Category Archives: Me, moi et myself

Tombe la neige…

Oui mais de préférence pas sur moi.

C’est en gros la conclusion de ce vendredi matin neigeux.

La neige, aaaaah la neige. L’or blanc que j’implore chaque hiver, mais de préférence pas quand je dois prendre la bagnole pour aller à l’autre bout du pays et que malgré toute la bonne volonté du monde, ben ça va pas être possible

Rouler? Ben écoute, ca va pas être possible là toussuite, tousssuite
Rouler? Ben écoute, ca va pas être possible là toussuite, tousssuite

Bon déjà tu t’es réveillée de super bonne humeur, rapport que ton chéri t’as dit y a plein de neige, partout. Levé le plus rapide depuis quelques temps. Tu vas a ta fenêtre et effectivement, y a de la neige. Partout partout.
neige2

Tu t’habilles, n’a pas besoin de cravacher Laglue© pour une fois; la petite, ce sont ses grands parents qui gère la fougère; aux dernières nouvelles, tu ne sais toujours pas si ils sont arrivés a l’école ou pas.

Et puis tu sors. Sous la neige. Drue et froide, qui te fouettes le visage et est traitre sous tes pieds.
Dépose la grande a l’école, rapport au trajet dangereux en temps normal avec une nationale a traverser, mortelle avec la neige et les gens qui pense maitriser le freinage sur bouillie glissante. La déposer à l’école, non sans avoir manqué se rompre le cou quelques fois et trouvé très jolie la plaine de jeux sous la neige

Kikikcé kiveu faire un tour de tobogan?
Kikikcé kiveu faire un tour de tobogan?

Faire demi-tour, aller jusqu’à la voiture, toujours sous la neige qui tombe fort. Voire les voitures bloquées sur la route un peu plus loin, mais bon,c’est pas grave, c’est juste passagé. Arriver a la tienne et la voir sous son igloo de neige.

Ouvrir les portières. Tenter d’ouvrir le coffre. Rentré se réfugier dans la bagnole alors que tu as de la neige fondue qui te dégouline dans les yeux et le cou et que la totalité de la neige qui était sur le toit de ta voiture se retrouve désormais sous tes fesses.

Mettre la clef dans le contact, lancer le dégivrage. Actionner les essuies-glace. Rien. Te demander ou tu as mis cette putanerie de racle glace et être interrompu par un coup de fil, t’annonçant qu’en fait la route ca bloque pas juste chez toi mais partout.

Ressortir de la bagnole et regarder la situation bien en face

Quand ca veut pas...
Quand ca veut pas…

Je rentre chez moi donc. Mais le trottoir me semble pas top, d’autant que y a une benne dessus et que j’ai moyen envie de glisser. Du coup je reste sur la route.

Un gros bruit derrière moi je me retourne, et la neige qui était restée sagement sur le toit de la maison vient de tomber a exactement cinq centimètres de mon pied, et donc de ma tronche. J’aurais été sur le trottoir, je me serais transformée en Lolaf, ou pire me serai finalement rompu le cou.

L’automobiliste hors de sa voiture qui a regardé vers moi a ce moment là était au moins aussi mort de rire que moi. Et déçu de pas pouvoir filmer quelqu’un se faire emplâtrer comme ca.

Du coup je suis chez moi, devant le poêle, regardant la neige tomber et travaillant mon cisco, un oeil sur l’écran, l’autre sur la fenêtre…

Lapinou year

Et on commence donc l’année sur les chapeaux de roue. On a terminé 2015 avec une chute de cathédrale gateau au chocolat de la mort qui tue, qui logiquement donc était kamikaze.

Ma première vraie bonne gamelle aura donc attendu le 2 janvier pour se faire.
J’ai acheté mes chaussures chez décathlon. Un conseil, ne fait pas pareil et fuis. Achète toi des vraies chaussures. Je les ai prises en juillet, a plus de 60 boules et elles sont déjà mortes. C’est avec elles que j’ai failli me tuer dans le Yosemite, après avoir dévaler sur le cul les escalier taillés à flanc de montagne.
C’est avec elle aussi que j’ai failli me bouffer le mur en rattrapant une balle vicieuse au squash, le parquet faut croire que ça glisse. Je me suis vengée en coinçant la balle, qui soit dit en passant, était neuve, entre la vitre spectacteur et le plafond.

C’est toujours avec elles que j’me tape ma première commotion de l’année, faite en toute beauté et simplicité. Je te plante le décor.

Il faisait noir. On allait au resto fêter l’anniversaire de ma belle mère. J’avais un joli pantalon noir, une blouse desigual [1], mon manteau doudoune et un super sac Maliki beige que même pas en rêve tu le laves.

Il y avait juste une légère pente boueuse, aka a 45 degrés et d’a peine 1m que Lagluante&copy et son père on franchit sans encombre.

Mon tour venu, j’ai glissé chef , suis tombée sur le cul et ma tête a violemment heurté la bordure. J’ai pas eu besoin de soigner une blessure a l’amour propre tellement ce genre de connerie est habituelle avec moi et qu’en plus il y avait plein de zolies étoiles explosives dans ma tête.

QUand je me suis relevée cahin-caho, j’étais juste dégueux et avait envie de me cacher avec mon mal de tête dans le premier trou venu. C’est donc en crabe et en longeant les murs que j’ai gagné ma place.

Je pensais m’en être tirée a bon compte. Que nenni. Pendant le repas, j’ai commencé a avoir un peu mal en haut du cou. Un peu comme quand tes ganglions ils gonflent. Puis quelques heures après, j’ai eu carrément mal. La nuit a été monstrueuse. Tu sais tu t’endors, puis tu bouges et paf, tu te réveilles en hurlant de douleur [2]

Le lendemain étant un dimanche, j’ai pris mon mal en patience. Activé la démarche Robocop avec le moins de mouvement de tête possible et surtout, surtout évité de bouger.

