Vis ma vie de procastrinatrice… ou pas

Hmmmm aujourd’hui était une journée comme je les aime: reposante, pas du tout casse-pied et totalement shootante.
Levée matin, direction syndic’ avec environ 30m³ de papiers en tout genre, rapport que pour chaque formation c’est un contrat in, un contrat out, et une feuille de présence par mois. Uber jouissif quand tu en a plusieurs sur un mois. Limite si ta carte de pointage elle passe encore par la boite au lettre.

Arrivée sur place a 8h40 pour profiter du fait que c’est pas encore ouvert et que donc y devrait y avoir moins de monde, il y a déjà 4 personnes qui sont là. Chic. Heureusement j’ai un gros bouquin avec moi, genre brique anti-agression [1], que si on t’emmerde tu la retourne dans la tronche du gars, il est décapité sur l’instant. Pas de chance pour moi, j’ai à peine le temps de lire 58 pages que c’est déjà à moi.

Je dépose mon container de paperasse devant la nana qui trie assidûment les différents C9*, miracle j’ai fini, je suis presque en ordre, me manque plus qu’un papier que je dois demandé a mon centre de formation et je suis définitivement en ordre… pour le moment.

Suite au delaize, il me faut genre 30 minutes pour trouver des putaneries de cahouettes qui ne sont pas salées et agresser le frigo pour pouvoir récuperer de la coriandre fraîche. Passage au Brico pour récuperer de quoi traiter les poutres, un super produit chimique plein d’insecticides et autres joyeusetés histoire d’être sûr de tuer Fabi tous les vers qui auraient pu élire domicile dans les madriers.

La suite de ma tâche sera en plusieurs partie:

  1. Traiter les vieux madriers [2] avec mon produit incolore qui tue-tout-même-les-Fabi
  2. Traiter les nouveaux madriers [3] avec le produit coloré qui-pue-encore-plus-même-que-Fabi-essaye-de-pas-vomir-quand-elle-se-penche
  3. Aérer très beaucoup la pièce, parce qu’en plus de puer, ce truc a des vapeurs qui rendent bourré
  4. Reremplir périodiquement mon récipient à poison sans en foutre plein a coté
  5. Jouer du pinceau sur chaque face de la poutre
  6. Ensuite, les vapeurs aidant viennent

  7. Essayer de pas se casser la gueule de la poutre, ca ferait mauvais genre d’atterir dans le salon
  8. Bouger seule les nouveaux madriers bien lourds, parce que sans ca on peut pas peindre partout
  9. Prendre deux heures pour tout faire et être à peine à la bourre pour aller voir une copine et son bébé [4]
  10. Se rendre compte qu’en fait on a plus du tout de force dans les jambes parce qu’avec toutes les flexions-extensions faites pour peindre ces putains de poutres, ben les muscles oubliés ils se rappellent à ton souvenir en se tirant. Hop, comme ca [5]

Après option chercher les filles, faire les courses et lancer la bouffe, c’est avec un soupir de joie et de félicité que je me suis assise dans le canapé. Dont je ne suis pas sûre de parvenir a me relever, même si ma vie en dépendandait…

Alors je sais que je vais souffrir, j’ai déjà bien mal aux jambes maintenant, que ca va puer sévère en haut pendant encore deux jours au moins et que vendredi, les beaux-parents débarquent pour la suite des travaux.

Hmmm… Comment te dire, j’espère décéder de mon tétanos avant? Au s’cours, je vais toute mourur

Bonus track: on est pas dans la merde pour demain, avec option brouillard givrant à couper au couteau, que même avec tes anti-brouillards tu a l’impression de rouler dans un nuage

*Zwiiiiiiiiiiip* Chériiiiiiiiiieeeeeee, ca va glisser

Ah c’est sûr que c’était très intelligent d’aller faire l’andouille comme ca sur un parking. Avec en prime, le seau d’eau balancé sur le trottoir.

[1] Faëris de Raymond Feist, environ beaucoup de pages, trop pour faire un cale meuble en tout cas
[2] 3×4,16m, 3×1,60m et 1×140.. Y en a un peu plus je vous le met quand même
[3] Les mêmes longueurs que les premiers, qui ont en fait quelques cms en plus
[4] Bonus sentir le produit chimique a plein nez parce que malgré la douche, c’est une odeur tenace. Penser aussi a se nettoyer complètement bien sous les ongles avant de se grater les yeux
[5] Avec le toujours hyper classe “boum par terre y a plus personne, cassez-vous y a rien à voir