Et ouais, c’est les vacances. Et non j’ai rien posté ici depuis (bien) trop longtemps. Mais j’ai des circonstances atténuantes; c’est vrai. Alors que les filles profitaient de leur stage parpaings-piscine et de la deuxième semaine en garde alternée chez leurs quatre grands parents, pendant que je travaillais ma CCNP routing.
Faire d’énormes topologies, apprendre la théorie pour pouvoir la ressortir pour les examens-de-fin-de-module-mais-qui-en-vrai-ne-compte-pas; mais qui pour autant, te stresse pareil que des vrais, le tout sous fond de grandes vacances.
Bref, pendant deux semaines je n’ai quasi pas vu les filles, travaillé de 9 a 23h et tenter de récupérer le retard que j’avais accumulé parce que “ouais mais en fait, y a bien le temps, je suis laaaaarge, ah merde on est déjà le 30 juin?”
Après la phase de découragement “trop compliqué, vie prochaine”, la phase syndrome de la tourrette “Mais bordayl tu vas fonctionner oui, pute de route?” assorti du grumble mode et de la version “ne parlez pas a l’étudiante CCNP sous peine de vous faire bouffer tout cru”, le jour fatidique est finalement arrivé.
Les pieds de plombs,j’me suis présentée, avec dans l’optique de ne présenter que le théorique. Que je réussi somme toute assez bien. Jouette, je présente aussi le pratique. Que je réussi aussi mais nettement moins. Le feedback est lapidaire. Des erreurs grossières se sont glissées dans ma copie, que je ne comprends pas comment je n’ai pas pu les voir (le stress, la fatigue?), le pire c’est que pour la plupart je les ai vue et dites, mais pas supprimées.
Du coup, CCNP route, c’est réussi, “yapluka” étudier à fond et présenter la certif officielle, pour genre, mi septembre, avant de reprendre le chemin des cours début septembre pour la 2e partie, CCNP Switching. D’après le plan de route, on devrait en avoir fini pour début le premier trimestre 2016.
En attendant, il me reste a profiter des vacances avec les filles et en famille.
Aaaaaaaah, la joie d’avoir des “animals” que les enfants peuvent poupouiller à merci [1], que tu peux passer des heures a chercher dans tous les recoins inimaginables, voire retrouvés coincés à des endroits impossibles.
Alors que tes enfants quittent doucement cette période ou ils te collent tout le temps, et surtout aux toilettes [2], tu retrouves la petite dernière remplacée par Rotisha, qui trouve que tes genoux quand tu es sur le trône, c’est ze place to be.
Même si tu as fermé la porte, elle parviendra à l’ouvrir, et dans le cas ou tu l’as verrouillée, tu auras une patte qui passe en dessous et les miaulements déchirants de la créature derrière. Sans compter les risques de vengeances… [3]
Donc aujourd’hui, je devais retourner chez le véto pour faire piquer Rotisha [4].
Tu penses que à force, j’ai pris l’habitude et que je suis devenue ceinture noire de mettage de chat-ponay dans les Boiboites; avec une technique éprouvée qui évolue au fil du temps.
Etape 1: Fermer innocemment toutes les pièces pour circonscrire la bestiole à une pièce unique.
Etape 2: S’être assurée avant ça que la cage est bien dans la même pièce, ça serait dommage d’avoir un chat qui, sentant le vent tourner vous file entre les jambes quand vous rouvrez la porte pour aller la chercher
Etape 3: Enlever la porte de la cage et la poser de façon tout a fait anodine à deux trois mètres du chat. Compter sur la curiosité naturelle du félin pour aller y faire un tour.
Genre sérieusement? Tu crois que je vais rentrer comme ca dans ta Boi-boite? Déjà qu’il faut me compresser pour que j’y tienne…
Etape 4: se rendre compte que le chat ne rentrera pas spontanément dans la boiboite et aller le rechercher sous le meuble, 5cm de hauteur, après avoir essayé de lui pousser le cul quand elle est allée renifler la boiboite.
Etape 5: Chercher sur google si le crachat de chat dans l’oeil est dangereux pour la vue ou pas et soigner les petites blessures sur ses mains
Etape 6: Une fois revêtu de sa full plate, aller rechercher le félin et le prendre dans les bras, tout en le mettant sur le dos et en le pliant savamment pour qu’aucune patte ne dépasse de la boule ainsi formée [5]
Etape 7: Pester contre la cage trop petite ou le chat trop grand, pousser le félin pour bien le tasser dans le fond de la boite et la refermer
Etape 8: Vérifie bien que la porte de la cage est BIEN fermée. Ca t’évitera de verser le Rotisha sur l’avenue la plus fréquentée du bled en traversant.