Ce matin, vu que ca n’allait pas mieux, je suis finalement allée chez le médecin. Qui a diagnostiqué une entorse cervicale.En me faisant bien mal au passage, histoire de vérifier que y avait rien de plus grave. Youpie [3]

Je suis ressortie de la avec une ordonnance pour du valium. Je comprends pourquoi on parle d’éléphant rose associé avec maintenant. Parce que si je ne les vois pas, je les ressens très fortement dans mon corps là. Je me sens lourde a tendance pachydermique et sans énergie. Limite la gelée anglaise de Jurassick Park a plus de tonus que moi. Et en plus, j’ai toujours mal

J’étais optimiste quant à mon potentiel pour 2016, je crois que je vais réviser un brin mon jugement…

Et sinon concernant les chaussures, je crois bien que je vais les découper, les brûler et aller enterrer les cendres dans un autre état. Hmmm genre au Japon tiens, histoire d’exorciser la malédiction de ces chaussures de merde.

[1] La seule de toute le magasin qui n’était pas psychédélique, je crois que c’est une erreur du styliste. En plus elle est jolie dans ses tons de bleus.
[2] Ca doit être mon coté petite nature je pense
[3] Non parce qu’en ce qui concerne les traumas cranien ou l’entorse cérébrale, je suis plutôt à l’abris, n’étant pas équipée pour

Fin et commencement

Depuis quelques années, il est devenu traditionnel d’inviter quelques potes a la maison pour fêter le nouvel an. Cette fois ci, nous étions 14. Autant dire qu’on était un peu coller serrer sur les canapés.

Bon dans ces 14 personnnes, il faut compter six enfants, qu’on a lâchement abandonner dans une autre pièce. J’avais rentrer une stère de bois pour qu’on ai pas froid.

Puis les gens sont arrivés, chacun apportant son lot de victuailles et de cadeaux. Qui le dessert, qui l’apéro, et les trouze mille bouteilles allant avec, d’autre l’entrée ou le foie gras.


Le potentiel murphiesque était au taquet, d’après les déclaration de certain, même au delà. Faut dire que Vanyel avait démarrer fort la journée, après une nuit blanche pour cause de rage de dents.


On papote et on bois gentiment. Puis on entend Chapupute©, la panthère psychopathe cracher et feuler. Y avait de quoi, les enfants avaient eu l’idée lumineuse de lui mettre un collier de Lagluante© autour du corps. Un collier élastique a grosses perles, lui donnant l’aérodynamie d’un sablier. Non parce que c’était pas autour de son cou hein, mais plutôt entre pile poil au milieu de son corps. Alors si ca a été facile a lui enfiler, lui retirer n’a pas été de tout repos.

Les enfants ont essayé, en vain. Après trois yeux crevés, deux pertes de pouces et une hémorragie jugulaire, Merlin a tenter de s’y coller. On a toujours trois doigts a récupérer au fond du gosier de la bête.

J’ai tenté après. Alors déjà, j’ai apprécié moyen de devoir soulever le sapin de 3m de haut et 42 tonnes pour récupérer le chat qui s’était tassé sous le pied du conifère.

Pour récupérer l’objet litigieux, j’ai utilisé la technique dite de la crêpe, ouske tu applatis le chat par terre suffisament fort pour qu’il ne puisse pas fuir et ne puisse bouger ses pattes que sur un plan. Malheureusement je ne l’ai pas fait assez fort et si je suis parvenue a retirer le collier, je peux présentement voir la gaine des tendons de ma main luire doucement à la lueur des guirlandes du sapin.

Entre les plats, Vanyel, qui a toujours un peu peur qu’on crève de faim quand il est là, avait fait un trou normand, composé donc de sorbet à l’alcool. Cette partie est importante pour la suite.

Puis pour terminer l’année en beauté, on a eu un petit accident. Le gatal au chocolat, qui soit dit en passant est une tuerie et porte le doux nom de “Death by Chocolate” était sur la table de la cuisine, passablement encombrée. Pour éviter qu’il ne lui arrive malheur, une personne dont on préservera l’anonymat en l’appelant Pangolin, s’est dit que ce serait bien de le proteger en le posant sur le couvercle du congélateur.

Vanyel ne se doutant de rien, va pour remettre son sorbet en place. Ouvre la porte de la pièce, n’allume pas la lumière, et patatra, le gateau et son assiette glisse derrière le congélo.

Stupéfaction dans la salle. Ca ressemble a une mauvaise blague de série Z. Les gens se regardent, fou-rire nerveux.

Le confectionneur de gateaux, dans le salon ignore tout du drame en cours. Moi aussi du reste, je suis rester avec lui et quelques autres. Quand tout à coup on m’appelle en cuisine.

J’arrive et regarde ce qu’on me montre. Je ne réalise pas tout de suite qu’il s’agit d’un demi gatal un peu écrasé et qui a perdu sa ganache. Le temps que l’info arrive au cerveau, je percute et saisi la portée du drame. ON me demande d’aller annoncer ça a Setchaya.

Dans ma tête passent différentes façons de lui annoncer la chose:

  • Tiens Setchaya, tu vois ton gateau? Et bien y a plus, casser, tomber, destroyer. *rire démoniaque*
  • Tu connais l’histoire du gateau et sprotch?
  • J’ai un truc pas cool a t’annoncer et je sais pas trop comment te le dire. Sois brave, ca va être dur, mais ne pleure pas

Et trente six mille autres raisons de lui annoncer la chose. Non parce que sérieusement, comment tu veux annoncer une chose pareil a un mec qui a passer trois heures en cuisine pour te faire son gateau?

