Category Archives: Cuisine

L’ennui avec les belles choses…

… C’est que quand on les utilise, on se sent l’envie de faire les choses bien, et particulièrement de mettre les petits plats dans les grands quand elle sont réellement jolies.

C’est ainsi que y a quelques temps, j’ai reçu pour mon anniversaire une sublime boite à bento de luxe de la part de Vanyel.
Boîte qu’au final j’utilise fort peu parce que:

  1. J’ai une peur totale de l’abîmer
  2. Quand je la vois je SAIS que serai de longues heures en cuisine
  3. Je me sens obligée de bien cuisiner et surtout de bien présenter derrière

Du coup la précieuse chose, est rangée dans sa boîte en carton, dans son papier de riz, au sommet de l’étagère “objet précieux qu’il faut vraiment être motivé pour utiliser, mais que une fois que tu les as en mains, tu as des yeux de personnages de mangas et le monde entre les mains”.

Je te vois te marrer dans ton coin, mais rigole pas, tu connais pas la Boi-boite maléfique, Utsukushiku Akuma, de son petit nom [1], mais qu’on appellera Akuku pour plus de simplicité [2], rapport que c’est quand même long comme patronyme et que réellement, une fois que tu la vois, tu ne peux que lui faire honneur.

Et comme on dit qu’un petit dessin photo vaut mieux qu’un long discours, tiens ‘gade comme dirait ma fille

Mékikya dans la boi-boite? Surprise

Tiens regarde, simplement déjà le carton avec son dessus rose pâle et ses délicates incrustations laisse présager que ce qu’il se cache dedans est de toute beauté.

Une fois que le couvercle est ouvert, tu ne sais pas encore à quoi t’attendre, vu que chaque pièce est foutrement bien agréablement bien emballée dans des épaisseurs de papier de riz

Mais que se cache-t-il derrière ce papier de riz?

Les mains tremblantes de convoitises [3] Je m’attelle au déballage des divers éléments et reste muette de saisissement devant la beauté de la chose

Boite à bijou? Non boite à bento

Parce qu’il s’est pas fichu de moi le Vanyel, ca brille, c’est laqué c’est super beau et c’est multi-plats en plus

un deux, trois,je cuisine chinois. Ah ben non. Japonais en fait, c'est balot pour la, rime...

Chaque petit compartiment amoureusement décoré et laqué, comment veux-tu balancer ta tambouille la dedans, ce serait vexé le dieu des choses jolies et bien faites et attirer le malheur sur ta tête pendant au moins 42 générations.

Du coup, à chaque fois, j’ai sorti le grand jeu.
Bon je ne vais pas me plaindre, c’est chouette de cuisiner et tout, et quand on est dedans on a tendance a ne pas voir le temps passé en cuisine [4], et a se rappeler en rigolant les effroyables difficultés qu’on a eu pour cuisiner ca

Accessoirement on peut y ranger sushis et autres onigiris, pour par exemple, un anniversaire

Ou alors plus récemment que y a pas plus tard que quelques jours, ceci
Quatuor de saumon dans un écrin laqué

D’ailleurs si tu es sage, d’ici quelques jours je te fais la recette de ces derniers plats, qui était il faut bien l’avoué, diablement bon…

[1] Oui toujours ma propension a donner des noms aux objets
[2] Bon c’est sûr, ca la pète moi, mais Magnifiquement démoniaque, c’est un peu long comme nom
[3] Et aussi un peu par peur de tout casser, j’avoue
[4] Ah merde 22h, déjà?!

Gatal choco/bananes SANS Plv

Bien bien bien, j’avais promis là y a quelques jours un nouvel article sur un cake sans plv [1], le voici, le voilà.
Bon en fait c’est pas celui que j’escomptais faire, mais il me restait trois vieilles bananes sur le point de se mettre a courir toutes seules que j’ai du trouver quelque chose à en faire.

Ce quelque chose étant un cake choco/bananes, parce que bon, les fruits c’est bon, mais le chocolat, c’est bien meilleur. Et les deux ensembles, c’est une tuerie.

D’ailleurs, à l’heure ou je te parle, j’ai les effluves du cake en train de refroidir dans les narines, et ca donne faim.

Donc pour faire ce formidable cake tu vas avoir besoin de ceci

Matériel de dévotion fin prêt.

Bon on est d’accord c’est pas très lisible comme ça, du coup je me suis permis de faire une photo des ingrédients déjà pesés et mesurés.
C’est directement plus clair, et ça donne ceci:
Matériel de dévotion fin prêt.

