Pas plus tard que y a quelques minutes, v’lat’y pas qu’elle met le machin en route.
Réaction immédiate: hurlements de terreur et projetage de sa carcasse dans les bras de maman, où elle passera de longues minutes a sangloter avant de se calmer.
Elle s’est réfugiée dans mes bras en hurlant de terreur à nouveau, les larmes coulants de ses yeux et promettant qu’elle serait sage et qu’il fallait pas l’allumer.
J’avoue, sur le moment, je me suis sentie un peu mal, créer une crise de panique comme ca chez ma plus-si-toute-petite, ça le fait moyen. Surtout quand une fois qu’elle s’est calmée, j’me suis prise à penser très fort “non on ne le remettra pas. Sauf si tu n’es pas sage mouahahahah”.
Ahem. Culpablité maternelle donc.
Bon sur ce je m’éclipse et retourne vers nos invités et les quarante deux plats qui nous attendent pour fêter dignement la fin 2012… [3]
[1] Mais que nous on aime pas. C’est moche, en plus d’être con
[2] Tiens enjoy le son du truc
[3] Car oui, pendant que j’écris ces lignes, les quatre hommes sont à leur place, à la cuisine
D’habitude je suis une grande enfant, limite si je monte pas le sapin déjà en novembre, mais cette année, happée par mes problèmes d’adultes je ne l’avais pas encore fait. Limite, s’il n’y avait pas eu les filles, je crois que je ne l’aurai pas fait.
Pas l’envie, pas la motivation, pas la patience, je serais psy, je crierais à la dépression [1], bref, mon pauvre sapin attendait tristement dans son carton qu’on vienne le chercher [2]
Finalement pressée par les filles, la mort dans l’âme, je me suis résolue à l’ouvrir et à trier les branches…
A tenter de me rappeler comme ce truc là se monte…
J’avoue quand j’ai monté le squelette du truc, j’ai été un peu tenté de le laisser comme ça :
Et puis ensuite répéter les mêmes gestes inlassablement [3] au moins trouzemillions de fois.
Pour préserver mon vieux dos, j’avais poser le sapin sur la table basse histoire d’être à la bonne hauteur pour mettre les branches du bas. J’avais juste oublié à quel point ca peut ête lourd, une fois les premiers étages monter…
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord. Sauf que à un moment, on arrive à la fin des trouzemillions de branches à monter, même que c’est beauuuuuuu…
Il ne reste plus qu’a remettre la tête, et c’est bon mon sapin il est tout beau tout prêt o/
[1] Mais je ne le suis pas, alors je parle plus de déprime passagère alliée au poil de la main
[2] Deja qu’on l’avait démonté fin mars, je table sur juin pour cette année
[3] Prendre la branche de la bonne couleur, lui ouvrir les épines, l’insérer dans le petit bitoniau qui va bien, sans se bousiller les doigts aux passages
[4] Tiens maman, je te donne la branche mais pas de la bonne couleur et en plus je mélange toutes celles que tu as trié, c’est rigolo
[5] Maman monter/descendre jouer grandes filles
[6] Maman pipppppppppppppppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii/cacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
[7] Maman ‘oi lion/ ‘gader télé/ aller deho’s
[8] GRAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOU Y EN A MARRE FOUMOUALAPé ET VA MOURIR AILLEURS, s’il te plait bien ma chérie
[9] Comment ca, je ne suis pas crédible?
Y a des jours comme ça, ou on a l’impression que tout ce qui peut merder le fera, et qu’en prime on aura le bonus “emmerdements gratuits”.br>
Ben aujourd’hui à été ce genre de journée.
Je louchais sur la suite logique de ma formation CCNA, seulement voilà, apparement le monde de la formation qualifiante s’apparente à ce lui du boulot, beaucoup d’appelés, peu d’élus.
