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Solidarité féminine

L’autre jour, en grosse warrior que je suis, je faisais mes courses avec les DEUX filles [1]. Courses alimentaires, rapport au frigo qui était du genre tout vide. [2]. Ca se passait relativement bien d’ailleurs, rapport au fait que je n’étais pas écartelée entre les deux enfants voulant aller dans deux directions différentes. Etant assez grandes, elles font leur vie plus ou moins à la portée de mon oeil. Il y a juste l’un ou l’autre moment crispants. Comme arriver au rayon yaourts, crèmes, caramels, bonbons, chocolats,biscuits, fort bien mis ensemble [3], pour le plus grand bonheur des enfants, buggant devant la profusion de choses interdites à demander et pour les parents devant subir cette avalanche. A peine le non dit au premier objet que la demande suivante arrive avant la fin de l’écho de la négation.

Force est de constater que je maitrise le non en rafale, sans jamais m’énerver mais en utilisant un ton ferme et décidé que ne renierait pas super nanny [4]
Sur ces entrefaits, un vieil homme nous voyant cligne de l’oeil à sa femme disant suffisamment fort et avec cet accent indéfinissable de la région mais pourtant tellement sympa, pour qu’on entende son ton amusé que quand même j’étais vachement sévère avec ces pauvres enfants.

Sur quoi, sa femme l’a toisé de bas en haut, lui et son caddy, disant que j’avais parfaitement raison, que lui d’ailleurs devrait faire plus attention à ce qu’il mettait dans son chariot et que toutes ces crasses là, ca n’allait pas, remet ça dans les rayons TOUT-De-Suite d’un ton parfaitement rieur mais sérieux, rabrouant le pauvre homme qui avait tenté de faire une remarque humoristique,sous un flot de paroles concernant maintenant son tour de taille, tandis qu’au bout de ma vie, rapport a la crise de fou rire que je sentais monter irrépréssiblement, je m’éloignais de la zone minée pour éclater à mon aise.

Les filles ont gagné le droit de prendre un pack de yaourts. Moi une bonne tranche de rire.

[1] Une forme de sado-masochisme parental latent appelé “j’ai mal prévu mon coup”.
[2] Enfin sauf le chicon/endive mutant qui commençait à grogner dans le bac a légumes et que depuis j’élève avec amour, un peu comme un David 8 cultivant amoureusement la vie. D’ailleurs il commence a avoir des petites dents toutes mignonnes, par contre je m’inquiète, il semble ne plus se satisfaire des carottes et loucher de plus en plus sur mes doigts.
[3] Que le concepteur de cet agencement ait des hémorroïdes à vie et les bras trop cours pour se gratter
[4] Les châtiments corporels se passant dans l’ambiance private de la cave aux multiples donjons. Faut pas déconner on a du monde en bas.

Lagluante, cette énigme médicale

J’ai de la chance d’avoir des enfants en bonne santé. Bon mis à part l’une ou l’autre peur [1] généralement tout se passe bien. Peu de visites chez le médecin ou à l’hôpital et les trois quart du temps c’est en urgences parce qu’un accident c’est si vite arrivé [2]. Pour le tout venant: rhume, saignements de nez, blessures ne nécessitant pas de points, on gère nous-même, avec le joker parfois, de la pharmacie à genre 40m de la maison. [3]

Un peu comme hier. Alors que je rangeais tranquillement la vaisselle du repas de midi, Lagluante© arrive en panique: “MAAAAMAAAAAAN JE SAIGNE DU NEZ”.
Pas de quoi fouetter un chat, pensais-je, elle est vite impressionnée; sauf que là, le sang coule a gros bouillon en sortant des DEUX narines, lui donnant l’air d’un zombie en pleine restauration [4].

Après quinze minutes de compression sans succès, c’est la mort dans l’âme que je sors avec Freddy Krugger faire un saut à la pharmacie la plus proche, histoire d’appréender un peu mieux sa future période adolescente émostatique de la ouatte hémostatique.

Bourrage du pif de la gamine. Post d’un statut facebook:

Si vous avez besoin de sang de jeune vierge pour un sacrifice quelconque, faites offre, j’ai tout ce qu’il faut ici…
Aka Lagluante pisse le sang sans que rien ne l’arrête ET a partager amoureusement ses effusions émoglobulaires avec sa mère. On est quitte pour un double change, sous le regard hilare et pif en choufleur orange du zombie

Traduction: rien de grave, Lagluante a juste perdu trouze mille litres de sang lors du claquage d’un vaisseau du nez, trouvant qu’il faisait fort chaud et qu’on était fort a l’étroit dans ce tarin.