Bon c’est sûr, c’est bien tout ça, mais tu me diras qu’avoir les ingrédients et les proportions, ce serait plus top moumoute.

Voici donc en exclu pour toi, les superbes ingrédients de ce cake sans plv:

  • De la farine: 250gr
  • Du sucre blanc: 100gr
  • De la cassonade brune: 65gr
  • De la cassonade blonde:45gr
  • Du chocolat en morceaux: 80gr
  • De l’huile: 125ml
  • De la levure fermentable: 1càthé (5ml)
  • Du bicarbonate de soude: 1cathé(5ml-juste pour être sûr que ca gonfle
  • Deux oeufs
  • Trois bananes mûres

  • Temps de préparation: 10-15minutes environ
  • Cuisson 50min à 180°c

Ce qui au final devrait te donner ça:
Et même qu’après le passage de Laguante© y a un ptit truc en plus.

Tiens maman, je te donne ma banane, des fois que tu n'en aie pas assez

Une fois tout ca rassembler c’est simple, faut mettre la farine avec la levure et le bicarbonate ensemble.

Sniffe, c'est de la bonne. Avec ca, tu vas lever o/

Pis on fait pareil avec le sucre et les cassonades

Sucre et deux cassonades, c'est mieux que du sucre blanc tout court

Ensuite ton petit saladier dans lequel tu mets les bananes épluchées et toutes nues

Voici les pôvres victimes innocentes encore intègres

Pis avec ton grand couteau une fourchette et un presse-purée, tu réduits tout ce beau monde en bouille [2]
Pas de pitié pour les bananes o/ (ni les croissants d'ailleurs)

Une fois celà fait, hop, l’huile rejoint la banane

Gloup_gloup_gloup. Mets de l'huile ♪ ♫

Un petit mélange rapide
Admire quelle homogénéité

Puis un oeuf se rajoute:
On ne fait d'omelette sans casser des oeu... ah non zut, c'est pas ca >_<

Pis deux pis trois
Alors ce sont deux oeufs qui sont dans une pâte et l'un d'<i>oeuf </i> dit...

On finit de mélanger cette première préparation

Faire un gateau, c'est surtout une histoire de mélange en fait.

Ensuite c’est facile, on prend le bol farine-levure-bicarbonate, et on verse, mais attention hein, pas tout en une fois.

Alors faire la pâte, c'est aussi verser la farine par petit tas (pardouze-partouze o/)

Pis on touille, touille, touille. A ce stade ca devrait ressembler à ca:
Touille touille you touille ♪ ♫

Ensuite, on fait pareil avec le mélange sucre-cassonades, pas tout d’un coup de nouveau

Et une pincée de sucre, et de cassonadeS

Après quatre crampes du poignet et quatre ramassages de gosse chiante en sus, ca devrait avoir cette gueule là
Faire un gateau, c'est surtout une histoire de mélange en fait.

Après, reste le plus difficile, verser le chocolat dans le saladier contenant la pâte

Tu les vois tous ces petits chocolats qui ne demandent qu'a être mangé?

Et puis remélanger un coup. Au final, voici à quoi ca devrait ressembler
Non, ces points noirs ne sont pas des insectes

Après on beurre le moule avec de l’huile ou de la margarine, donc sans plv [3]

Et alors là... Hips.. le Moule ilé... hips beurré.... *buuurps*

Pis on verse l’appareil dans le moule
On est pas bien, là comme ca?

Après y a plus qu’a enfourner, 50min à 180°c [4]
A laisser cuire, puis à sortir

Bien doré, avec une belle croute, mais quel beau cake sans PLV

On laisse refroidir au moins une demie heure, puis on démoule.
Et au bout du bout de l’ultime, voici le cake choco/banane sans PLV

Et bon appétit bien sûr o/

[1] Mais si, les vilaines Protéines de Lait de Vache, qui transforme mon agréable Gluante© en Gluo-Garou© passé minuit si jamais elle a eu le malheur d’absorber n’imprte quel produit laitier.
[2] D’ailleurs j’avoue, j’adore écraser la banane au presse-purée, tellement qu’elle se laisse faire.
[3] Ou a la bourrine comme moi, en beurrant le moule avec un couteau en plastoc.
[4] Sans oublier de le faire préchauffer, avant

