Résurection

Ouéééééé le soleil est de retour, les petits oiseaux chantent, les enfants sont excités par le beau temps et le jardin tire la gueule, rapport que ca fait trois mois qu’on essaye de faire le “nettoyage d’hiver” de celui-ci, mais qu’entre le temps pourrit et la neige ca a été plutôt difficile.

Du coup quoi de mieux que de décréter une journée jardinage et barbecue, histoire de quand même se motiver.
Rendez-vous fixé, on sera toute la journée dehors. Les hommes a tailler/arracher/désherber, les filles a jouer/trampoliner/se battre/pleurer et moi a vom…
Ah ben non tiens, pas vomir. Aujourd’hui, premier jour depuis au moins ca, j’ai pu manger solide, ne pas vomir et être en plus ou moins bonne forme [1] et profiter du beau temps. Même que j’ai bosser.

Sisisi, j’ai pu vibrer de plaisir avec la siuper ponçeuse à Vanyel, a passer mes nerfs sur la table et les chaises de jardin histoire de pouvoir les huiler demain et les refaire comme neuves, rapport a l’hiver tout pourrit et au fait que je l’avais pas fait en fin de saison.

Bref, c’est toujours bien de parler de vibrer de partout, des pieds a la tête, d’avoir l’impression que les yeux font floc-floc dans les orbites et de voir le mobilier se transformer en vieux machin qu’il va falloir huiler là très vite, histoire qu’il ne devienne pas tout moche et bon pour la poubelle.

Bon c’est sur, les autres ont abattu au moins dix fois plus de travail que moi, mais j’ai fais ici plus en une journée que ces deux dernières semaines [2],n a pouvoir sortir des phrases glamours telle “mes urines sont tellement concentrées qu’on pourrait marcher dessus [3], et puis surtout ô joie pouvoir manger solide. De la viande. Genre ca fait plus de deux semaines que j’en avais plus manger. Et du pain. Du fromage. Orgasme dans la bouche c’est bon la nourriture c’est la vie [4], ici aussi en une seule journée j’ai plus manger que sur tout ces derniers jours [5]

Puis surtout j’ai ressorti la piscine coquillage des filles, l’ai nettoyée et remplie d’eau chaude qu’elle puisse en profiter pour la première fois de l’année, moi aussi j’en ai profiter. J’avais oublier a quel point c’était chiant de ramener les seaux d’eau [6]

Je suis sérénité et joie en cette soirée après avoir pris une bonne douche décrassante [7] un peu douleur aussi, rapport a la cheville.
Y a juste que j’évite de penser a l’avenir. Aux décisions à prendre, au stress de la formation qui pourrait commencer dans une semaine, l’aura l’aura pas? j’attends la réponse incessamment sous peu, le coté se sortir les doigts du cul et me remettre aussi en auto-formation passer cette putanerie de certif CCNA, cuisiner, reprendre une vraie vie et ne plus me laisser porter par les événements. C’est ca aussi le printemps

Mais pas maintenant. Maintenant, on est dimanche soir, je suis bien, et j’entends bien profiter de cet état de fait jusqu’à demain.
Demain il sera bien temps de choisir, restresser, pleurer, être malade éventuellement et tirer les plans sur mon avenir proche et lointain.

[1] Aka la forme de la grabataire qui est en déshydratation, hypoglycémie et autres dommages résultants d’un défaut de boisson et de nourriture
[2] Quoi que musculairement parlant, vomir c’est très tonique aussi
[3] Coucou la déshydratation
[4] Bon parlons pas des quantités par contre. Avec une vieille tranche de pain et 30 grammes de fromage, t’as juste l’impression d’avoir fait un menu 7 services
[5] Pas difficile en même temps. Quand la tripaille dit non, généralement l’appétit est parti faire un tour ailleurs
[6] En profitant de la pergola ou il y a facilement 3-5° en plus que dehors et en plus a l’abris du vent
[7] Et mettre refait une putain d’entorse en mettant une PUTAIN DE CULOTTE. Nanmého l’hyperlaxité ca va bien un peu mais faut pas déconner non plus

Kitchen battle: velouté de tomates

Aaaaah les vacances de Pâques, ces deux semaines que tu avais escompté passer en famille, profiter de tes enfants, cuisiner avec elle, bref, s’amuser.


Sauf que en vrai, ca c’est pas exactement passé comme ca.
Il a fallu qu’une chose moche style gastro sur intoxication alimentaire passe par là et me cloue a mon lit/canapé, me faisait passer pour une mourante, n’arrêtant pas de vomir, ne sachant plus manger et encore moins s’occuper de ses enfants.

Une grabataire a tendance geyser quoi. Heureusement le Merlinou a fait du mieux qu’il a pu pour colmater les brêches, s’est foutu de ma propension a manger tout et n’importe quoi a été me dégoter un bac à vomi,travailler de la maison et me préparer à manger quand il était là.

Repas qui se compose de soupe Igloo [1], que je me dois d’avaler rapidement-mais-pas-trop-vite-histoire-de-pas-la-revomir-aussi-sec-mais-assez-rapidemnet-kanmem-sous-peine-de-voir-Lagluante©-me-la-piquer-sous-le-nez. Bref, une soupe challenge quoi.

