Il était loin le temps

Aujourd’hui, j’ai envie de faire dans la guimauve, le temps des cerises souvenirs, sans pour autant tomber dans le travers de porc c’était mieux avant.
Et en plus comm c’est mon 200ème post, j’ai le droit. Na si je veux d’abord, non mais des fois.

En promenant mon ptit monstre ce matin, je sais pas pourquoi, mais je me suis rappelée avec nostalgie mes débuts avec Merlin, de quand on était pas encore ensemble mais l’où on s’attirait, des longues conversations téléphoniques (enfin, y a bien du en avoir une ou deux – au moins) qu’on avait, alors que je fumais sur le pas de la porte ma dernière cigarette.

Ou encore d’avant ça, quand je l’attendais assise sur le muret devant la station de métro, fumant une cigarettes les rollers a mes pieds (mais non chaussés), me demandant si j’allais me vautré lors d’une descente ou plus vraisemblablement à l’arrêt et allumant mon briquet pour chasser les éventuels fumbles sur la dex qui n’arriveraient que presque 4ans plus tard.
Souvenir nostalgique aussi du temps ou j’étais pas grosse et ou j’pouvais m’envoyer sans complexe une mitraillette double brochettes après avoir bu un verre à la fin de la parade de Namur et de rentrer en ville a parfois 3h du matin (soit la même heure et à peu près le même taux d’alcoolémie apres une soirée ADD3 à JS- c’est à dire pas énormément)
J’aimais ce trajet qui durait, moins l’odeur rance de vieille chaussette, qui en plus, ne permettait même pas de gagner un niveau.

Quelques temps plus tard et un échange bd par caisse de l’aize, ce fut un voyage à Lille qui fut mémorable et où je pu déployer mes capacités de personne super chieuse, mais attendrissante malgré tout, mes capacités d’archères (“mais non m’sieur j”te jure si je t’ai visé c’est pas paske t’avais une sale gueule, ou alors peut-être inconsciement”) et d’apréciatrice (même si ca se dit pas) de tour de grand roue.
Le coté méga chieuse il est couplé au coté attendrissant (mais pas comme un hachoir a viande)? Faire faire au Merlinou un demi-tour sur autoroute pour aller chercher la peluche sur laquelle j’avais flashé à la pompe à essence et qui était un prétexte à faire durer encore un peu plus le trajet.

J’ai encore des tas d’autres souvenirs genre virage de lit du monsieur qui devait dormir dans son canapé les premieres nuits (quand je dis que je suis chiante et que lui est un Namour), rencontre de quelques minutes entre la fin de mes cours et le couvre-feu (c’est ca avoir une mère supérieure sergent major), mais je vais m’arrêter là.