Poulet tika ou poulet korma pour les nuls

J’avais écris, y a quelques mois sur ce blog, une recette de curry maison, crécré bonne, mais qui mettait le temps pour la faire [1].
Y a quelques semaines, je t’avais promis de faire un article sur un poulet korma, ou un poulet tika massala.
Et bien, ami lecteur, réjouis toi, car voici le temps ou tenant mes promesse, je dépose devant tes yeux les secrets de créations d’un magnifique et délicieux poulet indien qui se cuisine extrêmement rapidement et qu’avec de bons ingrédients

Bon avant toute chose, sache que cette recette est particulièrement pratique si tu veux te lancer dans la cuisine indienne, alors que tu n’as aucune connaissance ni même la moindre idée de comment qu’on fait/ ce que ca peut goûter; parce que oui, la magie est là, c’est que c’est une sauce toute faite prête a l’emploi.

Et cerise sur le gâteau, même si ca ne vaut pas tout à fait un plat fait soi-même, c’est quand même vachement bon, plein de bonne choses et sans cochonneries. Bref, rien à voir avec ce que Uncle Ben’s ose appeler sa sauce curry [2]

Bref, je vais te parler aujourd’hui des sauces Sharwoords et en particulier de la tika et de sa copine korma.
Alors déjà comme tu peux le voir, la liste d’ingrédients n’est pas dégueux:

Pour la korma:
Water, Single Cream (21%), Sugar, Onions, Coconut Flour (5%), Modified Starch, Ginger Puree, Concentrated Whole Tomatoes, Vegetable Oil, Concentrated Tomato Puree, Garlic Puree, Spices, Salt, Lactic Acid, Chilli Powder, Colour: Lutein; Saffron.

Pour la tika:
Water, Yoghurt, Cream (8%), Sugar, Tomato Paste (4%), Modified Maize Starch, Onions, Spices, Creamed Coconut, Ginger Puree, Whole Concentrated Tomatoes (1%), Garlic Puree, Desiccated Coconut, Ground Coriander, Vegetable Oil, Salt, Chopped Corriander, Colour (Paprika Extract), Lemon Juice Concentrate, Lactic Acid.

Voilà donc pour l’intro.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Pour faire ces recettes tu vas avoir besoin pour 4-5 personnes:

Matériel sacrificiel optimum

  • De Gary: pour 2-3 personnes, comptez 2 cup, pour plus 3 ici pour le mode d’emploi
  • de poulet: environ 1kg
  • D’une sauce korma, d’une sauce tika [3]
  • D’un peu d’huile pour les poêles
  • D’un chat pour manger les chutes
  • D’un couteau pour découper le chat le poulet [4]
    • Donc une fois que tout est réuni:
      Prendre le poulet et le répartir en deux tas de poids plus ou moins égal.
      Le découper et faire trois tas: deux égaux pour les poêles, le plus petit avec les déchets, pour le chat:

      Poulet en trois tas: poêle1, poêle2 et gamelle du chat

      Pester contre le chat qu’on a faillit découper trois fois, rapport au fait qu’il adore le poulet, et jeter les restes dans sa gamelle pour avoir la paix et éviter de s’éclater la gueule sur la taque de cuisson, parce que ce crétin fini se sera encore frotter dans vos jambes à un moment innopo

      C'est Chapupute© qui va être contente
      rtun

      Mettre un fond d’huile dans les poêles, les faire chauffer, tout en vérifiant que ce con de chat ne préfère pas les morceaux de poulets qui sont rester sur la table

      Mets de l'huile ♫♪

      Une fois que l’huile est bien chaude, mettre le poulet dans la poêle et remuer jusqu’a ce qu’il soit bien cuit.

      A poêle le poulet, et que ca saute o/

      Passer a la partie la plus dure de la recette: dans quelle sens on va mettre les sauces. Plutôt comme ceci

      Poulet Korma- Tika....

      Ou alors plutôt comme celà
      ... Ou poulet Tika-Korma?

