… Ou tout du moins ne pas se noyer en coulant façon parpaing, et ça, c’est pas gagné…
Dès l’arrivée ou à peu près, la tentation de plonger dans la piscine est extrêmement forte pour les filles. J’avais prévu le coup et mis les maillots à portée de main, et ni une ni deux, un appoilage plus tard, nous voici toutes à l’eau [1]
Laglue© sous la garde d’un de ses tontons, Lagluante© dans son maillot bouée, accrochée telle un bébé koala à sa mère, trop bien accrochée d’ailleurs, vu comment le haut de mon bikini avait l’air de vouloir reprendre une vie sauvage et libre devant tant d’outrages et de violences.
Pendant ce temps, Laglue© 6 ans et 1/2, montre à qui veut la voire, comment elle fait trop bien la méduse flottant entre deux eaux et la noyée rosâtre [2].
Et trouve des “frites”, qui lui serviront d’hippocampe de monte pour traverser la piscine et ses dangers [3]
Après avoir bien pataugé dans l’eau, Lagluante© se détache progressivement et explore son univers aqueux, s’enhardit jusqu’a flotter en se tenant seulement à mon bras [4]
Après quelques menaces, et plus de deux heures dans l’eau (ouuuh les jolies frippées), extraction des filles et extinctions des feux.
Le lendemain, elle était souriante, après un crémage fois deux en règle [5], retour à la flotte.
Lagluante© se transforme en tortue de piscine, rapport a son maillot un peu grand qui lui donne la flotabilité et la maniabilité d’une barique, Laglue© de son coté est transformée en torture de tontons.
Deux heures de paploufs et trois litres d’eau dans les poumons plus tard, Laglue© maîtrise plus ou moins la flottaison pendant trois nanosecondes.
Lagluante©, elle rigole des tentatives de sabordages des tontons, coule sa grande soeur [6], se prête aussi au jeu, se noyant à moitié à chaque fois et trouve que la piscine, ca peut se boire aussi, un peu, beaucoup; il faut l’empêcher de mettre la tête dans l’eau: un peu comme la dernière fois quand elle voulait absolument marcher à quatre pattes dans l’eau et ne comprenait pas pourquoi on ne pouvait pas respirer sous l’eau.
[1] Merlin continuant à mourir de douleurs et aveugle, réfugié ou il fait sombre, avec eau et anti-douleurs sous la main, on n’est pas des chiens
[2] Oui, elle ne sait pas encore nager, mais avec piscine une demie-heure toutes les trois semaines, il ne faut pas s’attendre à des miracles non plus.
[3] Frites qui vont aussi lui filer une inflammation de la face interne des cuisses, façon brûlures cloquées et douloureuses, qui l’empêche même de marcher et que soigner s’avérera un chouya difficile, vu que le produit de soin contient de l’alcool. (aie bobo)
[4] D’une poigne de fer qui me laissera des marques.
[5] Et on ne se rend pas vraiment compte de la surface de peau d’un (ou plusieurs) enfant(s) avant de lui avoir passer du produit solaire.
[6] Qui n’avait décement pas besoin de son aide pour rester noyée au fond de la piscine