Un an

Et oui, ma petite porte qui grince vient de feter son premier anniversaire, sous la neige, (des tonnes a la maison, moins chez ses grands parents), j’ai donc eu droit au sourire émerveillée de la petite découvrant la neige par la fenetre, motivée comme pas deux pour sortir. Avec toujours autant de coffre surtout dans la voiture, elle travaille son quatre fois quatre pattes avec saut d’escalier, profite de ses cadeaux et malgré ce grand pas franchis, n’a pas énormément changé. En fait elle s’en fout carrément, c’est surtout pour nous que ca compte. Mais que c’est chouette de se dire qu’elle à un an

Même pas peur

Lors de la soirée d’Halloween qu’on avait faite chez des amis, Maëva avait pu tester les costumes des différents participants, sans montrer une peur quelconque a leur égard, malgré le singe, dame araignée et autre bestioles bariolée. Son papa, déguisé en la Mort pour l’occasion; la mort qui comme chacun le sait est un homme (cfr le discworld de Terry Pratchett) ne la traumatisait pas plus que ca:
la preuve étant que la sacriponne ira voir ce qui se trame dans la sombre capuche de ce personnage peut recommandable:

Perso, j’aime vraiment beaucoup cette photo, maintenant, elle était encore un peu petite pour faire un mawashigeri à ce triste sire, mais je suis sure que l’année prochaine, elle le mettra deja KO d’une seule main

Miroir de l’âme

Impossible de tirer la gueule incognito avec une Maëva dans les parages.
Ben oui, si je tire la gueule, elle fait une toute petite mine. Par solidarité, elle va mettre la puce à l’oreille de tout son entourage.
– Mais pourquoi Maëva fait cette tête la? *regarde Fabi* Mais Fabi, pourquoi tu tires la gueule?
– Grumblegrumble, je tire pas la gueule moi, chui juste contrariée…

Puis il suffit que je lui fasse un sourire, une grimace et son visage s’illumine à nouveau.
Non, vraiment, cette gamine est un médicament anti-raleries

Nostalgie

En surfant, au hasard sur la toile, j’ai trouvé un site qui diffusait le générique du club dorothée, toute mon enfance, suivait un lien vers un grand sondage que voudriez vous dans des dvd de Dorothée.
Bien sûr, j’ai répondu, je crois que c’est l’émission que j’ai le plus souvent regarder à la télé, meme que j’avais ma carte de membre du Club.
Donc toi, Visiteur, qui passe sur cette page, si le coeur t’en dis, répond donc à ce sondage
En passant mon plus grand regret d’enfant, c’est de ne pas avoir pu aller à un de ses concerts. Par contre j’ai eu quelques cassette audio.
Nostalgie, quand tu nous tiens… C’est comme, un tremblement de terre, un typhon sur la mer, un grand coup de tonnerre, qui vient tout boulverser…

Le soir change…

Le racollage aussi…
Quelle ne fut pas ma surprise de voir la dernière campagne de pub pour le Soir.
Campagne de longue haleine s’il en est, préparée depuis quelques temps déjà
Sous couvert de “Il faut choquer les gens, et nous nous allions cette idée” un site internet est ouvert, pronant l’achat d’organes au Tiers Monde pour les pauvres européens malades Boucherie pas chere, viande de qualité
Bref, dégoulination de bons sentiments: le monde change, on vend pas encore officiellement des organes, mais si on ne fait rien, blablabla,[…] Le Soir change aussi [grosse tartine sur la nouvelle politique et le nouveau format du journal]
Tout ça simplement pour annoncer la nouvelle mouture du journal
Des procédés pareils me dégoutent un petit peu, je trouve ca plus digne de la DH et de la rubrique chien écrasers mais bon, apparement ils ont du faire appel à une agence de pub spécialisée dans le sordide.
Je me demande même si la publicité pour leur prochain supplément cul-turel, ne traitera pas des snuffmovies

