Aaaaaaah le bonheur des prémisses du printemps, un beau soleil, 15°c, du jardinage, en top, parce que sinon il fait trop chaud et que j’aime pas trop transpirer.
Ca te permet de: te faire griffer des épaules jusqu’aux mains par ces putaneries de ronces, ce qui te donne un air de baroudeur total délire.
De te prendre des tas de végétaux dans le soutif, parce que évidement, rabattre des trucs avec plein de petites graines, bah ca passe toujours dans tes boobs, c’est rigolos.
Mais y a pire, bien pire, genre quand tu rabats la vigne dans la serre, qui a pris un petit peu beaucoup ses aises, que limite quand tu la coupe, tu as l’impression qu’elle est en train de s’enrouler autours de toi façon boa constrictor, tellement bien, tellement serré que tu n’es pas sur de pouvoir sortir un jour de là, vivant.
Donc tu coupes gentiment les sarments au dessus de toi quand tout à coup le drame, une grosse araignée poilue et noire te tombe dans le décolleté, pil poil au milieu de tes seins.
Tu te retrouve donc a pousser des cris d’orfraie et a te tripoter les boobs pour la virer de la. Et crier encore plus quand tu l’attrapes par une patte avant de la jeter bien loin et manquer te la prendre sur le coin de la tronche.
Je crois que je vais pas m’en remettre et que ma prochaine journée jardinage, je la fais avec un col roulé en plus des gants en maille, histoire de garder mes mains intactes, saloperies de ronces