Etape 9: Te faire un tour de rein en l’amenant chez le véto et en priant pour que la cage, qui s’arque dangereusement, rapport au poids de la bestiole tienne jusqu’au bout [6]
Elle a compris que s’accrocher au coussin servait à rien, du coup elle a pris le parti de se tasser dans le fond du fond et de mordre et cracher sur la main qui tenterait de s’approcher d’elle. Vote demande de sortie est irrecevable. Je reste ici. Non négociable.
Puis au moins y a pas besoin de lui courir derrière ou de la décoincer de derrière l’évier, rapport qu’elle se trouve toujours des cachettes ou tu dois ramper/te déboiter quelque chose pour l’atteindre.
Et ça montre ses capacités de tassement surnaturelles. Ce qui fait bien rire la véto à chaque fois [7]
[1] Bien que ces derniers temps on se demande vraiment qui pougne le plus
[2] Ah mais maman, ca pue!!! Ah ça, je t’avais prévenu, à dire avec un air jubilatoire
[3] Oui en fait, mon chat, il me fait peur un peu. J’habite chez lui plutôt que le contraire, et il serait capable de me tuer dans mon sommeil par étouffement. Ou crise cardiaque. Voire même les deux en fait.
[4] Les vaccins seulement. C’est pas encore pour tout de suite qu’on en fait une descente de lit.
[5] Nan ça lui fait pas mal, c’est fait doucement, pis de toute façon, a son regard elle a compris qu’elle a perdu et cesse de lutter.
[6] Oui, il va falloir prendre le modèle supérieur ou passer au sac. C’est con parce que techniquement, elle a encore de la marge niveau taille. C’est juste que faut croire que le poil ça pèse.
[7] Enfin de moins en moins, vu que la bête approche du format ‘tiiik’
Il est des moments dans la vie d’un parent qui ne sont que douleur et sacrifice. Particulièrement quand t’es pas sociable pour un sous.
L’un de ces moments, c’est la fête de l’école, ou tu dois te farcir les danses de toutes les classes, et pour peut que tu aies plusieurs enfants dans la place, devoir te farcir plusieurs heures de gangma style, Céline Dion et autres erreurs de la musique, rendus incompréhensible par la distorsion du son. Le tout dans une salle surchauffée aux relents de boulets-frites et autres vol-au-vent.
Dieu merci, ça; c’est déjà fait. En janvier. Tu as six mois pour t’en remettre avant d’avoir la grande joie et la terrible détresse de la fancy-fair.
A toi le bonheur d’acheter des tickets qui te permettront de boire, manger et faire la queue a des jeux tous plus excitants, comme la pêche au canard, le jeu des palets, voire pour les plus aventureux, le tir à l’arc. Maman les petits canards qui vont sur l’eauuuuuu
Jeux qui te permettront d’avoir des points pour des petits cadeaux made in China qui au mieux se démantibuleront dans les dix secondes après l’ouverture, au pire traineront dans ton salon pendant des mois, le temps que l’enfant oublie, avant de partir vers la poubelle qu’ils n’auraient jamais du quitter.
Sauf pour l’un d’eux que j’ai détourné à mon propre usage, un souvenir d’enfance, le truc pour bien emmerder les filles: *clic clac, clic clac, clic clac,clic clac* *sourire plein de dents*
Pour le reste hein, c’est l’enfer des enfants des autres. Tu as déjà du mal avec les propres tiens, alors si en plus il faut se farcir ceux des autres, tu as juste du mal a rester aimable et souriante [1]. Heureusement, tu as quand même deux mamans avec lesquelles tu as sympathiser qui sont là pour faire passer ce supplice plus rapidement.
Et puis comme on étaient masos un peu, on a terminé a la friterie pour se faire une petite bouffe ensemble. Et bien malgré tout, on a eu un mal de chien a séparer les enfants. Parce que bon, faut pas déconner, là a 20h30, fallait aller au pieu, y a école encore demain. Pour deux jours peut-être, mais y a école quand même…
En attendant, il va être temps de prier les dieux pour survivre aux deux mois de vacances qui arrivent à grand pas et préserver l’intégrité physique des filles jusqu’a septembre, vu comment elles ont l’air décidé à se taper dessus.
[1] Oui enfin, dans la limite des stocks disponible aussi faut pas déconner. C’est a dire quasiment infinitésimal hein.