Déjà pour la préparer quand je suis toute seule et que personne ne peut le faire pour moi [2]. Bref, voici une séquence digne des top chef et autres kitchen emissions, la préparation d’un velouté de tomates par une handicapée de l’estomac, doublée d’apathie, de vomissement et pourvue de deux mains gauches:

  • Etape 1: faire le combo emmener la petite aux chiottes et récupérer le velouté de tomate dans le congélo
  • Etape 2: faire sortir cet ostie de calisse de surgelé dans le bol sans l’exploser a terre et sans marcher sur Lagluante© qui sert ma jambe et qui geint qu’elle a faim [3]
  • Etape 3: verser les deux contenus de flotte sur le surgelé qui baigne tranquillement dans son bol sans l’échapper parce que Lagluante© veut “ouar” ce qu’il y a dedans
  • Etape 4: le taper dans le cro-onde pour sept minutes en évitant de coincer les doigts de la petite dans la porte, et que les 7 minutes se transforme en un autre temps te proposant une soupe sur-cuite ou au contraire toujours aussi congelé
  • Etape 5: aller vomir un coup parce que la station debout en cas de gastro est tout sauf recommandée
  • Etape 6: entendre le “ting” du cro-onde et attendre encore quelques minutes pour aller chercher le bol, histoire qu’il ne paye pas des brûlures du trouze-millième degré à l’épiderme de l’innocente (au mains pleines) que d’office il touchera
  • Etape 7: s’asseoir dans le canapé et enfin commencer a manger la soupe

Bon ca c’est le coté préparation, après y a le coté dégustation, digne d’un remix ko-lantah/fear factor/un repas au pôle-nord.
Il faut profiter du fait que c’est encore trop chaud pour Lagluante© qui fait rien qu’a zieuter sur le bol depuis le début pour en prendre un maximum, mais en faisant attention au ratio entrée/sortie histoire d’éviter de vomir trop rapidement, que sinon c’est l’hôpital pour déshydration et que c’est pas drôle, et que en plus une soupe comme ca, ca se déguste, surtout s’il y a du glutamate de sodium dedans. En gros je suis une droguée des soupes surgelées igloo.

Enfin bref, je commence a laper ma soupe, prenant le soin d’apprécier la chaleur, le gout et l’odeur du breuvage [4], mangeant lentement, cuillère par cuillère, quand Lagluante© se précipite sur moi et m’arrache la cuillère de la bouche pour manger la soupe à son tour. Là ou j’en mange péniblement une, elle m’en arrache trois. Râle quand j’en prends une, et me fais les grozieux parce qu’elle a faim elle.

Que sa mère soit au bord de l’inanition, rienàfout’ c’est sa Majestée d’abord s’il vous plait bien. Que même que ce sera elle qui léchera le bol. Et que les dernières cuillères c’est pour elle aussi. Faut pas déconner.

J’ai quand même réussi grâce a des ruses de ninja et des réflexes de sushis de poulpe vivant à récupérer suffisamment de soupe que pour survivre encore quelques heures dans ce monde de miasme, de microbes et de bacilles. J’espère pouvoir bientôt te raconter d’autres aventures culinaires passionnantes comme “comment confectionner une tartine de brie” ou “la gastro comment la cuisiner quand elle vous pourrit la vie”

[1] Igloo igloo, elle est des notres, elle a bu son bol comme les autres
[2] Aka non, Laglue© est encore trop jeune pour mourir brûlée d’une soupe cro-onde, et que de toute façon je pourrai pas la conduire a l’hosto.
[3] Alors qu’elle s’est enfilé deux bols de corn-flakes juste avant, la charogne
[4] Non parce qu’après plusieurs jours sans pouvoir rien manger ni garder, même un velouté de tomates igloo, ca te semble le ritz

Trolls et légendes

Bon oui, l’article est tardif [1], mais j’ai des circonstances atténuantes: la première, j’ai pas manger franchement équilibré ce we et ca s’est ressenti dans mon petit système digestif à moi, que je ne savais pas trop en courant aux chiottes qui du haut ou du bas aurait la préséance. La seconde c’est que SASienne totale, je me suis un peu péter la gueule dans l’escalier juste avant de partir [2], bref, j’ai mis le temps a me remettre de cette édition 2013.

Alors déjà le coté jouissif de téléphoner au responsable “coucou j’me suis peté la gueule dans l’escalier *décès du responsable au téléphone “merde je perds un anim” mais t’inquiète pas, je prends de quoi me soigner [3] et je tente d’arriver [4]

Une fois arrivée, je met de coté l’idée qu’on va être TOUT LE WEEK END dehors et donc peler sévère, et aide a terminer le montage. Aka mettre les tissus, table et compagnie. Les gens sont tellement prévenant que j’ai l’impression d’être enceinte, alors que j’ai juste une cheville foulée.

Un petit resto pour se réchauffer et c’est partie pour les concerts. Alors directement un concert de Naheulbeuk avec une cheville bousillée, c’est un peu comme lâcher un aveugle dans un pogo. Douloureux et dangereux. Mais ca en valait le coup. Les batteries sont remontées a bloc pour la suite, qui commence le samedi matin crécré tôt.

Du genre que pour te lever, c’est pas des allumettes que tu as besoin pour garder les yeux ouverts, mais carrément le zippo. Et taille XXL.
Le temps de dejeuner, et de réveiller tout les neurones, on est déjà vachement à la bourre, mais vu qu’on est des vrais pros, c’pas grave parce que tout est fait dans les temps et qu’on est prêt avant même l’heure de l’ouverture officielle.

