir un centre de focalisation des gens autours de toi [6], parce que d’accord, porter un bébé avec une écharpe/mei-tai/sinbao/manduca n’est déjà pas courant, mais si en plus tu es habillée en médiéval, attends toi à avoir les services de protection de l’enfance qui débarque chez toi. Surtout si tu es en allaitement longue durée [7]
Mais ca n’a pas que des mauvais cotés hein, tout à coup tu découvres un autre monde, celui de la fusion avec ton bébé, le pack allaitement/portage/dodo avec bébé (et l gros filet de bave qui goutte sur le crane de ton bébé chéri parce que tu ne sais pa²s dormir sans baver), le fait de fondre devant ton enfant, au moindre sourire, babillement, ou autre mouvement fait par le mioche. Tout l’amour qu’un coeur peut avoir pour celui-ci. (Bon pas la peine de sortir les violons, j’arrête le côté mièvre ici, je pense que chaque mère voit bien de quoi je veux parler et sens son coeur se gonfler à chaque souvenir du genre)
Ca, c’est pour le classique. Côté original, tu te retrouves à dire des choses que tu aurais jamais pensé dire un jour, style “Nan ne met pas ton bébé dans le congélateur/les toilettes”, “Ne marche pas sur les oppossums ta soeur”, “Veux-tu bien arrêter de bouffer(!) mon cable d’ordi/mon ordinateur/la souris morte rapportée par le chat/cette fourmis qui ne t’a rien fait/les croquettes du chat/tout autre objet normalement pas comestible pour un humain
Dit aussi adieu à ton interieur bien rangé, cosy, avec ses objets décoratif fragiles et merveilleusement beau, et passe à la décoration plus personnelle de tes nains, avec de vrais morceaux de mouchoirs (dans le meilleur des cas propres) déchiquetés amoureusement à la main. Ceci évidement après que tu ai rangé ton interieur…
Ainsi que les situations déroutantes/ridicules/ou tu sais plus ou te mettre, style plaquage d’enfant au sol digne des All Blacks parce que c’était le transformer toi même en crêpe ou la voiture qui arrive à fond de balle, les “pourquoi elle est grosse la madame”, “dis maman, c’est quoi un putain de cycle de dps”, la gamine qui brosse les dents du chat avec sa propre brosse à dent pis qui se la remet en bouche, tout sourire.
Si tu as eu le malheur de te reproduire plusieurs fois, les moments ou tu te demandes si tes gosses se font des calins ou essaye de s’étouffer, les accidents évités de justesse=> tiens, je t’ouvre la porte pour monter l’escalier que tu sais pas prendre seule, les tout pitis jouets de l’ainé laisser sur le sol que le plus petit se fera une joie de mettre en bouche, te laissant le soin de perdre quelques doigts pour éviter l’asphyxie…
Mais surtout, c’est avant tout beaucoup d’amour, d’emmerdes, d’inquiétudes, de questions, parfois sans réponses, un changement radical, parce que si avant on était responsable que de soi, maintenant c’est différent, y a des petites choses qui comptent sur et pour nous et que faut se bouger les fesses pour tenter de leur offrir le meilleur.
Et surtout, les accompagner sur le chemin de la vie, leur laisser prendre confiance, pour qu’au final ils puissent se débrouiller seuls dans la vie.
[1] Pondre un mioche donc
[2] Donc si tu es nullipare et que tu tiens à ta tranquillité et ton indépendance, reste le.
Si tu es nulle part, ceci devrait t’aider[3]
[3] Non je t’assure, de rien pour le jeu de mot halacon©
[4] Sans assomer le bébé, c’est que c’est fragile ces petites choses
[5] Genre non, tu n’emmèneras ton bébé prunelle de tes yeux à un Grandeur Nature, à genre 9 mois, par contre, tu peux négocier la soirée enquête quand ton miard à pas deux mois, et inviter les gens à faire les soirées jeux/jeux de roles chez toi. Faut juste vérifier que le ptit baveux ne boulotte pas tes dés pendant une seconde d’inattention
[6] Pas super pratique quand tu es comme moi scie rouillée ascendant misanthrope et que les inconnus (ou les connus d’ailleurs) qui t’embête, tu ne rêves que d’une chose, les égorger avec les dents
[7] Et que tu penserais à accueuillir les importuns à coup de giclées de lait dans l’oeil.
Tu as bien résumé (et surtout tu m’as fait rire sur les fratries )