J’ai finalement opté pour un rire nerveux, et un “ahahaha, la bonne nouvelle c’est que heureusement tu as fait des photos de ton gateau avant, parce que la, ben comment dire, il lui est arrivé un petit accident, mais il en reste encore”.

La demie-heure qui a suivi a été un peu tendue, rapport aux fous-rires nerveux contenus difficilement et aux envies de meurtres du patissier.

Pour commencer 2016 en beauté, on s’est dit que ca serait sympa de lancer des lanternes dans le ciel. On en avait 4, au final on en a utilisé que deux. Rapport que la première a failli resté coincée dans le saule en lui foutant le feu, et que la deuxième on s’est demandé si elle n’allait pas atterrir sur une maison voisine et l’incendier quand malgré les flammes on la vue descendre à fond les ballons. Heureusement elle a finalement décidé de reprendre de l’altitude et de vivre sa vie de lanterne en papier.

Au final, le gateau a été tout mangé et apprécié à sa juste valeur, et l’anecdote du gateau kamikaze restera de nombreuses années dans nos mémoires, personne n’est mort attaqué par le chat et les lanternes n’ont brulé personne.

Sur ce, il me reste a te souhaiter une pas-si-pire au pire et une bonne au mieux année 2016. Que ce cru soit sympathique est tout le mal que je te souhaite.

Ouacances

Ouaaaais, c’est les vacances, crient les filles en faisant des bons de joie partout.

Ouaaaaaais, c’est les vacances, pense leur mère, donc moi, en se trainant péniblement et en regardant avec envie le Rotisha faire dodo.

Non parce que faut pas croire, c’est pas les vacances pour tout le monde hein. Parce que les deux filles, faut éviter qu’elles s’entretuent. Les pousser au cul pour qu’elles rangent, avec option mélodramatiques voire hurlements quand j’ose jeter un vieux dessin tout crasseux que limite le chat aurait pissé dessus, elles auraient voulu le garder aussi.

La joie de faire le tri dans leurs jouets, et le jour d’après retrouver ni vu ni connu, le vieux truc en plastique pourrit, pourtant jeté la veille au fin fond de la poubelle réapparu sur un tas qui n’était pas là hier.

La sensation d’être Sisyphe sauf qu’en fait de rocher, c’est des playmobils et autres petits ponays/barbies/lego que tu ranges dans des boites.

Gérer les demandes pour les cadeaux de fêtes et d’anniversaires pour les filles qui ont eu le mauvais gout de naitre genre moins d’un mois avant/après Noël. Et te retenir de dire des conneries.

En tout cas tu sais que le prochain qui offre un truc qui prend de la place ou qui a de multiples pièces, voire une poupée Frozen chantante, tu vas juste le frapper avec jusqu’à ce que mort s’en suive.

Ah et puis le supplice du sapin. Monté mais pas encore tout à fait terminé. Avec des décorations qui d’après ta fille de onze ans ont copulés, rapport au nombre qui progresse malgré tout.[1]

Et puis la perspective des fêtes. Ton foie est déjà parti faire un tour, ta tête est déjà dans un étau et ta tripaille crie grasse devant cette débauche calorifique qui va te faire absorber en trois jours l’équivalent d’un mois de pierrade à la tartiflette de raclette a tous les repas.

Puis la balance va te dire merde. Et toi, tu ne pourras pas dire merde aux gens. Parce que tu sais pas trop pourquoi, mais contrairement a tes principes misanthrope, tu as invité des gens pour nouvel-an.

Beaucoup en fait. En plus des gens qui n’ont aucun sens de la mesure. Pour qui une personne normalement constituée boira trois bouteilles d’alcool sur la soirée pour faire passer les 4kgs de nourriture. Des bons vivants en plus.

Du coup, on peut pas dire qu’on passe directement à janvier dites? On garde les paillettes, le sapin; ou alors je fais ni les réveillons ni Noël et je reste tranquillous sous ma couette, avec un thé, mon ordi et mon pyjama tout doux en pilou, avec les chats pour palier au fait que ma graisse et moi n’avons rien à nous mettre pour les fêtes et aucune intention d’aller faire les boutiques pour trouver des fripes.

[1] Oui, oui, coppulé. C’est bien le bon mot. Je sais pas encore trop bien ce que je dois faire d’elle, mais la je me renseigne sur les nonnes.

C’est quand qu’on est vieux?

Je me faisais la reflexion y a quelques temps de savoir quand est-ce qu’on devenait vieux. Est-ce que c’est comme une maladie, ça nous tombe dessus un matin, pouf, on est de l’autre coté de la barrière?

Est-ce que c’est quand le glissement se fait doucement, qu’on n’écoute plus Fun Radio, mais Classic 21, voire Nostalgie, qu’on se réveille un jour et qu’on aime ca? [1]

Ou alors quand on se réveille un matin avec la gueule de bois/l’haleine de mort/les yeux panda, qu’on se dit qu’on est trop vieux pour ces conneries et qu’on s’y tient? [2]

Peut-être que c’est quand on voit les amis se mettre en couple/faire des bébés/acheter des maisons et commencer a parler sérieusement [3]

Qu’on arrête de s’émerveiller pour des petits rien, comme un couché de soleil ou la forme des nuages? Ou que le débit de conneries diminue, que tes jeux de mots et calembours disparaissent peu à peu pour rentrer dans le sens commun? [4]

Ou quand tu ne sors plus, ne vois plus tes amis et refuses les invitations aux soirées jeux/déconne/whatever [5]

Peut-être est-ce quand tu vois le compteur d’âge de tes enfants augmenter. Avec des moments symboliques, comme celui ou on passe a deux chiffres, ou les changements d’écoles.

