Ce week-end, j’étais un peu coupée en deux, avec une répétition de mon conte avec deux formateurs qui faisaient les metteurs en scène, puis en week-end actoring avec le MFC.
Autant dire un espèce de grand écart dans la façon de faire. Et un énorme mindfucking niveau personnage. En effet, switcher des personnages du conte, vers des personnages de théatre, c’est pas vraiment la même chose, ni la même technique.
Mais bon, je ne suis pas là pour te parler de ces deux choses qui ont pourtant été très instructives/rigolotes/émouvantes, du travail sur des textes de J-P Allègre, mais plus d’un évenement qui m’est arrivé pendant la nuit.
Il est genre 3h30 du matin, j’étais seule et j’avais besoin de paaaarleeeeer a quelq’uuuuuuun tout le monde dort. Je suis emmitouflée dans mon sac de couchage/sarcophage, le capuchon jusqu’aux yeux, les bras bien au chaud, le nounours entre ceux ci. Oui, je suis VRAIMENT très frileuse.
Je me retourne sur le matelas fort peu large et là c’est le drame. Je glisse. Innexorablement, la gravité et le glissant de la couchette faisant le reste, je suis moitié au sol, moitié sur le lit.
S’ensuit cinq minutes de reptation deseperée pour tenter de remonter, sans les mains, façon limace de l’espace. Ou fille pas douée, au choix. Mais la technique, pourtant éprouvée ne me permettait que de faire un lamentable sur place, en plus de me fatiguée et de faire un potin de dieu le père.
Hésitant entre le fou-rire et les pleurs je fini finalement de guerre lasse a sortir complètement du sac pour aller pisser un coup et me ren-mitoufler histoire de finir la nuit
VOilà voilà, la pitoyable aventure de la vie d’une pas douée, disciple de Murphy, admiratrice de Pierre Richard et SASienne confirmée.
Bref, vis ma vie d’handic’ du camping…