Yé souis perdoue

Alors que mon Namour me narrait hier ses péripéties à l’EPO, je me suis rappelée de ma promenade dans les batiments de la Communauté Française, dans lesquels j’ai eu quand meme, il faut bien le dire, relativement peur.
Je devais porter des documents à une personne, dans son bureau qui était en plein milieu du batiment à un deuxième ou troisième étage, je ne sais plus. Déjà pour un arriver, c’est pas la joie. Il faut montrer patte blanche à l’entrée où un garde explique comment arrivé au bureau mentionné: “vous prenez a gauche, puis à droite, la vous prenez l’escalier jusqu’a l’entresol puis l’ascenceur jusqu’au 3e, vous tourner gauche droite, prenez le troisieme couloir, vous z’inquiétez pas les numéros de bureaux ne se suivent pas…”
Apres avoir tourné quelques minutes, je trouve donc le bureau de la personne, et lui donne mes documents. Je me retourne pour repartir…
Gloups, je ne sais plus ou je suis. Tous les couloirs se ressembles, les bureaux sont identiques, je commence à marcher et il faut bien l’avouer, à tourner en rond.
Avisant un petit panneau fleché “ascenceur” je le suis pendant cinq minutes et me retrouve devant les… toilettes. Broumph, je n’ai pas croisé l’ombre d’un ascenceur.
En mon fort interieur, je commence à me dire que je ne sortirai jamais de ce labyrinthe, que c’est ma punition céleste que de tourner ad vitam eternam dans ce cloaque grouillant de fonctionnaires péripatéticiens, quand tout à coup je vois devant moi un pannonceau “toilettes”.
Chic me dis-je, avec un peu de chance, il mene aux ascenceurs. Apres quelques tours et détours, repassages devant une nana de plus en plus mal a l’aise de me voir tourner en rond, je trouve les dits ascenceurs. Descend. Tourne encore un peu et trouve UNE sortie.
Une fois dehors, je me suis rendue compte que la sortie par laquelle j’étais passée n’avait rien à voir avec l’entrée. J’ai traversé comme ca toute la cité administrative, dont toute une partie en souterrain…
Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai fais pour m’en sortir… Je devais avoir une bonne étoile (Michelin) qui brillait au dessus de moi.
La prochaine fois, c’est sur, je prend un GPS

Leçon de sociologie

S’il y a bien une chose que j’adore faire quand je suis en boîte, c’est à dire ultra rarement du reste, j’aime pas ça, c’est observer les gens autour de moi. Ben hier soir, je peux le dire, j’en ai eu pour mon argent.
Dans un petit bar glauk…. pardon dans une superbe cav…. enfin dans un club situé en plein centre-ville dans les quartiers chauds (il le sont parce que passé une certaine heure, il faut courir si l’on veut garder son portefeuille sa rolex et son portable dernier cri), nous étions invité par la nouvelle boîte (je tiens à préciser que ce n’est ni une boîte d’escorte boys ni de strip-teaser) de mon Namour à un concert donné dans ce club suivit d’un mélange entre TD et le petit musée des horreurs.
Alors qu’il faut hurler pour espérer se faire comprendre, la piste est à l’humain ce que la savane ou la jungle est a l’animal. Un lieu de chasse, un bivouac ou un point d’eau.
Se cottoient pèle-mêle, le dépeceur de Mons (homme entre 40 et 50ans, les tempes grisonnantes, petites lunettes rondes sur le nez, le regard hagard d’avoir trop bu en train de mater les minettes et les poches arrières de pantalons pour le cas ou un mâle trop occupé à draguer laisserait dépasser son grigri à fille facile. Rien que de le regarder, il me faisait peur.
Il y a aussi la magie de l’approche, de la drague, ou la femelle remplie d’hormones, de désir et d’un irrépressible besoin de se faire sauter (avec du reste un cul qui est le croisement d’une planche à repasser avec le dit fer) danse langoureusement autour du mâle convoité pour finalement le ferrer à coup de bouteilles de bières.
Ainsi que la putasse, porte-jartelle, bas nylon, talons de 50 cm et gant de toilette en guise de jupe, qui s’amusera à faire bander tout mec frustré et qui conclura sans doute avec le plus friqué d’entre eux.
Avec aussi (pour pas faire dans les clichés: le grand black/beur/autres… (biffer la mention inutile)) qui se frottait à toutes les femmes qu’il pouvait en espérant bien que son physique et son charme les feraient tomber toutes comme des mouches.
Et surtout son lot de midinettes se trémoussant parfois sans aucun sens du rythme et croyant pourtant être “Ze Dancing Queen” et branleurs à deux balles se croyant eux aussi irrésistibles.
J’aime vraiment ce genre de sortie parmi ze teuffeur, ça me rappelle que parfois, être quelconque et normale, ça a du bon.