Ou alors quand tu ne tiens plus le sport, que courir plus de 100M t’es impossible et que quand tu t’essaies a l’aikido, outre le fait d’avoir fait découvrir aux autres le principe de l’équilibre du raton laveur bourré [6], tu découvres que si tu persévères, les prochaines semaines ne seront qu’une suite douloureuse de courbatures et articulations déboitées [7]

Quand tu te regardes le matin dans le miroir et que tu vois des cheveux blancs apparaitre, d’abord timidement puis se sentant en terrain conquis? Les rides d’expressions qui accentuent, j’espère que tu as éviter de trop faire la gueule toute ses années, et ces petites ridules qui arrivent là, au coin des yeux quand tu les plisses. Ne parlons même pas de ton front qui a l’outrecuidance d’être tout strié. [8]

Peut-être quand tu te rends compte que tu mémorises plus si facilement que ça tes textes. Oh, rien à craindre et ce qui concerne les propres tiens, ou du Laurence Bibo, voire du Sylvie Joly. Par contre les trucs en prose façon au hasard, la complainte de Ruteboeuf, la directement y a plus personne [9]

Bref, tout ca pour dire que demain Laglue© elle a 11 ans. ONZE PUTAIN d’années et que là, d’un coup, je me sens vraiment vieille. Et lasse. Et grosse. Et la tu te dis que
Oui que c’est le temps qui court. Ne me remercie pas pour ce clip, qui va bientot avoir vingt ans

Voilà, sinon promis bientôt sort la suite de mes aventures a San Francisco, et un post sur la brouette japonaise en aikido

[1] Je te rassure tout de suite, je n’en suis pas à ce point là. Je n’écoute plus Fun Radio, mais Classic 21 reste ma radio référence quand mon forfait data est mort.
[2] Oui enfin, plus que quelques jours aussi, faut pas déconner. D’ailleurs c’est ce que je me dis tous les soirs quand je repousse le moment d’aller me coucher, telle une sale gamine
[3] Boring. N’essayer jamais les soirées assurances et cantonnez-vous aux soirées jeux de role/jeux/ou sex-toys, sérieusement.
[4] Ah de ce coté là, j’ai pas grand chose à craindre
[5] Ah non pardon ca, ca s’appelle la dépression si c’est temporaire, la misanthropie si c’est récurrent. Je te déconseille le mixe des deux, ça fait mal
[6] Mais si mais si, t’as même pas besoin d’une poussée pour t’éclater la gueule en beauté sur les tatamis, tu te fais ippon toute seule comme une grande, sous le rire de ta partenaire. Oui je suis une catastrophe ambulante
[7] Ah non merde, ca c’est mon état naturel, totalement lamentable.
[8] Oh bordel, en vrai en fait, j’ai l’air d’une gorgone. Tu vois Cruella dans la petite sirène. Ben enlève un peu de tentacules et mets lui la peau blanche, c’est moi.
[9] Bonjour, on se connait? “Mais que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus” D’abord m’sieur j’ai pas d’amis du coup je peux pas vraiment savoir ce qu’ils sont devenus. “Et tant aimé” Berrrk aimer des gens, mais ca va pas la tête?

La loose féline

Tu sais déjà que quand tu es parent, tu diras des phrases hautement improbable tel que “ne met pas ton bébé dans la machine” ou “ne lèche pas la vitre”.
On ne m’avait pas précisé qu’en tant que propriétaire de félin, j’aurais aussi mon lot de vicissitudes et de phrases bizarres.

Déjà, j’ai un chat qui ouvre les portes. Et qui depuis peu parvient a ouvrir la salle de bain, même quand elle est fermée. A moi donc la joie d’avoir un chat ponay qui me matte pendant que je prends ma douche. Si j’ai le malheur d’avoir laisser le tabouret à coté de la baignoire quand j’y suis, tu peux être sur que le chat est dessus et trempe la patte dans MA flotte. Avant de la retirer pour cause de brulure au trouze millième degré, rapport que je prends mes bains chaud.

Et surtout, les deux chats ont une habitude que je déteste particulièrement: s’ils sont dans la pièce quand tu sors de la douche/bain, tu peux être sur qu’ils viendront se frotter contre tes jambes encore dégoulinante, pour ton plus grand déplaisir, plaquant environ 12m3 de poils sur les tiens.

Mais c’est pas ca le pire. Le pire c’est Rotisha…
L’autre jour, je sortais de ma douche, emmitouflée dans ma serviette. Elle se frotte contre mes jambes, rouspète que je la chasse. Je m’essuie. A oualpé, j’essaye de mettre ma culotte. Sur le tabouret a coté de moi, Rotisha qui se met soudain a bouger. Et me voilà a la repousser et a lui dire “ne mets pas ta queue dans ma culotte bordel”, parce que la touffe de poils qui ressort de l’élastique de ton dim, c’est clairement pas sexy. [1]

Elle aurait pu s’arrêter là, mais non, elle était clairement décidée a me pourrir la vie. Alors que je suis en train de mettre mes chaussettes de manière fort délicate et féminine [2], v’là t’y pas que ce satané félin vient me mrouter contre la jambe, me faisant lourdement choir dans ma tentative de tai-chi équilibriste et manquer me rompre le cou.

Elle s’est drapée dans sa dignité tandis que je l’observais du coin de l’oeil et l’empêchait de m’approcher le temps que je finisse de m’habiller.

