Fille battue

Ce jour là, comme certains autres jours, c’est en train que je m’étais rendue sur la capitale avec mon monstre gigotant dans sur un bras et la poussette sur l’autre.
Je connais par coeur la joie des escalators en panne ou ne faisant que monter (!) (ben oui, a Arts-Loi, tout les escalators sont mis dans le sens de la montée, pour la descente, débrouillés vous, m’sieurs dame à poussette, y a pas d’ascenseur, que des escaliers ou pour peu que vous ne puissiez vous débrouiller seul, il faudra attendre quelques minutes une âme charitable).
Bon c’est sûr, je préfère nettement les devoir descendre des escaliers que les monter avec mon bardaf; et quand c’est le plus grand escalator bruxellois qui est en panne et que je dois me le farcir la poussette sur l’épaule et les 12kgs de ma fille dans l’autre bras, je suis mûre pour buter le premier technicien stibien que je croise.

Mais bon ce post n’est pas là pour parler de mes déboires métropolitains mais bien d’une anecdote qui est arrivée y a quelques jours.
On a quitté la maison, la puce n’avait que son bib dans le ventre, je comptais lui fournir pitance chez mes parents mais la coquine en a décidé autrement: avisant une dame qui était a coté de nous dans le trémo, voilà la puce qui pointe son doigt vers celui ci, disant dans un français parfaitement compréhensible “Pain, pain”; et la nana de lui filer un quignon assez conséquent de sa baguette que Moizelle mettra bien une heure a boustifailler.

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais que nenni, sitôt sorties du métro, direction el boucher, histoire d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent pour midi. La puce étant une habituée, elle s’est donc retrouvée avec une tranche de saucisson de jambon dans une main et son quignon de l’autre, reflet d’un repas de midi d’un grand qui aurait lieu à … 11h00