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La Quête des Portes des Rêves …[Part2]

… ou toi aussi, galère pour aller chercher ton matos.

Votre quête, si vous l’acceptez, et vous l’accepterez parce que bon vous voulez absolument votre récompense c’est pas négociable, ça se mérite et sinon vous viendrez pas pleurer que j’vous avais pas prévenue, consistera à traverser toute la ville en Transports en Communs, munie de vos Familiers pour obtenir l’Armure de Vérité et l’Arc Sacré. Attention, ceci est une Quête Epique, vous vous devrez donc d’y aller en groupe…

Parce que pour se garer par la bas, pour moi c’est a peu près impossible [1] donc du coup, déjà ca commence mal.
Pour y aller, je dois prendre deux metros et un tram. Et ouais, rien que ça. Bon au moins le tram arrive quasi devant le magasin, c’est dejà ca. Mais quand tu viens de te taper une heure trente de route, moi perso, chui moyen jouasse.

Surtout quand pour prendre le metro, t’as dû frauder. Et attention hein, c’est pas parcque je ne Voulais pas payer, mais parce que je ne Pouvais pas.
Laisse moi t’expliquer: dans le metro bruxellois, ils ont décidé de mettre des portiques. Un peu comme a Paris ou a Londres, sauf que c’est pas au point. En plus du fait d’avoir une chance sur deux de te faire décapiter, faut pas que tu pèse genre 90kg ou que tu aies un gosse en sac-a-bébé, sinon tu passes pas. Trop lourd qu’il te dit.

Ca c’est quand tu as un ticket de transport. Quand tu n’en as pas et que tu veux t’en acheter un, ben la machine elle veut pas. Elle va mettre 15minutes a te faire rentrer ce que tu veux, pis au moment de payer, elle se foutra de ta gueule. En attendant, tu as déjà loupé deux métros…

Donc, la mort dans l’âme, tu te résignes a tricher, tout en te félicitant interieurement d’avoir prit tes DEUX frères avec, histoire de pouvoir faire passer tout le monde sans y laisser des plumes un bras.

Plantons le décor: devant la première borne, y a moi. Avec Lagluante© dans son sac-à-bébé aka le manduca dans mon dos, ravie de la promenade. Juste derrière elle, le nez dans ses cheveux, Preuve qui brandit son abonnement pour nous faire passer. Faudra aller vite, histoire de pas terminer comme l’avocat dans le film 13 fantomes, ca serait dommage [2].

Devant la deuxième Laglue© et Blackmack qui devront faire sensiblement la même chose. A nous quatre on fait la parfaite équipe de bras cassés, qu’on se demande combien y aura de morts à l’arrivée.

Une fois ce premier écueil passé avec succès [3], c’est le temps des métros, [4] du tram [5] pis enfin l’arrivée au magasin tant convoité [5] ouske je vais pouvoir me lâcher et acheter tout ce qu’il deux trois pour me faire plaisir et fêter dignement mes trente ans.

Faut dire qu’entre le magasin et moi, c’est une grande histoire d’amour [7] et d’items acheté du style robes medievales (2), capeline pour les froides soirée, cape en laine bien chaude, épées, arc, poignets de force,… bref j’ai du y dépenser une petite fortune.

Mon plus gros achat? Une armure en cuir sur mesure siouplé bien que je dois aller chercher samedi et qui a mon avis va être accompagnée de jambière et protections de bras, ainsi que d’un bijou pour lequel j’ai craqué mais qui n’y était pas de stock, encore que cette fois, j’aurai mon Trésorier à mes cotés [8]

Au bout de toutes ses années, je me retrouve donc avec un petit matériel qui peut servir à pas mal de chose, dont ma pitite armurerie dont les filles raffolent et qui permette de se taper dessus sans mourir de douleurs [9]

Méthode de communication Non Violente de Résolution de conflits, dite "Pan dans Tagle"

Dans le prochain post, je vous parlerai de mes autres objets (enfin de ce a quoi ils peuvent servir surtout, parce qu’une énumération bête et méchante, voilà quoi, ca ne sert pas à grand chose) et j’essayerai de pas mettre de bave partout face à ma nouvelle et toute belle armure…

