J’avoue, se tapper Ciney parfois, c’est ultra démotivant, surtout quand sur la route le radio guidage te dit “E411 bloquée depuis là jusque là” et que c’est pile poil sur ton chemin, genre 1 fois sur 3. Tu auras les embouts de toute façon pour ralier la dite autoroute paske les gens sont des lobotomes sur les nationales et qu’en plus en belle saison, y a les cracteurs qui sortent.
Mais, il me suffit généralement de penser aux temps de pause et de midi pour me sentir motivée a y aller.
Non parce qu’il y a du beau monde là bas. Et pas seulement parce que le public est plus adulte que dans mon graduat par exemple (quoique, ca doit jouer).
Du coup, tout les vendredis, c’est festival. On y parle de tout, mais surtout de rien, il y a des allusions plus que graveleuses, des jeux de mots pourris et des fous rires.
On y raconte des tranches de vie, des bons mots et l’ambiance y est bonne. Tout ça m’aide à me lever et y a aller, surtout en cette période ou je suis plus que crevée, avec un énorme bide doté d’une vie qui lui est propre (et qui déteste la ceinture de sécurité), et son cortège de douleurs et de ptits malaises.
Non parce que c’est sûr, ricaner bêtement quand on dit que machin a pointer brol, que truc à une amie qui pour vérifier un potentiel petit ami lui met la main au panier et rejette les pauvres hommes ayant des problèmes de “membrésie”, être et avoir traumatisé un pote en mangeant une orange et avoir des vannes qui volent toute la, journée, c’est une chouette ambiance.
Une ambiance qui va vachement me manquer dès janvier d’ailleurs. Je ne veux pas penser à cette nouvelle année et à ce qu’elle m’apportera, on y sera bien assez tôt.
En attendant, je savoure chaque vendredi et je vois mon module 2 qui arrive peu à peu à sa fin et son examen qui se profile à l’horizon, et ca, ca me fait infiniment plus flipper que tout le reste…