Il est des moments dans la vie d’un parent qui ne sont que douleur et sacrifice. Particulièrement quand t’es pas sociable pour un sous.
L’un de ces moments, c’est la fête de l’école, ou tu dois te farcir les danses de toutes les classes, et pour peut que tu aies plusieurs enfants dans la place, devoir te farcir plusieurs heures de gangma style, Céline Dion et autres erreurs de la musique, rendus incompréhensible par la distorsion du son. Le tout dans une salle surchauffée aux relents de boulets-frites et autres vol-au-vent.
Dieu merci, ça; c’est déjà fait. En janvier. Tu as six mois pour t’en remettre avant d’avoir la grande joie et la terrible détresse de la fancy-fair.
A toi le bonheur d’acheter des tickets qui te permettront de boire, manger et faire la queue a des jeux tous plus excitants, comme la pêche au canard, le jeu des palets, voire pour les plus aventureux, le tir à l’arc.
Jeux qui te permettront d’avoir des points pour des petits cadeaux made in China qui au mieux se démantibuleront dans les dix secondes après l’ouverture, au pire traineront dans ton salon pendant des mois, le temps que l’enfant oublie, avant de partir vers la poubelle qu’ils n’auraient jamais du quitter.
Sauf pour l’un d’eux que j’ai détourné à mon propre usage, un souvenir d’enfance, le truc pour bien emmerder les filles:
Pour le reste hein, c’est l’enfer des enfants des autres. Tu as déjà du mal avec les propres tiens, alors si en plus il faut se farcir ceux des autres, tu as juste du mal a rester aimable et souriante [1]. Heureusement, tu as quand même deux mamans avec lesquelles tu as sympathiser qui sont là pour faire passer ce supplice plus rapidement.
Cinq heures que ca a pris. Avec Lagluante© sautant sur le chateau gonflable, tirant des canards, s’essayant a l’arbalète. Laglue©, elle je l’ai jamais vue. Trop occupée a courir avec ses amies.
Et puis comme on étaient masos un peu, on a terminé a la friterie pour se faire une petite bouffe ensemble. Et bien malgré tout, on a eu un mal de chien a séparer les enfants. Parce que bon, faut pas déconner, là a 20h30, fallait aller au pieu, y a école encore demain. Pour deux jours peut-être, mais y a école quand même…
En attendant, il va être temps de prier les dieux pour survivre aux deux mois de vacances qui arrivent à grand pas et préserver l’intégrité physique des filles jusqu’a septembre, vu comment elles ont l’air décidé à se taper dessus.
[1] Oui enfin, dans la limite des stocks disponible aussi faut pas déconner. C’est a dire quasiment infinitésimal hein.