Bien sur je te parlerai pas du retour sensiblement pareil, sauf que là curieusement, on avait plus de place dans les transports en commun. Je sais pas pourquoi, mais je pense bien que l’arc et les épées ont joué un rôle grandement dissuasif.
Peut-être même que les hurlements de Lagluante© qui en avait marre d’être dans le dos et de pas pouvoir jouer avec “pépééééeees, pépéééeeessss” devait y être aussi pour quelques choses

[1] Ben oui, une femme au volant, les créneaux toussa, auxquels tu rajoutes une rue ou y a presque jamais de place et ou en plus y a un tram. Bref, un cauchemar pour moi. Pis en plus rouler dans ce coin là, j’aime pas. Et comme les filles adorent prendre le métro…
[2] Même si ce passage *swouiiiiiitchhhhhh* m’a particulièrement plus dans son coté planche anatomique
[3] Même si Laglue© dégourdie comme elle est a failli y laisser un bras
[4] La correspondance? Ratée bien entendu
[5] Ah si tu avais traversé la foule venant en sens inverse un chouïa plus vite, tu l’aurais eu et du aurais pas du poireauter dix minutes, c’est ballot hein.
[6] Ah ca, il se mérite, après plus d’une heure trente de pérégrinations en tout genre
[7] Mais je connais des gens qui ont du y dépenser plus que moi. N’est-ce pas Vanyel?
[8] Qui risque certainement de me rappeler de faire gaffe a ce que je dépense, rapport aux frais que j’ai engagés aujourd’hui dans un bête moment de confiance et d’inattention
[9] Encore que j’envisage de faire prendre des cours a Laglue© qui n’a pas l’air de comprendre que les coups d’estoc, saymall..

Mais oui bien sur

Aujourd’hui alors que prise d’un doute énorme quant au paiement de la cotisation de l’académie de Laglue© je profite du beau temps pour passer au secrétariat, et regarder au passage pour une éventuelle inscription pour moi en septembre.

Après avoir vu en effet que j’avais pas payer, mère indigne que je suis, j’ai posé mes questions: j’ai besoin de mon attestation de fin d’étude de solfège, rangée dans un coin [1].
Pour la cornemuse c’est facile, y en a pas. La batterie, une liste d’attente longue comme un jour sans pain, même pas la peine d’y penser pour l’année prochaine donc. La flûte? Y a p’être moyen de moyenner, mais faut pas trop y compter. Par contre musique de chambre ou ensemble instrumental, y a de la place.
Mais académie oblige, il FAUT deux périodes, et comme harpe, y a pas moyen non plus, ben si je le veux, y a le hautbois qui est disponible. Y a plein de place pour le hautbois, et en plus, il le prête gratuitement à l’académie,et ca se rapproche un peu de la flûte.

Genre là, j’ai pas du tout, mais alors pas du tout l’impression d’être une faible proie, face au Grand Méchant Hautbois, qui n’attends qu’une faiblesse de ma part pour se jeter sur moi et me dévorer de ses deux cruelles anches, tandis que mes cris seront noyés par le cliquetis de ses clefs et que ses cheminées se délecterons de ma lente agonie, tout ca sous le regard machiavélique de la perce… [3]

Oui donc, je ne me sentais absolument pas invitée à envisager un nouvel instrument dès septembre en sa qualité de vent, le hautbois himself.
Je dois avouer que le hautbois, en dehors de Pierre et le Loup et de ses apparitions dans les orchestres ou dans quelques émissions musicales expliquant une oeuvre de musique. Du coup, pas d’a-priori négatif ou positif sur cet instrument, juste un rappel dans un coin de mon esprit il y a quelques années que j’avais hésité entre la flûte et la clarinette, et que le hautbois en fait, ca n’a pas l’air si mal.

Du coup après quelques recherches sur internet, coup de coeur pour la sonorité de l’instrument, sa tipicité toussa, je crois que je tombe amoureuse. Deuxième surprise, c’est un instrument voisin de la flûte [4] et que si en plus l’instrument est prêté gracieusement [5], pourquoi ne pas essayer.
Et comme la musique (et les cours) me manquent cruellement, que c’est pas loin de la maison, et bien moi je dis pourquoi pas.

