Ce matin, c’était le premier jour de Laglue© à l’école. On passe le réveil difficile et la transformation de la petite fille en moule de canapé, refusant de se détacher de celui-ci façon ‘nan finalement j’veux pas aller à l’école.
Arrivés dans la rue de l’école blindée de monde (tu m’étonnes, vu le temps de chien qu’on a averses mit froid de canard, faut pas demander aux gens de faire 300m à pied), je sors de la voiture, éjecte la demoiselle et direction la classe de premiere maternelle au pas de course.
Là, son instit’, qui se souvenait de son nom, pourtant peu courant mais en doublon dans sa classe, lui dit bonjour. La pustule s’en fiche un peu carrément; elle a déjà zieuté tout ce qu’elle pouvait faire.
Sur la demie heure ou on est restés avec elle, elle se détache graduellement: collée à maman, donne la main à maman, regarde si maman est dans le coin, s’en fout carrément que maman soit partie, elle fait amie-amie avec une gamine a coup de légères beignes.
Merlin est obligé de m’arracher à la contemplation de ma ptite merveille qui n’en a plus rien à carrer de nous, tandis que j’me sens une ptite boule au fond de la gorge de voir ma ptite fille à moi grandir et rentrer à l’école…
Quelques heures plus tard, elle est de retour, enthousiaste: j’veux retourner à l’école demain” totalement sinistrée (l’instit à dû prendre sa choli robe pour un tablier) à coup de peinture à l’eau (bénies soient ses couleurs qui partent dès le trempage avant la machine).
On a pas appris grand chose sur ce qu’elle a fait, sinon beaucoup de peinture (débarbouillages deux fois par les instit’s et pourtant elle est revenue cradingue, faut pas demander à quoi elle ressemblait avant) et qu’elle a fait la sieste dans un lit avec Madame Lapin (apparement sans pleurer toutes les larmes de son corps derrière son ‘Doudou préféré’).
Une Laglue© couverte de peinture. Partout.