Category Archives: Me, moi et myself

Les petits moments de lose solitaires #1

Ce week-end, j’étais un peu coupée en deux, avec une répétition de mon conte avec deux formateurs qui faisaient les metteurs en scène, puis en week-end actoring avec le MFC.

Autant dire un espèce de grand écart dans la façon de faire. Et un énorme mindfucking niveau personnage. En effet, switcher des personnages du conte, vers des personnages de théatre, c’est pas vraiment la même chose, ni la même technique.

Mais bon, je ne suis pas là pour te parler de ces deux choses qui ont pourtant été très instructives/rigolotes/émouvantes, du travail sur des textes de J-P Allègre, mais plus d’un évenement qui m’est arrivé pendant la nuit.

Il est genre 3h30 du matin, j’étais seule et j’avais besoin de paaaarleeeeer a quelq’uuuuuuun tout le monde dort. Je suis emmitouflée dans mon sac de couchage/sarcophage, le capuchon jusqu’aux yeux, les bras bien au chaud, le nounours entre ceux ci. Oui, je suis VRAIMENT très frileuse.

Je me retourne sur le matelas fort peu large et là c’est le drame. Je glisse. Innexorablement, la gravité et le glissant de la couchette faisant le reste, je suis moitié au sol, moitié sur le lit.

S’ensuit cinq minutes de reptation deseperée pour tenter de remonter, sans les mains, façon limace de l’espace. Ou fille pas douée, au choix. Mais la technique, pourtant éprouvée ne me permettait que de faire un lamentable sur place, en plus de me fatiguée et de faire un potin de dieu le père.

Hésitant entre le fou-rire et les pleurs je fini finalement de guerre lasse a sortir complètement du sac pour aller pisser un coup et me ren-mitoufler histoire de finir la nuit

VOilà voilà, la pitoyable aventure de la vie d’une pas douée, disciple de Murphy, admiratrice de Pierre Richard et SASienne confirmée.

Bref, vis ma vie d’handic’ du camping…

Bapteme du feu

En calculant sur mes doigts [1], je me suis rendue compte que ca faisait plus ou moins vingt ans, que je m’étais frottée a ma première scène.

Je me souviens en avoir pris grand plaisir, c’était avec la chorale de l’école.
Après on a fait des concerts, des tas de concerts. Avec des vrais musiciens. Avec le recul, je me rend compte de la chance qu’on a eu d’avoir cette prof. Pleine d’amour pour ses élèves, qui se demandait parfois si elle ne les poussait pas trop, mais dont ceux-ci en redemandaient

Puis il y a eu le théatre, l’impro. La flute. J’étais devant un public régulièrement, seule ou en groupe et j’aimais ca.

Mais il me manquait l’interaction avec le public. Le théatre c’était bien, mais trop figé a mon gout. Et puis il y avait cette barrière, on ne créait pas vraiment de connivence avec le public.

Puis, il y a quatre ans, j’ai découvert le conte. D’abord pas des formations courtes, pour avoir une idée de ce que c’est, puis il y a trois ans, j’ai sauté le pas et commencé la formation longue. J’en ai peu parlé ici, sûrement par pudeur, mais toujours est-il que ces trois (trop courtes) années touchent à leur fin.

Et que le travail de fin d’étude, c’est un spectacle d’une demie-heure que chacun devra écrire de ses petits doigts, puis monter et enfin présenter, sous la tutuelle de deux formateurs, qui sont eux-mêmes professionnels [2]

Je me suis donc arraché les cheveux sur l’histoire d’un mec qui passe son temps a se transformer et faire des baybays, a comprendre la symbolique de l’histoire, à me l’approprier, a créer mes personnages/images/dialogues, pendant des jours, des semaines, des mois, a avoir envie d’envoyer balader le tout, a écrire des mails a ma responsable en lui disant que j’en pouvais plus, que je voulais tout arrêter, pour ne finalement jamais les envoyer.

Il me reste encore trois jours de training, et deux répétitions avec mes deux formateurs responsables [3] et j’ai du mal a croire que c’est presque fini. Il me reste encore un mois pour peaufiner mon “pestacle”, mais j’ai triché, et j’ai déjà pu le présenter a un vrai public aujourd’hui

Ben laisse moi te dire que c’était pas une mince affaire. Mon premier “seule en scène” de plus de dix minutes [4], hier je jurais mes grands dieux que j’irais jamais sur scène, qu’il faudrait me décrocher chaque doigt du pendrillon, puis me trainer sur scène tandis que mes ongles imprimeraient des griffes dans le sol et mes hurlements de terreur, une surdité définitive aux gens qui auraient été assez fous pour être là, tandis que mon bourreau aurait dû m’attacher a la scène pour ne pas que je file.

