Il est de notoriété publique que je suis maladroite [1] et que j’ai des peurs bizarres, liée à cette proportion clumzyesque que j’ai, un peu comme là placomusophobie [2]
Et apparemment, je suis pas la seule en fait, vu que La Morue, a l’air d’en bénéficier aussi. Je te laisse donc imaginer comment, un soir, seules face à une bouteille de leffe de Noël, nous avons du risquer notre vie pour l’ouvrir.
Moi en défaisant le papier doré et la cage du bouchon, puis en allant me planquer prudemment derrière la porte de la cuisine [3], La Morue en réussissant parfaitement son baptême de bouchon, et en ne tuant ni gens, ni plafond et autre ampoule, malgré ses tremblements bien compréhensibles et ses mains moites.
Il parait que la prochaine fois c’est moi qui doit ouvrir la bouteille… Heureusement, on en trouve plus, des bières de Noël dans les magasins en cette période…
Ah et sinon, bonne année hein.
[1] Version euphémisme, parce qu’en vrai, je suis encore pire; regarde pas plus tard que ce matin, j’ai manqué me tuer réellement dans mes escaliers: Je descend, pieds nus, le bas de mon pantalon se prend entre mon gros orteil et son voisin, me faisant trébuché sur la 3e ou 4e marche, je me suis vue basculée en avant. J’ai plaqué téléphone et bouquin sur le bord de l’escalier avec une main, rattraper a la rambarde avec l’autre et je me suis vue mourir, en équilibre instable sur le fil entre les deux, imaginer mon agonie, fatalement lente et douloureuse, avant d’imaginer la honte lorsque MonChéri retrouve mon cadavre dans son pyjama pucca en pilou rose, en rentrant le soir.
[2] Allez, je suis gentille, je t’évite un tour sur google pour te révéler que ce joli nom porte en fait sur la phobie des bouchons sous pression, type champagne, cidre, etc etc,…
[3] Imagine que y a juste mes doigts qui dépassait de la porte et le sommet de mon chignon, on est jamais trop prudent face aux bouchons