Quand j’ai terminé, elle la jouait oreille basse, totalement innocente en arrière de moi. Quand j’ai voulu descendre, je l’ai entendue cavaler depuis le fond du couloir, avant de se poser sous mon pied et manquer me faire dévaler l’escalier, cul par dessus tête.

Quand Vanyel est arrivé le soir, il s’est demandé pourquoi la gamelle du chat était vide et pourquoi le Rotisha me tournait autour en suppliant d’avoir de la nourriture, avec des yeux totalement implorants et dégoulinant d’innocence…

Ce chat aura ma peau, c’est a peu près sûr.

Bien sur que non que je serais incapable de faire de mal a une mouche, il ne faut pas la croire c'est elle qui me torture
Bien sur que non que je serais incapable de faire de mal a une mouche, il ne faut pas la croire c’est elle qui me torture

[1] Et tu croises les doigts pour que personne ne t’entende, rapport au quiproquo, ‘ce n’est pas ce que tu crois chéri’
[2] Aka en équilibre précaire sur un pied, faisant des moulinets avec les coudes et oscillant dangeureusement entre “a deux doigts de se peter la gueule” et “se fait un trauma cranien en se prenant la cheminée en marbre”

Sado-masochisme

En ces temps automnaux, ou le mercure peine péniblement à grimper au delà des 14°[1], ou je travaille avec ma petite couverture sur les genoux, envisageant de me faire enfumée comme un jambon par le poële qui refoule, rapport que quand même, c’est pas début septembre qu’on va rallumer le chauffage, il faut tenir encore un peu que diable

Je triche donc pour essayer de garder/ donner un peu de chaleur à mon connard de corps qui fonctionne plutôt de façon radine dès lors qu’il s’agit d’avoir chaud. Et je fais du thé.

Dans ma graaande tasse starbucks, ouske l’eau bien chaude réchauffe la porcelaine, me permettant de l’enlacer des deux mains et de souffler doucement pour faire monter la chaleur au visage ET ne plus rien voir à cause de la buée sur les lunettes.

Oui sauf que. C’est TRES chaud. Même que ca brule les mains. Oui mais ca réchauffe. Oui mais ça brûle les mains. Oh mais bordayl ca fait du bien c’est chaud. Non Chouchou [2], c’est TROP chaud, ça te brûle là, ça fait mal. Oui je sais mais c’est trop bon. Rhhaaaaaaa lovely [3]

Voilà, tu connais donc maintenant un coté honteux de mes multiples personnalités. La prochaine fois, je te raconte comment je fais la morte quand j’entends une des filles pleurer la nuit. [4]

[1] Ce qui après la Californie fait un plus grand choc encore. Oui Vanyel, je vais faire encore un peu dans la mono-maniaquerie, tu m’excuseras.
[2] Oui, je me fais souvent des dialogues de ce genre dans ma tête, ou je ne suis jamais toute seule. Corolaire, je ne m’embête donc jamais, mais si parfois j’ai tendance a m’emmerder dans ces discussions ou on va mettre le temps pour tomber d’accord. Ca peut expliquer aussi ma difficulté a me lever de façon joviale.
[3] Et la on m’a perdue parce que je profite de la chaleur et du gout du thé
[4] Ah on me fait signe que c’est parce que je le suis réellement en fait et que la nuit la rigidité cadavérique s’empare de mon corps blafard et froid.

Yo, c’est mite

Parfois, on a de superbes idées. Genre, vu qu’on est du coté de SF, pourquoi ne pas en profiter pousser jusqu’au Yosémite pour le week-end. A peu près 3h de route, une paille pour un si grand pays.

Puis il parait qu’on va s’en mettre plein les mirettes, alors du coup, on ne peut que y aller…

Et des dénivelés a cauchemarder
Et des dénivelés a cauchemarder

Que ça soit en vertical ou horizontal...
Que ça soit en vertical ou horizontal…

Sitôt dit, sitôt fait. On loue une voiture et a nous l’un des plus grands parcs nationaux des USA. Bon c’est un peu craignos pour quitter SF, vu que y a des embouts, mais on a un chouette passage sur le San Mateo Bridge avant de quitter la baie. Déjà, rien que le trajet pour monter jusque là vaut son pesant de cacahouètes.

L’impression de rouler sur l’eau, une vue éblouissante…

Et c'est parti pour 3h de route en foliiiieee
Et c’est parti pour 3h de route en foliiiieee

Plus bleu, que le bleu de tes yeux
Plus bleu, que le bleu de tes yeux

On traverse une partie de la Californie, avec des paysages plus ou moins arides, plus ou moins brûlés

Désertique contrée aride.
Désertique contrée aride.

Burn, baby burn
Burn, baby burn

La route monte, beaucoup. Même qu’a certains endroits, comme dans la valée de la mort, on te demande de couper ton air co.

On ne se lasse pas du paysage
On ne se lasse pas du paysage
L'air co? Pourquoi faire, on est des warrior nous. (et on a un éventail)
L’air co? Pourquoi faire, on est des warrior nous. (et on a un éventail)

Et puis tu as les arrêts pitoresques, avec des gargotes qui te proposent à boire et à manger, sur une vue a couper le souffle. Celle ou on s’est arrêtés avait une tarte crème/framboise maison à tomber par terre et une limonade diablement rafraichissante. Je n’ai pas tenter leurs hamburgers, mais à l’odeur ca promettait d’être bon.
Une pause gourmande s'impose. *Mioum*
Une pause gourmande s’impose. *Mioum*

Vue de la dite pause.
Vue de la dite pause.

