Comme tout le monde, j’ai été horrifiée d’apprendre la découverte des corps de Stacy et Nathalie, mais contrairement à la plupart des gens, si je suis révoltée par ce qui leur est arrivé et par le passé écrasant du principal suspect, la presse aussi, les journaleux m’écoeurent au plus haut point, tout comme la tendance morbide des gens à vouloir savoir ce qui s’est passé.
Ont elles été violées? Comment sont-elles mortes? Et de voir les journaux débarqués sur les lieux ou ont été retrouvés les corps, de carrément dévoilé l’adresse de l’un des parents et pour la presse écrite de donner des détails truculants sur le fait qu’une des filles ait été retrouvée le pantalon baissé
Mais non de dieu, quel besoin a t’on de savoir ça, parfois en même temps que la justice, c’est quoi ce voyeurisme?
Ce n’est pas suffisant de savoir qu’elles ont souffert? A quoi ça sert d’apprendre qu’une ambulance à du être appelée pour une des mères quand elle a appris la nouvelle, c’est trop difficile de les laisser en paix?
Le journalisme est devenu pire que des vautours, c’est la recherche du petit détail le plus horrible, pire encore que les séries américaines ou les grands polars, pourtant non avares de petits détails.
Mais ceux là ne sont pas vrai, ce sont des “pour rire” une fois les caméras éteintes les morts se relèvent et les personnages de papier n’ont pas réellement existés.
Ici, on a des enfants qui vont apprendre des tas de choses par les journaux télé, et pour beaucoup, apprendre ce qu’est un viol avant même de savoir ce qu’est “faire l’amour”, comme dans cette histoire qui s’est passé il y a quelques temps déjà mais dont les médias n’ont pas fait un tel foin.
D’accord les faits comparativement sont moins “graves” mais ici, ce sont deux enfants qui en ont violé un troisième, qu’est ce qu’ils deviendront à l’âge adulte? Mais ca ne semble pas être assez vendeur pour que les grandes chaines télé se penche sur la question à grand coup de “spécialistes, ministres et autres termes se terminant en -iste”.
fin de la digression sur ce sujet là et retour au réaction des personnes collées devant la lucarne aux heures des journeaux>
Des (jeunes) parents horrifiés de penser que ça pourrait arrivé à leurs enfants, et des monsieurs et madames tout le monde hochant la tête et disant “c’est terrible” entre la salade et le dessert, tout celà entre les conjectures des journalistes plus ou moins nauséeuses et les infos que le parquet voudra bien divulger.
Je ne peux rien faire contre ça, et c’est vrai, quand j’ai appris je n’ai pas pu m’empêcher de serrer un peu plus fort ma fille dans mes bras.
Oui, moi aussi je regarde les informations, je les lis aussi, peut être que je ne vaux pas mieux que tous ces gens haletant dans l’attente du moindre détail.
Mais au moins je sais pourquoi je le fais. Parce que j’aimerais qu’on puisse trouver les coupables et les punir, parce que oui, je trouve Abdellah Ait Oud, un coupable trop parfait et je sais pas, je sens que quelque chose cloche, mais je suis peut être aussi influencée par la fiction justement, d’où le titre de mon post
Michael Connely est un auteur américain de polar que j’aime beaucoup.
Je l’ai découvert gràce à un cours que j’avais en prière Assitante Sociale, je ne me rapelle même pas l’intitulé du cours, mais je me souviens du travail que l’on avait du faire.
Il fallait lire un bouquin et l’analyser de fond en comble, du fond jusqu’à la forme, déterminé l’époque, les moeurs, le niveau social des protagonistes, la façon dont il etait écrit, en bref, une analyse complète de la chose.
J’avais choisi les égouts de Los Angeles, puis j’ai passé le virus à Merlin qui avait prit une quantité impressionnante d’audio book de cet auteur, dont l’envol des anges.
C’est de ce livre là que je veux parler, qui présente d’étranges similitudes avec cette sinistre affaire.
Dans l’histoire, une jeune fille, hasard macabre prénomée Stacy est enlevée, violée, tuée par un homme et laisser dans un terrain vague à proximité de l’habitation du principal suspect, lui aussi avec un lourd passé. Ses empreintes mêmes, ont été relevée sur les lieux de l’enlèvement.
Oui mais, ce n’était pas lui, pourtant, on avait tellement de présemptions que l’enquête rondement menée l’avait désigné comme coupable. Normal, toutes les preuves étaient contre lui. Et en plus, il était noir.
Dans notre cas, le principal suspect est arabe, mais bon, l’inimitée blanc/noire américaine doit bien valoir celle blanc/beur européenne.
Ce qui me fait peur c’est de me dire que l’opinion publique qui l’a déjà condamné (et moi aussi, je suis sûre qu’il est [un des] coupable(s)) risque de se focalisé sur lui alors que peut-être d’autres personnes au moins aussi crapuleuses sont impliquées elles aussi.
Mais j’ai confiance en la justice et j’espère qu’elle au moins aura le fin mot de l’histoire.
Parce que s’il y a une chose qu’il ne faut pas oubliée, et là c’est mon opinion personnelle, en tant que jeune mère, c’est que ce sont deux fillettes qui pâti de la bêtise des parents.
Laisser des enfants, à forcirori des petites filles pratiquement sans surveillance à une heure du matin à coté d’un café à Liège, c’est vraiment de l’inconscience totale.