On prend les mêmes et on recommence…

Tiens, j’ai raté mon année. Au bilan final ca fait quand même deux ans de perdus pour presque 2000€ d’envolés. Ce qui est râlant c’est que j’ai ma moyenne et même au-delà mais que je me suis faite descendre par deux profs qui ne m’aiment pas. Entre celui qui me colle un 7 alors que j’ai étudié comme une malade et celui qui me met un 5 et un 15 sur deux matières différentes étudiées de la même façon, et interrogées pareil, il y a quand même de quoi se poser des questions. Bon peut être que certains pensent que je me justifie comme celà d’un manque d’étude et que j’aurais mieux fait d’être là en cours cette année; mais si la deuxième proposition est valable, je proteste contre la première. Je me suis vraiment démenée pour réussir.

Voilà, je suis un peu amère. De toute façon je n’aurais pas pu continuer cette année, mais j’aurais au moins voulu pouvoir prouver à ma famille ce dont j’étais capable. (Pas grand chose ici en l’occurence mais bon, on peut toujours rêver.)
Chiottes

Quand Acer rime avec Assez (1)

Heureuse détentrice d’un notebook acer 2000, je suis moins ravie depuis quelques semaines déjà. Mon pécé à moi que j’ai donnait des signes de faiblesse au niveau des charnières. Il n’a fallu de quelques jours en plus pour que la charnière rende définitivement l’âme (au point que mon pécé, je sais plus l’ouvrir). Soit, ce sont des choses qui arrivent, celà fait partie des aléas de la vie des portables.
Résignée, je téléphone au SAV d’Acer, vu que je bénéficie d’une garantie étendue sur trois ans. Déjà là, ca craint: je tapote que je veux mon truc en français et là je tombe dans la 4e dimension. Le type qui me répond à un accent… africain à couper au couteau. Que le SAV soit basé au Sénégal ou dans un autre pays d’Afrique francophone ne m’étonnerais guère, vu qu’en plus c’est un 078. Bon passons, ca ne me dérange pas plus que ça, tant que la personne que j’ai au téléphone soit un tantinet compétente. Tu rêves Albert:

– Moi: “Explications du problème de mon pécé à moi qui me manque tant et tant”
– Lui: Numéro de série svp
– M: *dicte le numéro vachement long marqué sur ma garantie*
– L: C’est pas le bon numéro Madame, il me faut celui marqué sur l’ordinateur
– M: *pense en dedans de moi-même: et tu penses que je t’ai donné quoi gros nigaud? Le numéro de série de mon frigo?* ben je ne vois que celui-là marqué sur la garantie. Il n’y a pas de numéro s’en approchant sur mon pc
– L:*impatient* Sisi, regardez bien madame il doit y être marqué
– M: Non je ne vois que trois étiquettes et je peux vous le jurer, le numéro de série n’est pas marqué dessus. Il y a une encore une étiquette à moitié effacée mais là désolée je ne sais pas la lire.
– L: Bon ben vous êtes qui? et où?
– M: *Débite les infos données sur la garantie me concernant*
– L: Mais votre numéro de téléphone
– M: *exaspérée paske il commence à me gonfler à me prendre pour une conne depuis 10minutes* c’est pas marqué sur votre fiche? Bon le voila
– L: C’est quoi le problème?
– M: *pense en dedans de moi même: et bien il est grand temps d’y penser à ça* *explique le problème de mon pécé à moi que j’aime*
– L: J’en prends note, on vous envoie un transporteur pour venir le chercher,… vous êtes là demain (mercredi) entre 9h et 17h?
– M: Bien sûr. Et je l’emballe dans quoi? plutôt bien protegé?
– L: *parlant comme à une débile, limite condescandant avec son accent à la con auquel je comprends peut être un mot sur trois* “Mais oui madame, il faut bien l’emballer vous savez nous on s’occupe pas de ça”
– M: *très polie parce que j’ai besoin rapidement de l’ordi* “très bien merci”

C’était hier ça, mardi quoi. On est mercredi, il est 17h44 et je n’ai pas vu l’ombre d’un gars venu pour chercher mon pécé.
Je sens que demain, je vais être nettement moins aimable au téléphone. Et que si j’ai le malheur de retomber sur le même gars, il risque de se faire secouer le cocotier et pas qu’un peu….
Acer, le seul SAV où c’est qu’on le prononce à la française: “ASSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZZ!!!!!!!!”

AP r(é)ittif?

Chez mes parents, savez-vous ce qu’il y a, il y a une AP USROBOTIC, un routeur de la même marque et un modem adsl.
Le modem fonctionne, ca c’est sur, le pécé directement connecté au cable lui fonctionne sans problème. La ou ça se corse, c’est dans la distribution US Robotic. Quand c’est pas l’AP qui déconne, c’est le routeur qui route rien du tout. Je m’explique: le pc de mon frère est à un 2e étage et relié au net par wifi. Jusqu’à y a quelques mois, tout était à peu près normal. Maintenant, ca fait plusieurs semaines qu’il y a de sérieux problèmes: soit des pertes de réseaux d’où résultent des connexions/déconnexions intenpestives, soit un réseau qui disparait carrément parfois pendant plusieurs heures. Pas très pratique pour bosser. Mais le pire c’est d’essayer de jouer en réseau: par exemple, World of Warcraft ne passe pas, il s’explose lamentablement à la connexion là ou Guild Wars résiste vaillamment quelques minutes.

