Deux sparadraps plus tard, voici notre apprentie casseuse bien remise Jaunes les sparadrap, jaunes o/
Pas plus tard qu’hier sa grande soeur lui clappait la porte sur toute la main blessée, parce que vous comprenez, c’est SA chambre et que sa soeur l’escagassait un peu [3]
Ce matin prise d’une envie pressante [1], je me dirige donc vers le pipi-room, jouxtant la chambre des filles.
Le couloir pour les atteindre, comme tout [vieux] couloir qui se respecte craque et parle de sa vie propre, de préférence aux pires moments [2] quand tu as la tête dans le cul et que tu n’aspire qu’à une chose [2] retourner te pieuter jusqu’à au moins midi du matin.
Ce matin comme un autre donc, direction les chiottes façon boule de flipper; quand, arrivée a proximité de la chambre des filles j’entends le babillage de la petite et les grognements de sa grande soeur [4]. Je ruse. A pas de sioux, la vessie pleine je me dirige vers mon précieux. Alterne pas glissé, moment de silence et marche destructurée, arrivant enfin à la porte. Qui s’ouvre en grinçant [5].
Je retiens ma respiration. Pas de mouvement de l’autre coté de la porte. Je fais mon “rhoo pipi maman, rhooo pipi” et me rhabille. Repars dans l’autre direction non sans manquer me tauler sur la marche que j’oublie a chaque fois. Retiens ma respiration devant la porte et passe enfin.
C’est super heureuse que je retourne sous la couette comater, parce que oui, il faut le dire, je suis malade.
La journée se poursuit. Cet apres-midi, le soleil étant quand même un peu de la partie, excursion neigeuse dans le jardin, les filles sont aux anges, moi j’en profite pour bouger les différentes planches arrachées histoire de les mettre a l’abris des intempéries.
Sauf que bien planquée sous la neige, l’une d’elle, retournée avec les clous en l’air s’est sauvagement attaquée à mon pied. Le clou a vicieusement traversé ma semelle, traverser ma chaussette pour finalement aller élire domicile dans la chair de ma chair, dans mon petit peton à moi tout fragile que j’ai [6].
Première réaction: aouch ca fémal crébobo ouille ouille ouille.
Deuxième réaction: merdeuuuh ma chaussure elle va être toute cassée après ça.
Ben ca ressemble à ca: A que bobo pied. C'est sûr je vais mourir d'un tétanos foudroyant
Très bobo donc. A l’heure ou je vous parle j’envisage de m’amputer le pied façon walkind dead ou avec une lime a ongles en carton. Je vais tous mourur. D’ailleurs je veux être incinerée hein,et pas mourir de froid pour les siècles des siècles dans une vieille tombe toute humide…
[1] Aka j’ai une vessie de souris et boire une théière entière avant d’aller pieuter est clairement pas une bonne idée
[2] Quand tu viens d’endormir ta môme, sur le coup des trois heures du matin quand tu vas pisser, ou le week-end à 6h30 quand tu viens résoudre ton sort de petite vessie
[3] Un acer. Les plus geek d’entre toi auront compris l’allusion du jeu de mot à deux balles
[4] Aka “j’ai pas assez dormi aurais-tu l’obligeance de me foutre la paix merci bien.
[5] Alors que d’habitude cette putanerie ne grince jamais
[6] D’ailleurs jésus c’était une tapette hein, la crucifixion du pied n’a jamais tué personne. C’est le tétanos derrière qui s’en charge
Ca a commencé en fanfare ce matin, avant que je parte a ma formation conte. Fallait voir le sourire qui lui a fendu le visage, elle était heu-reu-se, enfin c’était le temps de son anniversaire.
Faut dire qu’avant elle, sa grande soeur, son papa, sa grand-mère et un de ses tontons fêtaient les leurs, et qu’elle ne savais pas quand finalement son tour arriverait.
Ma petite fille a donc troizans, va falloir s’y faire. C’est plus du tout un bébé, même si parfois pour obtenir ce qu’elle veut, elle le dit texto “moi pas grande fille, moi bébé” [1], est toujours aussi câline[2], voit le sevrage d’un très mauvais oeil, parle de plus en plus [3] et voue un culte énorme à sa grande soeur. Tellement énorme, que ca fait plus de deux semaines qu’elles dorment dans le même lit et que y a pas moyen de les séparer, j’ai l’impression d’avoir engendrer des siamois.