Ca a continué de saignoter de ci de là pendant toute l’après-midi et la soirée. Rien à voir avec le geyser précédent mais quand même. En mauvaise mère, je reposte un truc alors que la chair de ma chair est quasi exsangue à mes côtés [5]:

Méthodiquement Lagluante continue à se vider de son sang.
C’est à partir de 4l de perdu qu’on s’inquiète non ? #boucherieSansOs

C’est pas toussa, mais qu’est-ce qu’on s’amuse. Finalement la gamine va au pieu.
Un peu avant 2h30 du matin, la lumière s’allume, la gamine est dans le couloir, j’ai la tête dans le cul, mais pressentant un drame, je me lève au radar, progresse dans le long couloir, sentant un truc visqueux sous mes pieds. Le temps que mes tympans se raccordent à mon neurone, je me rend compte que Lagluante© vomis à grand bruit.
A vrai dire, elle a déjà BEAUCOUP vomis. Dans le couloir, la toilette et sinistrer bien comme il faut la cuvette. Option odeur de digestion comprise. Et y a en partout. Y compris sur elle.

Ca a été une vraie galère, rien de grave, mais rien d’agréable non plus. Peut-être a part les moments calinous avec la remise au pieu de la bestiole propre encore éveillée puis sombrant gentiellement dans le sommeil. Avec option “ne parvient pas a se rendormir pour toi. Mais Je l’ai décris de façon ultra-lyrique pour toi ici
:

Catégorie expulsion violente de fluides corporels, Lagluante, sept ans, reste au taquet: après l’exsanguination nasale de la veille, tu ne te douterais jamais de la contenance stomacale d’une gamine de sept ans, avant qu’a 2h30 du matin, elle ne disperse l’intégralité de celui-ci dans le couloir et sur les toilettes, te laissant la douce charge de toute nettoyer derrière lui (après avoir nettoyer la gamine, rapport a ce qu’elle s’était pas ratée elle non plus et la laisser mariner propre et pas encore tout a fait sèche dans la salle de bain parce qu’il fait trop chaud.

Rester avec elle jusque 3h du mat qu’elle se rendorme (elle a pas mal non qu’elle te dit, mais elle voudrait ‘kanmem’ que tu reste près d’elle. Répondre aux questions absonces de la gamine du style ‘et le vomis, il va dans le cerveau parfois? Et il peut sortir par les yeux? Et si je ferme pas mes levres alors le vomis il peut sortir par le trou de mes dents?. #LaDrogueJeVoisQueCa )

Ne pas parvenir a te rendormir après et garder les yeux ouverts dans le noir de la chambre.
Tenter le réveillage de cadavre à 7h30, y a un peu école tout de même, sans aucun succès. Laisser le zombie drogué dormir. Quand vers 11h quand la gamine guillerette et totalement remise, vienne te voir, vous êtes a peu près toutes les deux dans cet état là…

Dessin avec coupidroit intégré et citation de la source: Nathalie Jomard D’ailleurs si tu connais pas j’te la conseille, c’est de la bonne.
(Poke Ragnagna, tavu, je fais de la pub a la pique-à-chignon-c’te-classe. Bon ok, tu dessines mieux qu’elle mais entre rousse y a un code tu vois. /me fuis. Et laisse cet Alien là, il t’a rien fait.)

[1] Infection urinaire carabinée pour la grande, problème de hanche bénin, et au long cours une dyspraxie plus ou moins bien gerée par la concerné. Et une immaturité du système nerveux avec le syndrome du bébé tout gris qui a oublier que pour vivre il fallait respirer pour la petite
[2] Ou une appendicite. Ou un nez qui pisse le sang des heures durant après la rencontre avec un meuble. Ou des vomissements incoercibles après s’être ouvert le crane en tombant a la bibliothèque et en pissant le sang partout. On oublie vite en fait.
[3] Enfin sauf quand c’est la pharmacienne qui est phobique du sang. Là c’est plus difficile. Heureusement, c’était pas elle qui était en post hier.
[4] La génétique cette grosse farceuse qui parvient a te faire une blonde aux yeux bleus à la peau pale, te faisant passer pour l’assistante maternelle de ta progéniture, plutot que pour sa génitrice. Pardon d’avoir les yeux bruns et la peau pâle tendance rousse, MAIS qui parfois, entre deux coups de soleil peut bronzer.
[5] Oui, je suis TOUJOURS dans l’exagération

Quand penses-tu?

Oula, c’est poussérieux par ici. Un peu plus de deux mois sans écrire. Et personne pour me demander si je n’étais pas morte électrocutée par mon ordinateur ou étouffée par les filles ou le Rotisha.

Ce n’est pas parce que je n’ai rien publié que je n’ai rien fait. Encore que, diront les mauvaises langues la bas dans le fond. J’ai des tas d’histoires à te raconter. Sur les bêtises des filles. Le fait que Lagluante© soit rentrée au CP [1] et sa grande soeur au collège [2].

Je pourrais te raconter comment j’ai manqué me fracasser le crâne au boulot et mis du sang partout, comment je doute de tout pour le moment et que l’envie d’écrire pour le blog n’est plus là.

