En ces temps automnaux, ou le mercure peine péniblement à grimper au delà des 14°[1], ou je travaille avec ma petite couverture sur les genoux, envisageant de me faire enfumée comme un jambon par le poële qui refoule, rapport que quand même, c’est pas début septembre qu’on va rallumer le chauffage, il faut tenir encore un peu que diable
Je triche donc pour essayer de garder/ donner un peu de chaleur à mon connard de corps qui fonctionne plutôt de façon radine dès lors qu’il s’agit d’avoir chaud. Et je fais du thé.
Dans ma graaande tasse starbucks, ouske l’eau bien chaude réchauffe la porcelaine, me permettant de l’enlacer des deux mains et de souffler doucement pour faire monter la chaleur au visage ET ne plus rien voir à cause de la buée sur les lunettes.
Oui sauf que. C’est TRES chaud. Même que ca brule les mains. Oui mais ca réchauffe. Oui mais ça brûle les mains. Oh mais bordayl ca fait du bien c’est chaud. Non Chouchou [2], c’est TROP chaud, ça te brûle là, ça fait mal. Oui je sais mais c’est trop bon. Rhhaaaaaaa lovely [3]
Voilà, tu connais donc maintenant un coté honteux de mes multiples personnalités. La prochaine fois, je te raconte comment je fais la morte quand j’entends une des filles pleurer la nuit. [4]
[1] Ce qui après la Californie fait un plus grand choc encore. Oui Vanyel, je vais faire encore un peu dans la mono-maniaquerie, tu m’excuseras.
[2] Oui, je me fais souvent des dialogues de ce genre dans ma tête, ou je ne suis jamais toute seule. Corolaire, je ne m’embête donc jamais, mais si parfois j’ai tendance a m’emmerder dans ces discussions ou on va mettre le temps pour tomber d’accord. Ca peut expliquer aussi ma difficulté a me lever de façon joviale.
[3] Et la on m’a perdue parce que je profite de la chaleur et du gout du thé
[4] Ah on me fait signe que c’est parce que je le suis réellement en fait et que la nuit la rigidité cadavérique s’empare de mon corps blafard et froid.