Même si elle continue a apprécier les balades en sac à bébé [4], je sens bien que c’est bientot la fin, rapport aux morceaux qui dépassent d’un peu partout.
Mais en attendant, je profite toujours de ces rapports fusionnels qu’on a [5] n’en déplaisent aux mauvaises langues, elle sera bien assez tôt indépendante.
Bref, c’est ma poupée d’amour et je l’aime crécré fort, mais si souvent parfois elle me sort pas les trous de nez et me donne envie de m’arracher les ovaires avec une cuillère à melon, rapport à son caractère de merde assez fort et a son instance de tout vouloir faire “moi toute seule” et de vouloir avoir le dernier mot.
Bon ben puisque j’avais pas la CCNP, j’ai du me rabattre sur d’autres formations. De courtes durées mais toute aussi intéressantes. En tout cas pour la première, qui est du 100% technique, à savoir la configuration de base des firewalls juniper [1]
Au menu, quatre jours de firewalling intensif, avec en ce premier jour beaucoup d’explications, d’exercice sur papier et pour finir une demie-heure a faire mumuse avec les machines.
Sauf que. La nana pas de bol, c’est moi. Déjà mon adapteur serial-usb, y avait pas le pilote sur ma machine. Alors pour faire fonctionner le truc, directement ca marche bien moins.
Premier écueil passé, je tente de me connecter au firewall. Pas possible. Si mon connard de pc à bien la bonne passerelle par defaut, cet andouille a une adresse ip apipa [2]. En plus juste avant je m’étais fait débrancher l’écran [3] par mon voisin d’a coté, me forcant à un reboot violant parce qu’il l’avait débranché
Sans me le dire
pile poil au moment ou je savais plus si j’avais cliquer sur éjecter ma clef ou le disque
Un meurtre plus tard [4], un renew d’ip plus loin, je suis enfin connectée a ce firewall, après avoir bien emmerdé tout le monde à m’attendre.
Demain sera une dure journée, toujours seule fille parmis ces mâles. Je vais devoir réfléchir à des règles tordues, essayer de les écrire convenablement, me rapeler quel protocole est UDP et/ou TCP et quel numéro il a.
C’est pourquoi j’ai décidé d’être girly et très poussif pour l’après-midi grâce a un somptueux bento, rempli de porc sauté à la japonaise pour kikicé le porc/t n°53 à la japonaise? Cépourmouaaaaaaaaaaaa o/
Et pour le coté girly, on ressort notre bonne vieille kitty, la boite à bento que je suis sûre que jamais on me piquera la-bas [5] et qui si un gros lourd y trouvait a redire ou ricaner bêtement, il se prendrait ma paire de baguette jusqu’au cervelet… Hello qui? Hello Kitty o/
[1] Un truc complètement geek qui donne les règles de ce qui peut passer ou pas à travers les réseaux et d’ou vers ou. Bref, uber jouissif, totalement hermétique et ca m’éclate
[2] Apipa, l’apipa, je te veux si dhcp ne veut pas de moaaaaaaaa ♫♪♫
[3] Rien de salace dedans, ni de code secret
[4] Le malheureux n’a pas souffert
[5] Encore que, pour les filles de l’équipe administrative, j’en suis pas sûre, mais comme je mange pas avec elle, pas de risques.
On a fauté. On aurait pas dû. Mais c’était si mignon.
Quoi donc me demanderez-vous. Mais laisser les filles dormir ensemble dans le même lit pardi.
Profitant des vacances, elles avaient fait cette demande un peu spéciale. On avait acquiescé, fols que nous étions et voilà donc les deux colles en train de roupiller dans le même plumard. [1].
Bien sûr la petite trouvait ca drole. Elle l’a moins trouvé quand de concert, elle s’est faite engueulée par ses parents, rapport que à cette heure-ci, il est vachement bien vu de dormir plutôt que de tabasser sa soeur.[3]
Aux dernières nouvelles, elles dormaient. Reste à voir ce que ca va donner demain matin…
[1] Un lit d’adulte une personne, collé contre le mur, mais pas tout a fait, because y a les tuyaux de chauffage qui passe par la
[2] Ce qui est non seulement râté, mais aussi un superbe cocard a montrer aux copines demain, façon enfant battue par sa soeur
[3] Papa pas faché, maman contente. Non? Bwouuuuhuaaaaaaaaaaaaaa *gamine malheureuse comme les pierres qui se blottis dans les bras de sa maman pour éviter l’ire parentale*.