En même temps, vu comment t’es nombreux, je ne m’attends pas à beaucoup de commentaires ou de tristesse. Si j’arrêtais d’écrire le blog mourrait comme il a vécu. En silence. Mais on n’en est pas encore là. Si je n’ai pas écris, c’est surtout que je me suis consacrée depuis début septembre a mon nouveau baybay. Non pas un être de chair et de sang, [3] mais une jolie chaîne de podcast sur Youtube, des chroniques décalées sur l’actualité, avec humour, reflexion et parfois un peu d’explication. J’y tiens beaucoup. Elle est encore toute jeune, inconnue, mais qui sait, peut-être qu’un jour, elle aura plus que trois abonnés et dix vues. Peut-être qu’un jour des gens l’écouteront et rigoleront ou seront atterrés par mes jeux de mots. Ou peut-être qu’un jour, je serai célèbre et Maitre des Multivers. Ou peut-être pas.

Mais en attendant elle est là. S’agrandissant semaine après semaine d’une nouvelle chronique. Cherchant son public. Alors je sais très bien que je ne suis pas super talentueuse, preuve en est de ce blog qui est au point mort depuis une dizaine d’années par rapport a son audience. Mais si quelqu’un passe par ici par hasard ou via un flux rss oublié, pensez à moi siouplé. Pour écouter. Partager si vous avez aimé, me donner des retours que je puisse l’améliorer.

Ca me tiens vraiment à coeur, c’est quelque chose que je fais pour moi, par moi. Je n’y parle pas des filles. Ni de moi en général, mais juste d’un point de vue sur l’actualité. En essayant de la rendre moins lourde.

Fort bien, me diras-tu, mais par ou ca se passe? Et bien écoute tu as le choix. Directement la chaine Youtube, ou alors la page Facebook, voire même la page Google plus

Comme tu peux le voir, c’est plutôt désert. Peut-être parce que c’est nul, peut-être parce que je n’ai pas le réseautage pour me faire connaitre. A toi de te faire une opinion. En cliquant et en écoutant. Puis en partageant. Ou pas.

Bon j’arrête la mes jérémiades et mon pavé dans la marre [4] et te laisse avec la dernière chronique en date. Et la première, que tu te fasses une idée du petit bout de chemin parcouru. Pour le reste, ben je compte sur toi…

[1] Sniff mon baybay
[2] Paye ton coup de vieux
[3] Encore que j’ai sué sang et eau pour le créer
[4] Oui il y a un jeu de mot halacon© dans cette phrase

Dormir avec elles

Je t’ai vu ricaner dans ton coin sur le post précédent, ou je parlais de mes nuits de cododo imposées par les filles.

Et bien sois, ravis, j’en ai d’autres a te proposer: après l’étranglement avec clef de bras et de nuque par Lagluante© avant-hier agrémentée de “si tu ne dors pas avec moi, je vais crier en hurlant très fort jusqu’à ce que tu veuilles bien”[1]; la nuit dernière, c’est Laglue© qui essayait de me tuer dans son sommeil.

Bon je m’étais dis que ca allait bien là, que si je voulais avoir une nuit un peu correcte on allait dormir chacune dans son lit et les doudous seraient bien gardés, mais en montant, j’ai croisé Laglue© qui errait comme une âme en peine dans le couloir [2] et devant sa petite mine toute défaite, lui ai permis de migré dans mon lit. Au déboté comme ça, ça m’a donné l’impression d’accueillir un zombie dans mon lit.

Vers les trois heures du matin, alors que je tentais de dormir entre ses invocations aux Grands Anciens, v’la t’y pas que cette andouille, 1m50 pour un truc genre 45kg se dresse sur le lit, façon exorciste, se tourne vers moi et me balance un coup de poing vers l’oreiller et l’endroit ou était posé ma figure bavante une seconde au paravant, et un coup de boule que j’ai juste eu le temps d’esquiver.

Avant de se retourner tranquilous en grommelant quelque chose. Le temps de calmer mes battements cardiaques et d’enlever le creux dans mon oreiller, j’ai cru que j’allais mourir.

Le lendemain évidement, la bougresse ne se souvenait plus rien, si ce n’est que je lui avais gueuler dessus pendant la nuit. Un truc genre “Non mais ça va pas ho?!”

Je suis plus très sûre sûre de vouloir dormir avec elles du coup. Non parce que bon, même si on dirait pas comme ça, je tiens un minimum à la vie. Et n’ai plus aucun doute sur le fait que mes propres filles, la chair de ma chair ne me veulent pas que du bien.


J’ai peur. Je vais pas survire. J’ai engendré des monstres. Hashtag on va tous mourir, hashtag moi surtout, hashtag Vanyel veux-tu bien arrêter de te foutre de ma gueule.


[1] Ce qui a son niveau équivaut a “parler normalement”, cette petite est sourde, je ne vois que ça, en plus d’être chiante comme pas permis. Bref, tout le portrait de sa mère. Rajoute qu’elle hésite pas a me coller ses appendices froid sur le corps pour se réchauffer
[2] Note que ce comportement aurait du déjà me mettre la puce a l’oreille

Chasse à la montgolfière

Il y a des soirs comme ça, où l’Aventure démarre avec un simple son, par hasard. Un peu comme lorsque quelques minute avant le sacrifice d’enfants à Dlull, dieu du sommeil et de l’ennui [1], Merlin a entendu le bruit d’un bruleur de montgolfière et levant les yeux a vu celle ci sur le point de se poser pas très très loin.