Les vacances commencent dans genre quatre jours, je termine la première partie de ma formation dans trois semaines et il me reste deux semaines pour terminer les quasi 300 pages du bouquin qu’il me reste, en anglais of course, sinon ca serait trop facile, que j’apprenne mes notes par coeur, 84 pages a l’heure ou je t’écris et c’est pas encore fini ET que je fasse tous les travaux pratiques que j’ai en retard…
A l’aise donc, j’ai tout le temps quoi. Oui ou pas. D’ailleurs je commence tout doucement a comment dire? Craquer? Du coup j’écris de jolis trucs, genre ca:
Il était une fois, un paquet eBGP perdu dans un AS.
Il ne trouvait pas son neighbor parce que celui n’était pas connecté directement, mais était une loopback sur un autre routeur (désolée IOS, ta state machine est dans un autre routeur).
L’eBGP neighbor, pleurait, pleurait pleurait, jusqu’a ce qu’un gentil Netadmin, lui passe l’attribut ebgp multihop.
Depuis il n’eut plus jamais de soucis pour faire ses relation de voisinage BGP et regarda son statut established depuis sa fenêtre tcp. Et comme une loopback ne tombe jamais, ils continuent à s’envoyer des updates jusqu’a la fin des temps
Oui, voilà ou j’en suis, vous pouvez penser à m’achever un peu.
Et donc, quand tu es à la bourre, qu’est-ce que tu fais? Le Mé-na-ge bien sûr. Du rangement. De la vaisselle. Et tu fais participer les enfants parce que y a pas de raison que tu sois la seule à bosser hein.
Quelles groseilles lui ai-je demandé. Les seules que je connaisse sont encore rosâtre et acide. Celle à l’autre bout du jardin, m’a-t’il répondu. J’en savais rien. Je les avais jamais vues. Et effectivement… Comment ai-je pu ne pas les voir jusqu’à aujourd’hui?
Au final on en a ramassé plein plein plein. Enfin moi surtout. Parce que l’autre goulafe là, elle travaillait plus au ratio “une groseille pour le pot, quarante-deux pour ma bouche”; et c’est pas encore fini… Mangez moiiiiiiiii, mangez nouuuuuuus, ah, pis vous pouvez nous boire aussi
Maintenant va falloir les préparer. En jus tiens, avec les cerises du jardin. Puis après c’est les framboises et les mûres, qui vont arriver…
Hein? Quoi? Que dites-vous? Mon Cisco? Demain. Demain il sera bien temps, car demain est un autre jour… [1]
[1] Oui parce qu’en plus demain, il y a fancy-fair. Lundi alors on va dire… [2]
[2] Non mais en vrai, dès que j’ai un peu de temps je fais quelques pages, ou je relis mes notes. D’ailleurs il faudrait que je remette la main sur le cahier où il y a les premières 40 pages…
“On peut conter mille fois à mille personnes. Non, on peut conter une fois à mille personnes, mais on ne peut pas conter mille fois à mille personnes (encore que, avec le temps).
Non on peut conter une fois à mille personnes, mais on ne peut pas conter mille fois la même chose à une personne (sauf si elle a Alzaimher)…”[0]
Ben voilà, vendredi soir, je suis passée sur le grill, je suis devenue grande, je pourrais presque être une vraie conteuse [1], j’ai pas tombé sur scène , j’ai pas eu de [gros] trou de mémoire, ma langue n’a [presque] pas fourché, je me suis amusée comme une petite folle, et curieusement, y avait du monde. [2]
Déjà, je stressais depuis perpet, je suis comme ca moi, au bord de la crise cardiaque plusieurs jours avant de passer sur scène. Passant du rire aux larmes quand je suis pas sûre d’être au point et que l’enjeux est important [3], que je voyais que le conte et le fait que je sois sur scène mes amis s’en carraient mais genre grave [4], chépa, pour certains le conte cay rien que pour les gamins; enfin bref, j’étais bien minée donc. D’autant plus qu’en répétition, la semaine précédente, on m’avait fait changer toute la deuxième partie, pour enfin parvenir à un truc qui tenait la route.
Alors certes, j’étais contente de pas avoir ma fin bancale, mais il me fallait l’integrer cette fin, la rendre naturelle, ne pas achopper sur les mots. Ce fut épique.
Bref, on arrive le jour J. Je suis en train de mourir a petit feu devant mon cours cisco. Jonglant entre le contenu anglais et sa transcription en français dans mon cahier, histoire que je comprenne comment BGP fonctionne.