Les taches sont réparties, en ce qui me concerne je serai au même poste tout du long, aka les histoires.
Le temps de me remémorer mon plan de route, de tenter d’allumer le neurone qui n’est de toute façon bon a rien avant au moins midi du matin, c’est parti, les groupes commencent a arriver.

Au menu: histoire de hobbit: les repas d’une journée type, pourquoi ils n’aiment pas voyager, ce qu’est une aventure pour un hobbit et de temps en temps, l’histoire d’amour contrariée entre un hobbit et une araignée.

Apres ils partaient dans les bras de mes petits amis pour continuer leur aventure: test de jeu de paire, jeu de massacre, jeux secrets-qu’il-fallait-être-la-pour-essayer-on-va-pas-tout-vous-dire-non-plus, pour enfin sortir, vainqueurs de ces tests et heureux possesseurs d’un diplôme de citoyenneté hobbit

Et ils se sont beaucoup succedés ces groupes, pour finalement fonctionner en flux tendu. Ca a été dur pour moi, enfin surtout pour ma voix qui en milieu d’après-midi se demandait si par ces températures glaciales mieux ne valait pas prendre congé vers des latitudes plus clémentes. Heureusement le thé bouillant a eu raison de ses velléités d’indépendance

Un quick plus tard, aucun courage pour me rendre aux concerts, d’autant qu’on perd une heure de sommeil sur une nuit déjà fort courte. Si j’ai été me coucher tôt, au final je m’endors super tard, rapport que passer la journée dehors a 2°, c’est un peu comme la passer dans un frigo. Mes pieds sont gelés et n’ont toujours pas repris vie malgré une douche bouillante.
Avec en prime, la douleur de la cheville foulée

Deuxième jour, la motivation est restée loin derrière, il gèle encore quand on arrive sur site et les prévisions météo sont froides, contrairement aux prévisions du nombre d’entrées.

Et c’est reparti pour un tour de conte, curieusement la journée est passé très vite. Quand le temps de midi est arrivé, j’ai eu un choix cornélien a faire: manger ou avoir une dédicace d’Alice Picard. Au final j’ai eu le temps de faire les deux.

Quand il a fallu reprendre, j’étais pas très énergique. Heureusement le mouvement est revenu très vite. Au final c’est presque 400 personnes qui me sont passé entre les mains.

J’aurais pu fuir comme un vilain après, mais j’ai quand même aidé au démontage, avant de partir lâchement vers les 20h, parce que je voulais rentrer a ma maiaon et particulièrement dans la chaleur de mon lit.

Mes impressions générales? C’était génial, on était une bonne équipe, les gens ont eu l’air de s’amuser et c’était cool. A part quelques couacs coté méta-orga, on s’en est plutôt bien sorti.
AH oh et oui, le plus important. Il faisait froid. TRES FROID. TRES TRES FROID. Malgré ce que pourrait en dire Archibald Blondebouc.

[1] Un peu comme mes réveils
[2] Sur des affaires que belle-maman avait fourbement laissé trainer dans l’escalier. Tentative d’assassinat avortée, je ne me suis pété QUE la cheville. Mais bien, parce qu’elle est toujours douloureuse et que ce matin mon toubib m’a engueulée qu’on allait pas faire la mariole avec une entorse allez me faire soigner ca chez le kiné s’il vous plait bien
[3] Aka des cachets de drogues anti-douleurs et anti-inflamatoire, une bande élastique et de la crème
[4] Ho chic, une heure trente de voiture avec la cheville droite petée, j’aime les défis moi

Omelette au saumon ET a la japonaise

Aujourd’hui, on va faire simple. J’ai deux ingrédients qui traînent dans mon frigo et que je dois absolument cuisiner sous peine de les voir revenir à la vie sauvage qui était la leur avant de se retrouver immobile dans le froid.

A vrai dire, j’aimerais autant éviter, depuis l’attaque du Herve, je suis un peu traumatisée par l’idée des trucs qui peuvent se tramer dans le frigidaire, du coup, j’évite les reproductions, quelles qu’elles soient dans ce microcosme.

Donc, j’ai des oeufs et du saumon à cuisiner. Mais que peut-on faire avec ca? Facile, une omelette au saumon, mais pour changer un peu préparée à la japonaise. [1]

Et de quoi j’ai besoin pour la préparer?
De ceci

Les sacrifiés

    Sacrifiés pour deux personnes donc:

  • Des oignons (2oignons, plus ou moins suivant le gout)
  • De l’ail(une gousse, ou deux, toujours au gout)
  • Des petits pois – 100gr (oubliés sur la photo)
  • Du saumon – 200gr
  • quatre oeufs
  • Mirin – 2-3 cuillères à soupe [2]
  • Sauce soja – 1 cuillère à soupe
  • Un mini cuillère à café de sucre
  • 2 cuillère à soupe d’huile

Marche à suivre:
Mettre les oignons et l’ail dans une poêle, et laisser blondir gentiment.

Ail et oignons, douleurs lacrimales dans ta cuisine

Pendant ce temps, détaillez le saumon en dés plus ou moins gros, suivant que vous le préfériez plus ou moins cuit. Si vraiment vous êtes pas doué en cuisine ou que vous commencez seulement à cuisiner, faites le avant de lancer la cuisson des oignons.

Une fois les oignons (et l’ail) blond, rajoutez les pitis pois (sont rouges, ahahaha).