Ni une ni deux [2], voilà les filles rhabillée et au pas de course vers la voiture pour la première chasse à la montgolfière de la saison, parce que oui, c’est un sport récurrent à la maison.

Sauf que, Lagluante© dans son empressement à mettre des chaussures a été récupérer sa paire la plus improbable: des ballerines dont la semelle à visiblement décidé de divorcé d’avec le reste. Pour marcher c’est pas top donc. Du coup j’ai du la prendre sur mon dos. Et bien crois le ou pas, 24kg sur le dos avec une omoplate qui tente de s’envoler, en fait ben c’set pas super pratique et ça fait mal.

Tout le monde entassé dans la voiture on suit des yeux le ballon, calculant l’endroit ou il devrait se poser. Se faisant, croisant à plusieurs reprise la jeep de récupération du dit ballon.

Tant que c’est sur des nationales ça va c’est facile, quand on voit la montgolfière sur le point de se poser là-bas dans les champs et que le Merlinou il se décide a prendre des chemins moins large et bitumés, ca commence a devenir un poil stressant [3]

Quand on est arrivé devant la petite sente de tracteur, on s’est garé et on a poursuivit à pied. Enfin trois sur quatre, vu que Lagluante, elle était sur mon dos.

C’est à peu près a ce moment là que je me suis rendue compte que j’avais oublié mon téléphone à la maison et que je ne pourrais donc pas prendre de photos de ce magnifique couché de soleil et de cette non moins belle montgolfière posée sur les champs.

Dans la montgolfière, le pilote et un couple tout mignon qui fêtait son premier anniversaire de mariage.
On parle un peu avec eux, les renseignons sur le bled ou ils sont arrivés, puis c’est le moment de démonter le ballon.

Les filles ont donc eu la chance de pouvoir aider à tenir la nacelle dans un premier temps puis a aider à tirer sur la corde du ballon pour l’aider a descendre doucement jusqu’au sol [4], enfin la grande surtout, la petite elle était toujours perchée sur mon dos, se tenant comme elle pouvait. Puis elle est descendue et a été tenir l’extrémité de la corde, toute fière.

Elles ont pu poser des tas de questions [5], observer le rangement/repliage de toile et de nacelle dans la remorque, faire du charme aux gens présents pour Lagluante© et accessoirement bénéficier d’un fabuleux couché de soleil sur la campagne et d’un beau panorama [6]

Bon ceut-été idyllique si Lagluante© ne s’était pas plainte tout du long que il fait froid/je veux être sur ton dos/par terre/dans la voiture/dans la montgolfière/puis j’ai faim/j’ai soif/j’ai… et que toi dans ta petite tête tu avais juste envie soit de disparaitre sous terre soit de lui asséner un bon gros “MAIS TA GUEULE BORDEL, et profite un peu quoi”

Il n’empêche qu’elles ont toutes les deux appréciés et qu’on est a peu près sûrs de repartir à la chasse dans les prochains temps, parce que les champs alentours sont un fabuleux terrain d’atterrissage et que des ballons, y a en plein la régions. De même que de petits aérodromes.

Tout ça donne déjà un petit gout de vacances, alors que le CEB approche à grand pas,que je passe la première partie de ma CCNP le 2 juin [7] et que les grandes vacances se profilent doucement à l’horizon

[1] Certains appelle ça mise au lit, ceux-là même ont de faux nains qui se laissent faire et pas une version nainesque de l’exorciste avec lévitation, écartèlement et obligation d’agrafer le gamin au pieu pour avoir une chance qu’il dorme
[2] En fait si, les deux filles maintenant que j’y pense
[3] Surtout si comme moi, tu as été traumatisée de la route mal asphaltée et que tu as explosé un berceau de ta voiture que tu aimes sur un chemin du genre.
[4] Ce qui revient grosso merdo a éviter se faire tirer sur 80m par la toile offrant une merveilleuse prise au vent et pas trop trop décidée à se coucher alors que dans un effort conjugé des gens présents, se déchirant les mains sur la corde pour qui n’avait pas de gants, on tentait d’imposer notre volonté à cette putanerie de toile trop libre
[5] Quand est-ce qu’on va en montgolfière, pourquoi on peut pas y aller nous, aller papa, tu veux bien dis, s’il te plait. Pour les vacances alors?
[6] Ouais, enfin des champs a perte de vue quoi, et quelques bosquets d’arbres égarés
[7] Si je suis pas morte de stress avant

Coeur d’enfant

L’autre jour, on a profité d’un jour sans Laglue© réquisitionnée par ses grands parents pour tenir compagnie a une gamine de son âge [1] pour se faire un resto.

Mais comme on avait pas trop d’idée mais qu’on voulait manger un truc #TeamLeGrasCestLaVie, on s’est dirigé vers un restaurant éphémère qui justement propose une spécialité de raclette, mangée avec l’appareil qui va bien là, celui ouskon grate la tome

Melt, baby melt. Non parce que brûlé, ce serait dommage
Melt, baby melt.
Non parce que brûlé, ce serait dommage

On a donc du convaincre difficilement Lagluante© d’aller au resto:

  • Nous: Lagluante© tu veux aller au resto avec nous?
  • Lagluante© avachie devant ses playmo: mrrfffffff sais pas
  • Nous: Y aura des boulettes sauce tomates
  • Lagluante©, sautant sur ses pieds: j’arrive [2]

Après une grosse demie-heure de voiture dans le vent, le froid et la pluie, nous voici arrivés transi au resto.