Il faut dire que avec 30 candidats pour 12 places, forcément, ca allait faire des malheureux; de plus avec ce genre de ratio, les probabilités pour que je sois prise s’amenuisent encore plus [1], rajoutons à ca le facteur Murphy [3]
Déjà j’le sentais mal avec le petit laïus “pas beaucoup de places, beaucoup de monde, gnagnagna, pas de remises en cause de vos compétences/motivation/plan de carrière [4], blablbala, on vous rappellera pour voir ce qu’on peut faire d’autre”
Alors certe, l’intention est sincère et louable, mais ca ne t’empêche pas d’avoir l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur et de retomber dans l’incertitude quant aux prochains mois. Que faire? Chercher du boulot? Faire une autre formation par dépit? Faire un enfant?? Trembler sur le fait d’être à nouveau hors course?
Bref, de la perspective réjouissante en cette veille de fin du monde de fêtes de fin d’années [5].
Donc l’impression d’être une merde et de se sentir comme tel. On admire au passage le coup de grâce du mail annonciateur, commençant par “monsieur”. Que c’est bon de se sentir totalement reniée dans sa féminité. [6]
Passé quelques minutes sous l’eau et regarder l’étendue des dégats, avec une vague nausée, rapport a l’odeur de peau brûlée qui se dégage de l’index.
Récupéré la boite de film photo dans laquelle il y a l’eau pour la anche de mon hautbois et y remettre de l’eau fraîche, histoire que la pauvre gamine y garde le doigt trempé
Quand je suis revenue, une heure et demie plus tard, elle pétait la forme. Elle a courageusement supporté le changement de pansement et a été au lit sans se plaindre de son doigt ni faire d’histoire.
Cette petite est décidément très courageuse.
Et moi? Moi j’espère que cette série va se terminer que je ne vais pas devenir folle devant cet avenir soudain flou et que les choses vont vite rentrer dans l’ordre. Avant que je ne pète convenablement un plomb. Le stress, saymall….
[1] Coucou, c’est moi le malus femme plus informatique; a part en comptant être prise via les engagements de minorité, j’ai peu de chance de trouver place dans ce monde [2]
[2] Non puis râlé c’est plus facile que de se remettre en question
[3] Généralement couplé dans l’entourage au “syndrome de la porte qui claque mais qu’une autre s’ouvre, t’inquiète pas, tu verras tu trouveras autre chose”, équivalent du “une de perdue, dix de retrouvées” qui est aussi un appeau à la réponse “ma main, ta gueule, deux secondes”
[4] Ouais c’est une idée tiens, j’me sens d’humeur a aller faire le plan de la carrière de Mol sans combinaison ni bouteilles
[5] Quoique ca revienne un peu au même dans le fond
[6] Nan j’déconne, ca m’a bien fait rire. Puis après tout j’étais la seule nana du tas. Ils auraient quand même dû me garder pour le quota féminin moi j’dis.
[7] Convenablement bâillonnée et battue comme plâtre
Quand on fait les courses ensemble, de temps en temps je lui laisse choisir une pâtisserie (sans lait) comme goûté et comme généralement il y en a deux par paquet, elle en mange une directement et garde l’autre pour plus tard.
Ces pâtisseries sont de type gaufres au fruits, ou “carré à la confiture”, emballées dans un recipient en plastique qui ferme avec des petits renflement et qui normalement ferment bien.
Ce jour là, elle avait choisi de tenir l’emballage de son carré a la confiture elle-même.
Toute fière, elle le serrait dans sa petite menotte, l’autre main dans la mienne, pour traverser la rue. Sa grande soeur papotait a coté de moi.
Ma petite fille de deuzans et demie était en larmes. De voir son précieux gouté sur la chaussée. Elle m’a lâché la main et a voulu aller le récupérer, au mépris des voitures. A hurler quand je l’ai plaquée au sol pour lui éviter de se faire écraser. Et quand une voiture à roulé dsur le gâteau, j’ai vu dans ses yeux l’horreur de la perte que ca représentait pour elle.
Quand une autre l’a complètement écrasé et est reparti avec le morceau collé au pneu, ma fille était inconsolable. Sanglots déchirants sur sanglots déchirants, avec tremblements et perte de ses moyens. Même le sein, pourtant souverain n’a pas réussi à la consoler.