C'est rond et ca bouge dans tous les sens, ils sont vivants?

Toujours pendant que ça cuit, cassez les quatres oeufs dans un bol, rajoutez la sauce soja, le mirin et le sucre, et battez légèrement avec une fourchette.
Avec doigté on a dit hein, il suffit que les jaunes soient cassés et légèrement mélanger, pas la peine d’y aller avec le batteur électrique.

hop, avant de tout mélanger voilà à quoi ça ressemble, c'est joli le brun de la sauce soja

Une fois que les petits pois sont mangeable sans se casser les dents dessus, rajoutez le saumon.

Le petit poisson rouge ...

Si vous aimez le saumon presque cru, rajoutez l’oeuf directement après, sinon mélangez un peu avec le reste, le temps qu’il cuise un peu.
A ce stade vous devriez obtenir ceci:

Blog, ca n'a pas l'air super appétissant...

Le secret pour la suite, c’est de mettre sur feu assez vif, et de ne pas remuer tout de suite. Il va se former une sorte de pâte d’oeuf dans le fond, à se moment, remuer légèrement avec une cuillère en bois, pour éviter de brûler votre omelette ou qu’elle colle sur la poêle.

Laissez cuire jusqu’à la consistance que vous souhaitez, personnellement, je les aime baveuses

Ca commence a ressembler à quelque chose, maintenant, yapluka mélanger

Une fois l’omelette à votre convenance, servez dans des assiettes creuses avec au choix, un peu de pain ou de riz blanc. Poivrez, et salez légèrement, attention que la sauce soja étant naturellement fort salée, il vaut mieux goûter avant de rajouter le sel.

Il existe une variante sympathique de cette recette, mais a préparer un poil plus tôt.
A ce moment, il suffit de prendre le saumon et de le laisser mariner dans un peu de sauce terryaki pendant au moins une demie heure, idéalement une heure ou deux.
Après détaillez le saumon en dé et mettez les restes de la marinade dans les oeufs. A ce moment là, plus besoin de sauce soja ni de mirin

Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaa o/

Et bon appétit bien sûr – itadaikimasu

[1] Le fait que j’ai un litre de sauce soja et de mirin dans mon frigo n’y est peut-être pas étranger…
[2] trouvable dans les épeceries asiatique, mais aussi au delaize, cependant pas totalement indispensable, mais pour cuisiner japonais, c’est top.

C’est la luuuugeuuuh finaleuuuuh [1]

Bien que les gens eurent l’air surpris “ho ben merde de la neige, en plein mois de mars, mais c’est qu’on s’y attendait pas dis donc, même si ca ne fait que trois jours que la météo nous l’annonce à corps et a cris” [3], la neige était bel et bien au rendez-vous aujourd’hui.

Même que ca fait depuis hier matin que ca tombe sans discontinuer dis donc. Paye ton choc thermique, il y avait encore quinze degrés il y a peine trois jours.
Mais elle n’a commencé a tenir que vers hier dans l’après-midi. D’abord timidement, ensuite de plus en plus effrontément, rendant difficile le trajet de retour, pour ceux qui avait pris la voiture le matin.

Quand on a été se coucher, il neigeait. Quand on s’est levés ce matin, il neigeait toujours, sauf qu’une bonne quantité avait pris ses aises sur la route. Qui était tout blanche, malgré le passage des chasses-neige. Pas un bruit au alentours, le trafic était inexistant [4], bref quiétude et calme ouatiné.

Oui, sauf que. Y avait un peu école aujourd’hui, et le Merlinou coincé à la maison il voyait d’un oeil pas jouasse l’idée d’avoir les deux excitées a demeure, rapport que lui, il voudrait bien travailler s’il vous plait bien et que l’école étant juste a coté, c’était pas un soucis pour y aller [5].

Donc après un habillage bibendum en règle [6], elles ont pu partir vers l’école, excitées comme des puces, parce que vu la quantité de neige, il a été accordé aux filles d’aller a l’école en luge. Sauf que, a elle deux, elle cumule vers les 40-45 kgs, et que y a en plus, les cartables.
Si celui de Lagluante©, en première maternelle est plutôt léger, il n’en est rien de celui de Laglue©, 8 ans, 3e primaire, pesant au moins un âne mort (le cartable hein, pas l’enfant… encore que…)

Bref, voilà la fine équipe partie, les filles dans le traineau, le père avec le sac de trouze milles tonnes sur le dos, tirant les filles ra-vies. Il a mit, le temps, failli mourir d’hypoglycémie en route, mais est parvenu a reviendre.

Pour la suite, la neige tombe toujours, recouvrant tout d’un blanc manteau très joli…

C'est buccoliquo-jardinier. Les filles vont s'éclater

Mais un brin pas très pratique
La congère de fenêtre, parfaite pour y ranger ses boissons. A condition de pas avoir peur d'avoir de la neige a la maison. Aussi connu sous le nom de congélo russe

Apprentissage de congère - stade ado (on dirait pas comme ca, mais y a bien 30-40 cm de neige congerée)

Mais bon quand même qu’est-ce que c’est beau…

On dirait pas comme ca, mais y en a de la neige

Et donc il neige toujours, ca s’accumule, ca n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. La récupération des filles va s’avérer épique je pense. Et ca permettra de faire pleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeein de cholies photos de neige [7]

