C’est vrai, il m’arrive de râler sur mon syndicat, au vu des files d’attente et de la sensation “bétail” qu’on a parfois en face d’eux, mais je dois avouer qu’ils peuvent être vraiment géniaux et nous sortir de situations délicates qui sont sur le point de très mal tourner.
Je m’explique.
Tôt en ce debut d’année (comprendre janvier 2005) je reçois une convocation de l’ONEM m’enjoignant de me présenter à un entretien, ceci afin de vérifier où j’en suis dans ma recherche active d’emploi.
J’en suis assez surprise, vu que je suis en congé maternité pour un gros mois et demi encore. Soit, je leur téléphone pour leur signaler mon étonnement, et ce fut la ma plus grosse erreur. Le gars que j’ai en ligne, fort cordial ma foi, me dis que tout est ok et que je recevrai à nouveau une convocation en temps voulu. Je ne m’en inquiète donc plus et classe l’affaire.
Quelques semaines plus tard, je reçois à nouveau une convocation, par recommandé cette fois. Je me présente donc là-bas, fais par de mon décontenancement:
Moi: -Déjà? mais je suis toujoursen congé maternité, je l’ai d’ailleurs signalé a votre collègue que j’ai eu au téléphone en janvier.
Eux: -Ha bon? Ben on en a pas pris note *écris sur son cahier* bon ben tout est en ordre, on vous recontactera en temps utile
Bref, tout ça pour rien, heureuse je suis.
Les jours, les semaines et les mois passent. Fin du mois d’aout, je reçois un nouveau recommandé, me demandant de me présenter à l’ONEM “sous peine de perdre mes droits aux allocations de chômage”. La formulation me parait un peu barbare, un peu comme si j’étais une criminelle profitant du système mais bon, c’est une lettre type et comme entre temps j’ai fait une demande de congé exeptionnel (pour raison familiale), ben je n’ai pas peur plus que ca.
Aujourd’hui est le grand jour, je me présente là-bas et me fais répondre “mais vous n’êtes pas sur ma liste”. Pas glop, je commence déjà à stresser et là on m’apprend que j’étais attendue hier. J’ai donc dû confondre un 8 et un 9 pour cause d’encre pourave.
Là le ton commence à monter avec la déléguée syndicale en face de moi, sur le sujet de ma non présence à une précédente convocation, pour finalement se rendre compte qu’il y a un quiproquo.
L’employé à qui j’ai téléphoné en janvier à pas fait son boulot et n’a rien transmis du tout. Résultat, ca a été considéré comme une absence injustifiée et ça a mis en branle une machine punitive à mon égard. Ca aurait pu aller jusqu’à ma radiation du chômage si la déléguée syndicale n’était pas intervenue pour faire remarquer l’erreur a l’administration.
Résultat, j’attends mon acceptation de congé pour qu’enfin tout rentre dans l’ordre.
Ha je vous jure, les administrations…