On s’installe, juste a coté d’un formidable feu ouvert qui nous permet de nous réchauffer et plus si affinités [3]

The place to be. Entre l'appareil a raclette et le feu, j'ai clairement eu bien chaud.
The place to be. Entre l’appareil a raclette et le feu, j’ai clairement eu bien chaud.

On lit la carte, surprise, dans le menu enfant, le dessert au choix est glace ou barbapapa. Les yeux de Lagluante© scintillent à cet énoncé.

On mange donc, et plutôt bien, il faut dire qu’a deux on ne parviendra pas a bout de l’énorme morceau de frometon qui nous a été alloué. Mais les dents du fond clapote et pour nous, il n’est même pas dans l’idée de commander un dessert.

Non mais c'est équilibré regarde, y a des légumes, des protéines et même quelques glucides
Non mais c’est équilibré regarde, y a des légumes, des protéines et même quelques glucides

Et puis là c’est le drame. Il n’y a plus de barbapapa, la réserve de sucre est vide, pas moyen d’en faire. Lagluante© passe du sourire pétillant aux larmes silencieuses qui perlent et aux gros sanglots longs monotones silencieux de qui retient son chagrin a grand peine.

La serveuse est désolée, et lui demande ce qu’elle veut à la place. Deux boules chocolat et framboise, répond-elle la voit chevrotante. Celle-ci lui répond que normalement c’est qu’une boule, mais qu’elle lui fera deux petites boules pour qu’elle les aies quand même.

Quand elle est revenue débarrasser la table, elle s’est encore excusée au près de Lagluante© qui s’est remise à pleurer [4]

Puis on a attendu. Quelques minutes. Quand le dessert de la demoiselle est arrivé, celle-ci n’en a pas cru ses yeux.
Certes, il y avait sa glace, mais ce n’est pas tout, ils avaient tenter plutôt bien d’ailleurs, de faire une mini barbapapa avec du sucre normal. Autant te dire que la demoiselle était aux anges.

Y en a un peu plus, j'vous le met quand même?
Y en a un peu plus, j’vous le met quand même?

Alors bon par concept, le restaurant va bientôt fermé ses portes, vu que la raclette c’est bientôt fini, mais vous pouvez encore en profiter ce we, et il parait que l’aventure ne se termine pas là, bien au contraire…

Le restaurant: La Saison, Chaussée de Namur 35 à 1457 Nil-Saint-Vincent. Le menu a 25€ qui comprend un entrée et un plat à de quoi caler n’importe quel estomac. Il y a d’autres plats sur la carte pour ceux qui ne sont pas trop fromage, n’hésitez pas à y faire un tour. Le cadre est sympa et la nourriture très bonne.[5]

[1] Call us parents indignes
[2] Remarque comment on a élevé la ruse parentale au rang d’art
[3] Manquait plus que la peau de bête devant et on se croyait de retour dans le passé
[4] La capacité d’adaptation d’un enfant de six ans passant du malheur personnifier a l’oubli voire au bonheur m’étonnera toujours
[5] Et non, je ne suis malheureusement pas sponsorisée pour faire cet article, bien que mes fesses et mon gras du bide m’en remercie grandement, c’est le genre de gueuleton a ne pas faire trop souvent.

Tombe la neige…

Oui mais de préférence pas sur moi.

C’est en gros la conclusion de ce vendredi matin neigeux.

La neige, aaaaah la neige. L’or blanc que j’implore chaque hiver, mais de préférence pas quand je dois prendre la bagnole pour aller à l’autre bout du pays et que malgré toute la bonne volonté du monde, ben ça va pas être possible

Rouler? Ben écoute, ca va pas être possible là toussuite, tousssuite
Rouler? Ben écoute, ca va pas être possible là toussuite, tousssuite

Bon déjà tu t’es réveillée de super bonne humeur, rapport que ton chéri t’as dit y a plein de neige, partout. Levé le plus rapide depuis quelques temps. Tu vas a ta fenêtre et effectivement, y a de la neige. Partout partout.
neige2

Tu t’habilles, n’a pas besoin de cravacher Laglue© pour une fois; la petite, ce sont ses grands parents qui gère la fougère; aux dernières nouvelles, tu ne sais toujours pas si ils sont arrivés a l’école ou pas.

Et puis tu sors. Sous la neige. Drue et froide, qui te fouettes le visage et est traitre sous tes pieds.
Dépose la grande a l’école, rapport au trajet dangereux en temps normal avec une nationale a traverser, mortelle avec la neige et les gens qui pense maitriser le freinage sur bouillie glissante. La déposer à l’école, non sans avoir manqué se rompre le cou quelques fois et trouvé très jolie la plaine de jeux sous la neige

Kikikcé kiveu faire un tour de tobogan?
Kikikcé kiveu faire un tour de tobogan?