[1] Et rendons a César ce qui est à Blaise vu que c’est lui qui l’a trouvé. Bien que j’eusse pu le faire aussi… [2]
[2] Et oui, j’utilise le subjonctif plus que parfait si je veux d’abord
[3] Bon en même temps, vu la fiabilité intrinsèque de la dite météo, on ne peut pas leur en vouloir
[4] Bien que quelques voitures soient quand même passées, on ne déplore [pour le moment] aucune voiture dans la façade. Ce serait bien que ca continue, parce que vu la tronche de la congère devant la porte, j’aurais moyen envie qu’elle s’invite a l’interieur. Déjà que je peux même pas ouvrir les fenêtres et la porte de derrière à cause des mêmes congères, faudrait voir a pas exagérer
[5] J’exagère, a aucun moment on a pensé ne pas les mettre à l’école, même si ca m’a effleuré l’esprit. Après qu’elles y soient…
[6] Non parce que mine de rien, il faisait -6°c ce matin
[7] N’en déplaise au vieux gronchon qui n’aime pas la neige et m’accuse de l’avoir invoquée rien que pour l’embêter.

Apprenti conteur c’est aussi

Pfuilalala, il fait poussiéreux par ici. Et j’ai du perdre les deux ou trois lecteurs qui me restaient [1], mais bon, que voulez-vous, c’est la vie ma bonne dame.
Parfois le temps ou l’envie d’écrire font défaut [2], voir des horaires du genre “salut tu pars de chez toi a 7h30 et revient a 23H00, tu vas voir c’est choupinou” font que fatalement la fatigue surmonte tout.

En bref donc, j’ai survécu a Cisco VoIP, aux hélicoptères sèches-cheveux Juniper et à la formation Voix de l’apprenti-conteur acteur. Et si je cause de ce sujet, c’est que justement, j’aimerais bien dire deux trois choses sur ce statut d’apprenti conteur [3]

Brèfle, pour être apprenti-conteur à la Maison du Conte, il faut dabord passer les trois modules de la formation courte. Généralement t’es chaud boulette après ca, et près a prendre à bras le corps les trois années qui suivent parce que c’est clair, tu VEUX deviendre conteur/acteur pro.

Sauf que. Ca c’est dans la théorie. Dans la pratique tu vas en chier. Et probablement en chier comme je le fais actuellement. Limite à tout envoyer bouler parce que “ca va plus, ca ne veut pas“, que la nana pas capable de se trouver un conte a raconter et qui se fait démolir à chaque passage, forcément, ca ne te donne pas envie de continuer.

Parce que buter constamment sur les mêmes écueils c’est décourageant.
Parce que sortir de formation et aller pleurer un coup dans sa bagnole avant de partir, ou de tirer une taffe sur une clope pour se calmer, c’est pas cool.
Parce que être malade a l’idée de passer sur scène, et ne plus ressentir de plaisir à conter, focalisé qu’on est sur ses soucis, c’est démotivant.
Parce que lors de la dernière séance l’ambiance qui s’est installée était vraiment lourde et pesante, que certains en sont sorti totalement déprimés, ca fait peur.

Pour toutes ces raisons, et d’autres encore, j’ai cru que j’allais arrêter. Parce que c’est trop dur. Parce que ca renvoie en pleine figure des choses que l’on veut pas voir, ses propres peurs, doutes, incertitudes, qu’être mis à nu comme ca devant tout le monde, c’est déstabilisant.

Que de s’entendre dire que ce qu’on fait “c’est précis, chirurgical mais sans âme” et que de n’importe quelle façon qu’on le tourne, le résultat est le même ca donne juste envie de crier. Et ca fait se sentir nulle, ca pousse a gueuler ou a se tirer en claquant la porte.

C’est une remise en question constante. Parce qu’il faut être la, présent et qu’au final, parfois ca prend des airs de thérapie de soi à soi lorsque qu’on rumine les remarques qui ont été faites et qu’on tente de s’améliorer.

Malgré tout ca, je vais continuer. La peur au ventre, parce qu’il me reste que deux jours pour travailler le conte que je viens de finalement choisir pour mon examen. Apres m’être plantée deux fois sur des contes trop long. Que je ne sais même pas si celui conviendra. Que je ne sais pas si je saurai le rendre vivant.

Mais je vais quand même essayer mercredi soir. En espérant ne pas avoir les genoux qui vont jouer les castagnettes et retrouver le gout de raconter et de partager.

Heureusement, il y a d’autres modules à coté, du style celui de ce we, où on a bosser sur la voix, les différentes voix et la facon de les faire sortir du corps.
Un we ou on a beaucoup rit, beaucoup appris et qui rebooste, qui m’aide a avoir moins peur et me redonne l’impulsion pour continuer…

[1] Mais qui ne sont ni ma mère, ni ma soeur, ni mon chien.
[2] Bien que là, j’aurais eu des tas d’anecdotes a raconter, mais c’est vraiment le temps qui m’a fait défaut
[3] Coucou Setchaya, évite peut-être de lire ca avant ta formation sinon tu vas mourir de peur

I’m alive[1]

Hé non, je ne suis toujours pas morte, malgré les tentatives répétées des uns et des autres c’est que je suis un peu immortelle vois-tu [2], mais malheureusement pas ralongeuse de journées. Et oui, si j’ai pas poster ces derniers temps, ce n’est pas par flemme [3], mais parce que j’ai été un peu beaucoup occupée. Training conteur-acteur trois jours, on empile directement sur une communication Cisco Voice Over Ip à TrouDuCulDuMonde.
Je pars a 7h30, je reviens pour 17h30, dans le meilleur des cas. Heureusement les filles sont chez Belle-Maman et au final, ca nous fait quand même des vacances.

