Robendisdonc, c’est les vacances dit. On pouvait pas dire qu’on savait pas. On y était préparés déjà depuis au moins début juin comptant les jours nous séparant de l’innommable. Cherchant les stages ou les mettre, de la famille compatissante ou les caser pour ne pas avoir à les tuer.
Et puis arrive l’une des semaines bénies ou l’une d’elle est en stage. Parce qu’en fait c’est pas d’en avoir une qui pose problème, mais bien quand elles sont ensembles
Ca voulait dire Laglue© en stage natation-parpaing et sa petite soeur qui pouvait profiter de sa maman pour elle toute seule en journée. Sauf que en vrai, ca ne s’est pas exactement passé comme ça, vu que le mercredi, Laglue© déclarait une gastro carabinée. Mais ça, je t’en reparlerai plus tard.
Bref, le lundi c’était cinéma, je te l’ai raconté dans le post précédent. Ce que je ne t’ai pas dit c’est que ce fut épique pour y arriver. Non parce que le stage est a une grosse demie-heure de route de la maison, que pour récuperer Laglue© il faut marcher une dizaine de minutes, en comptant le coté boulet de Lagluante© puis enfin reprendre la bagnole, se retraverser toute la ville pour arriver au cinoche. Le tout sous un ciel de plomb tendance fin du monde. Le tout en partant de la maison a 15h50 pour une séance à 17h. Oui je suis jouasse un peu.
Exit donc l’idée de se garer sur les parkings gratuit et de descendre les 3km jusqu’au ciné à pattes. Surtout quand le ciel est tellement bas que tu dois baisser la tête pour pas te le prendre dans la tronche.
Le temps de trouver une place sur le Parking Labyrinthique à Multiples Demis-Etages Sans Aucune Logique, je sais pas, l’architècte à du faire ses études a l’Université de l’Invisible, je ne vois que ça, ou alors il c’était juste un sadique.
On arrive finalement avec dix minutes d’avance. En sueur, et après avoir trainer mes deux boulets persos. La suite tu la connais.
Le deuxième jour, j’ai testé la balade dans les bois. Autant te dire que je referai pas l’expérience. Gamines relouses, tout le temps a se disputer et chicanner, elles se sont calmée que quand j’ai commencé a leur raconter une histoire. Paye ton tour de 4km, avec dénivelés de malade tout en causant, avec deux gamines à tes basques qui dès que tu t’arrêtais pour reprendre ta respiration, te regardais avec deux grands yeux en disant “et après, qu’est-ce qu’il se passe?”
Note que ça n’a pas empêché les “j’ai faim/soif/suis fatiguée/whatever” sur tout le temps du trajet, transformant le coté zen de la chose en supplice pour nerfs parentaux.
D’ailleurs il faut croire que j’ai encore de bon reste de persuasion quand Lagluante© du haut de ses cinq ans ET DEMIE s’est mise à pleurer quand je l’ai menacée de la ficelée a un arbre et de la récuperer une fois la boucle finie [1]
Elles ont encore pinaillé sur tout le trajet du retour. Le soir, Laglue© se plaignait de mal au ventre…
[1] Oui parce que non quand même, je ne suis pas un monstre non plus.