Découragement

Non parce que ici c’est mon blog un peu, parfois j’peux faire des billets centrés narcissiquement sur mon nombril, ou le cas échéant, mes poumons et mes boobs.

Parce que, disons le clairement, ca ne va pas très fort.
Non pas que je sois sur le point de mourir, quoique mais trop c’est trop, et quand c’est trop c’est tropico

Je souffre, j’ai mal. Bon sans déconner, au bout de trois jours de traitement, je suis en plus mauvais état que avant de le commencer. Non parce que 2 grammes d’antibios par jour, ca tue sa Fabi un peu. [1]
Non parce que au moins, avant, j’avais pas mal à la poitrine [2]. Là, a chaque respiration, c’est le mélange entre une forge et un élevage de sifflet a roulette montés sur lame. Et quand je prends les anti-toussif, c’est rigolo, je plane. Déjà que la j’ai du mal a aligner deux mots à la suite, avec ce truc là, je crois que mes interlocuteurs me comprennent plus.
Mais bon, je gère plus ou moins.

Mais mon principal problème actuellement n’est pas là. Enfin si, il se situe aussi sur la poitrine [3] et est nettement plus douloureux, que limite je pleure des larmes de sang.
Lagluante© elle est pas encore/toujours pas sevrée.
Bon, avec l’école elle le sera en journée, mais actuellement, elle aime toujours autant tetouiller. En soit, ca ne me dérange pas vraiment, c’est jamais pour de longues périodes et dans pas si longtemps elle arrêtera totalement, mais la depuis quelques jours, c’est tout simplement plus possible.

Ca fait mal. Très mal. Imagine qu’on te plante des aiguilles chauffées a blanc dans le sein, puis qu’on tourne leeeeeeeeeeentement, très lentement des tétons jusqu’à en dessous du bras, et tu as une vague idée de la douleur que ca peut être. Insupportable en début de tétée [4], juste fort douloureux pendant le reste du temps.

J’essaye de l’empêcher de boire le plus possible et ca nous fait du mal à toutes les deux. Parce que le sevrage oui, mais pas tout de suite, et surtout pas comme ca.
Pas dans la douleur et les larmes.
Pas parce que sa maman est une loque et ne parvient plus à lui donner ces moments de douceurs, de lait et d’amour.
Pas imposé par des faits, d’une façon arbitraire parce que tout à coup le corps flanche.

Et j’en pleure. De douleur, de tristesse. J’ai peur que ce soit la fin, et vraiment je ne voudrais pas la voir comme ca. Je maudis ce bête corps qui tombe en rade au mauvais moment. Et puis je pense que ce n’est que quelques jours a passer, douloureusement comme ca, et que ca ira mieux après.
De toute façon dans dix jours elle sera à l’école…

[1] Et je te raconte même pas l’état de ma flore intestinale et ma tripaille en vrac
[2] Celle qui continent les poumons, pas les boobs, faut suivre un peu, même si c’est difficile
[3] Ouais, cellle qui a les boobs
[4] Pas pleurer maman qu’elle dit Lagluante© en sursautant quand un cri passe parce que ca fait vraiment trop mal