Bref, cette formation, j’avoue, c’est limite si je la kiffe pas plus que la CCNA [4] et même si j’ai du mal avec les trajet [5], c’est le pied léger [6] que j’y vais chaque jour.

En plus aujourd’hui c’est la Saint Valentin. Etant la seule fille du groupe, j’ai même eu droit a une délicate attention et un superbe bouquet [5]

- Joyeuse St Valentin. - Oh un bouquet de câbles, merci il ne fallait pas

Aujourd’hui, on est a peu près à la moitié de la formation. Au programme, un TP regroupant la partie “basic” de la téléphone ip by Cisco. Je te laisse voir la tronche du truc

Bonjour, je suis le TP VoIP "basique"

Bon alors c’est sur, vu comme ca, c’est pas très parlant. Alors je vais te montrer a quoi ca ressemble concrètement. Beaucoup de téléphones et deux armoires. L’une contenant des routeurs, l’autre des switches que tu vas mettre plus de temps a parvenir à te connecter dessus qu’a les configurer [8]
Nous sommes des téléphones, nés sous les signes des 7942

Et puis le temps passe. La météo avait prévu de la neige pour l’après midi [9]. Avait aussi un peu parlé de pluie verglaçante. Ben on a eu les deux dis donc, chanceux que nous sommes.

Ca a commencé par la pluie. Qui s’est mise à tomber, transformant directement les bagnoles en iceberg que tu as besoin d’un pied de biche pour ouvrir tes portières.
Puis quelques minutes avant de partir, la neige s’est invitée. Quand j’ai ouvert la porte pour rentrer à ma maison, ca ressemblait à ca:

Ho ben ca va, c'est pas encore si pire...

Le temps de ralier Cééé Chaaan sans casser 42 fois la gueule, je mesure l’étendue des dégats:

Ah ho héhéhé... Ou ai-je bien pu mettre mon grattoir?

Je pique le grattoir d’un copain pour nettoyer la voiture. Ah ben si le parebrise n’est déjà pas triste, le coté est encore pire. Et en plus je parviens pas a ouvrir ma portière

Ho la I-ce car, c'est concept tiens

On gratte, on gratte, la neige tombe de plus en plus et ca glisse. Je casse le grattoir sur la dernière vitre, et tente de retrouver une bagnole qui ne sort pas de l’age de glace…

Gniiiiiii c'est pas un racloir qu'il faut, mais un pic à glace

Enfin c’est fini et je peux m’en retourner vers mes pénates, non sans manquer m’encastrer dans le décor au moins tout ça.

Tombe la neige, non tu ne partiras pas ce soir

Ah, au fait, je vous ai dit qu’il pleut encore et qu’il va geler toute la nuit? O’skour, je vais tous mourir…

[1] A dire/chanter façon Céline Dion
[2] Bon doit y avoir aussi que je suis tellement chiante que la mort ne doit pas vouloir de moi
[3] Quoi que… bon aller, on va dire pas Que par flemme…
[4] Bon c’est sûrement rapport que y a pas trop de théorie et pleiiiiiiiinnnn de labos
[5] Presque deux heures en tuture
[6] Et la paupière lourde, parce que faut pas déconner, le sommeil c’est sacré
[7] Comment ca, c’est pas tout à fait comme ca que ca s’est passé?
[8] Haaaa les cisco Catalyst 500 Express, ou l’art démoniaque fait machine. Tu passe plus de temps a le configurer en mode graphique que sur les switches voisins qui sont en ligne de commande…
[9] Bon en même temps, la météo elle prévoit beaucoup de trucs apocalyptiques, rares sont ceux qui se réalisent quand elle les prévoit

Faisez des enfants, qu’ils disaient

Aaaaaaah les enfants, ces petits êtres si mystérieux, qui passent les premiers mois de vie a te gueuler leurs besoins incompréhensibles, parce qu’on est pas équipés du décodeur “pleurs”, a souiller tant et tant de couches que il y aurait de quoi faire tourner une centrale a caca qui fournirait de l’énergie a un village africain pour toute une année, et qui en plus te coutera un pont directement en lait artificiel si tu biberonnes, ou en chirurgie esthétique pour “plus tard” [1], histoire de remonter tes seins qui stagnent présentement à hauteur de genoux une fois que tu as terminé l’allaitement.

Non c’est chouette, ca te permet de faire plein de dépenses inconsidérés en trucs qui t’amuse plus toi que lui [2], telle écharpes, sac à bébés et autres doomo et objet a entreposage de gniards [3]

Faut juste pas oublier qu’avant ca, toi la nana, tu t’es farder neuf mois d’incubations plus ou moins jouissifs [4], avec leurs lots de douleurs et peurs diverses. Un fois le gamin pondu, on aspire à ce qu’il fasse nos nuits [5].