Au final, ca a été le pied total. Le trac a disparu quelques minutes avant de monter sur scène [5], on passera sur mon échauffement dehors qui a fait peur aux gens qui m’ont croisés [6], sur mon estomac qui criait famine un peu avant mon passage sur scène; pour retenir que même si c’était pas de la top qualitay, c’était grandiose quand même. Voici donc mes impressions à chaud:

Pour ceux qui se demanderait: Oui, j’ai survécu. Oui c’était génial et uber jouissif, cette impression de tenir le public dans la main, de l’emmener ou on veut, de le frustrer aussi parfois par des silences trop long a son gout, cette pêche ou on raconte a tout le monde, mais aussi personnellement,ma langue qui fourche, voir les erreurs halacon sur scène, les rires du public (parfois pas à l’endroit qu’on s’attend), bref, j’ai été maitre de la scène et j’ai aimé ca. Même que j’ai hâte de recommencer.

Mais avant ca: peaufiner le pestacle, faire des images plus précises et s’entrainer encore et encore. (ah et vouer un culte aux formateurs de la Maison du Conte de Bruxelles, qui donne les bases avant que les pioupious ne prennent leur envol)

Maintenant, yapluka laisser retomber l’euphorie, et travailler sur les retour que j’ai eu. Btw, un vrai public, ca change carrément la donne. Surtout quand eux-mêmes ne savent pas ce vers quoi ils vont aller…

Et sinon, ce que je pense de ma presta? En toute honnêté, ma fin péchait par manque d’images, qui étaient un peu brouillonne, mais ca me donne de quoi bosser pour la suite
Bref, c’est quand la prochaine, j’ai hâte

Je suis bien consciente que ca demande a être grandement amélioré, mais pour un baptême du feu, c’est pas mal du tout, bref, j’en veux encore. C’est foutu, j’ai mis le doigt dans un engrenage dont je pourrais plus jamais me tirer

Et sinon l’apothéose de tout ca c’est quand? Et bien ecoute, c’est le 19 juin

[1] Oui parce que je suis un peu nulle en calcul mental, et que j’ai peu de mémoire et en plus je suis infoutue de compter correctement
[2] Et ouais, ca rigole pas
[3] Que j’aime d’amour, malgré la trouille qu’ils me font
[4] Ouaip, 35 en fait
[5] En fait la gerboulade s’est calmée mais j’avais les genoux qui jouaient des castagnettes

[6] Agiter un bras, puis l’autre puis une jambe puis l’autre en comptant jusque dix pour chaque, puis recommencer avec neuf, faire le tour de tout, puis huit, sept,…, ca a de quoi faire peur pour les gens qui s’y attendent pas

Ego en morceaux, concours famili, encore

Ben oui, je fais partie de la catégorie « some people never learn » aussi connue comme étant ceux qui se font mettre régulièrement un ego quasi inexistant en mille morceaux, avec option « bouhouhouhou ce que je fais est trop nul » [1]

D’ailleurs suffit de voir l’âge du blog, le nombre de commentaires et les statistiques ou la page facebook pour se rendre compte que très peu de personnes passent par ici. [2]

Brefle, toussa pour dire que pour la 3e fois, je tente le concours de blog famili. Sans espoir, je sais bien que si j’ai 50 personnes qui cliquent une fois c’est énorme, alors de la à faire cliquer une fois par jour c’est juste du domaine de l’impossible, mais à votre bon coeur m’sieurs dames, un petit clic, quand vous y pensez, ca serait vraiment chouette.

D’ailleurs pour vous aider, y a un petit macaron la dans la barre à droite, et un autre en bas de chaque post, s’il vous prend l’envie de me faire grand plaisir à peu de frais, votez.