Je crois que ce jour là, elle a vraiment fait l’expérience du deuil et de sa fatalité…
Et tout ça juste pour un aliment. Ma petite fille qui va bientôt avoir troizans et pour qui tout est magie et amour. Ma petite fille que l’ont commence a me reprocher de trop couver, de ne l’avoir que trop “rien qu’a moi. Ma fille si ouverte aux autres, qui surkiffe l’école, mais dont des gens pensent qu’elle est trop fusionnelle avec moi, celle qui prend le chat pour un coussin et vice versa, celle qui commence à bien parler, celle qui avec sa soeur son mes deux biens les plus précieux.
Ahem, on dira que c’est l’arrivée imminente de ses trois ans qui m’ont fait repenser à cette anecdote et ressortir tout l’amour que j’ai pour elle… [2]
[1] Quoi que elles ne pleurent pas quand la belle-soeur de la Cendrillon russe du Boulot Merveilleux se fait casser le bras, la jambe et un oeil, avant de se faire transformer en pont, ni quand Scar meurt dans le roi lion
[2] Même si parfois, elle est franchement tête à claque
On a eu un exercice à priori très facile à faire ce dimanche, en formation conteur: choisir une photo et inventer une histoire dessus, avec un début, un milieu et une fin, en utilisant bien entendu les techniques de l’oralité et du conte.
Déjà, ca à pas été facile de trouver LA photo. Une photo parmis des centaines datant des années 40. Des portraits de famille, des photos de mariages, d’enfants. La couleur sépia, ces gens adultes pour la plupart morts aujourd’hui. Ces gestes tendres qu’on retrouve, immortalisés dans ces épreuves.
Ce qui est marrant c’est que sur le groupe, tout le monde avait pris des photos avec des gens dessus, en premier plan. Tout le monde? Non, pas tout le monde, parce que évidement, sans le savoir, je m’étais démarquée des autres en choisissant une photo sans personne, juste un paysage. Et encore, en fait de paysage c’était une photo d’un site de charbonnage ou l’ont pouvait voir une partie des bâtiments et quelques rails et wagonnets, en sus du charbon, avec tellement bien planqué dessus que je ne l’avais pas vu, un gars en uniforme; et si toutes les histoires gravitaient autours des personnes sur les photos, moi j’avais pris le contre pied total en faisant du bâtiment mon héros.
Tout simplement parce que artistiquement parlant, cette photo m’avait touché, donné envie d’essayer d’en faire quelque chose; et de tenter un exercice particulièrement casse-gueule, tenter de “captiver” un auditoire avec une histoire sans histoire, juste de la description,[1] de l’action et le passage du temps.
Je pense avoir assez bien réussi mon coup, vu les retours des formatrices et je crois que je vais travailler cette histoire jusqu’à ce qu’elle me plaise vraiment et que j’en sois fière.
Je vais tenter de la retranscrire ici [2], mais bon, ce sera évidement sans l’oralité et le ton qui allait bien avec, même qu’on m’a dit que “ca avait une précision chirugicale” et que c’était un des plus beau compliment qu’on m’ai jamais fait sur mon travail d’apprentie-conteur…
C’est l’hiver. Le soleil se lève sur un bâtiment en briques. Quelques vitres sont cassées. La lumière traverse carreau brisé. De la poussière danse dans les rayons d’hiver. Tout est calme, silencieux.
De l’eau tombe goutte à goutte au sol.
A coté de ces bâtiments, des cailloux. Le givre scintille sur les pierres. Il y a des rails, deux long rails, rouillés, abîmés. Sur ces rails, des wagonnets, piqués par la rouille. Il manque à l’un quelques roues. Celui à coté est renversé. De l’herbe pousse entre les rails. Tout est calme.
Un corbeau passe, il croisse. Au loin un bruit, de plus en plus fort. Les cailloux tremblent, deux gros camions arrivent devant le bâtiment.