Puis une fois qu’il dort, il vous fait chier avec ses cubes, avec ses légos qui trouvent seul le chemin de votre plante de pied à trois heures du matin mais qui bizarrement ignorent le chemin du coffre a jouet ou du pied du mouflet. Trouze milles petites pièces que le plus jeune se fera un plaisir d’avaler, manquant a chaque fois s’étouffer et vous rendant expert dans la manoeuvre déseperée de Eimelich

Dans mon cas personnel, j’ai deux Némésis. La grande qui s’en sort vachement bien dans le domaine “mauvaise foi et gémissement ultra chiant” et la petite qui redécouvre avec joie les colères remises au gout du jour, ce qui en plus de me donner des envies de meurtre me file des bijoux de proses:

A donner, Lagluante, troizans, levée du mauvais pied et vachement relouse. Moyennant finance, possibilité de couper le pied gauche pour éviter ce genre d’écueil a l’avenir.
Peut servir de derviche tourneur à terre, de battoir a grain et ou a tapis (se roule par terre en tapant les pieds a gauche puis a droite), possibilité de dégraisser les aortes et autres artères encombrées grace a ses cris perçants.
La maison ne répond cependant de rien en cas de rupture d’anévrisme ou de thrombose ou embolie.
Il faut venir la chercher sur place, avec matériel de contention et calmant.
Offre a saisir, un seul modèle disponible, pas d’échange ni de reprise

Bref, ce mercredi après-midi a été très dur, avec une Gluante© qui n’a pas arrêter de hurler/pleurer/tempêter tant qu’elle n’était pas dans les bras et n’avait pas le truc qu’elle voulait: sein/bonbon/autre connerie. Comme elle l’avait pas, elle hurlait de plus en plus jusqu’à ce qu’elle ait la bonne idée de tomber endormie [6]

Et là, je vois venir avec joie, le training conteur/acteur de ce week-end et prochain jours, et les formations cisco/juniper sur lesquels j’empile juste après et qui me permettront de voir les filles aux maximum une demie-heure par jour pendant presque trois semaines. Ouais, ca va être la fête o/

[1] Si tant est qu’il y aie un “plus tard” pécuniairement parlant, parce qu’après avoir payer les couches, bib et autres bouffe du nain, après c’est ses études qu’il faudra payer
[2] Parce que clairement, tout petit, il ne s’offusquera pas d’être dans un sac à bébé à TON gout et tant pis si c’est un peu trop couleur pastels pour un garçon
[3] Ne sont pas compris le puits et le congélateur, servant à entreposer respectivement témoins gênants ou de jéhovah et nourriture et picon
[4] Oh regarde, je sais vomir jusqu’a 3 mètres, directement dans les chiottes
[5] Parce que les siennes vont très bien merci pour lui/elle
[6] Sans le moindre recours a un quelconque matériel.

Raoups

Il y a des jours comme ça [1], ou franchement, Murphy il peut être super fier de moi.
Non je ne suis pas encore passée au travers du plafond. D’ailleurs y a plus de risques, les planches d’osb ont été posées sur les madriers, nous avons désormais un sol safe, merci beau-papa, merci belle-maman.

Tout comme je ne suis pas contaminée par le tétanos, je ne suis pas encore en phase septicémique aigue de purulence gangrénique du pied noir passé par le fil du clou.

Je ne suis pas non plus [encore] internée ou en prison pour double infanticide, rapport que les filles ont encore décidé de faire du catch dans la litière du chat juste devant le Vaio qui n’est déjà plus très vaillant et qui donc demande a survivre encore un jour de plus dans cette maison de fou.

Bon à coté niveau révision, je vois que mon module 3 s’en est allé bien loin, vu que j’étais infoutue de me rappeler ce qu’était RSTP et PVST+, ni même comment on élit le port root d’un spanning tree. Et je passe ma certif dans genre moins de deux semaines… Hmmm je pense sincèrement a la remettre pour plus tard, genre en mars?

A coté de ca, les travaux continuent bon train, on a à nouveau un plancher.

Il est pas beau mon plancher?

C’est l’extase, plus de risque de passer au travers du plafond donc. Bon ce sont de bêtes plaques de contre-plaqué sur lesquelles viendront se fixer d’autres planche en chêne massif y parait. Même qu’on été les chercher aujourd’hui.
On dirait pas comme ca, mais y en a pour 30m² de planches

D’ailleurs j’en parlerais pas ici s’il n’y avait une anecdote liée à ces planches, qui ont bien failli ne jamais arriver jusqu’ici.

On s’était dit rendez-vous dans dix ans à 9h30 au magasin, un truc pour les professionnels, que si tu sais pas ou c’est, tu ose pas y entrer, tellement le risque de te faire écraser par un bobcat est réel. J’avais prévu de payer le total sur place, avec ma jolie carte de banque, histoire de pas avoir une facture qui court comme la maladie d’amour et que de toute façon s’était mieux comme ca. Justement, ma carte était pour une fois alimentée convenablement et devait donc me permettre de payer la somme indécente de ce nouveau plancher.

Je sors donc mon porte-feuille. Cherche ma carte de banque. Ne la trouve pas. Recherche mieux. Rires nerveux, parce que la réceptioniste/info/caissière et les beaux-parents me regardent. Ahem. Commencer a sortir toutes les cartes du portefeuille. Ne rien trouver. La nana propose d’envoyer la facture à la maison, ce n’est pas grave si je ne paye pas tout de suite. Oui mais moi ca m’embête je VEUX retrouver ma carte et je VEUX payer tout de suite.

Je tente une diversion avec mon autre carte, bien entendu y a pas assez de sous dessus. Retour a la recherche de ma principale.

