Bonjour et bienvenue dans « Je conte jusqu’à Toi », votre podcast d’histoires. Après deux mois de silence et de repos podcastique, me voilà de retour avec une fiction hors série, à savoir une histoire ou les personnages sont vivants et jouer par de vraies personnes, et les situations votées par le public…
Retrouvez donc cette improvisation, enregistrée lors de week-end de Pâques à Podrennes, festival de podcasts haut en couleur.
Je ne peux que vous conseiller d’aller jeter un oeil et une oreilles aux enregistrements qui ont eu lieu ce week-end là: Podrennes, c’est par ici
Voici aussi la liste de mes merveilleux participants : – Amandine et son magnifique podcast , la librairie Yokai – Lexine et son podcast Geon Bae, pour découvrir la Corée (et les chapeaux ronds pas bretons de l’époque Joseon) – FrançoisTJP, l’homme aux multiples facettes, proposant des fictions, et bien plus encore – Winny, qui propose podcast, balades dans les bois et bien plus encore – Clegot qui a plein de conseils podcasts pour vous
Il n’y a pas (encore) de version retranscrite mais je vais essayer de la faire, ou tout du moins d’avoir la version retranscrite automatiquement.
On se retrouve d’ici quelques temps pour de nouvelles histoires sur le podcast et cet été pour la suite (et normalement fin) du voyage de Liloo 🙂
Vous pouvez voir la version video de cette improvisation contée ici:
Contes interactifs, bonjour
Je conte jusqu'a Toi...
Impro Contée: a l'aventure compagnon (ou a peu presque)
Elle regarda les derniers mots s’écrire sur l’écran de son casque et enleva son implant cérébral. Franchement,ce programme d’écriture de vie automatique était nul. Elle éteint l’Unité d’Intelligence Artificielle et se va se coucher.
Une petite voix, une présence, juste là, à coté d’elle dans le noir.
Texte: Elle feuilletait le Livre des Possibles. Des tas de vies,de réincarnations,mieux encore qu’un catalogue de streaming. Il y avait tout un chapitre consacré à l’Ombre et la Lumière. des vies de Bonheur, ou de malheur.
Elle savait que poser le doigt sur l’une de ses pages l’y emmènerait. Elle regarda le bébé à côté d’elle. Haussa les épaules et en choisi une presque au hasard.
Ils sont sur une lande de plage, dominée par un unique bâtiment, battu par le vent et les flots. Les nuages grondent dans le ciel et ils sont pliés en deux pour avancer sous l’ondée
« vous qui passez ici, abandonnez tout espoir »
Tenta c’est quoi encore ce truc là,un phare maudit? Mais c’est vraiment n’importe quoi cette aventure
Attends la suite, mon tentacule me dit que tu vas pas être déçu du voyage.
Comment ça?
Un éclair part de la lampe du phare, touchant de plein fouet le jeune garçon et son démon, les réduisant en cendres
Texte: Toujours tourbillonnant dans le froid et le noir, le jeune garçon et le démon font le point:
Rappelle moi déjà pourquoi tu voulais mon corps?
…
Non pcq niveau « domination des multivers »,c’est pas vraiment ça hein, t’es sûr que t’es un démon au moins et pas une larve astrale?
Alors c’est pas DU TOUT c’que tu crois hein, je préserve mes forces, et t’as intérêt à te méfier, je pourrais bien te bouffer si je trouvais par miracle un autre corps… Par contre va falloir bouger là, tout ce calme me fait peur
Texte: Courant à perdre haleine pour échapper à la créature qui les poursuit,dans cet enfer vert,le garçon saute dans le 1er trou qu’il aperçoit. Le bruit caractéristique d’un passage de portail et le changement de pression les prévient, mais trop tard. Manque de pot,le noir et le vide du couloir précédent l’enfer vert sont remplacés par ceux de l’espace et des étoiles. Et pendant qu’ils tourbillonnent dans le vide entre les étoiles Tenta ricane:
pas mal cette petite balade cosmique, une idée d’à quelle heure est le prochain repas?
Texte: Après avoir longtemps marché dans un néant vide et noir pire que les couloir de châtelet,les voici enfin dans ce qui semble être une jungle. Aux arbres immenses, tellement haut qu’ils n’en voient pas les cimes.
Pour tout dire,l’échelle des choses dans ce monde est telle qu’ils font office de fourmis.
Un bruit de toile froissée. Devant eux, ce qui ressemble à une immense chrysalide s’ouvre en deux. Une créature aux ailes mordorées, aux pattes griffues et aux dents pointues s’échappe du cocon. Elle les fixe de ses yeux à facettes, affamée.