Allez, c’est pas encore décidé, mais moi je dis, M’sieur le Hautbois, rendez-vous en septembre…

[1] Me semble que la dernière fois que je l’ai vue, c’était au grenier. C’est pas gagné donc. Dans le pire des cas, un double nécessitant un passage a Woluwe, chic alors, peut être demandé. [2]
[2] Non parce qu’apres avoir fait cinq ans en dix, c’est pas que je sois traumatisée par le solfège, mais c’est tout comme.
[3] Oui, c’est pervers et dangereux un hautbois, et je ne t’ai pas encore parlé de ma cornemuse
[4] Ce qui changera de la cornemuse qui n’a RIEN a voir, mais alors RIEN a voir avec la flûte, que même en fait, jouer de la flûte est un handicap pour bien apprendre la cornemuse
[5] Non parce que a voir la complexité de l’instrument, le prix doit pas être donné [6]
[6] Ah. 1600€ minimum? Ahem, j’espère que l’académie peut le prêter plusieurs années

I see dead people… again

Ahahaha, le retour du Mort, mais cette fois avec une lanterne rouge [1].
Cherche pas, c’est ce que j’ai dis à mon Chéri après l’avoir réveillé en sursaut: la lumière rouuuuuuuuuuuuuge bouuuuuuh il avait une lumière rouge.
Oui oui, a grommeler Merlin, habitué a ces réveils nocturnes avant de se retourner et se rendormir aussi sec. Y a pas mort d’homme hein [2]

Donc bien réveillée, limite en lévitation au dessus du lit, rapport a la tension qui habite mon gros petit corps tout musculeux graisseux, je tente de reprendre ma respiration, de calmer les battements de mon coeur, et au milieu de tous ces influx nerveux, ma vessie se rappelle au cerveau.
Ben oui, c’est pas comme si j’avais failli mourir de peur… [3].

C’est donc tout naturellement que je me suis levée sur mes guibolles flageolantes [4] , avant de retomber par terre blam.
Mes quilles n’ont pas supporté tant d’adrénaline en si peu de temps, et je tremble trop pour me relever. [5], c’est donc en toute simplicité et a quatre pattes que je me suis rendue aux toilettes.

Le retour s’est fait debout, façon boule de flipper contre les murs pour ne pas changer et c’est toute tremblotante que je suis retournée me coucher contre Merlin [6] et que j’ai terminé ma nuit sans autres problème.

Donc si tu es un fantôme qui vient me hanter la nuit, a moins que tu n’aies un message important à me délivrer [7], tu retournes dans mes rêves dont je ne me souviens presque jamais [8] et tu y restes.

Sinon je compte me reconvertir dans l’Ésotérisme et devenir Grand Gourou.
Ah merde, en fait ca je le suis déjà Grand Gourou. Bon me reste plus qu’a trouver mes disciples donc…
Et je fais les cartes et les paires de baffes ainsi que les Koudpiéoku© pas cher….

[1] Mais si, cherche sur ce blog, je l’ai écrit une fois que je vois des trucs cheloux la nuit, des gens bons morts échappés de me rêves, qui se penchent sur moi, surement avec un colis dhl message a me délivrer.
En fait c’est même carrément
Manque de pot, quand j’ouvre l’oeil, je pense que c’est plus un cambrioleur penché sur moi, du coup je pétoche, j’ai les surrénales qui se vident et j’hurle en réveillant mon chéri.
[2] D’homme peut-être pas, mais de Fabi, alors ca clairement. Le shoot d’adrénaline a fond les manettes à 3H30 du mat’, tu le sens bien ton coeur qui part en tachycardie et tu te demandes si tu vas y survivre pendant quelques minutes, avant un retour à la normale
[3] Et c’est là que je suis fière et contente d’avoir un périnée en béton armé pour éviter en prime l’effet humiliant du pipi-au-lit-de-peur
[4] Oui, tutafé comme celles de mon vieux grand-père au conte. Je te montrerai un jour, ca vaut le détour, pareil que je fais super bien le grand père sec comme une trique
[5] J’en déduit donc que si un jour je me fais attaqué par une bête féroce, je parviendrai pas fuir. Je sais donc que je finirai bouffée par un ours
[6] Qui n’est pas mourrut du choc termique.
[7] Du style l’emplacement d’un trésor OU les numéros gagnants du gros lot a l’Euromilions
[8] A part quand ils sont extrements débiles ou réalistes.

Quand je serai grande…

Je serai conteuse.
Nan c’est vrai, te marre pas toi là-bas, je te vois.
Après des années comme animatrice théatre/impro avec des enfants, des années de chef baladins, et l’un ou l’autre animation avec des gosses, j’ai décidé il y a quelques temps, de faire une formation de conteuse.

