Après avoir prospecter dans tous les sens pour trouver un elevage familial dont l’idéologie me conviendrait et qui fait des chatons bien dans leurs pattes.
Apres plusieurs mois d’attente, une conversation suivie par mail pendant des jours et des jours, avec des tas de questions, certaines plus bêtes que d’autres, puis les trois mois du chaton enfin dépassés, mais qu’il a fallu attendre un mois de plus parce que je devais partir en vacances, et que je ne voulais pas laisser un petit chaton tout seul pendant ce temps là, même avec quelqu’un qui venait tous les jours s’occuper de la grosse.
Bien sûr, on a eu des photos toutes les semaines, j’ai même pu la voir deux fois, pourtant c’était pas pareil, il me tardait de la voir, de l’avoir.
Et aujourd’hui, ca y est. Après plus de trois mois d’attente, après avoir convaincu chéri, pas très chaud au départ d’accueillir un nouveau chat; enfin, Rotisha est là.
Bon bien sûr pour le moment on l’a pas vue beaucoup.
A presque quatre mois, forcément elle est plus farouche qu’un chaton un peu plus jeune et nettement plus craintive. D’ailleurs pour la ramener de chez l’eleveuse et la mettre dans la cage de transport, ca a juste été un cauchemar. Elle était pas d’accord DU TOUT et l’a bien fait savoir. Limite elle m’a fait me sentir comme un bourreau, tellement elle transpirait la peur et la panique.
Arprès ca, le trajet jusqu’a la maison a été nickel. Elle était calme dans sa boîte et tranquille. Même qu’un a moment elle a sorti sa patte pour me la mettre sur la main, que j’aurai été un peu plus guimauve, j’aurai pleuré devant l’anthropomorphisme de confiance que cela faisait, en plus du coté agréable de la papatte sur ma main.
A la maison, présentation avec Chapupute, qui ne s’est pas trop mal passé, ne faisant que feulé sur l’intrue et n’essayant pas de l’attaquer ou de lui filer un coup de patte.
Elle a mis du temps a sortir de sa cage. Plusieurs heures. D’abord prostrée tout dans le fond de sa cage, puis les mouvements de va et viens hésitant, pour pouvoir mettre la tête dehors.
C’est quand les furies ont été au lit qu’elle s’est décidée a sortir complètement… pour aller se réfugier sous une armoire…
C’est là qu’on la laissée pour la nuit, avec croquettes, eau et litière…