Avant toute chose, une bonne année, toussa. P’être même que je ferai un post exclusif à une retrospective 2012, ce que j’attends de 2013, mes voeux et tous le toutim. Mais on a le temps pour ca [1]
Bon il y a bien sûr les sempiternelles résolution de début d’année, celles qu’on ne tiens pas [2] et puis les autres. Celles que ca fait des mois qu’on en parle, et que par le calendrier du temps ben ca tombe pile poil en début d’année [3]
Un peu comme ca fait genre un an facile qu’on parlait de refaire la salle de bain. Enfin en vrai transformer la chambre des filles en salle de bain, la chambre d’amis en chambre des filles et la salle de bain actuelle en chambre d’amis.
Un super roulement quoi. Genre “tiens ca va faire cinq ans qu’on est ici, si on changeait un peu les choses.”
Ah ca pour changer, ca a changer. On savait qu’il allait falloir isoler cette fameuse chambre d’amis, qui donne sur dehors et le grenier. Du coup on avait dit qu’avant de faire les gros travaux de salle de bain [4], qu’on isolerait simplement cette pièce avant d’y faire basculer les filles.
Oui, sauf que par le truchement de je ne sais quel ingénieur [5] et considérations familiales, il a été décidé de faire juste un peu plus.
Déjà, on a démonté un mur/cloison pour faire une chambre plus grande. Un mur, un giproc, le combat du siècle, coté pile
Ben ca a pas l’air comme ca, mais il faut beaucoup de giproc pour faire une belle cloison. Il a donc fallu bousiller le giproc puis démonter l’armature métallique.
Pour le giproc, j’ai pu taper que sur une plaque. Tout le reste ce sont les hommes qui ont fait. Aux femmes la charge de se taper les escaliers pour descendre tout ce fatras dans l’escalier et le balancer dans la cours.
Une fois ca terminer, on avait une belle pièce bien grande. Il n'y a plus de mur. Le mur est une création de l'esprit.
Sauf que après, le plancher, il bouge un peu, l’est pas stable toussa, alors on va un peu ouvrir ca et voir à quoi ca ressemble… Ho mon planchéhééhééhéé, tou é le plus bôôô des planchééééés ♪♫
Ouvrir un peu j’ai dit? Ah ben non en fait, on va tout arracher pour en faire un plus mieux Ho la jolie marelle améliorée. Zut j'ai oublié de fermer la fenêtre
Pendant que les hommes détachent les planches amoureusement clouées des années plus tôt des gros madriers, les faibles femmes descendent le bois en tas, dans la cour pour le mettre a coté des giproc et en faire un “petit tas” Un "petit" tas de bois
Alors la déjà pour le giproc, c’était over joussif parce que l’escalier il est un peu en angle droit en plus d’être légèrement glissant. Je te raconte pas l’orgasme avec des planches d’au moins 1m50 de long [6].
Après il a fallut tout charger les déchets dans la remorque. C’est fou comme ca peu laisser des traces dans la cour. Mais si regarde, en plissant les yeux, tu verras ce qui reste par terre Ici, gisait environ 2 tonnes 1/2 et 42m³ de giproc
Et enfin nettoyer tout le plancher qui est en fait tout le dessus du plafond, en marchant sur les madriers et sans passer au travers, rapport que en dessous c’est la salle à manger et une table en chêne massif qui ne demande qu’a te casser les reins. Devinette: Qu'est-ce donc que cette image?
Bilan de ces deux derniers jours donc:
J’ai failli tous mourur au moins une centaine de fois par ma propre maladresse
Belle-maman à voulu me tuer au moins une centaine de fois, as usual, mais ce n’est absolument pas personnel
Je n’ai plus de bras, de dos, ni de muscles, je ne suis plus qu’un corps perclu de douleurs
Pas la peine d’aller à la salle de sport, ni de dépenser des centaines d’euros en abonnement. refaire une chambre ca revient au même, mais en plus mieux, parce en plus tu rends ta maison plus belle [7]. En plus ca te fait des sous pour payer l’isolation
Que les filles ont été relativement sages [8] et n’ont pas trop bramer le manque d’attention chronique qu’on leur à porté ces 40 dernières heures.