Parce que raconter des histoires, c’est bien, le faire convenablement, c’est mieux.
J’ai donc du me battre pour obtenir une place [1] dans la première formation, que j’ai obtenue de justesse. Et ce fut deux week-end intensif d’apprentissage des bases du conte; à savoir comment ça marche, comment qu’on parle et quels sont les grandes lignes à savoir pour commencer à conter soi même.

Le tout dans un groupe d’une douzaine de personnes, venues d’horizons différents, mais ayant tous envie d’en découdre et de jouer le jeu.

S’en sont suivit des exercices, des échauffements, des moments de franches rigolade et d’horreur pure [2], de l’actoring parfois [3], des pauses, des discussions sur le conte, ce qu’on attendait de la formation, et des tas d’autres choses

De ce que je me souviens, presque deux mois après, en plus de l’ambiance, vraiment géniale [4], c’est de certains exercices, enfin surtout les fous-rire qui s’y sont melés, du style la rencontre entre l’épluche-légume et la plume [5], les quiproquos salaces “je ne peux pas te donner du pain, mais vient dans la petite ruelle sombre derrière la maison ce soir, je te donnerai autre chose”, et les moments d’amusements ou on incarnait par groupe les personnages de nos contes [6]

Enfin ca, c’était la première partie, quatre jours de folie ou j’ai appris que conter, en fait, c’était vraiment encore plus difficile que ce que j’imaginais.

Maintenant, c’est la deuxième partie… Celle ouskon apprend pas de nouvelles choses, mais ou on assoit les acquis. Où on vérifie qu’on a bien integré toutes ces règles et ou on peut les restituer.

Ce sera quatre soirée, où avec un nouveau conte, on racontera à tour de rôle celui-ci dans un nouveau groupe [7].
La première a eu lieu aujourd’hui. J’ai choisi comme conte un conte traditionnel japonais, roku Jizô, les six jizo (et les chapeaux de pailles). J’avais juste pas prévu que je m’éclaterais autant à le raconter, alors que je suis même pas arrivée jusqu’au bout.

Décrire le paysage, la clairière, la maison. Dans la maison le couple, faire les dialogues, tout ça m’a vraiment amusé et je pense que les autres aussi.
Exit la peur de “monter sur scène” parce que cette fois ci, c’est sur la scène qu’on raconte nos contes; de faire face aux autres et au feed-back qu’on récupère pour la suite, ainsi que quelques idées pour paufiner et représenter un truc plus mieux pour la prochaine fois.

L’art du conte est imperfection, mais qu’est-ce que ce sont de chouettes moments a partager


[1] Nan mais attends, rigole pas, c’est super dur d’obtenir une place, tellement que y a des gens qui veulent faire la formation oralité du conte pour apprendre comment qu’on fait pour (ra)conter une histoire
[2] Particulièrement quand c’est toi qui est devant et que tu dois raconter ton conte à toi
[3] Nan mais si je t’assure, regarde comment je fais trop bien la colombe
[4] Ambiance bisounours: tout le monde il est gentil, y a pas de critiques “méchantes”, chacun joue le jeu et c’est très franche camaraderie entre nous
[5] Les apprentis-conteurs doivent incarné un objet dit par le formateur et lui donner un cri. OUaip, c’est rigolo d’écouter le cri de la cafetière ou du porte-avion
[6] Oui nan vraiment, la colombe, je peux plus. Je suis traumatisée là. Alors du coup je te raconte pas le malaise quand dans le bouquin que je lis actuellement, un des personnages principaux est un pigeon… Paie ta phobie donc.
[7] Bien qu’en fait de nouveau groupe, il est constitué à moitié de gens qui était à la première partie avec moi…

Les petits moments loose

A ce qu’on apprécie revoir ces petits moments loose qu’on a vécu, et qui heureusement sont bien loin derrière soit.
Un peu comme celui qui m’est arrivé cette nuit.

Déjà, j’me bats toujours contre Uri-uri, c’te salope qui veut pas me lâcher.
Ensuite, les intestins pas contents se sont joint à la fête, rivalisant a coup de vidanges expresses et de colliques, mit nausées de la mort qui tue, promettant une réexpédition rapide du repas, mettant la question la plus palpitante qui soit à mon sujet à cet instant en un:
Est-ce que je vais parvenir à aller aux chiottes avant de:

  • vomir
  • m’évanouir
  • dégazer au milieu du couloir

Croisant tout ce qui était croisables dans l’espoir de ne pas réveiller Lagluante© tandis que je mourrais de sueurs froides, douleurs et tension trop basse.

