Comme promis, le récit, plein de rebondissements et d’autres trucs bien cool.
J’avais examen a 14h30 donc. Avant de partir je rentre l’adresse dans mon gps. Une fois dans ma voiture, pouf, ce con a oublié ce que je lui ai noté. Manque de bol, moi aussi [1]; s’en suit une course effrénée pour retrouver dans mes mails cette putain d’adresse. Un quart d’heure dans la vie donc. Chic
Je pars sur la route avec Bobonne [2], quand tout a coup, paf, le gps il fonctionne plus parce que mon téléphone se plains qu’il a trop chaud et que donc il va se mettre en protection et que donc prend la bien profond, j’vais plus te guider mouahahaha.
Un refroidissement sur l’air co plus tard, il m’indique finalement ma route et je parviens au centre de test.
Ahem, sauf que c’est sur un enorme campus, et que quand je me présente en voiture, devant la barrière accès visiteur et tout, ben elle reste fermée. Paye ta marche arrière en milieu étroit dans un autre parking, avec manoeuvre douteuse, parce que évidement c’est tout bonnement pas possible de faire un demi tour au milieu de toutes ces voitures.
Je me gare enfin. Cherche du regard le bâtiment ou je dois aller. Ne le trouve pas. J’apostrophe deux jeunes hommes qui passent par là, leur demandant de me guider jusqu’au site. C’est escortée de ces beaux monsieurs que j’arrive au centre d’examen.
Une fois a l’accueil, je me retape toutes les explications de la madame, sur le déroulement, ce que je peux faire ou ne pas faire [3], relis le reglèment pearsonvue et doit le signer. Ce que je fais non sans détruire le bic que m’a tendu la madame. Raoups, excusez moi, j’ai deux mains gauches, toussa.
Moment de malaise, un ange passe. Je suis méga stressée. Après un vidage de poches en règle, je dis adieu a mes affaires qui vont être rangée dans un coin le temps de passer mon examen. Puis la madame m’emmène dans de longs couloirs tous étroits [4], prend une photo. J’ai pas pu m’empêcher de lui demander si elle en voulais pas une aussi de profil et si a un moment elle allait prendre mes empreintes.
Finalement je me retrouve dans la salle d’examen, le coeur battant. Elle lance le programme et me voilà a répondre aux questions. Marmonnant dans ma barbre, pestant quand je ne les comprends pas et que je ne me souviens pas des réponses.
Arrive finalement la dernière, je clique. Un bel écran bleu apparait, un sablier au milieu. Le truc charrette comme pas possible, il s’est écoulé plusieurs minutes avant qu’une page apparaissent. Moi pendant ce temps, j’étais plus de ce monde, morte en stress, ne sachant absolument pas si c’est réussi ou pas.
Arrive enfin une page plein de blabla. Tout en anglais forcément, parce que j’ai passé l’examen dans la langue de Shakespear. Il m’a fallut quelques temps, avant de lire perdu au milieu de tous ces mots un “congratulations” me faisant dire que je l’avais réussi.
Le Whouuuuuhouuuuu que j’ai poussé n’était pas feint et venait du coeur. Par contre clairement, j’ai été plus fière d’avoir réussi a débloquer mon voucher que d’être certifiée CCNA.
Mais bon ca y est, j’peux le dire je suis une une Cisco Certified Network Associate, ca ne change certe pas ma vie pour le moment, étant encore en formation, mais clairement, ca va m’aider a trouver un travail et rien que pour ca, ca valait le coup de déguster quelques vins du Portugal, dont cinq portos, et d’aller bouffer une crêpe avec des zamis [5] avant de faire une virée shopping, toujours avec les mêmes, histoire de trouver des vêtements a mettre sur le ptit cul mouillé de Lagluante© qui avait profiter e l’aubaine pour se vautrer dans une flaque
[1] Attends, une adresse en Flamandie, faut pas s’attendre a ce que je la retienne. D’autant que je tente désespérément de pas oublier ma matière cisco.
[2] Oui je donne un nom a mon logiciel GPS, qui n’est pas le même nom que je donne a mon smartphone. Ne dis rien, chacun ses tocs
[3] Montrer ses fesses a la caméra, faire des gestes obscènes, des grimaces ou autres trucs de psychopathes
[4] Hiii haaaaa, paye ta clostrophobie des batiments ou tout se ressemble et que tu sais même pas a quel étage tu es
[5] Et de renverser ma bolée de cidre sur la table, mon pantalon et la poche dans laquelle se trouvait mon téléphone