Pour tenir, je m’enfile café et boissons caféinées alors que mon coeur tente déjà de sortir de ma poitrine. Longtemps je cru que j’allais faire une rupture d’anévrisme avant de pouvoir passer sur scène
Je me suis imaginé mille contre-temps, qui m’empêcheraient d’aller sur scène. Je voulais pas y aller, j’étais sûre de me planter, stressée comme pas permis. Puis je me suis calmée. Un peu comme si je me résolvais a me faire massacrer [5]
Une heure de ping pong plus tard, histoire de terminer de chasser le stress, je suis dans la salle. Une dernière répétition avec le violoncelle, des crampes aux jambes pendant l’échauffement et ca commence. Non mais c’est cosy comme salle en fait. Puis pas intimidante quand y a personne<
Je passe en deuxième, le temps semble s’écouler interminablement. Je profite de la prestation de la première, puis c’est à moi. Je me prépare. Fais la partie chantée dans la salle sans me vautrer [6], grimpe sur scène sans me tauler et commence. Directement quand y a des gens, ben ca fait plus peur un peu…
Je raconte tranquilous, jusqu’au premier gasp. Ce petit fourchement de langue, qui me fait dire des chiots jouant avec des bras, plutôt que des bois. Le public est mort de rire. Je tiens vaille que vaille, prend plaisir a parler, a raconter mon histoire à tous ces inconnus. Les rires fusent, les gens s’amusent et c’est déjà la fin.
Le temps de saluer, sous les applaudissements, de savourer et c’est déjà la fin.
Bref, j’ai survécu a ma prestation examen de l’école du conte et terminé ces trois ans avec succès. A moi de nouvelles aventures, de nouveaux projets et de nouvelles scènes
[0] Oui référence pourrite inside pour commencer, j’ose tout. Je vous laisse déduire le reste par vous même, mais je vous rappelle que j’ai une pelle et que je sais m’en servir.
[1] Ben oui, la je suis toujours baby-conteuse, maintenant, j’ai les bases, faut que je continue, que je progresse et que je mature
[2] Enfin je veux dire, en plus de mon facteur et de mon chien. Que je n’ai pas d’ailleurs.
[3] Dans ce cas ci, passer devant un public ET les formateurs. Devant un public, pas de soucis. Devant un jury, directement je me sens jugée (ben tiens) et ca me stresse à un point, t’imagine même pas.
[4] A part trois personnes. J’aurais jamais cru qu’un jour je pourrais compter sur ma famille pour venir me voir
[5] Oui ou alors a me dire que c’est bon je connais mon sujet et que le public n’est pas une entité démoniaque qui ne veut rien que me faire cuire et rôtir.
[6] Ce qui change de la fois ou je me suis pris les pieds dans les pendrions dans les coulisses, ratrappée in-extremis au dit pendrion, sans qu’il ne se détache. Ce jour là, j’étais plus stressée du tout après ca.
Bien sûr m’a t’elle répondu, en me regardant comme si j’étais la plus grande demeurée qu’elle ai jamais croisé.[1] C’est une forêt obscure et sombre ou il fait noir la nuit et clair dans la journée.
Ah ben oui, vu sous cet angle, c’est logique en fait, les bois obscures et sombres plein de mauvaises créatures sont aussi soumis au régime solaire tarifaire hein, ou avais-je la tête?
Elle ira loin cette petite… / Promenons nous, dans les bois, tant que le loup n’y est pas…
Jeudi après-midi, avant d’aller chercher les filles à l’école, et de les conduire a l’académie puis faire le combo/course/biblio/répétitions, je faisais consciencieusement mon cisco, avec dans l’idée de passer la soirée a répéter encore pour le spectacle du lendemain.
Ben oui, me fait-elle, je suis tombée sur un ballon(!) et j’ai très mal au poignet. Je peux plus le bouger, je vais mourir bouhouhou [1]. Elle refuse même ma proposition de décapitation brachiale ou de décapitation tout court.
Adieu donc, veaux, vaches, cochons ha non, bibliothèque, courses, répétitions, et me voilà donc a devoir trouver un toubib pour y trainer la relouse. Oui parce que bon, notre médecin habituel, il était pas disponible.
Téléphoner au médecin donc [2], y trainer la gamine chouinante. Qui fait ses yeux de chapoté au médecin que quand même, regarde je suis trop trop courageuse. Oui, dix ans la gamine.