Pis après je vous le demanderai sans doute pas souvent, parce que ca me gêne d’essayer de faire du racolage la dessus. Alors sentez-vous libre d’en parler autours de vous, rien ne pourrait me faire plus plaisir en terme de blog que d’être un peu plus connue et ca serait un merveilleux cadeau pour les dix ans du blog. A votre bon coeur donc

Concours famili

[1] Particulièrement au niveau du blog ou au niveau conte. Même si les échos que j’en reçois pour le deuxième sont plutôt positif, je me remet continuellement en question et ne suis jamais satisfaite de ce que je fais. Heureusement, j’adore ça raconter, mais a de parfaits inconnus seulement.
[2] Non surtout pas les statistiques en fait, c’est un coup à se pendre ça ou a mettre la clef sous le paillasson. Mais heureusement les gens qui passent ici sont des siouper personnes

Jardinage de la lose…

Aaaaaaah le bonheur des prémisses du printemps, un beau soleil, 15°c, du jardinage, en top, parce que sinon il fait trop chaud et que j’aime pas trop transpirer.

Ca te permet de: te faire griffer des épaules jusqu’aux mains par ces putaneries de ronces, ce qui te donne un air de baroudeur total délire.

De te prendre des tas de végétaux dans le soutif, parce que évidement, rabattre des trucs avec plein de petites graines, bah ca passe toujours dans tes boobs, c’est rigolos.

Mais y a pire, bien pire, genre quand tu rabats la vigne dans la serre, qui a pris un petit peu beaucoup ses aises, que limite quand tu la coupe, tu as l’impression qu’elle est en train de s’enrouler autours de toi façon boa constrictor, tellement bien, tellement serré que tu n’es pas sur de pouvoir sortir un jour de là, vivant.

Donc tu coupes gentiment les sarments au dessus de toi quand tout à coup le drame, une grosse araignée poilue et noire te tombe dans le décolleté, pil poil au milieu de tes seins.

Tu te retrouve donc a pousser des cris d’orfraie et a te tripoter les boobs pour la virer de la. Et crier encore plus quand tu l’attrapes par une patte avant de la jeter bien loin et manquer te la prendre sur le coin de la tronche.

Je crois que je vais pas m’en remettre et que ma prochaine journée jardinage, je la fais avec un col roulé en plus des gants en maille, histoire de garder mes mains intactes, saloperies de ronces

Comment ma voiture a (failli) me tuer

Ma voiture s’appelle Cééé Chaaan. Officiellement parce que c’est une C3, officieusement, parce que “C” c’est aussi la première lettre de Christine. Mais si, la voiture psychopathe de Stephen King [1]; ben aujourd’hui, elle aura jamais aussi bien porter son nom.

D’habitude, quand je m’arrête en bagnole, je met toujours le frein à main ET la première, histoire d’être sûre que la bagnole ne bouge pas. Oui sauf que, aujourd’hui, ça c’est pas exactement passer comme ca.

Je m’arrête. Me met au point mort, moteur tournant parce que mon portable est presque mort et que j’ai besoin d’encore un peu de batterie pour terminer ce que je fais. Mes roues ne sont pas droite dans l’axe de la route comme on me l’a appris un jour à l’auto école, et crois moi,ça a toute son importance pour la suite.

Je tire le frein à main, coupe le contact et ouvre la portière. Sors de la voiture avec la désagréable impression qu’elle bouge…

Mais bordel de merde, c’est qu’elle bouge vraiment!!! Au point mort, avec le frein à main pas tirer à fond, elle commence a se déplacer, et comme elle a les roues tournées vers l’exterieur, c’est vers moi, et accessoirement la nationale qu’elle se dirige.

J’ai juste eu le temps de faire un bon de coté, puis de me précipiter sur la voiture, tirer le frein à main en tournant le volant et essayant de remettre la clef dans le contact pour la ramener sur le bas coté en évitant le panneau qui était devant.[2]

Bref, j’ai réussi, Céé Chaan n’a rien, moi non plus à part quelques courbatures et une grosse poussée d’adrénaline.

D’ailleurs je suis sûre qu’elle l’a fait exprès. Elle me regardait après avec ses phares d’un air fourbe et suffisant. Même que quand on lui a fait l’entretient, elle s’est fait un devoir de tâcher le sol du garage tout neuf qui était encore immaculé. Paraitrait même qu’elle aurait ricaner.

Ma bagnole est une psychopathe. Au Secours…

D’ailleurs demain si tu es sage, je te raconte comme vermifuger un chat ponay-tigre. C’est très sportif aussi. Puis ca t’en veux pendant les dix prochaines années.