Du premier sortent des hommes, en habits de travail. Ils ouvrent le camion et en sorte des projecteurs, des caméras, des généateurs, du materiel de son, bref, de quoi tourner un film. Les techniciens montent le matériel, allument les projecteurs et se mettent en place.
De l’autre des hommes habillés de bleus de travail, chausser de grosses bottes et de casque se rassemblent autour du réalisteur…
– Réalisateur: Bon les figurants, c’est bien, mettez vous sur le coté là, on va tourner la scène ou le héros se retrouve coincé sur un chariot. Bien. Vous là, bougez, mettez vous là. Non vous là, vous êtes hors champs ca ne vas pas, rapprochez vous bien.
Alors, silence, action on tourne.
Et ils font et refont la prise, jusqu’à ce qu’elle soit bonne.
Les techniciens débranchent les projecteurs, rangent les caméras et la perche son. Les figurants repartent. Le matériel est rangé dans le camion, le sol vibre, il part.
Dehors, un carbeau passe, il croisse. Tout est silencieux.
Bon alors a le faire à l’écrit comme ca, j’ai l”impression que ca passe nettement moins bien. Il manque la chaleur de la lecture, le jeu du conteur et l’émotion, mais j’espère que c’est malgré tout lisible et qu’on ressent ce que j’ai voulu faire passer. Surtout hésitez pas a commenter pour me dire ce que vous en penser, c’est chouette d’avoir des feedback sur ce genre d’écrit. D’autant que même si c’est écrit, c’est fait pour être dit, lu comme cà, simplement ce style d’écriture peut faire bizarre. Et c’est vrai, ca fait très chirurgical. J’essayerai bien de le refaire de façon littéraire à l’occasion
[1] Bon avec quand même un dialogue au 3/4 mais qui sur le moment ne m’a pas plus, il n’était pas a la hauteur de mon histoire, mais bon en même temps, j’avais eu 15minutes pour l’écrire cette histoire
[2] Comme ca au moins, je serai sûre de l’avoir toujours sous la main
Non parce que je suis une fille qui a le coeur sur la main [1], j’me permet de relayer un appel a témoin, qui pourrait peut-être interesser certains d’entre-toi [2]. Si c’est le cas, n’hésite pas a contacter la madame, elle ne mord pas.
VOTRE GROSSESSE EST UNE SURPRISE VOIR UN MIRACLE
Pour les besoins d’un reportage télé, la société 3eme Œil Production recherche des témoignages de nouvelles mamans et futures mamans. A travers plusieurs portraits de famille nous souhaitons accompagner les futurs parents dans la formidable aventure qui est la venue au monde d’un bébé.
• Vous êtes une future maman, votre grossesse est un miracle (une maladie vous empêchait jusque là de donner naissance à un bébé…)
• Vous êtes une future maman de jumeaux, de triplés (voir plus) ou vous venez d’accoucher de plusieurs bébés.
• Vous êtes une future maman solo.
• La venue de votre futur enfant est une surprise.
• Vous ne pensiez plus pouvoir être enceinte, vous attendez un enfant (femme de 45 ans et plus)
• Vous veniez d’adopter un enfant, quand vous avez appris que vous attendiez un enfant.
Si vous ou quelqu’un de votre entourage correspond à cette description n’hésitez pas à me contacter rapidement : Clarisse 01 44 29 95 80 ou par mail clarissejournaliste@gmail.com (un contact n’engage à rien)
Voilà, tu penses bien que si j’avais correspondu au profil j’aurais sauté dessus, mais de base, je suis une plus si nouvelle maman, même si j’ai eu des bébés warriors, en particulier la deuxième là, qui a fait toute la gamme de la grossesse-pathologique-mais-pas-trop-je-vais-juste-te-faire-croire-a-une-fausse-couche-et-un-mauvais-developpement-in-utero, vs sa grande soeur “tiens ‘gade je fais un arrêt respiratoire peu après ma naissance”, mais malheureusement, je ne répond pas au profil donc, et tiens un minimum à mon intimité [4]
Bref, tu corresponds au profil et tu veux immortaliser cette grossesse, ce début de vie tu réponds à la madame.