Elle a été très courageuse durant le trifouillage de poignet. Tout ca pour s’entendre dire que y a une suspicion de fracture et que donc, le mieux c’est d’aller a l’hôpital pour vérifier.
En repassant par la maison pour prendre les papiers, j’ai malencontreusement claqué la porte sur le mauvais bras de la gamine qui a retenu du mieux qu’elle peut ses larmes. [3]
Passage a l’hôpital. Interne. Radio. Retour interne. Visite de l’hôpital pour aller d’un pole à l’autre, ambiance freaky on s’attendait a croisé Nicholson et sa hache à chaque croisement.
Bref, la voilà avec le bras en écharpe, un quick comme repas parce que a 21h t’as plus vraiment le temps de passer faire des courses et cuisiner, en train de geindre en mangeant, tandis que sa soeur s’en donne à coeur joie dans le module de jeux.
En attendant, elle court à nouveau comme un cabri partout, n’a pas l’air d’avoir trop mal et a réussi a faire terminer ses examens sans trop de soucis.
Le coté gérer les deux gamines, est juste un enfer par contre.Quand on sait qu’elles s’entendent comme chien chat, ca te donne une idée un peu. C’est comme jouer avec le nerf de la dent qui fait mal, du bout de la langue.
Au final, j’ai résolu la crise avec interdiction d’être à moins d’un mètre l’une de l’autre. Ca a l’air de fonctionner pour le moment, a voir avec le temps.
Ca c’était jeudi donc. Entre temps, sa petite soeur préférée a développer la varicelle. C’est quand MES vacances?
[1] Oui, elle a tendance a exagérer un peu, la gamine
[2] Je hais, je déteste et j’exècre le téléphone. Même quand c’est pour moi, j’ai pas ça, je préfère encore crever sur place. Ou envoyer un sms.
[3] En vrai la porte a rebondit contre un caillou et c’était totalement ni de ma faute ni voulu. Sinon tu penses bien, j’aurais frappé plus fort
Et oui, tu forniques joyeusement sans protection, et onze ans apres, tu es là a faire réviser des maths a ta progéniture.
A toi donc, le calcul de nombre négatif, les multiplications divisions, les simplifications de fractions. Le calcul d’air, de périmètres et les définitions des différents polyèdres non euclydiens qui parsèment le cerveau malade des profs de math [1]
Je crois que demain elle devrait gérer sans trop de soucis.
En attendant, si vous n’aimez pas les maths, franchement, abstenez vous de faire des enfants.
Sinon s’il y a encore quelqu’un qui me lis, il peut cliquer par ici sur le concours famili, on sait jamais que sur un malentendu. Note que si tu me lis, tu peux aussi faire un signe dans les commentaires que je sache si j’écris dans le vide ou pas, et que je me sente moins seule.
[1] Non que j’ai quelque chose contre les profs, chacun à leur façon souffre de délire matièroïdes eut égard à sa spécialité [2]
[2] Non cette phrase ne veut pas dire grand chose, mais comprend la quintessence de mon avis, dont tout le monde s’en fout. Sauf mon chat et mon facteur. Et encore, je n’en suis pas sûre pour le premier.
Bon aller, j’avoue, je plaide coupable pour le coté décallé, pas seule dans ma tête. Même que ca ne s’arrange pas avec l’âge. Ni avec la formation de conteur/acteur. Ni même avec les arts de la parole tout court en fait.
J’ai l’imagination fertile, surtout niveau débit de connerie, l’humour noir et absurde, une mauvaise foi crasse et en plus, pas douée en sport [1] et celui ci me le rend plutot bien.
On a instauré avec mon frère, 25 ans, facile quinze heures de sport en tout genre par semaine, de faire au moins une fois par semaine, du squash/tennis ou ping-pong. Voir les deux ou trois choses en même temps.
Sachant que j’ai autant d’énergie qu’une huitre laissée en plein soleil pendant trois jours et la dexterité d’un paresseux en pleine sieste et que mon frère cumul la maladresse avec quatre pieds gauches, vise donc la fine équipe qu’on a derrière les raquettes.
Au final, a chaque séance, je sais pas trop si ce sont les muscles des jambes/bras ou les abdos qui ont le plus travaillé.
Bref, on ne compte plus non plus le nombre de balle ratées en tout genre, particulièrement celle qui te laisse avec un air ridicule “oui je l’aiiiiiii….heuuu pas en fait. Attends, bouge pas, je vais la chercher”
Comme mon frère est aussi beaucoup plus doué que moi, j’ai développé toutes sortes de technique pour le déconcentrer, ou pour justifier les balles ratées.
