XI: Murphy et Ciel mon tampon, ou comment un simple mot te met dans l’embarras…

Ce n’est un secret pour personne, chacun a eut un jour ou l’autre un grand moment de solitude…
Ca m’est arrivé y a pas longtemps, à l’issue d’un examen.
Je remet donc ma copie a mon professeur, il s’agissait d’un examen de programmation mettant en œuvre (entre autres) piles, files, tableau et liste chainée.
Je rempli donc consciencieusement les trois questions (et non je ne t’enfilerai pas, on ne se connait pas assez pour ca) et remet mon questionnaire, rassemble mes affaires et me prépare a quitter la salle.

C’est alors que (insérer ici un point de tension dramatique), je me rendis compte que j’avais oublié quelque chose de fondamental, que dis-je de la plus extrême importance concernant mon tableau.
C’est pourquoi alors que j’allais partir, s’est échappé de mes lèvres un beau “Zut, mon tampon !!!! (oui le nombre de points d’exclamations explique mon insanité du moment, la programmation, c’est mal).

Grand moment de solitude donc, avec une vingtaine de paires d’yeux tournées vers moi, se demandant ce que je pouvais faire avec ca, et pourquoi le crier si fort, un prof hilare (bah, j’en suis plus a ca pret) et moi redemandant ma feuille histoire de rajouter un -1 bien senti, figurant donc le fameux tampon (une histoire sordide pour savoir différencier le début de la fin dans mon tableau. Ce qui est a gauche du tampon, c’est la queue et ce qui est a droite, c’est la tête. Ou alors le contraire, j’ai pu toute ma tête a moi depuis quelques temps et c’est pas près de s’arranger. Pour ceux qui disent que c’pas possible qu’une moule est plus douée que moi, qu’ils attendent à coté une petite conversation avec ma masse cloutée, merci bien)

Bref, c’est honteuse (ou pas, comme je disais, j’en suis plus a ça prêt et ça aurait pu être pire, ché pas moi y a surement un terme pire en informatique) et sous les ricanements de condisciples aussi peu doué que moi (bah oué ils étaient en seconde sess’ aussi) que j’ai quitter la salle.
Ma rougeur s’expliquant parfaitement par ma retenue (et le fou rire que j’essayais magistralement de contenir) et qui a éclater 10 mètres plus loin alors que je descendais les escaliers.