Tu t’en fiches? Ben tu fais pouce et tu dis “lol” et tu continues à me lire [5]
[1] Oui en particulier le tiens, ouais, celui que j’ai arraché lors de mon dernier sacrifice humain
[2] Et me servir d’alibi montana de remplissage de ce super calendrier de l’avent, aller, on est à la moitié [3]
[3] Oui je sais, il manque toujours le jour 4, pinaille pas, il arrive, bientôt
[4] Mes voisins n’ont déjà pas besoin de connaitre ce blog pour me jeter des pierres, alors bon…
[5] Mais si en plus tu pouvais commenter de temps en temps et faire des discussions, ca me donnerait l’impression d’être moins seule et ce serait cool. Voilà. Bouhouhouhou personne ne me lit, personne ne m’aime.
Vanyel, ce brave homme, que Chtulhu dans sa grande mansuétude veille sur lui, nous a généreusement convier a l’accompagner au paradis des miémières et autres trucs de jardineries.
Outre le fait qu’il a aiguillé mon attention vers un superbe arbre a miémières roses, coûtant a peine 500€ [1]; il m’a aussi envoyé vers ma prochaine plante d’intérieur.
Au rayon plante d’agrume, entre un vieil arbuste a pomélo, deux citronniers, un mandarinier et trois orangers, Ftaghn était là. Il m’attendait, il m’appelait, de sa voix pleine de consones, si gutturale, me promettant monts et merveilles, de belle pertes de SAN, une vie ensemble rien que tous les deux
Bon mon arbuste Chtulhu coûtant un peu cher et n’ayant pas la main verte, j’ai voulu d’abord me renseigner sur notre possibilité de vivre à deux une belle et grande histoire d’amour. Or il s’avère que c’est un arbuste pas trop difficile a entretenir, qui ne demande qu’un arrosage régulier, une taille après l’hiver et un bon engrais, vu qu’il est mieux en pot [2].
Bref, c’est décidé, dans les prochains jours, je vais chercher mon Ftaghn, le ramener à la maison et commencer cette nouvelle histoire. Je suis même sûre qu’il s’entendra super bien avec Danbo Chan…
[1] Qui ne déparerait pas l’entrée d’une maison close ou d’un love hotel
[2] Contrairement aux deux orangers du jardin qui font un peu la gueule depuis l’hiver ou y a eu plusieurs jours a -10°C comme température maximale
Oui je sais, il manque des jours dans mon calendrier, mais comme personne ne réagit, on va rien dire [1] et utiliser la fonction magique de wordpress permettant d’écrire dans le passé, voilà.
Non parce que moi, personnellement, j’ai pu déclarer la mort de mes orteils gauches, désormais transformés en knackiballs, pour cause de rencontre impromptue avec les escaliers de sortie de la rivière sauvage.
Non parce que imagine, tu la vois qui fait méduse dans le bassin d’arriver, tu la récupere sans voir ou tu mets les pieds, et schbaff, d’un coup une énorme douleur aux orteils, gauches que limite tu crois que tu vas mourir la tout de suite.
Tu sors, tu te rends comptes que y a un truc qui cloche à tes pitis doigts de pieds à toi que tu as, mais bizarrement tu ne vois pas quoi.
Ah ben si en fait, ca saigne. Ah et ton ongle la, et son copain a coté, ils ont pas l’air normal. Ah ben oui. Ils sont retournés, façon pliés en deux et tu peux voir la chair à vif en dessous. Aïe.