L’AP quant à elle ne veut même pas se laisser reconfigurer. Je subodore un problème de chevauchement de canaux mais que faire? La dernière fois que j’ai essayé d’aller dans son setup, elle savait même pas se trouver/situer elle-même.
Mais que dois-je faire?
Je suis preneuse de toute idée n’incluant pas le sacrifice de cartes informatiques quelconques…

Hô nem implacable, Saint Dica, viens à mon aide

C’est vrai, il m’arrive de râler sur mon syndicat, au vu des files d’attente et de la sensation “bétail” qu’on a parfois en face d’eux, mais je dois avouer qu’ils peuvent être vraiment géniaux et nous sortir de situations délicates qui sont sur le point de très mal tourner.
Je m’explique.
Tôt en ce debut d’année (comprendre janvier 2005) je reçois une convocation de l’ONEM m’enjoignant de me présenter à un entretien, ceci afin de vérifier où j’en suis dans ma recherche active d’emploi.
J’en suis assez surprise, vu que je suis en congé maternité pour un gros mois et demi encore. Soit, je leur téléphone pour leur signaler mon étonnement, et ce fut la ma plus grosse erreur. Le gars que j’ai en ligne, fort cordial ma foi, me dis que tout est ok et que je recevrai à nouveau une convocation en temps voulu. Je ne m’en inquiète donc plus et classe l’affaire.
Quelques semaines plus tard, je reçois à nouveau une convocation, par recommandé cette fois. Je me présente donc là-bas, fais par de mon décontenancement:
Moi: -Déjà? mais je suis toujoursen congé maternité, je l’ai d’ailleurs signalé a votre collègue que j’ai eu au téléphone en janvier.
Eux: -Ha bon? Ben on en a pas pris note *écris sur son cahier* bon ben tout est en ordre, on vous recontactera en temps utile
Bref, tout ça pour rien, heureuse je suis.

Les jours, les semaines et les mois passent. Fin du mois d’aout, je reçois un nouveau recommandé, me demandant de me présenter à l’ONEM “sous peine de perdre mes droits aux allocations de chômage”. La formulation me parait un peu barbare, un peu comme si j’étais une criminelle profitant du système mais bon, c’est une lettre type et comme entre temps j’ai fait une demande de congé exeptionnel (pour raison familiale), ben je n’ai pas peur plus que ca.

Aujourd’hui est le grand jour, je me présente là-bas et me fais répondre “mais vous n’êtes pas sur ma liste”. Pas glop, je commence déjà à stresser et là on m’apprend que j’étais attendue hier. J’ai donc dû confondre un 8 et un 9 pour cause d’encre pourave.
Là le ton commence à monter avec la déléguée syndicale en face de moi, sur le sujet de ma non présence à une précédente convocation, pour finalement se rendre compte qu’il y a un quiproquo.
L’employé à qui j’ai téléphoné en janvier à pas fait son boulot et n’a rien transmis du tout. Résultat, ca a été considéré comme une absence injustifiée et ça a mis en branle une machine punitive à mon égard. Ca aurait pu aller jusqu’à ma radiation du chômage si la déléguée syndicale n’était pas intervenue pour faire remarquer l’erreur a l’administration.
Résultat, j’attends mon acceptation de congé pour qu’enfin tout rentre dans l’ordre.
Ha je vous jure, les administrations…

Douce revanche

Il est la, tel le vautour opiniâtre et honteux, trop faible et lâche pour s’attarder auprès de l’animal imposant, encore chaud. Il est là à tourner autour de la dépouille agonisante, ce n’est qu’une question de minutes, une, ou deux, tout au plus. Il a l’oeil torve fixé sur sa victime, se pourlèche dejà les babines, profiteur branleur n’ayant rien d’autre à faire, et qui n’a même pas une force de travail convenable a vendre.
Je le vois, là, frétillant d’impatience et d’exitation, au milieu d’une foule indifférente rêvant cependant de le pourfendre d’une épée vengeresse ou d’un heurt bien mérité.
Le fourbe est là, l’oeil brillant et le poil soyeux, bien soigné pour l’occasion, palpitant à l’idée de poser sa sale patte sur l’objet de son rêve, agonie et béatitude à la fois. Il est là, décomptant le temps qu’il lui reste a attendre, fort peu maintenant, et il se voit déjà achevant sa proie.
C’était sans compter sur ma présence. D’une noble rondelle jaune, je nourris l’ennemi du rapace, qui en remerciement me délivre le précieux papier qui me permettra de mettre à mal l’infâme profiteur.
M’approchant délicatement de lui, je dépose le ticket sur l’objet de son affection, juste sur l’essuie glace de la voiture, arborant pour l’occasion, un grand sourire et prenant à partie les gens autours à l’aide d’un grand “Et voilà”.
La chose est acculée, ne peut plus poser d’objet délictuel sur le parbrise de la voiture. Je suis intervenue juste à temps. Il n’a pas pu mettre sa foutue “invitation a payer”
Non mais quand meme, attendre cinq minutes devant un véhicule pour être sûr de lui mettre une contredanse, j’appelle ca de la technique de petit branleur; et la tête qu’il a faite en me voyant déposer le ticket de parking m’a mise de bonne humeur pour la journée.
Non mais quelle gangrène, ces sociétés de parking privées.