Que putain, on a pas le cul sorti des ronces, le plus gros n’est pas derrière nous et il va falloir rentrer des énormes poutres et plaques que je sais pas comment et que je suis sûre que je vais finir tuée, écrasée entre deux murs lors de la manoeuvre
Brèfle, l’année commence en beauté. On rajoute a ça normalement quatre jours de formation sur les firewall juniper [9], le week-end prochain formation conte, avec le mardi d’après une soirée beuverie dégustation oenologique, le jour d’après une soirée “contes en pratique”; je sens que je démarre sur les chapeaux de roues. Rajoutons à ca l’étude pour enfin la CCNA [10]
Voilà voilà, et bien comme on dit dans ces cas là, bonne année hein…
[1] C’est jusqu’en février non?
[2] Je vais maigrir- arrêter de fumer- de boire- faire du sport-…
[3] Comme se marier faire des [gros] travaux dans la maison.
[4] Aka arracher le plancher, mettre du contreplaqué marin puis du carrelage avant de faire les sanitaires
[5] Ha mais en fait si, coucou beau-papa
[6] Oups j’ai glissé chef, c’est grave si en plus j’ai abîmé tout l’escalier et en plus cassé le vitrail?
[7] Bien que pour le moment ca ne soit pas du tout, mais alors pas du tout le cas
[8] Ou en tout cas s’en sont sorties vivantes
[9] Rien à attendre
[10] Parce que j’avoue avec les vacances, j’ai pas vraiment étudier, puis avec les fêtes et les filles, voilà quoi
Pas plus tard que y a quelques minutes, v’lat’y pas qu’elle met le machin en route.
Réaction immédiate: hurlements de terreur et projetage de sa carcasse dans les bras de maman, où elle passera de longues minutes a sangloter avant de se calmer.
Elle s’est réfugiée dans mes bras en hurlant de terreur à nouveau, les larmes coulants de ses yeux et promettant qu’elle serait sage et qu’il fallait pas l’allumer.
J’avoue, sur le moment, je me suis sentie un peu mal, créer une crise de panique comme ca chez ma plus-si-toute-petite, ça le fait moyen. Surtout quand une fois qu’elle s’est calmée, j’me suis prise à penser très fort “non on ne le remettra pas. Sauf si tu n’es pas sage mouahahahah”.
Ahem. Culpablité maternelle donc.
Bon sur ce je m’éclipse et retourne vers nos invités et les quarante deux plats qui nous attendent pour fêter dignement la fin 2012… [3]
[1] Mais que nous on aime pas. C’est moche, en plus d’être con
[2] Tiens enjoy le son du truc
[3] Car oui, pendant que j’écris ces lignes, les quatre hommes sont à leur place, à la cuisine
D’habitude je suis une grande enfant, limite si je monte pas le sapin déjà en novembre, mais cette année, happée par mes problèmes d’adultes je ne l’avais pas encore fait. Limite, s’il n’y avait pas eu les filles, je crois que je ne l’aurai pas fait.
Pas l’envie, pas la motivation, pas la patience, je serais psy, je crierais à la dépression [1], bref, mon pauvre sapin attendait tristement dans son carton qu’on vienne le chercher [2] Aime moi, ouvre moi, monte moi, ne me laisse pas dépérir seul dans mon coin
Finalement pressée par les filles, la mort dans l’âme, je me suis résolue à l’ouvrir et à trier les branches… Ha. Ho. Quand même. Toussa? Heuuu finalement j'peux pas, j'ai ponay la
A tenter de me rappeler comme ce truc là se monte… Ha ben là tout à coup, j'ai plus trop envie de le monter, ce sapin
Et puis ensuite répéter les mêmes gestes inlassablement [3] au moins trouzemillions de fois. Premier étage du sapin, deux minutes d'arrêt
Pour préserver mon vieux dos, j’avais poser le sapin sur la table basse histoire d’être à la bonne hauteur pour mettre les branches du bas. J’avais juste oublié à quel point ca peut ête lourd, une fois les premiers étages monter… Hmmmm il serait peut-être temps de le mettre à sa place finale la
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord. Sauf que à un moment, on arrive à la fin des trouzemillions de branches à monter, même que c’est beauuuuuuu… Ouéééé, aller courage, plus que le sommet
Il ne reste plus qu’a remettre la tête, et c’est bon mon sapin il est tout beau tout prêt o/ Mon bôôôô sapin, roi du salon que j'aime ta noircuuuuuureeeuuuhhh
[1] Mais je ne le suis pas, alors je parle plus de déprime passagère alliée au poil de la main
[2] Deja qu’on l’avait démonté fin mars, je table sur juin pour cette année
[3] Prendre la branche de la bonne couleur, lui ouvrir les épines, l’insérer dans le petit bitoniau qui va bien, sans se bousiller les doigts aux passages
[4] Tiens maman, je te donne la branche mais pas de la bonne couleur et en plus je mélange toutes celles que tu as trié, c’est rigolo
[5] Maman monter/descendre jouer grandes filles
[6] Maman pipppppppppppppppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii/cacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
[7] Maman ‘oi lion/ ‘gader télé/ aller deho’s
[8] GRAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOU Y EN A MARRE FOUMOUALAPé ET VA MOURIR AILLEURS, s’il te plait bien ma chérie
[9] Comment ca, je ne suis pas crédible?