Faire demi-tour, aller jusqu’à la voiture, toujours sous la neige qui tombe fort. Voire les voitures bloquées sur la route un peu plus loin, mais bon,c’est pas grave, c’est juste passagé. Arriver a la tienne et la voir sous son igloo de neige.

Ouvrir les portières. Tenter d’ouvrir le coffre. Rentré se réfugier dans la bagnole alors que tu as de la neige fondue qui te dégouline dans les yeux et le cou et que la totalité de la neige qui était sur le toit de ta voiture se retrouve désormais sous tes fesses.

Mettre la clef dans le contact, lancer le dégivrage. Actionner les essuies-glace. Rien. Te demander ou tu as mis cette putanerie de racle glace et être interrompu par un coup de fil, t’annonçant qu’en fait la route ca bloque pas juste chez toi mais partout.

Ressortir de la bagnole et regarder la situation bien en face

Quand ca veut pas...
Quand ca veut pas…

Je rentre chez moi donc. Mais le trottoir me semble pas top, d’autant que y a une benne dessus et que j’ai moyen envie de glisser. Du coup je reste sur la route.

Un gros bruit derrière moi je me retourne, et la neige qui était restée sagement sur le toit de la maison vient de tomber a exactement cinq centimètres de mon pied, et donc de ma tronche. J’aurais été sur le trottoir, je me serais transformée en Lolaf, ou pire me serai finalement rompu le cou.

L’automobiliste hors de sa voiture qui a regardé vers moi a ce moment là était au moins aussi mort de rire que moi. Et déçu de pas pouvoir filmer quelqu’un se faire emplâtrer comme ca.

Du coup je suis chez moi, devant le poêle, regardant la neige tomber et travaillant mon cisco, un oeil sur l’écran, l’autre sur la fenêtre…

Fin et commencement

Depuis quelques années, il est devenu traditionnel d’inviter quelques potes a la maison pour fêter le nouvel an. Cette fois ci, nous étions 14. Autant dire qu’on était un peu coller serrer sur les canapés.

Bon dans ces 14 personnnes, il faut compter six enfants, qu’on a lâchement abandonner dans une autre pièce. J’avais rentrer une stère de bois pour qu’on ai pas froid.

Puis les gens sont arrivés, chacun apportant son lot de victuailles et de cadeaux. Qui le dessert, qui l’apéro, et les trouze mille bouteilles allant avec, d’autre l’entrée ou le foie gras.


Le potentiel murphiesque était au taquet, d’après les déclaration de certain, même au delà. Faut dire que Vanyel avait démarrer fort la journée, après une nuit blanche pour cause de rage de dents.


On papote et on bois gentiment. Puis on entend Chapupute©, la panthère psychopathe cracher et feuler. Y avait de quoi, les enfants avaient eu l’idée lumineuse de lui mettre un collier de Lagluante© autour du corps. Un collier élastique a grosses perles, lui donnant l’aérodynamie d’un sablier. Non parce que c’était pas autour de son cou hein, mais plutôt entre pile poil au milieu de son corps. Alors si ca a été facile a lui enfiler, lui retirer n’a pas été de tout repos.

Les enfants ont essayé, en vain. Après trois yeux crevés, deux pertes de pouces et une hémorragie jugulaire, Merlin a tenter de s’y coller. On a toujours trois doigts a récupérer au fond du gosier de la bête.

J’ai tenté après. Alors déjà, j’ai apprécié moyen de devoir soulever le sapin de 3m de haut et 42 tonnes pour récupérer le chat qui s’était tassé sous le pied du conifère.

Pour récupérer l’objet litigieux, j’ai utilisé la technique dite de la crêpe, ouske tu applatis le chat par terre suffisament fort pour qu’il ne puisse pas fuir et ne puisse bouger ses pattes que sur un plan. Malheureusement je ne l’ai pas fait assez fort et si je suis parvenue a retirer le collier, je peux présentement voir la gaine des tendons de ma main luire doucement à la lueur des guirlandes du sapin.

Entre les plats, Vanyel, qui a toujours un peu peur qu’on crève de faim quand il est là, avait fait un trou normand, composé donc de sorbet à l’alcool. Cette partie est importante pour la suite.

Puis pour terminer l’année en beauté, on a eu un petit accident. Le gatal au chocolat, qui soit dit en passant est une tuerie et porte le doux nom de “Death by Chocolate” était sur la table de la cuisine, passablement encombrée. Pour éviter qu’il ne lui arrive malheur, une personne dont on préservera l’anonymat en l’appelant Pangolin, s’est dit que ce serait bien de le proteger en le posant sur le couvercle du congélateur.

Vanyel ne se doutant de rien, va pour remettre son sorbet en place. Ouvre la porte de la pièce, n’allume pas la lumière, et patatra, le gateau et son assiette glisse derrière le congélo.

Stupéfaction dans la salle. Ca ressemble a une mauvaise blague de série Z. Les gens se regardent, fou-rire nerveux.