Heureusement, j’ai survécu. Mais j’avoue appréhender un brin la nuit prochaine…

Toi aussi explique Uri-uri à ta fille de sept ans

L’avantage d’avoir une gamine douée de raison et d’un cerveau en état de marche, c’est qu’elle pose plein de question, auxquelles évidement tu te dois de répondre le plus exactement possible.
Aussi, quand tu te tords de douleur sur le canapé, c’est tout naturellement qu’elle vient te demander ce que tu as, et te lachera pas tant que tu lui aura pas répondu. Mais pour de vrai hein. “Laisse maman mourir tranquille” n’est pas une option.

Donc tu te retrouves a raconter ce qu’est Uri-uri© a ton ainée.
Ce qui donne un truc du genre:

Ben alors en fait, au début tu as des bactéries qui sont toujours présentes dans ta toulote, qui se disent qu’elles iraient bien faire la fête, mais genre à plein plein plein. Du coup elles vont frapper à la porte du méat urinaire, ouais, tu sais le trou pour faire pipi, et remonte un petit tuyau, appelé l’urètre, le tuyau qui amène le pipi de ta vessie vers l’exterieur. Et comme ce sont pas des bactéries gentilles, ben elles font ça avec du matériel d’alpinisme. Ouais, des piolets et des crampons c’est ca.
Une fois qu’elles arrivent dans la vessie, c’est la fête, elles branchent la sono, mettent les baffles à fond et font des trous pour mettre les spotligths. Alors fatalement tu douilles.
Et elles s’arrêtent pas là les salo…, les saletés; elles s’installent, déballent la bouffe, les boissons et refont la déco.
Alors du coup ben tu dois aller faire pipi, souvent. Et ca fait mal, parce que ces conna… andouilles, ben quand elles fument, elles n’éteignent jamais leurs mégots de cigarettes.
Pour les déloger, c’est comme disait le nain là, faut un karsher. Boire beaucoup pour tirer la chasse de la vessie et déloger les vilaines bactéries et leur crampons. C’est la que les supers antibios interviennent [1] et filent des coups de massues a ce beau monde pour les évacuer plus vite.

Je t’épargne le chapitre du “et quand ca marche pas” aka la piélo s’installe, je n’ai pu qu’imaginer, ayant eu la chance de ne jamais en faire.
Mais bon, c’est fou ce qu’on s’amuse a vulgariser le concept d’infection urinaire pour donner une vague idée de ma souffrance à Laglue©. En tout cas, ca a au moins eu le mérite de la faire rigoler…

Et j’ai toujours mal, je souffre toujours, même en gobant les petites pilules magiques, que j’ose pas imaginer ce que ce se serait sans [2]

[1] Si ta connasse de mère avait daigné aller chez le toubib avant le week-end
[2] Si, je serais déjà morte en fait. Ou sans vessie…

Aie ouille, bouille

Je suis un peu le pendant féminin des personnages de Pierre Richard, celle a qui arrive tout les trucs bizarres, ceux qu’on se dit que mais non, aller, en vrai c’est pas possible.

Des exemples? J’en ai plein. Tiens, pas plus tard qu’hier, en descendant l’escalier, je me suis taulée, et je n’ai du mon salut qu’a mon petit doigt droit qui s’est opportunément coincé dans la rampe, m’empêchant de dégringoler les dernières marches. Comme ca m’avait pas suffit, quand je suis remontée, je me suis pris les pieds dans mon pantalon et me suis éclaté la gueule contre le mur, me refaisant mal à l’omoplate [1], alors que je commençais déjà à douiller sévère de la vessie, rapport à une infection urinaire qui s’installait.

Donc résumons: j’ai un doigt transformé et saucisse zwann, un ensemble épaule/omoplate douloureux et des jambes tuméfiées, rapport au nombre de bacs de bois que j’ai ramener du jardin pour alimenter le poêle [2]. Je rajoute des cernes sous les yeux, un vague PMS, et là c’est sur, tu as tout de suite envie de me demander en mariage. Tu penses que c’est tout? Ben non en fait, j’ai aussi la goute au nez, la gorge qui gratte, et vu que je suis sous deux couvertures, devant le poêle et que j’ai toujours aussi froid, un peu de fièvre peut-être aussi.