Y a des jours comme ça, ou on a l’impression que tout ce qui peut merder le fera, et qu’en prime on aura le bonus “emmerdements gratuits”.br>
Ben aujourd’hui à été ce genre de journée.
Je louchais sur la suite logique de ma formation CCNA, seulement voilà, apparement le monde de la formation qualifiante s’apparente à ce lui du boulot, beaucoup d’appelés, peu d’élus.
Il faut dire que avec 30 candidats pour 12 places, forcément, ca allait faire des malheureux; de plus avec ce genre de ratio, les probabilités pour que je sois prise s’amenuisent encore plus [1], rajoutons à ca le facteur Murphy [3]
Déjà j’le sentais mal avec le petit laïus “pas beaucoup de places, beaucoup de monde, gnagnagna, pas de remises en cause de vos compétences/motivation/plan de carrière [4], blablbala, on vous rappellera pour voir ce qu’on peut faire d’autre”
Alors certe, l’intention est sincère et louable, mais ca ne t’empêche pas d’avoir l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur et de retomber dans l’incertitude quant aux prochains mois. Que faire? Chercher du boulot? Faire une autre formation par dépit? Faire un enfant?? Trembler sur le fait d’être à nouveau hors course?
Bref, de la perspective réjouissante en cette veille de fin du monde de fêtes de fin d’années [5].
Donc l’impression d’être une merde et de se sentir comme tel. On admire au passage le coup de grâce du mail annonciateur, commençant par “monsieur”. Que c’est bon de se sentir totalement reniée dans sa féminité. [6]
Passé quelques minutes sous l’eau et regarder l’étendue des dégats, avec une vague nausée, rapport a l’odeur de peau brûlée qui se dégage de l’index. Cloque de cochon grillé sur petit doigt délicat de Lagluante
Récupéré la boite de film photo dans laquelle il y a l’eau pour la anche de mon hautbois et y remettre de l’eau fraîche, histoire que la pauvre gamine y garde le doigt trempé
Quand je suis revenue, une heure et demie plus tard, elle pétait la forme. Elle a courageusement supporté le changement de pansement et a été au lit sans se plaindre de son doigt ni faire d’histoire.
Cette petite est décidément très courageuse.
Et moi? Moi j’espère que cette série va se terminer que je ne vais pas devenir folle devant cet avenir soudain flou et que les choses vont vite rentrer dans l’ordre. Avant que je ne pète convenablement un plomb. Le stress, saymall….
[1] Coucou, c’est moi le malus femme plus informatique; a part en comptant être prise via les engagements de minorité, j’ai peu de chance de trouver place dans ce monde [2]
[2] Non puis râlé c’est plus facile que de se remettre en question
[3] Généralement couplé dans l’entourage au “syndrome de la porte qui claque mais qu’une autre s’ouvre, t’inquiète pas, tu verras tu trouveras autre chose”, équivalent du “une de perdue, dix de retrouvées” qui est aussi un appeau à la réponse “ma main, ta gueule, deux secondes”
[4] Ouais c’est une idée tiens, j’me sens d’humeur a aller faire le plan de la carrière de Mol sans combinaison ni bouteilles
[5] Quoique ca revienne un peu au même dans le fond
[6] Nan j’déconne, ca m’a bien fait rire. Puis après tout j’étais la seule nana du tas. Ils auraient quand même dû me garder pour le quota féminin moi j’dis.
[7] Convenablement bâillonnée et battue comme plâtre