Niveau accident j’ai pas peur de grand chose, mais j’avoue, les soucis d’ongle de ce genre là, c’est au dessus de mes forces. Heureusement j’ai un Homme, un vrai a la maison, qui a réussi à me les remettre en place sans même sourciller. Paye donc ta deuxième plus horrible douleur, parce que évidement, ca fait aussi mal a remettre en place, qu’a se tirer [4] , puis faire semblant que tout va bien pour continuer les activités [5]
A ce niveau là, comptabiliser deux orteils morts. Puis rerentrer dans un bassin, se dire que ca fait mal, une drole de sensation sur le deuxieme orteil, comme si l’ongle s’était transformé en porte ballante. Regarder. Ah, mais c’est le cas en fait, v’la t’y pas que l’ongle est coupé en deux au 3/4 de sa taille et que les mouvement de nage font qu’il arrête pas de bouger. Un ongle arraché plus tard, me voilà à trois orteils tout capout
C’est en me séchant les pieds dans la cabine que j’ai vu le 4e, mon ptit orteil qui avait lui aussi l’ongle coupé en deux, mais dans le sens de la longeur. Autrement dit, je vais devoir faire vachement attention en mettant mes chaussettes pendant les prochains mois pour ne pas arracher une (ou les deux) partie, ce qui promettrait de faire bien mal aussi.
En attendant ca fait quatre orteils sur cinq hors service au niveau de ongles, et le gros orteil, jaloux, qui s’est paré d’une fantastique couleur bleue.
Et comme je suis gentille, je ne te montre pas de photo de l’étendue des dégats, mais sache que c’est extrêmement douloureux, que marcher est une torture et que depuis hier, je sais pas, les filles ont l’air de trouver amusant d’essayer de me marcher sur les pieds, au sens propre.
Je crois que je vais mourir là. J’atteins des sommets de pas de bol jamais usité et je commence a craindre pour ma propre vie.
[1] Z’aviez qu’a protester avec véhémence et exiger vos jours dû. A force de monologuer, je vais croire que ne lise ce blog que trois pelés deux tondus… Oh wait… Coucou ami lecteur, sache que ton choix de lire ces écrits fait de toi quelqu’un de très bien, oui oui.
[2] Mais si je t’en parlais dans le billet d’hier
[3] Tout est raconté dans les billets du week-end je te dis
[4] Ho ouii, la sensation de l’ongle qui revient sur la chair sanguinolente et blessée
[5] Aka se faire noyer par ses deux filles.
Bon a la limite, c’est pas ca le pire, le pire c’est quand elle part seule dans le module destiné aux plus grands, celui ou tu vois plus de parents que d’enfants, et qu’elle escalade le truc a s”naize, parce que tu vois “maman est là, maman”, en pointant du doigt le bas du toboggan et en refusant catégoriquement que je l’accompagne dans cette escalade, contrairement au jour d’avant ou elle se servait de mon corps comme marche-pied pour arriver à l’étage supérieur, ca peut faire peur un peu.
Surtout quand elle t’as fait chier sévère pour loger ton m³ de postérieur dans l’aire des plus petits et qu’elle te refuse celle ou tu pourrais t’épanouir a l’aise [3]
En tant que porteuse de lentilles, j’ai un malus+10 en “metre la tête sous l’eau et garder les lentilles” ce qui fait que je m’achète une paire de lunettes de natation a 3 euros.
J’essaye de la régler. Ca ne marche pas. Je vais causer au gars qui me les a vendu, qui essaye de les regler. Il n’y arrive pas non plus. Propose d’aller voir chez un étudiant, les ingénieurs toussa, il devrait mieux savoir que nous.
Et bien non, l’étudiant ne sait pas non plus. Nous voilà comme trois cons devant une paire de lunettes inréglables. Une manip de trop, et oups, elles sont cassées. Le gars, bien embêté recherche sa jumelles dans celles a vendre et ne les trouve pas.
Dépité, il me propose une autre paire, deux fois plus chère et plus mieux, qui est vachement confortable et ne quittera plus mon sac de natation.
S’en suit des noyades, des longueurs, des passages dans les vagues, des coucous aux poissons, de l’apprentissage de natation pour les filles et un accident d’orteils pour moi.
[1] Pour une fois
[2] Et pour qui je n’ai toujours pas de cadal d’annif, mais ca va j’ai le temps, c’est pour jeudi. Oh wait
[3] Et que quand tu descends les toboggans tu es de toute façon en dehors des tapis, rapport a la vitesse que tu as pris
[4] Victoria Justice, bonjour