Bonjour et bienvenue dans « Je conte jusqu’à toi » votre podcast d’histoires… Comme promis, voici la suite de ce fabuleux calendrier de l’Après, toujours basé sur le writever de novembre.
Comme ce sont des textes plus courts, il seront directement mis en corps et pas liés en pdf dans les épisodes.
– Non non, pas cadeau,enfin sauf si vous voulez vous faire laminer, c’est mon ami, il ne se mange pas.
Les autres la regardent; ébahis.
– Mais enfin vous nous prenez pour quoi? Nous sommes certainement plus civilisés que vous. Et quand on arrive chez quelqu’un, surtout avec perte et fracas comme çà, la moindre de choses c’est de lui offrir un cadeau, vous ne croyez pas?
Surprise, elle sourit, gênée
– Heuu ah oui, effectivement, je n’avais pas vu les choses sous cet angle, excusez moi. «
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« Les moteurs hurlent la navette entre dans l’atmosphère avec perte et fracas, abandonnant des bouts lors de sa descente. Jonesy toute griffes accrochées dans la combi de sa maîtresse feule son peu de confiance. L’atterrissage est plutôt rude, mais dison réussis, ils sont indemnes.
Ils sortent des débris encore fumants, regardant autour d’eux.
Un peu à l’écart; des humanoïdes les regardent, pointant le chat: “Cadeau”? »
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« Si elle parlait l’ancienne langue, elle dirait que la navette ronronne. Dans l’immensité,le chat sur ses genoux, elle l’a appelé Jonesy ronronne lui aussi. Confiante, elle attend que la navette lui trouve un monde habitable, de préférence pas trop peuplé et avec forêt, neige et gens accueillants, mais pas trop curieux.
Sur l’écran de contrôle apparaissent différentes planètes jugées habitables par l’IA de la navette, enfin aux dernières nouvelles… »
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« Elle se glisse dans un des vaisseaux de liaison encore opérationnel. Se détache du dock et part dans l’immensité de l’espace, laissant le choix à l’ordinateur de bord de sa destination. Après tout, elle est dans un cadran inconnu. Sur pilote automatique, elle visite la navette. Un bruit suspect semble s’échapper d’un tuyau d’aération, comme une vibration. Alors elle prend un tournevis, retire la plaque. Une vibration lui répond, un être famélique lui saute dans les bras
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« Après avoir mis fin à la simulation des logs de données, elle se gratte la tête.Bon d’accord elle est bien dans cet immense vaisseau, bcp mieux que dans le pod tout petit MAIS 1.Elle sait pas le piloter 2.Elle peut pas rester la ad vitam. Certes c’est confort et tout, mais le temps commence à lui sembler long. Seule passe encore, mais sans chat, c’est plus difficile de tenir.
Alors elle ébauche un ? Des? Plans. Pour sortir de là et avoir un début de solution »
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« Tout à coup, elle se retrouve au cœur d’une guerre, à esquiver les tirs ennemis, autour d’elle ce n’est que désolation. Elle se retourne, le soldat juste derrière elle s’écroule, laissant passer une horde d’android en furie, « a bat l’humanité » hurlent-ils. Elle fuit en hurlant . Un android a l’exosquelette mauve la prend en chasse. Une salve part, elle sent une chaleur intense dans son dos, ouvre la bouche pour hurler. Ferme les yeux et les ouvre devant le terminal. Une lumière clignote tandis qu’une voix désincarnée anone:
Fin de l’enregistrement, exercice raté, veuillez recommencer ou donner votre ordre d’abandon… »
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« La porte s’ouvre dans un chuintement. Devant elle, de nombreuses carcasses démantibulées, des exosquelettes,des taches sombres sur les murs au sol. Des espaces de travail renversés. Il y a eu manifestement lutte et violence. La lumière d’un terminal pulse lentement devant elle. Elle s’approche lentement, regarde l’écran. Une session est active et lui propose de regarder le journal de bord. Elle accepte. Le logo de connexion à la base de donnée s’affiche «
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« Elle se faufile dans les coursives, observe les différentes pièces du vaisseau. Cuisines, chambres de stase, jardin hydroponique, mais aucune trace de vie. Derrière un double sas verrouillé, la voix synthétique lui annonce l’atelier robotique. Est-elle sure de vouloir ouvrir? »
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Aujourd’hui c’est Céline qui s’y colle
« Décidément, ce n’est pas passé loin. Perdue dans l’immensité, il a fallu qu’elle manque se crasher dans une ancienne station migratoire. Aucune âme qui vive,entièrement automatisé mais fort heureusement avec des cuisines bien fournies. Elle rêvasse devant son plat de ramen, son favori en réfléchissant à la suite. Certes, elle est vivante et avec de quoi manger, et un environnement – nettement – plus grand que le pod de survie mais que faire maintenant?
Et surtout, pourquoi cette station est-elle vide? »
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« Elle rêve du vent sur son visage, de la caresse du soleil. De l’herbe qui chatouille son corps étendu. Un nuage passe devant l’astre. Un nuage? Non un dragon qui étend ses ailes, faisant retentir son cri puissant. Elle se réveille en sursaut. Le cri se transforme en alarme stridente. Celle du pod et particulièrement celle des capteurs de proximité. «