[1] Si tu es un fidèle lecteur, ma tondeuse s’appelle comme ça aussi. Et si j’avais une tronçonneuse, nul doute qu’elle porterai aussi ce petit nom. Comme tout truc potentiellement dangereux avec un moteur
[2] Et avec que deux mains (gauches) crois moi, c’était sportif

Même pas peur

Aujourd’hui je devais passer un examen qui allait changer le reste de ma vie… [1], celui d’entrée pour une formation CCNP.

Déjà la matière fournie couvrait tout le CCNA, logique. Se remettre a potasser frame-relay, parce que c’est pas utilisé ici, c’était tout un roman.

J’arrive a l’heure. Le formateur examinateur nous tends une liasse de feuilles taille petit robert. C’est l’énoncé de l’examen. Avec un schéma a cabler sois-même [2], des questions que tu dois fouiller dans ta mémoire pour te rappeler comment faire [3]

Désespoir total en dedans de moi-même, mais en découpant la tâche en petits morceaux, ca avance. Une petite pause a 10h, le temps d’aller commander un sandwich et prendre un café. Café que pour une fois je bois pas en bas mais prend avec moi. Sauf que trois étages avec une tasse remplie d’une boisson brulante, à pied, c’est juste pas possible. On prend donc l’ascenceur.

La suite? Je te la laisse deviner [4]. Oui, on se retrouve bloqués dedans. En plein examen. La porte refuse de s’ouvrir. Puis elle s’ouvre un peu. Me clappe violement les doigts alors qu’on tente de la forcer. Heureusement qu’on était deux, parce que sinon j’en serais jamais sortie seule.

Bref, après cette grosse marade, on reprend. Je peste sur mon frame-relay. Ca ne marche pas. Pourtant tout à l’air bon. Je vais voir le routeur. Ah ben oui, l’autre là, celui qui était censé être allumé; il est éteint. Tu m’étonnes que ca fonctionne pas.

Un démarrage de routeur plus tard, ca marche. Je me suis cassé la tête en débugging, trompé de carte ethernet sur l’ordi, mais finalement j’ai réussi.

Je suis officiellement étudiante CCNP o/
Et dans quelques semaines je râlerai que la matière est vraiment trop difficile.

En attendant, j’ai réinstallé un windows sur mon cent-os qui s’est jamais remis de son kernel panic et le proxy du centre m’a fait la gueule malgré les paramètres corrects que je lui ai mis.

[1] Ouais, je mets de la gravité dans mes phrases si je veux d’abord.
[2] La partie la plus difficile de l’examen en fait
[3] Oh, coucou la translation d’adresse serveur, aaaaah la gateway d’un switch, ca marche commment déjà
[4] Oui, un peu comme ca en fait

Gmrbl

Youkaïdi, encore un post dis donc, t’es vraiment trop gâté, dis donc, deux posts en deux jours après presque un mois de silence radio.

Y a des jours comme ça, ou ça veut pas. Tu commences par une panne de réveil [1]. Tu résorbes ton retard en t’activant plutôt deux fois qu’une [2]; fais un bisous calins aux chats, jette les filles dehors, et en voiture Simone [3]

Tu te tapes les boulets habituels sur la route, un peu moins d’embout que d’habitude et tu as l’espoir d’arriver dans le quart d’heure académique quand paf, les feux de la grosse avenue de la grosse ville là, ils tombent en panne. Comme ca. L’instant d’avant ils fonctionnaient, la ca marche plus.

Tu arrives finalement à destination, te tape les six étages a pieds, vu que l’ascenseur n’est jamais arrivé et là, joie, tu apprends que le chauffage est en panne [4].

Vu que j’ai un examen pour jeudi et que je suis *as usuall* pas du tout à la bourre [5], je simule à fond. Non ce n’est pas sale, c’est juste que j’ai pas pour des milliers d’euros d’équipement Cisco, du coup j’ai tout ca qui tourne dans une machine virtuelle, sur un linux.

Il est genre 14H, ca fait depuis cinq heures que je suis sur une grosse topologie, en train de debuger, quand quelqu’un passe, arrache le cable usb du casque, même genre le connecteur est en deux morceaux et paf, kernel panic

Faut avouer, c'est plus stylé q'un blue screen of death

Impossible de redémarrer l’ordinateur après, il a fallu enlever la pile du CMOS pour qu’il daigne refonctionner. Après c’était trop tard pour faire quoi que ce soit je devais aller chercher les filles.

Bref, j’ai examen jeudi, et je suis pas du tout au point.