Après des routes en lacet sur des pentes de fous, ,ous arrivons enfin. Payons à l’entrée. Et c’est parti. On s’est arrêtés quelques fois sur le trajet jusqu’au visitors center tellement les vues étaient a coupé le souffle.

Là-bas, ou tout est beau tout est sauvage
Là-bas, ou tout est beau tout est sauvage

Si en plus y a un bel effet soleil...
Si en plus y a un bel effet soleil…

Y a pas, du paysage comme ça, ça roxx.
Y a pas, du paysage comme ça, ça roxx.

Et on a fait nos deux premiers trails.Des (très) faciles, mais avec de jolis paysages. Et surtout des daims.

Tu n'aurais pas vu ma maman?
Tu n’aurais pas vu ma maman?

J’ai bien essayé de sauter par dessus un faon, voire de le tuer [0], pour voir ce que ca pourrait faire mais Merlinou il a pas voulu.[1]

Une petite boucle plus loin, on arrive au pied de la plus petite des Yosemite falls.

A sec. Ou presque.

Vous pouvez admirer la Lower Fall, elle ne paye pas de mine comme ca, mais à la fonte des neiges, elle est suffisament puissante que pour tuer des gens
Vous pouvez admirer la Lower Fall, elle ne paye pas de mine comme ca, mais à la fonte des neiges, elle est suffisament puissante que pour tuer des gens

Et le lit de la rivière rempli d’énorme cailloux, tous plus impressionnants les uns que les autres.
Il vaudrait mieux ne pas glisser.
Il vaudrait mieux ne pas glisser.

Et puis notre première rencontre avec les écureuils. Si de loin ils sont tout mimi et donne envie de les caresser, de près, c’est autre chose, vu qu’il ne demande rien de moins que de venir te piquer ta bouffe. Note qu’il vaut mieux deux trois écureuils qui tentent de t’escalader pour te voler tes tartines, qu’un gros ours noir.
Sqwiiii? Sqwiiii. Iiiiik Iiiik >_<  *et mon droit a l'image, bordayl?!
Sqwiiii? Sqwiiii. Iiiiik Iiiik >_<
*et mon droit a l’image, bordayl?!

Le retour se fait par un petit chemin vallonné de toute beauté,

On a jamais vu la dryade qui en était sorti.
On a jamais vu la dryade qui en était sorti.

Qui monte, qui descend, qui passe devant de grands cailloux
On va jouer a "tu retires le caillou, celui qui se fait écraser a perdu"
On va jouer a “tu retires le caillou, celui qui se fait écraser a perdu”

Devant des arbres qui n’ont pas froid aux racines
Des arbres sur cailloux.
Des arbres sur cailloux.

Et surtout, sur un chemin ou il n’y a personne, contrairement au lendemain, ou sur tout le trajet jusqu’aux chutes il y aura blindé de monde. Par contre, de mouchettes et autres insectes, ca ne manquait pas.

Le soir tombe, on prend la route vers un motel, a Mariposa ou l’on va passer le we. Une route en lacet, avec de chouettes paysages là encore.

Plus sombre que la nuit, mais encore pleine de lumière
Plus sombre que la nuit, mais encore pleine de lumière

En plus le feu durait des plombes.
En plus le feu durait des plombes.

Sauf que. On sait pas vraiment ou il est, ce motel et que de réseau gsm ou data, il n’y a point. Vive T-Mobil en dehors des grandes villes.

La nuit est tombée, on quitte le Yosemite. On roule donc vers Mariposa a l’aveugle, et on se tape a l’entrée de la ville. Pendant que le Merlinou se demande comment on va faire pour le trouver, je regarde ce qui traine comme wifi dans le coin. [2]

Et c’est là que, coup de bol monstrueux, on a découvert la technique de trouvage de motel ultime, le best des best :

  • Mon amour, c’était quoi déjà le nom du motel, c’est pas Minner quelque chose ?
  • Minner Inn pourquoi ?
  • Ben parce que là en fait, je capte son wifi…

Il est 22h, on est debout depuis super tot, on a une dizaine de km dans les jambes, cinq heures de voiture, et qu’une hâte : poser nos valises et manger un bout. C’est donc au Burger King qu’on terminera la journée, avant d’aller se coucher pour être prêt le lendemain a braver Mist Trail.


[0] En référence a mon histoire de chasseur hein, pas pour de vrai, je préfère préciser, pas la peine de m’étriper
[1] Faut dire que parfois il est pas jouette hein
[2] Faut croire que mon addiction a Ingress à du bon parfois

Google

Six jours pour visiter une ville, c’est pas grand chose. Surtout quand la moitié est dépensée a visiter des choses hors de la ville. Comme le Yosemite et Google. On a profité du seul jour de congé du Merlinou pour aller faire une visite au géant de Montain View.

C'est loin un peu
C’est loin un peu

La chance qu’on a eu, c’est via notre réseau Ingress, de pouvoir faire la visite avec un employé [1]

Bon après, il faut y arriver chez google. Ca se mérite, c’est en Californie certes, mais pas vraiment à SF. C’est a plus d’une heure de train de San Francisco, à laquelle il faut rajouter le temps de trajet pour aller jusqu’au caltrain, trajet fait en Muni, mais si tu sais, les bus à horaires variables et aléatoires de la ville. Des bus aux amortisseurs un peu mort, et qui n’arrêtent pas de troller. [1b] et après y a encore une sacrée trotte jusque là, mais le réseau étant assez bien développer ca ne met pas encore trop de temps.

Alors pour ce qui concerne le caltrain, c’est un peu comme les omnibus de la SNCB/F ca s’arrête partout, c’est rarement à l’heure, mais y a un certain confort.

