Je profite que je suis de retour sur parano et que je me suis créer un personnage avec un role play fouillé et touffu (que je pourrai toujours récuperer pour un vampire/sorcier/mascarade voire un INS/MV, comment que je suis trop forte dans le deux en un) avec une vie avant, une vie de démon maintenant et une vie sur terre, et que donc, ces nouvelles ne sont visibles que par les paranoïaques et de surcroi condamnée a disparaitre dans la pile, j’en profite pour les mettre ici afin que tous puissent en profiter et que vous voyiez que je ne fais pas que des petits postes de trois lignes mais des trucs plus précis et plus structurer. A terme je rajouterais bien aussi ma fiche de démon mais bon ce sera pas pour toute suite.
Donc libre a vous de lire ou pas, ca n’a rien à voir avec ce que j’écris d’habitude, c’est total RPG (role playing game pour les incultes) et RP. De plus la machinerie d’écriture est un peu beaucoup rouillée, vu le temps que j’ai passer sans vraiment écrire.
Et je crois que je vais m’arrêter la sinon pour finir, mon chapô va être plus long que ma nouvelle en elle même 😉
J’étais une jeune femme comblée, j’avais une petite fille de deux ans, blonde comme les blés et un mari aimant, je n’avais même pas encore trente ans, j’étais dans la pleine force de la jeunesse féminine, jolie et adorée.
Nous vivions dans une grande maison en pierre sans prétention, entourée d’un joli parc d’où pointait la tête d’arbres centenaires avec qui j’entretiennais une grande communion.
La maison avait été leguée de mère en fille et agrandie au fil des générations, et la famille, toujours bien acceptée bien que notre travail de sage femme et guérisseuse nous vallait parfois des regards inquiets et apeurés.
Ma maitrise des plantes et des herbes que j’utilisais au gré de mes besoins, que ce soit pour calmer la douleur d’un enfantement ou apporter l’inconscience miséricordieuse de la mort auprès des vieillards m’en ayant fait la demande, m’avait valu un regard de plus en plus hostile de l’homme d’eglise.
Les nombreuses discussions de plus en plus houleuses que nous avions eu, sur le fait qu’étant femme je devais rester à ma place, que le livre sacré stipulait la douleur obligatoire de l’accouchement et la fin naturelle de l’homme rappelé a Lui à l’instant voulu par le Tout Puissant et non sur le désir des “pauvres brebis égarées” a développé de plus en plus son antipathie envers moi; aggravée par le fait de ne jamais me voir à ses sermonts et ma haine envers le seigneur qu’il adulait.
Il devenait de plus en plus virulant, défiant les gens d’aller me voir, leur promettant les tourmants infernaux s’ils passaient outre, me traitant de sorcière, j’incitais les villageois à prendre les plus grandes précautions pour continuer à me voir et celà le mettait dans une grande colère.
On aurait pu continuer longtemps ainsi si un jour, l’enfant d’une connétable n’avait pas ôté la vie à sa mère en venant au monde.
Bien sur, l’on me dit responsable de celà, et même si les gens avaient encore confiance en moi, ils venaient moins souvent, ne me saluaient plus et bientot cessèrent toute conversation a mon passage.
Ce fut à ce moment que la peur apparu dans leurs yeux.
Bien sur, j’aurais du me méfier et penser à mettre ma famille à l’abris. Mais folle que j’étais; j’avais confiance en l’humanité, si bien que je n’étais absolument pas préparée à ce qui se passa en cette nuit sans lune.
Je reposais sur la couche conjugale, la tête sur l’épaule de mon mari quand j’ai senti les premières odeurs de brulés.
Le temps de me lever, les chênes centenaires brulaient dans le parc.
Le rougeoiment des torches se fondait dans les flammes brulants haut dans le ciel.
Nous nous sommes habillés a la hate, prenant sous le bras la petite endormie et la sacoche contenant mes herbes les plus précieuses.
Nous n’avons même pas eu le temps de fuir:une seule fleche, tirée depuis le seuil suffit a tuer mon mari et ma fille, et l’arbalète pointée sur moi laissait présager le sort funeste qui m’attendait.
Le prédicateur arma son trait et tira pendant que je récitais des paroles qui leur semblaient sans queue ni tête et que le vent se levait en tourbillons autours des deux corps sans vie de ceux que j’avais le plus aimé.
Tout mon corps criait vengeance et l’énergie que je sentais en émanner cristalisa l’amour que j’avais pour ma famille, une boule de lumière entoura les corps avant d’exploser et de former une petite pierre blanche qui se fondit en moi tandis que le carreau se fichait au plus profond de moi, déchirant chair et organes.
La seule chose dont je me souviens, c’est de ma longue chute, et je pense que lorsque mon corps à touché le sol, j’étais déjà morte…