Loin des yeux, avec ma copine

Y a des matins plus difficile que d’autres, où on me remplace ma délicieuse [1] petite fille, Lagluante© par un monstrueux GluoGarou© dont l’unique but est de te faire sortir de tes gonds et/ou te pousser au suicide.

D’autres fois, c’est juste la fatigue qui la transforme en petite chose chouinante qui aimerait juste terminer la nuit dans les bras de maman s’il te plait bien, alors maintenant laisse moi pioncer, l’école c’est surfait et de toute façon je suis encore en maternelle.

Il y a des jours comme çà, ou tu traines une petite mine, des cernes jusqu’au sol et un boulet de déficit de sommeil d’au moins trois tonnes et demie, que limite, tu as des scrupules à la mettre à l’école [2].

Et puis d’autres ou tu vois sa fatigue s’évaporer dès qu’elle entre-aperçoit la petite soeur de sa copine, nouvellement arrivée en classe d’accueil et qu’elle a prise sous son aile.

Sentiment partagé par la gamine de deux ans et demi, qui après avoir vu Lagluante© a lâché sa maman à laquelle elle était fermement cramponnée, la larme à l’oeil pour partir directement vers sa grande copine, la prendre par la main et se laisser guider jusque dans sa classe.

Maman soulagée d’éviter la tristesse de sa fille et qui en a profité pour s’éclipser de son côté aussi pendant que je faisais un rapide signe de la main à ma progéniture qui n’en avait rien à carrer.

[1] Méthode Coué on a dit, je sais bien que dans la vraie vie c’est un bulldozer qui ne rêve que de m’achever, mais steuplé laisse moi rêver que j’ai une délicieuse benjamine.
[2] Même si techniquement, les 9/10e du temps c’est son père qui s’y colle

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