Alors parfois, nul besoin de partir loin ou dans un endroit prestigieux pour être au bon endroit, au bon moment.
Ce soir, pour la troisième année consécutive, j’ai été chercher mon dessert directement dans l’arbre, des cerises 100% bio du jardin. Et ca a beau être une répétition de l’année dernière et de celle d’avant, je ne m’en lasse pas.
Les premières cerises. Alors que les neuf dixièmes de l’arbre sont encore jaune, les premiers fruits rouges, rond et gorgés de sucre n’attendent que d’être manger. Le plaisir le partage a la frustration du faible taux de fruits déjà murs, et on sait déjà que dans quelques jours, une dizaine tout au plus, il faudra cueillir vite et bien, avant que les cerises ne soient plus bonnes ou manger par les oiseaux, en manger à s’en faire exploser la panse, encore et encore; parce que c’est si bon, que le gout est si doux.
Après ce sera la grosse cueillette, avec les seaux, et le partage avec les amis et la famille. Mais en attendant, j’observe mon arbre, qui me promet encore pleiiiiiiiiin de cerises pour les prochains jours, et ça, ça me rempli de joie, d’alegresse et de calories perdues en les ramassant
Et dans quelques semaines, c’est le temps des cerises framboises, qui seront selon le même mode opératoire, dévorées, confisées, compotisées et apréciées. OUi, ca a du bon d’avoir un jardin, vraiment.