Hier c’était l’anniversaire de mon chéri à moi.
Outre le fait que soit-disant je ne puisse plus officiellement le crucifier, il a eu droit a un dernier bon repas; que j’ai mis beaucoup le temps à lui concocter (même qu’on a pu manger a 23h passé, mais que c’était pas trop grave en fait, parce que ca nous a permis de mettre la petite chieuse au lit et de manger romantiquement sans ouin-ouin (ou alors trop loin pour être entendu) ni surveillance d’apprentie cascadeuse.
La thématique du repas était “faisons ce qu’on peut avec les restes non préparés d’un repas pantagruélique de la veille et ce qui trainent dans le frigo/surgélateur”.
Ce y compris un sac de riz rond de 5kg, oui, on cuisine souvent japonais à la maison.
J’ai donc jeter mon dévolu sur un repas japonais expérimental, variante du “trouvons par quoi remplacer cet ingrédient que je n’ai pas.
On y a trouvé donc dans l’ordre et le désordre des yakotori poulet-oignons-poivrons et saumon-saint-jacques-oignons, avec une sauce terryaki améliorée [1], amoureusement préparé au four, deux tartares maison thon et saumon avec leur petite sauce vinaigre de riz-soyu-poivre-ciboulette et mes premiers onigiris saumon-thon [2], une petite soupe, le tout arrosé d’un bon petit blanc (Pouilly fumé) et si on avait eu encore faim pour le dessert, le recyclage du ga-mousse de Vanyel.
Le tout sur une table dressée avec amour et un sens très poussé du décor
Oui, je sais, on voit la mon talent artistique et pour le déco, et pour la prise de la photo.
Une vue plus basique où l’on peut tout voir
Moralité, il aurait pas fallut une table plus petite ou un plat de plus.
Et pis c’était super bon, et même Laglue© a apprécié en mangeant les restes ce soir.
[1] Ah ben zut, yaplu saké? Pas grave, prenons du kirsch, ca se ressemble
[2] Oui, je sais y avait beaucoup de thon et de saumon, mais en même temps, je faisais avec ce que j’avais dans le surgé [3]
[3] D’ou un miraculeux repas de fête sans avoir à débourser un rond, ni sortir de chez soi