[1] Non en fait je l’ai bien entendu, c’est juste que je suis pas parvenue a me lever.
[2] A ce propos, je te déconseille le café sous la douche, ca le dilue et après tu te brules la poitrine au trouze millième degré rapport que se laver et boire en même temps, c’est juste pas possible.
[3] Que je ne connais pas du tout. En plus ma bagnole s’appelle absolument pas Simone, mais plutôt Céééé Chaaan, like Christine Chan.
[4] Paye tes 12°c
[5] Mais je vais gérer je te dis, une corde une poutre, ca va passer a s’naize

Je conte, tu conte, nous nous entraînons.

Allez, pour une fois un petit sujet conte. Je suis pas très loquace là-dessus parce que pour moi cet apprentissage c’est un peu comme un enfantement, ca se fait dans la douleur et dans le sang [1].


Non pas que ca soit particulièrement douloureux en fait (mis à part pour l’égo duplo de temps en temps) mais que ça prend du temps, que tu as plus souvent l’impression au mieux de faire du sur-place, au pire de régresser, alors que tu vois les autres s’améliorer et aller de plus en plus loin. Limite tu te fais l’effet du petit dernier là, celui qu’on laisse au bord du chemin parce que trop lent.



Mais bon y a aussi des parties chouettes, voire même très chouettes, parce que dans notre formation, on aborde pas que le conte, il nous a été permis de découvrir l’univers richissime du clown [2], celui poétique et déroutant du théâtre d’objets [3], des modules ou on découvre notre voix, notre corps, notre imaginaire; des choses dont on se serait jamais cru capable [4]

Et puis y a des exercices franchement sadiques, qui sont super chouettes à faire. On avait eu une fois le coup de l’histoire en miroir: deux personnes face à face, elles se racontent en même temps une histoire. Le but du jeu? Parvenir a dire son histoire en entier, et restituer l’histoire de l’autre après.

Aujourd’hui, on a eu pire, le niveau supérieur:
Il faut trois personnes et un conte. Ici on avait pris le petit chaperon rouge Donc la personne du milieu raconte le conte (avec les voix et tout) la personne a droite lui pose des questions “scientifique” (genre 1+1 = combien de provinces en belgique, les points cardinaux,…) et le conteur doit répondre avec un type de voix (ici on avait une voix nasillarde) et celui de gauche pose des questions sur toi (qu’est-ce que tu aimes, c’est quoi tes rêves,…) et tu dois répondre avec un autre type de voix grosse voix)
Bref, ils te bombardent de questions, et tu dois y répondre sans te tromper dans tes voix ni perdre le fil de ton histoire

Ben en fait, c’est aussi amusant d’être sur le grill que spectateur, parce que les erreurs faites sont rigolotes, les expressions des gens aussi, les lapsus qui arrivent parce que on intègrent une réponse à l’histoire ou vice-versa (qu’est-ce que tu aimes manger? Le petit chaperon rou… heuuu nann, pardon, des sushis)

Bref, j’avance dans ma formation de conteuse, et c’est ma joie [5]


[1] Ah pardon, tu es nullipare et c’est la première fois que tu lis qu’un accouchement c’est sale, long, douloureux et que du coup tu veux plus d’enfants? Ben écoute, franchement, vu tous les emmerdes que c’est après, tu devrais plutôt me remercier, de tout ce temps et cet argent que je t’ai épargné. D’ailleurs si tu veux, je te file mon numéro de compte pour que tu me prouve ta reconnaissance.
[2] Qui demandera à être vu plus en détails une fois la formation de conteur finie.
[3] Qui va être approfondi lui aussi, j’ai vraiment un coup de coeur pour ce type de conte/théatre
[4] Genre j’aurais jamais cru pouvoir m’essayer un jour au chant lyrique. Et aimer ca
[5] Note que d’ici quelques semaines je dirai plus du tout ca, que je pleurerai que j’aurai jamais du faire ca, que de toute façon c’est trop difficile et que jamais je fais de pestacle, non mais ca va pas bien dans votre tête merci bien…

Tu pousses le bouchon un peu loin

Il est de notoriété publique que je suis maladroite [1] et que j’ai des peurs bizarres, liée à cette proportion clumzyesque que j’ai, un peu comme là placomusophobie [2]

Et apparemment, je suis pas la seule en fait, vu que La Morue, a l’air d’en bénéficier aussi. Je te laisse donc imaginer comment, un soir, seules face à une bouteille de leffe de Noël, nous avons du risquer notre vie pour l’ouvrir.