Je sors mon premier bouquin de mon sac, la brique de Feist, Faërie. Je fais pas attention et sors mon deuxième bouquin, le posant bien en vue

Comment flinguer sa crédibilité au près de Belle-maman en 10 seconde même pas…
avant de m’en rendre compte et de le ranger fissa. Pendant ce temps Beau-Papa propose de payer à ma place. Limite si je montre pas les dents en grognant. J’avais ma carte ce matin et *TILT* je me rappelle que j’ai fais le plein et n’ai pas eu le temps de la ranger, rapport que y avait plein de gens derrière moi qui attendait pour prendre de l’essence. Triomphante, je sors la carte de ma poche et peux enfin payer; non sans me gourationner dans le tapage de mon code secret. Mais l’honneur est sauf, j’ai pu payer.

Je crois que je viens de passer les cinq plus longues minutes de solitude extrême de l’année 2013 qui commence définitivement sur les chapeaux de roues.

[1] Et le premier qui me dit, des jours tous les jours se prend une mandale, vu?

Vis ma vie de procastrinatrice… ou pas

Hmmmm aujourd’hui était une journée comme je les aime: reposante, pas du tout casse-pied et totalement shootante.
Levée matin, direction syndic’ avec environ 30m³ de papiers en tout genre, rapport que pour chaque formation c’est un contrat in, un contrat out, et une feuille de présence par mois. Uber jouissif quand tu en a plusieurs sur un mois. Limite si ta carte de pointage elle passe encore par la boite au lettre.

Arrivée sur place a 8h40 pour profiter du fait que c’est pas encore ouvert et que donc y devrait y avoir moins de monde, il y a déjà 4 personnes qui sont là. Chic. Heureusement j’ai un gros bouquin avec moi, genre brique anti-agression [1], que si on t’emmerde tu la retourne dans la tronche du gars, il est décapité sur l’instant. Pas de chance pour moi, j’ai à peine le temps de lire 58 pages que c’est déjà à moi.

Je dépose mon container de paperasse devant la nana qui trie assidûment les différents C9*, miracle j’ai fini, je suis presque en ordre, me manque plus qu’un papier que je dois demandé a mon centre de formation et je suis définitivement en ordre… pour le moment.

Suite au delaize, il me faut genre 30 minutes pour trouver des putaneries de cahouettes qui ne sont pas salées et agresser le frigo pour pouvoir récuperer de la coriandre fraîche. Passage au Brico pour récuperer de quoi traiter les poutres, un super produit chimique plein d’insecticides et autres joyeusetés histoire d’être sûr de tuer Fabi tous les vers qui auraient pu élire domicile dans les madriers.

La suite de ma tâche sera en plusieurs partie:

  1. Traiter les vieux madriers [2] avec mon produit incolore qui tue-tout-même-les-Fabi
  2. Traiter les nouveaux madriers [3] avec le produit coloré qui-pue-encore-plus-même-que-Fabi-essaye-de-pas-vomir-quand-elle-se-penche
  3. Aérer très beaucoup la pièce, parce qu’en plus de puer, ce truc a des vapeurs qui rendent bourré
  4. Reremplir périodiquement mon récipient à poison sans en foutre plein a coté
  5. Jouer du pinceau sur chaque face de la poutre
  6. Ensuite, les vapeurs aidant viennent

  7. Essayer de pas se casser la gueule de la poutre, ca ferait mauvais genre d’atterir dans le salon
  8. Bouger seule les nouveaux madriers bien lourds, parce que sans ca on peut pas peindre partout
  9. Prendre deux heures pour tout faire et être à peine à la bourre pour aller voir une copine et son bébé [4]
  10. Se rendre compte qu’en fait on a plus du tout de force dans les jambes parce qu’avec toutes les flexions-extensions faites pour peindre ces putains de poutres, ben les muscles oubliés ils se rappellent à ton souvenir en se tirant. Hop, comme ca [5]

Après option chercher les filles, faire les courses et lancer la bouffe, c’est avec un soupir de joie et de félicité que je me suis assise dans le canapé. Dont je ne suis pas sûre de parvenir a me relever, même si ma vie en dépendandait…

Alors je sais que je vais souffrir, j’ai déjà bien mal aux jambes maintenant, que ca va puer sévère en haut pendant encore deux jours au moins et que vendredi, les beaux-parents débarquent pour la suite des travaux.

Hmmm… Comment te dire, j’espère décéder de mon tétanos avant? Au s’cours, je vais toute mourur

Bonus track: on est pas dans la merde pour demain, avec option brouillard givrant à couper au couteau, que même avec tes anti-brouillards tu a l’impression de rouler dans un nuage

*Zwiiiiiiiiiiip* Chériiiiiiiiiieeeeeee, ca va glisser

Ah c’est sûr que c’était très intelligent d’aller faire l’andouille comme ca sur un parking. Avec en prime, le seau d’eau balancé sur le trottoir.

[1] Faëris de Raymond Feist, environ beaucoup de pages, trop pour faire un cale meuble en tout cas
[2] 3×4,16m, 3×1,60m et 1×140.. Y en a un peu plus je vous le met quand même
[3] Les mêmes longueurs que les premiers, qui ont en fait quelques cms en plus
[4] Bonus sentir le produit chimique a plein nez parce que malgré la douche, c’est une odeur tenace. Penser aussi a se nettoyer complètement bien sous les ongles avant de se grater les yeux
[5] Avec le toujours hyper classe “boum par terre y a plus personne, cassez-vous y a rien à voir