Niveau déconcentration, il y a les grands classiques: toutes les attaques des chevaliers du zodiaque en VF y sont passé. Faut dire qu’un météore de pégase ou une chaine nébulaire en tournant sur soi-même avant d’envoyer son service à de quoi décontenancer n’importe qui. Note que pour cette dernière évite de faire trop de tours, parce que sinon c’est toi qui tourne sur toi même et en plus tu risque de rater la balle.
Les justifications des balles perdues sont simple aussi. Du classique “oh une mouche” en passant par “oui mais non attends, ma raquette est sale là” le “oui mais j’étais pas prêt” tu peux rajouter la méthode “chien jaune” => agite la raquette de gauche a droite en reculant en faisant signe à un avion imaginaire , la discussion avec le géomètre-étalonneur “ouais mais non c’était un plaisir de t’aider a mesurer la pièce c’est pas grave si j’ai perdu ma balle pour ca”, la sortie d’école, avec le coté rouge de la raquette de ping-pong faisant signe à d’invisibles voitures.
Autant te dire que le frangin en face est déjà passablement atterré. Je crois que je l’ai perdu quand en allant chercher une énième balle qui était tombée près d’une chaise, j’ai commencé a parler a celle-ci, lui disant d’une voix suave combien j’étais désolée de ne pouvoir m’assoir dessus, qu’elle pouvait me tenter autant qu’elle voulait, je résisterais et prouverais que j’existe que malgré ses pieds longs et délicats, sont assise gainée et son dos droit et généreux, je ne poserais pas mon fessier dessus.
A la balle suivante, il appelait les infirmiers psy, vu que je prenais à partie la chaise d’a coté en lui disant que non, même si j’avais la fesse généreuse, je ne tiendrais jamais le cul entre deux chaises et que ce n’est pas parce qu’elle était jaune que je ne voulais pas m’assoir dessus mais bien parce que je voulais jouer au ping-pong, voulez-vous bien me laisser tranquille maintenant.
Je sais pas trop s’il acceptera de refaire des parties avec moi. Je crois que pour lui le sport c’est un truc sérieux. Ou pas. Ou peut-être qu’en fait, il prend ca comme un moment tranquilous ou se foutre de la gueule de quelqu’un, moi en l’occurence.
En tout cas, ce qui est sur, c’est qu’on ne s’emmerde pas. Mais je ne suis pas sûre que malgré toutes ces heures, on progresse en tennis/ping-pong/squash…
[1] Rajoute a ca que je suis grosse, maldroite et je te vends total du rêve hein, avoue.
Ce week-end, j’étais un peu coupée en deux, avec une répétition de mon conte avec deux formateurs qui faisaient les metteurs en scène, puis en week-end actoring avec le MFC.
Autant dire un espèce de grand écart dans la façon de faire. Et un énorme mindfucking niveau personnage. En effet, switcher des personnages du conte, vers des personnages de théatre, c’est pas vraiment la même chose, ni la même technique.
Mais bon, je ne suis pas là pour te parler de ces deux choses qui ont pourtant été très instructives/rigolotes/émouvantes, du travail sur des textes de J-P Allègre, mais plus d’un évenement qui m’est arrivé pendant la nuit.
Il est genre 3h30 du matin, j’étais seule et j’avais besoin de paaaarleeeeer a quelq’uuuuuuun tout le monde dort. Je suis emmitouflée dans mon sac de couchage/sarcophage, le capuchon jusqu’aux yeux, les bras bien au chaud, le nounours entre ceux ci. Oui, je suis VRAIMENT très frileuse.
Je me retourne sur le matelas fort peu large et là c’est le drame. Je glisse. Innexorablement, la gravité et le glissant de la couchette faisant le reste, je suis moitié au sol, moitié sur le lit.
S’ensuit cinq minutes de reptation deseperée pour tenter de remonter, sans les mains, façon limace de l’espace. Ou fille pas douée, au choix. Mais la technique, pourtant éprouvée ne me permettait que de faire un lamentable sur place, en plus de me fatiguée et de faire un potin de dieu le père.
Hésitant entre le fou-rire et les pleurs je fini finalement de guerre lasse a sortir complètement du sac pour aller pisser un coup et me ren-mitoufler histoire de finir la nuit
VOilà voilà, la pitoyable aventure de la vie d’une pas douée, disciple de Murphy, admiratrice de Pierre Richard et SASienne confirmée.