D’ailleurs, en attendant le départ, j’ai pas su m’empêcher de refaire quelques photos…

Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression d'être un globetrotter...
Je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression d’être un globetrotter…

Tiens, y a comme une similitude de forme. Serait-on vaguement cousins?
Tiens, y a comme une similitude de forme. Serait-on vaguement cousins?

Je crois que de me retrouver dans une poche, a été l'erreur de toute une vie de jouet.
Je crois que de me retrouver dans une poche, a été l’erreur de toute une vie de jouet.

Arrivés à la gare, on est réceptionné par notre contact, que nous n’avons jamais vu [2], avec comme promis une voiture qui a vécu, sans air co, qui a plus de 200.000miles et dont la radio est cassée.

Quand j’ai proposé de chanter let it go, ils n’ont pas voulu, les sagouins. Pire, ils ont menacé de me montrer littéralement le résultat de la chanson. Et après on se plaint que la Californie est dans une sécheresse sévère.


Bref, on a pu visiter le campus, faire des photos avec le nouvel androide, marshmallow,

Je me sens tout petit là d'un coup
Je me sens tout petit là d’un coup

Des photos permettant des contrastes saisissants entre Loup et la future ex-mascotte de google Fiber.
-Loup: tiens, ils font de la drôle de bouffe chez Google, chui pas sûre que leur lapin soit commestible...  - Google Fiber: je suis un lièvre connard. *gloups*
-Loup: tiens, ils font de la drôle de bouffe chez Google, chui pas sûre que leur lapin soit commestible…

– Google Fiber: je suis un lièvre connard. *gloups*


mais aussi avec les autres,
Une petite faim?
Une petite faim?

Je te laisse imaginer le genre de photos qu'on peut faire avec ça.
Je te laisse imaginer le genre de photos qu’on peut faire avec ça.


Découvrir la cantine, diablement bonne et le nombre impressionnant de personnes présentes sur le site, même s’il y a pas mal de visiteurs.

La boutique Google se veut élitiste, parce que si tu as des baskettes n’as pas un employé et un badge avec toi, tu rentres pas

On profite de l’après-midi pour visiter un peu le coin et se rendre compte de ce que sont les “vraies” villes américaines et il est déjà temps de rentrer.

Il est l'or mon signor, il est l'or.
Il est l’or mon signor, il est l’or.

Un trajet de train plus tard, ou le contrôleur a du nous réveiller pour vérifier nos billets, on rejoint Financial district histoire de faire un peu de shopping.
Apple Store, boutique Disney [2b]
J’essaye bien de convaincre Merlinou de prendre une peluche Stitch pour moi [3] des tas de trucs vice-versa de la reine des neiges petite sirène.
On rejoint l’implantation californienne de sa boite, je fais connaissance avec ses collègues [4], vu que y a des locaux dans le tas, on leur fait toute confiance pour aller bouffer le soir.

En attendant, un peu de marche, histoire de s’ouvrir l’appétit.

Tiens je te fais pas le cliché avec la tour triangulaire dont je connais pas le nom, pour une vue plus mainstream du quartier
Tiens je te fais pas le cliché avec la tour triangulaire dont je connais pas le nom, pour une vue plus mainstream du quartier

Ou je fais ma grosse touriste en prenant quelques photos, entre les captures de portails
C'est haut tout ca quand même. Tu m'étonnes que le soleil n'arrive jamais a passer
C’est haut tout ca quand même. Tu m’étonnes que le soleil n’arrive jamais a passer

Et on a bien eu raison. Certes, le resto, thaï était bruyant mais ce qu’on a mangé délicieux. Un volcano beef qu’ils appelaient ca. J’en remangerais bien à l’occasion, tellement c’était bon

De la viande, des oignons, quelques légumes et une petite sauce relevée, le tout accompagné de riz
De la viande, des oignons, quelques légumes et une petite sauce relevée, le tout accompagné de riz

La joie des transports en communs pour rentrer et se jeter au pieu avant d’affronter le terrible week-end au Yosemite, le tout avec à peine 13km dans les pattes.

Le petit hôtel qu’on s’était prit était sympa, situé en haut de Van Nes et si la vue ne payait pas de mine, l’arrière plan de collines était plutôt sympathique.

Premier logement. Avec un énooorme lit king size ou tu pouvais dormir dans la largeur sans soucis
Premier logement. Avec un énooorme lit king size ou tu pouvais dormir dans la largeur sans soucis

[1] Bon il est vert, mais personne n’est parfait
[1b] Ben oui quoi, des trolley-bus
[2] C’est ca aussi la magie d’Ingress. Tu rencontre des gens que tu n’aurais jamais pu rencontrer autrement, et tu réponds favorablement aux invitations des inconnus dès qu’il s’agit de se retrouver dans un endroit public, type une fontaine ou une statue. Pour ce qu’on en sait, peut-être qu’un jour on tombera sur un dexter en puissance qui nous enfermera dan sa cave. Tant qu’on a notre black gardian et sojourner, on devrait gérer
[2b] Ben quoi, on est en Amérique ou bien?
[3] Faut toujours que j’oublie mon portefeuille dans les moments les plus inopportuns et en plus je n’aurai jamais le temps de retourner au disney store sur ton mon séjour. Monde injuste
[4] Je te rappelle que je suis misanthrope et timide et que j’ai rencontrer 20 personnes que je connaissais pas la veille. C’est te dire mon niveau d’efforts.

