Depuis toute petite, un peu grâce ou à cause du Club Dorothée puis de Glénat, Dargaux et les autres, j’ai envie de partir au Japon. D’ailleurs je m’y étais préparée: découverte de la culture, apprentissage de la langue avec Setchaya et Watanabe Sensei [1], prévu des choses à voir, imaginé le voyage, bref, je trépignais d’impatience à l’idée de partir depuis au moins 20 ans.
Du coup, quand finalement s’est profilé l’occasion de partir, j’ai sauté dessus, et c’est à six qu’on s’est envolé le vendredi 15 juillet vers la capitale du pays du soleil levant; avant de prendre directement après un autre avion vers Osaka.
Alors inutile de dire que ça va parler Japon pendant quelques posts. Du coup si ca ne te dis pas, ne lis pas, regarde juste les photos (ou pas). Du reste, ça serait quand même dommage de ne pas lire parce qu’il va y avoir du lourd niveau anecdote.
Niveau pratique, on s’est adressé à une agence pour nous faire les réservations d’hôtels, d’avions et le railpass, petit ticket bien pratique nous permettant de prendre quasi tous les train de la JR et de réserver nos places gratuitement (sans ça, il y a un supplément de 5€ et le train au Japon, c’est pas donné)
Pour les filles, on les avait casées chacune chez une paire de grand-parents histoire que tout le monde survive et que personne ne s’étripe.
L’avion était à 21h. Quand on est arrivé a l’aéroport, déposés vite fait sur le parking, Lagluante© telle la grande de sizans&demie qu’elle était a retenu ses larmes en nous voyant partir.
Passer la sécurité, les bagages et les controles s’est fait sans soucis, et pour une fois, mon nom n’est pas sorti de la machine en annonçant une grande criminelle, pour changer.
Vu qu’on avait plein de temps, on s’est posé pour un ptit Starbuck en parlant de ce qu’on allait faire une fois là bas. C’est là que Loup et Ketsu en on profiter pour se faire la malle et prendre le contrôle de mon appareil photo.
Une fois installés dans l’avion c’est parti pour 12h de vol. Heureusement on avait les places à coté de l’issue de secours, donc plein d’espace pour les jambes. Bon après, 12h de vol c’est long, très long. Alors quand tu dois t’enquiller encore 2h pour arriver a destination, c’est un tantinet rebutant.
Heureusement, on avait un peu de battement entre les deux vols et une charmante hôtesse pour nous guider dans le dédale de Narita pour prendre le second vol. D’autant qu’il fallait récuperer les bagages, passer la sécurité, redonner les bagages et être a l’embarquement à temps. Epreuve réalisée avec succès [2]
Une fois à Osaka, trouvé le bon bus qui nous ammenerait vers l’hotel, prendre les tickets et pour ça comprendre la machine qui les vends.
Se diriger vers le bon bus limousine qui devraient nous ammener a quelques centaines de mètres de l’hôtel
Et enfin trouver l’hôtel qui se trouvait au sommet d’une tour de magasins, lui même un dédale complet. Le tout sans internet, mais avec une carte japonaise tagguée [3].
Ce fut sportif, stressant, mais j’avoue, la vue de la chambre valait bien tout ces désagréments, et avant de descendre manger, on s’en est mis plein les mirettes.
Pour manger, on s’est laissés guidés par nos pas dans les ruelles d’Osaka, remplies de monde, de crabes,
de poulpes
pour finalement se laisser tenter par de délicieuses okonmiyakis dont on a fait qu’une bouchée. Et qui était vraiment très très très très bonne, j’en salive encore rien que d’y penser.
Bon on a du attendre longtemps pour les avoir, ce qui nous a encore permis de rire et dire des tas de conneries
De saliver quand les premières sont arrivées mais que nous on devait encore attendre les notres
Pour finalement retourner à l’hôtel, fatigués et heureux, le ventre rempli et rêver à nos aventures japonaises…
[1] Qui ne s’est jamais remise du fait que j’ai pu avoir un enfant et encore moins une petite blonde aux yeux bleus, totemo kawaii en kimono
[2] Contraiement à ceux sur le retour qui devaient partir sur Manchester ou Geneve depuis Zaventem et qui ont loupé leur correspondance à cause du retard pris a Narita
[3] Mon conseil? Ne crois pas leurs cartes. Jamais. Non seulement elles sont orientées n’importe comment avec le nord aléatoirement en bas, a gauche, à droite, en haut parfois, rarement, mais en plus, elles sont pas toujours précises ou a l’échelle.
D’ailleurs, c’est quand qu’on repart?
Je suis rentré depuis plus d’une semaine et je suis encore et toujours déprimé T_T