A ce niveau là, je n’ai déjà qu’une envie, aller passer quelques jours dans ma couette pour me remettre. Mais je suis déjà au delà de ca. Car la salope j’ai nommé Infection Urinaire à fait son nid dans ma petite vessie à moi que j’ai.
Et qu’elle me fait bien douillé cette connasse. Elle avait commencé hier, mais avait été tenue par une prise de comprimé magique. Sauf que de deux a quatre, cette nuit, elle s’est rappelée à mon bon souvenir, me donnant envie de m’ouvrir le bide avec une cuillère en plastique pour lui faire comprendre que c’était l’heure de dormir.

Un gobage de comprimés plus tard (a deux heures donc et après avoir tourné encore deux heures dans le lit, je me rendors. Pas de douleurs au matin, génial je me dis, elle est partie, pas la peine de prendre un rendez-vous chez le toubib. [3], a midi rien non plus, toute guillerette je pars vers le garage avec Cééé Chaan, histoire qu’elle arrête de faire PIIIIIIIIIIP toutes les trois secondes et demie, parce qu’elle pense[4] que mes feux stop arg, de croisement, anti-brouillard, clignotants,de recul sont défaillants et qu’il est donc de sont devoir de me le dire en piaillant haut et fort, que ca va me coûter au final moins de cinquante euros et une heure trente de temps

Une heure trente pendant laquelle je vais me balader avec Lagluante© sur le dos, dans son manduca et avec le manteau de portage, que pour une fois j’ai réussi à mettre seule et sans me disloquer quoi que ce soit [5], dans le froid, l’humidité et le vent parfois un peu, elle bien au chaud, bonnet sur la tête, moi ayant chaud, ses petites mains me gratouillant le dos.

D’après runkipper, on a fait plus que 3 kilomètres. D’après l’odeur de mes pieds, ca doit être juste.
Bref. De retour a la maison, j’ai été compter les petites pilules magiques qui me restait, histoire de voir si j’aurais de quoi passer le we, si jamais Uri-uri [6] s’invitait inopinément pendant ce we. Bien m’en a prit.
Un y en a pas assez, deux en rentrant de la pharmacie j’ai commencé à douiller sévère. Après avoir prit trois cachets, j’ai encore mal. J’ai peur pour la suite, parce que évidement, c’est le week-end, et que le week-end y a pas consult, que de toute façon je me verrais mal aller chez le toubib de garde pour ça [7]

Donc pou résumer, Uri-uri me fait crééééééééééééééé mal, Lagluante© est chiante comme pas deux, parce qu’elle a pas assez dormi et qu’elle ne veut pas dormir plus, Laglue© n’arrête pas de causer et s’attend à ce que je lui réponde par l’affirmative [8] et mes dernières bûches terminent de brûler dans le poêle, me ramenant au douloureux dilemme avoir froid et moyen mal ou d’avoir très froid et très mal le temps d’aller chercher les bûches, puis éventuellement moins mal et plus chaud si le feu ne s’est pas éteint entre temps.

Ouais, ma vie est vraiment formidable. Je vais m’ablationner la vessie et je reviens

[1]Mais oui, celle qui avait tout déchirer quand j’avais sorti Laglue© de son siège auto y a quelques années, et qui fait que depuis, je suis une handicapée du bras gauche
[2] Parce que ouais, je sais pas pourquoi, à chaque fois que j’en ramène un, j’adopte aussi un (ou deux) bleu sur les cuisses. Total glamour
[3] Toubib chez qui je vais soit pour une grippe/angine soit pour une infection urinaire, genre pas le cas difficile quoi
[4] Tout à fait, voyez ou ce que ca nous mène les voitures pensantes
[5] Rigole pas, c’est la premiere fois que ca arrive et en plus, y avait le gars du garage qui me regardait faire, j’aurais raté jamais je n’aurais osé revenir.
[6] Vu le nombre d’infections que je me fais, autant leur donner un petit nom, ca nous rapprochera
[7] Enfin je dis ca, mais si je me met a pisser du sang ou faire une forte fièvre avec douleurs dans le bas du dos, j’y irai hein, je suis suicidaire, mais pas a ce point la. D’ailleurs pour le moment, j’ai plus tendance a être frigidaire…
[8] Bien sur ma chérie qu’on va mettre la piscine à balles… Un jour maintenant soit gentille, laisse maman mourir dans son coin