Rentrée J-1

Après les petites images pleins les yeux, le célibat en journée à l’autre bout du monde, des petits restos, plats pris sur le pouces et des kilomètres de marches, j’ai bien du me résoudre à voir la vérité: on est le 31 aout, demain c’est la rentrée et les filles n’ont pas leurs affaires, malgré les listes remisent le 30 juin [1], c’est bien entendu le 31 aout qu’on les fait ces courses hein.

Avec le jetlag dans la tronche, la déprime post-voyage sous le bras et des cernes qui rejoignent mes genoux, c’est donc a 10h que je lève de force, les filles. Ca promet d’ailleurs pour le levé a 7h demain. M’est avis que mardi soir, elles feront moins les marioles pour aller se coucher.

Après avoir fouetter tout ce beau monde [2] on se met enfin en route vers un grand magasin. Vu qu’on est dans le trou du cul du monde, c’est 45 minutes de trajet dans la tronche, sous un soleil de plomb, avec une cinkanzédemi hurlante parce que j’ai eu l’outrecuidance de lui refuser d’emporter des jouets dans ma bagnole, qui dégueule déjà de plein de jouets de la dite demoiselle. Mais ca lui va pas parce que c’est pas ceux qu’elle a CHOISI.

Paye ton chemin de croix jusqu’a la bagnole avec tout le village qui se retourne a ton passage. Mère indigne? Oui, si je veux, d’ailleurs je t’emmerde.

La liste en main, on parcourt les rayons. Heureusement hier, on s’est occupé de voir ce qui était encore en état et utilisable pour une année supplémentaire de service. Et oui, la décroissance c’est nous aussi [3]

La jouissance de pouvoir faire un petit “v” pour vendetta à coté de chaque item trouvé.

Laglue© me dit avoir besoin de chaussures de gym plus grande que ses actuelles. Soit, allons donc en prendre. Passage pour des courses alimentaires.

A la caisse, deux mecs, nous regardent ostensiblement. Apparemment avec plus de testosterone que de neurones, vu qu’ils devisent bien haut et guogenards sur ces gens qui font les courses de la rentrée la veille alors qu’ils ont reçu la liste en juin.

C’est bien que j’avais les filles que je leur ai pas révélé le fond de ma pensée a base de ‘et alors connards, occupez vous de votre bite et du manque d’intelligence profond que je vois là entre vos carapils et le dernier numéro de voici spécial foot”, pour me contenter d’un sourire et regard qui tue, d’un fantasme de mort lente et violente vu mon état de non-patience, fatigue et marre de tout là, sans même décocher un mot, sachant que ca n’aurait pas été de ma répartie habituelle mais un bien plus bas “ca vous pose un problème? Oui, ben parles en a mon cul, ma tête est malade”

Enfin les courses sont dans le coffre. Par acquis de conscience [4] je vérifie qu’on a bien tout, puis regarde les chaussons de gym. Et j’ai bien fait.

Ah ben forcément comme ça, ça va marcher moins bien.
Ah ben forcément comme ça, ça va marcher moins bien.

Ré-iterant l’exploit des chaussures différentes, sans toutefois tomber dans le classique “mes sandales ont deux pointures différentes” qu’on a découvert à la toute fin des vacances il y a quelques années, la demoiselle, quasi 11 ans quand même avait réussi a prendre deux chaussures droites.

Se retaper les files pour faire l’échange m’a rendue joie, tu n’as même pas idée.

En attendant, les cartables pour demain sont bouclés, les vêtements choisi, plus qu’a finir de manger, prendre une douche et hop, elles seront au lit, pour la dernière nuit de leurs grandes vacances 2015. Inutile de te dire qu’elles ont moyen envie d’y retourner. Parait que les vacances étaient trop courtes.

Et moi? Moi je m’efforce de rester zen en cette semaine de maman solo avec l’envie de repartir et des emmerdes administratifs qui se sont pointés comme de bien entendu pendant les vacances. Respirer. Téfaliser [5]. Je vais survivre.

Partir un jouuuuuur, sans retouuuuuur, effaceeeeerrrrr notre ammouuuuuuuuur ahem pardon *craquage
Partir un jouuuuuur, sans retouuuuuur, effaceeeeerrrrr notre ammouuuuuuuuur ahem pardon *craquage

Edit: il est 21h15, les filles sont au lit, couchées. Quant au fait de dormir, je n’ai absolument aucune idée de l’heure à laquelle elles vont y parvenir. Elles ont du mal à se lever ce matin, ca promet du sport pour demain.

[1] En même temps, entre les stages, les maladies, l’opération de ma maman – oui cherche pas, ma maman a des tendances masos, après trois enfants, elle persiste a vouloir faire les courses de rentrée avec les deux miennes, genre souvenir nostalgique, ou alors juste pour se rappeler que à quel point c’est bien de ne plus avoir d’enfants en âge scolaire
[2] Deux filles mal embouchées. Compter une heure de préparation par tête de pipe, plus une heure a gueuler pour les faire avancer. Avec juste 4h de sommeil sur la nuit. Enjoy.
[3] Et le fait d’être pingre. C’est que je voudrais bien repartir en Californie moi, ou au Japon, voire en Islande, alors du coup, le moindre euro économisé est un pas sur ce chemin. Ou un euro pour une surprise pour les filles. Oui, je suis faible. D’ailleurs en parlant de cadal, j’ai rien ramener pour moi, mais les filles sont blindées.
[4] Bon ok, je suis une femme rousse, qui voyage seule en plus, je ne peux donc pas avoir de conscience. On va dire que c’est l’intuition maternelle hein.
[5] Faire le gros dos comme la bonne vieille poêle. Ca te glisse dessus, ca ne peut pas t’atteindre, tu es zen, pose tout de suite cette tronçonneuse s’il te plait.