Parfois, on a de superbes idées. Genre, vu qu’on est du coté de SF, pourquoi ne pas en profiter pousser jusqu’au Yosémite pour le week-end. A peu près 3h de route, une paille pour un si grand pays.
Puis il parait qu’on va s’en mettre plein les mirettes, alors du coup, on ne peut que y aller…
Sitôt dit, sitôt fait. On loue une voiture et a nous l’un des plus grands parcs nationaux des USA. Bon c’est un peu craignos pour quitter SF, vu que y a des embouts, mais on a un chouette passage sur le San Mateo Bridge avant de quitter la baie. Déjà, rien que le trajet pour monter jusque là vaut son pesant de cacahouètes.
L’impression de rouler sur l’eau, une vue éblouissante…
On traverse une partie de la Californie, avec des paysages plus ou moins arides, plus ou moins brûlés
La route monte, beaucoup. Même qu’a certains endroits, comme dans la valée de la mort, on te demande de couper ton air co.
Et puis tu as les arrêts pitoresques, avec des gargotes qui te proposent à boire et à manger, sur une vue a couper le souffle. Celle ou on s’est arrêtés avait une tarte crème/framboise maison à tomber par terre et une limonade diablement rafraichissante. Je n’ai pas tenter leurs hamburgers, mais à l’odeur ca promettait d’être bon.
Après des routes en lacet sur des pentes de fous, ,ous arrivons enfin. Payons à l’entrée. Et c’est parti. On s’est arrêtés quelques fois sur le trajet jusqu’au visitors center tellement les vues étaient a coupé le souffle.
Et on a fait nos deux premiers trails.Des (très) faciles, mais avec de jolis paysages. Et surtout des daims.
J’ai bien essayé de sauter par dessus un faon, voire de le tuer [0], pour voir ce que ca pourrait faire mais Merlinou il a pas voulu.[1]
Une petite boucle plus loin, on arrive au pied de la plus petite des Yosemite falls.
A sec. Ou presque.
Et le lit de la rivière rempli d’énorme cailloux, tous plus impressionnants les uns que les autres.
Et puis notre première rencontre avec les écureuils. Si de loin ils sont tout mimi et donne envie de les caresser, de près, c’est autre chose, vu qu’il ne demande rien de moins que de venir te piquer ta bouffe. Note qu’il vaut mieux deux trois écureuils qui tentent de t’escalader pour te voler tes tartines, qu’un gros ours noir.
Le retour se fait par un petit chemin vallonné de toute beauté,
Qui monte, qui descend, qui passe devant de grands cailloux
Devant des arbres qui n’ont pas froid aux racines
Et surtout, sur un chemin ou il n’y a personne, contrairement au lendemain, ou sur tout le trajet jusqu’aux chutes il y aura blindé de monde. Par contre, de mouchettes et autres insectes, ca ne manquait pas.
Le soir tombe, on prend la route vers un motel, a Mariposa ou l’on va passer le we. Une route en lacet, avec de chouettes paysages là encore.
Sauf que. On sait pas vraiment ou il est, ce motel et que de réseau gsm ou data, il n’y a point. Vive T-Mobil en dehors des grandes villes.
La nuit est tombée, on quitte le Yosemite. On roule donc vers Mariposa a l’aveugle, et on se tape a l’entrée de la ville. Pendant que le Merlinou se demande comment on va faire pour le trouver, je regarde ce qui traine comme wifi dans le coin. [2]
Et c’est là que, coup de bol monstrueux, on a découvert la technique de trouvage de motel ultime, le best des best :
- Mon amour, c’était quoi déjà le nom du motel, c’est pas Minner quelque chose ?
- Minner Inn pourquoi ?
- Ben parce que là en fait, je capte son wifi…
Il est 22h, on est debout depuis super tot, on a une dizaine de km dans les jambes, cinq heures de voiture, et qu’une hâte : poser nos valises et manger un bout. C’est donc au Burger King qu’on terminera la journée, avant d’aller se coucher pour être prêt le lendemain a braver Mist Trail.
[0] En référence a mon histoire de chasseur hein, pas pour de vrai, je préfère préciser, pas la peine de m’étriper
[1] Faut dire que parfois il est pas jouette hein
[2] Faut croire que mon addiction a Ingress à du bon parfois