Aie, j’ai mal

Aujourd’hui, in les pitoyables aventures de Lolly en milieu naturel non protégé, voyons voir si elle peut survire lors d’une journée maladresse de l’extrême.
Pour commencer, de bon matin, après une bonne douche, l’enfilage de vêtements tout propres [1], j’attache ce qu’il reste de mes cheveux [2] en un chignon famélique débordant de mèches trop courtes [3] et m’avance dans le long couloir sombre vers les escaliers. Avec le nez qui me chatouille façon “Bonjour, je suis la Mère de tous les éternuments et quand je vais enfin arriver a quitter tes sinus et ton tarin, tu auras eu l’impression d’accoucher par les narines d’un bébé balaineau de 2 tonnes et demie environ.

J’arrive a la hauteur de la porte, que je bataille a demander aux filles de la laisser fermer parce que bordel, on veut pas chauffer pour rien, mais que d’habitude elles laissent allègrement grand ouverte. Et ben cette fois, elle n’était ni ouverte ni fermée. Elle était entre les deux. A moi la joie donc de la percuter de pleine face nez en premier quand enfin cette saleté d’atchoum veut bien sortir.

Alors je peux te dire que des étoiles j’en ai vu. Plein. Et que quand il s’agit de sortir de mon nez, mon sang il est vachement fluide et plutôt rapide [4], et, qu’il trouve mon t-shirt à son gout,vu les flots qui dévalent allègrement sur mon t-shirt tout beau tout propre et tout plein de jolies arabesques rouges vif maintenant.

Alors, il y a une explication à cette catastrophe: le fait que cette fichue porte n’ai pas été dans son état habituel, grande ouverte, et le poids de mes cheveux disparus qui ne retiennent plus autant ma tête qu’avant… Sisi, j’vous jure.
Pour la suite, tout était question de prioritays: d’abord arrêter le saignement, ensuite changer de t-shirt.
En attendant, aie, bobo

L’après-midi, en allant chercher les filles à l’école, j’ai eu une soudaine douleur à la main en changeant mes vitesses. Mon téléphone avait choisi de se suicider en sautant depuis son support, sur ma main, choisissant avec soin sa trajectoire et le fait d’atterrir de toute sa vitesse, sur un angle, un plein sur une veine de ma pauvre mimine qui n’avait rien demandé mais se retrouve désormais avec un énorme bleu de veine éclatée.

Après ça, j’ai plus osé bouger et j’ai attendu que la journée se termine. En me brûlant sur le four en sortant la pizza. Mais j’ai survécu. On est demain et comme disait Scarlett au hara [5], c’est un autre jour…

[1] C’est important
[2] Passer de cheveux super longs au milieu à hauteur des épaules en penchant la tête c’est un sacré changement. Même ma balance m’a dit que j’avais perdu 700gr. Je crois qu’elle essaye de me faire passer un message et regretter ce coup de tête.
[3] Allo oui, say la team mélodramatique-exagération. Il n’y en a que quelques unes qui dépassent
[4] Contrairement aux fois ou je le donne ou il se fige telle une sorte de mélasse, m’obligeant à pougner avec colère dans la balle qu’ils donnent pour accélérer le mouvement. Et y a plein de monde qui passe tandis que moi j’attends qu’il daigne se liquéfier un peu
[5] Quelle drole d’idée quand même de parler a des chevaux, tout le monde sait qu’ils ne répondent pas