Le confectionneur de gateaux, dans le salon ignore tout du drame en cours. Moi aussi du reste, je suis rester avec lui et quelques autres. Quand tout à coup on m’appelle en cuisine.

J’arrive et regarde ce qu’on me montre. Je ne réalise pas tout de suite qu’il s’agit d’un demi gatal un peu écrasé et qui a perdu sa ganache. Le temps que l’info arrive au cerveau, je percute et saisi la portée du drame. ON me demande d’aller annoncer ça a Setchaya.

Dans ma tête passent différentes façons de lui annoncer la chose:

  • Tiens Setchaya, tu vois ton gateau? Et bien y a plus, casser, tomber, destroyer. *rire démoniaque*
  • Tu connais l’histoire du gateau et sprotch?
  • J’ai un truc pas cool a t’annoncer et je sais pas trop comment te le dire. Sois brave, ca va être dur, mais ne pleure pas

Et trente six mille autres raisons de lui annoncer la chose. Non parce que sérieusement, comment tu veux annoncer une chose pareil a un mec qui a passer trois heures en cuisine pour te faire son gateau?

J’ai finalement opté pour un rire nerveux, et un “ahahaha, la bonne nouvelle c’est que heureusement tu as fait des photos de ton gateau avant, parce que la, ben comment dire, il lui est arrivé un petit accident, mais il en reste encore”.

La demie-heure qui a suivi a été un peu tendue, rapport aux fous-rires nerveux contenus difficilement et aux envies de meurtres du patissier.

Pour commencer 2016 en beauté, on s’est dit que ca serait sympa de lancer des lanternes dans le ciel. On en avait 4, au final on en a utilisé que deux. Rapport que la première a failli resté coincée dans le saule en lui foutant le feu, et que la deuxième on s’est demandé si elle n’allait pas atterrir sur une maison voisine et l’incendier quand malgré les flammes on la vue descendre à fond les ballons. Heureusement elle a finalement décidé de reprendre de l’altitude et de vivre sa vie de lanterne en papier.

Au final, le gateau a été tout mangé et apprécié à sa juste valeur, et l’anecdote du gateau kamikaze restera de nombreuses années dans nos mémoires, personne n’est mort attaqué par le chat et les lanternes n’ont brulé personne.

Sur ce, il me reste a te souhaiter une pas-si-pire au pire et une bonne au mieux année 2016. Que ce cru soit sympathique est tout le mal que je te souhaite.

Ici et maintenant

Non je sais que tu trépigne de voir la suite de mes aventures en Californie, d’autant qu’on va bientôt arriver aux moments croustillants “Lolly lost in SF” mais bon je ne peux pas que parler de SF et de la Californie sur ce blog [1]

Et puis parce qu’aussi à la base ce blog est pour parler des filles plus que pour m’épancher sur mes propres problèmes [2], que la rentrée c’était il y a déjà trois semaines [3], que folle comme je suis j’ai dit oui aux différentes activités qu’elles voulaient faire. [4]

Donc Lagluante© du haut de ses cinq ans ET DEMIE, elle insiste bien la dessus, a enfin eu sa requête exaucée, à savoir pouvoir aller a l’académie elle aussi. Non parce que entre sa soeur et sa mère qui y ont différents cours, elle trouvait injuste de ne pouvoir être à la fête.

C’est maintenant chose faite avec un cours de préparation théatrale et un autre musical. Deux fois cinquante minutes ou elle va pouvoir apprendre à parler convenablement [5] et découvrir les joies de la musique et du solfège en s’amusant.

La grande Laglue© dix ans et demie rempile sur diction déclamation. Pouvoir parler plein comme ça, et y être autorisée, c’est Byzance pour mon moulin à parole.

Et elles ont commencé toutes les deux l’aikido. Bon alors c’est très bien en soit, et Laglue© a vraiment accroché, mais en ce qui concerne sa petite soeur c’est nettement moins cool.

Déjà, la semaine passée c’était le premier cours. Et vazy que je me couche sur les tatamis, refuse de saluer, que je suis dans la lune, que j’écoute pas et que j’en fais qu’a ma tête. Elle m’a collé une honte parentale extrême, tellement que j’avais juste envie de la balancer dans le coffre et de fuir à jamais.

Tu sais là, le gamin qui fait des siennes et que tout les parents soupirent de joie intérieurement que c’est pas le leur parce que sinon bonjour la honte. Celui là même qu’ils se délectent à regarder parce que ce n’est pas leur môme qui fout le boxon et que de leur oeil torve et désabusé ils cherchent quel parent mettre au pilori, parce que non, la solidarité parentale, ca n’existe pas pour ces cas là.

Ben cette gamine de merde là, c’était la mienne. Heureuse donc. J’ai même cru que le gars allait dire que non ca n’allait pas être possible et que plus jamais il ne voulait voir cette exécrable gamine dans son dojo, qu’il fallait a tout le moins la brûler pour la faire expier ses fautes et que éventuellement on pourrait absoudre ses cendres, dans une centaine d’années, quand ses fautes auraient été pardonnées.