Moi en défaisant le papier doré et la cage du bouchon, puis en allant me planquer prudemment derrière la porte de la cuisine [3], La Morue en réussissant parfaitement son baptême de bouchon, et en ne tuant ni gens, ni plafond et autre ampoule, malgré ses tremblements bien compréhensibles et ses mains moites.

Il parait que la prochaine fois c’est moi qui doit ouvrir la bouteille… Heureusement, on en trouve plus, des bières de Noël dans les magasins en cette période…

Ah et sinon, bonne année hein.

[1] Version euphémisme, parce qu’en vrai, je suis encore pire; regarde pas plus tard que ce matin, j’ai manqué me tuer réellement dans mes escaliers: Je descend, pieds nus, le bas de mon pantalon se prend entre mon gros orteil et son voisin, me faisant trébuché sur la 3e ou 4e marche, je me suis vue basculée en avant. J’ai plaqué téléphone et bouquin sur le bord de l’escalier avec une main, rattraper a la rambarde avec l’autre et je me suis vue mourir, en équilibre instable sur le fil entre les deux, imaginer mon agonie, fatalement lente et douloureuse, avant d’imaginer la honte lorsque MonChéri retrouve mon cadavre dans son pyjama pucca en pilou rose, en rentrant le soir.
[2] Allez, je suis gentille, je t’évite un tour sur google pour te révéler que ce joli nom porte en fait sur la phobie des bouchons sous pression, type champagne, cidre, etc etc,…
[3] Imagine que y a juste mes doigts qui dépassait de la porte et le sommet de mon chignon, on est jamais trop prudent face aux bouchons

Hobbit nigth

Hier, j’ai renoué avec l’idée des plans foireux et nuit cinéma avec la sortie du dernier volet du Hobbit.

Pourquoi plan foireux? Parce que si de base on avait prévu depuis quelques temps déjà d’y aller avec Setchaya, mon frère s’est joint à nous à la dernière minute.


Puis avant d’aller au ciné, je devais Larguer Laglue© à son solfège et retrouver MonMonsieur quelque part en chemin pour lui filer Lagluante© parce que rester dans un cinéma jusqu’a 3h du mat passé avec une gamine de pas encore cinq ans, ca, il ne faut pas faire.

Brèfle, largage effectué, j’ai mon frère au téléphone qui me dit qu’il ne trouve pas de place de parking, en trouve une finalement, on passera les trente minutes suivante a causer, le temps que je le rejoigne.

Une fois garée, et déjà à la bourre c’est la course pour descendre jusqu’au cinéma et retrouver Setchaya dans une file monstrueuse

Y en avait encore plus tout plein derrière. Genre en fait, ils ont rempli quatre salles au moins

Une fois retrouvé, on compare nos préventes, manque de pots, on est pas dans les mêmes salles. Une ouvreuse nous informe qu’elle ne peut rien faire pour nous, qu’on doit se débrouiller pour trouver nous même quelqu’un pour échanger vu qu’ils sont un peu beaucoup submergés.

Qu’a celà ne tienne, avec ma grace et ma féminité légendaire, j’empoigne le ticket de mon frère, me met un peu de coté, prends une grande respiration, regarde la foule et crie bien fort: “Echange ticket salle 4 contre salle 1” ben crois moi, en trente seconde même pas c’était régler et on était tous dans la même salle, je crois que j’ai fais peur a pas mal de gens, et que certains qui avaient le même problème n’ont juste pas oser gueuler [1]

La suite? Deux démarrages foireux du premier film, une salle bondée et réactive avec rires et applaudissements, des commentaires halacons© entre nous, des onigiris thon/saumons et un thon mariné en repas [2], des bouteilles de pepsi bu et le passage des trois films dans un fauteuil somme toute assez confortable.

Est-ce que j’ai aimé? Ah fond, je ne regrette pas, même si le dernier film me laisse un peu dubitative. Par contre le retour j’ai moins aimé.

Devoir s’arrêter à 4h du mat, sous la pluie sur une nationale parce qu’un abruti a laisser un objet quelconque sur la route qui s’est attaché a ton bas de caisse et que tu dois ramper sous la voiture pour aller le rechercher, alors que c’est boueux et mouillé, ben c’est pas glop.

[1] Oui je suis aussi distinguée qu’une poissonnière, tiens le toi pour dit
[2] Sans en mettre plein partout, le miracle