Quand je suis revenue aux cours aujourd’hui, c’était avec les pieds de plomb. J’avais mis une burka intégrale, histoire de ne pas être reconnue quand je me balade seule en ville, pour ne pas être pointée comme la mère qui ne sait pas éduquer son enfant.

Et bien ça c’est passé beaucoup mieux. Bon c’est pas encore ça, elle doit franchement s’améliorer, mais le fait que je sois là en arrière plan et que sa soeur soit dans le même groupe ne doit pas aider.

J’espère pourtant que ca va marcher, parce qu’elle s’éclate. On voit bien qu’elle essaye de faire ce que le prof lui propose, avec plus ou moins de facilités et que c’est pas vraiment ça; mais ca donne l’impression qu’elle s’y plait.

En ce qui concerne la grande, qui y met tout son coeur, on dénote un problème certain de souplesse,tendance spaghetti cru, là ou la petite aurait plus la tendance du spaghetti trop cuit.

Ralala, qu’est-ce qu’on va s’amuser dis donc cette année…

[1] Déjà que je saoule mon entourage avec mes jérémiades comme quoi c’était trop court, que je suis tombée amoureuse de la région et que je veux y retourner
[2] Encore qu’elles participent à pas mal de ces problèmes.
[3] Bordayl, time flies comme disent les roastbeefs. On va être a Noyel qu’on aura rien vu venir, crois moi sur parole.
[4] Académie et sport, pas de soucis je gère.
[5] Et je l’espère se défaire de son léger zozotement qui s’il est super mignon sur une enfant de quatre ans l’est nettement moins sur le même modèle plus agé; et accessoirement de pouvoir comprendre les mots qui sortent de sa bouche pour le commun des mortels. Celà dit, vu la suite du cursus, je ne suis pas sure que ca soit une bonne idée pour les années a venir.

Sacrifice parentaux, les plaines de jeux Indoor

/!\Warning: je sors ce post des archives, je l’avais jamais publié, oubliééééééé, je ne l’écrirais plus jamais et voici donc chose faites. Petits veinards que vous êtes, ca veut donc dire que vous aurez DEUX posts sur le toboggan de la mort et le CHateau d’Ice >/!\
Même que bonus, vous allez pouvoir me voir en vrai, sur la video. Bon ok, mes pieds et mes mollets poilus, mais avouez, c’est déjà quelque chose non?

Avoir des enfants c’est aussi faire des sacrifices. Du genre devoir sociabiliser avec les parents des leurs copains/copines, voire devoir aller a des anniversaires des dis copains/copines.

Même que parfois tu obtiens double peine parce qu’en fait c’est a l’anniversaire du fils de l’une de tes copines qu’ils sont invités [1], et que toi comme tu es éminemment sympathique, tu restes, tu ne pars pas comme un(e) voleur/euse après avoir déposé ta progéniture; surtout quand l’anniversaire en question se fait dans une plaine de jeu indoor, et que dans la dite plaine, il y a mesdames et messsieurs, LE TOBOGGAN DE LA MORT [2]

Mais oui, ce fameux toboggan que Lagluante© adore malgré une première fois qui a été assez dure aka “non maman je veux plus y aller j’ai trop trop peur” fait que maintenant, chaque week-end elle me supplie d’aller au toboggan de la mort, parce que franchement, elle le kiffe grave.

Ok, ca c’est avec un seul enfant. Ca reste gérable, d’autant qu’apparemment, ils ne l’ouvraient que quelques minutes par-ci par-là.

Sauf que, là, il est resté ouvert genre deux heures facile. Deux heures ou Lagluante© elle a voulu le faire pleiiiiiin de fois, le toboggan. Et son petit copain, le Morveux [3], deux ans tout pile au compteur, ben il voulait le faire aussi.

Et plutôt deux fois qu’une. A vrai dire, une fois en bas, il se relevait pour remonter l’escalier et refaire un tour. Sauf que toi, t’étais toujours par terre à extraire ton boxer XXL d’entre tes fesses, remettre tes vertèbres en place et tenter péniblement de te relever, parce que quand même, c’est bas le sol.

Et puisque les petits dessins valent mieux qu’un long discours, je te montre à quoi ressemble la descente de ce truc. En prime, tu pourras voir mes jolies chaussettes.

Par contre j’avais fait d’autres photos pour te montrer la verticalité du truc, et l’impression que ca fait d’en haut, ben manque de bol, j’ai perdu les photos [4]

[1] Oui, aussi étonnant que celà soit, j’ai des copines. Enfin je crois. Même que parfois je les vois, dingue non?
[2] Oui enfin, faut pas exagérer, il est surtout mortel pour tes pantalons pas en jeans et tes culottes. Particulièrement si tu portais à la base un boxer bien confortable arrivant à mi cuisses, tu termineras les 10exposant42 tours de tobogan avec un string qui t’auras fait une deuxième raie de fesses bien plus profonde que la première…
[3] Oui il gardera ce pseudo à vie, je n’ai jamais réussi a récupérer le pull qu’il m’a convenablement lester de morves en tout genre, rapport à ce qu’il “avait un petit rhume”
[4] Zut alors, va falloir y retourner pour les recommencer