      Alors que tu as perdu dix minutes sur ce dilemme totalement inutile, le poulet est cuit. Il ne reste plus qu’a ouvrir les pots et a verser dans les poêles. D’abord tout doucement

      Tapotes pas trop fort le pot, sinon tout sort. D'un coup. Et c'est pas beau à voir, crois moi

      Puis un peu plus puissamment, rapport que le korma, il va faire plop d’un coup [5]
      Plops- fait le pot en se vidant dans la poêle, l'air peu ragoutant

      Pareil pour le deuxième pot, sauf que le tika, il est vachement plus collant et chiant à sortir. Du coup faudra t’aider d’une cuillère

      Gniiiiiiii mais tu vas sortir saloperie? >_<

      Et sans en mettre partout, s’il te plait bien [6]
      Bon oui, vu comme ca, c'est pas uber appétissant

      A ce stade, tu en es là, et c’est parfais pour une observation scientifique

      Ayé les pots sont vide. Tu remarqueras la différence de viscosité entre les deux sauces

      La dernière chose à faire: mélanger le tout, pour que ca prenne un air vachement appétissant, en plus de l’odeur qui s’en échappe et qui est divinement bonne
      Ca c’est du coté du korma

      Yapluka touiller et laisser légèrement réduire o/

      Par là-bas du coté du tika
      C'est prêt o/

      On laisse reposer un tout piti peu, que la sauce soit bien chaude et bien liquide mais pas trop

      Blub-blub font le tika et le korma dans leur poêle respective

      Et c’est près.

      Ne reste plus qu’a distribuer le riz dans les assiettes, recouvrir de poulet nappé de sauce et à déguster. Et bon appétit bien sûr

      Et bonne appétit bien sûr o/ - Avec les compliments du chef

      Alors c’est pratique parce que ca reste une recette relativement rapide [7], très bonne et peu cher.
      Le plus mieux, c’est que c’est même pas la peine de dire que c’est une sauce industrielle, elle est tellement bonne que ca n’a rien à voir avec ce qu’on a l’habitude d’avoir dans les sauces toutes faites.
      Du coup, un peu de malhonnêté style “c’est moi que je l’ai fait tout(e) seul(e)” passe très bien. Et puis du reste, c’est pas totalement faux hein.

      La prochaine fois, je vous explique comment faire des cakes avec des fonds de placards.

      [1] Mais si rappelle toi, c’est là

      [2] Mais si là, le truc jaune infâme, avec des vrais morceaux d’ananas déshydraté dedans
      [3] On les trouve au Carrefour rayon cuisine du monde, mais aussi dans les intermarchés, en cuisine du monde aussi
      [4] De toute façon parait que ca à le même gout. Ou alors c’est du lapin, je sais plus
      [5] Et éclabousser toute ta cuisine
      [6] En même temps, je m’en fous, c’est ta cuisine pas la mienne. Pis je t’aurai prévenu hein.
      [7] Il faut compter le temps de découper le poulet et le temps de cuisson du riz+ poulet [8]
      [8] Bien pour ca qu’il faut préparer le riz AVANT le poulet

Gary Cooker, mode d’emploi pour les nuls

Aujourd’hui, dans le cadre du cours “j’ai deux mains gauches en cuisine, mais je me soigne”, nous allons voir comment utiliser un Rice cooker.
Dans mon exemple, j’ai pris GaryCooker© un cuiseur à riz de marque panasonic, mais ils fonctionnent tous pareil.

Alors pour les ceusses qui savent, ne rigolez pas. Y en a des qui savent pas et qui bousille leur nouveau rice cooker à la première occasion parce que le mode d’emploi n’existe pas ou est en thaïlandais, et que du coup, ben ils pensaient pas que mettre l’eau dans la résistance, ça bousillerait tout.

Ainsi, voici pour toi, lecteur perdu, le mode d’emploi en image d’un cuiseur un riz.

*Roulement de tambour*
Donc, pour cuire ton riz, sans brûler l’eau, tu as besoin:

  • D’un cuiseur a riz (toujours utile hein, quand on veut l’utiliser)
  • Sa mesurette/cup (qui normalement fait 125 gr, pour le cas ou tu serais désordonné ou tu l’aurais perdu, que ton rice cooker ne te devienne pas totalement inutile et juste bon a décorer la cuisine
  • Une prise électrique (pour le brancher, c’est mieux)
  • Du riz (bah oui, c’est sa fonction première un peu)
  • De l’eau (pour pas brûler le riz)
  • Optionnellement des condiments
  • Etape 1: Rassembler tous les items nécessaires (ceux listés plus haut, si vous avez bien suivis)

    And ze winner is Gary and is cup. And de rice, oeuf corse

    Etape 2: Mettre l’eau. Dans la cuve hein, pas en dessous. En dessous c’est forbidden. Non seulement tu niques l’appareil, mais en plus tu risques de faire exploser ta maison. Dans la casserole donc, le truc que tu sortiras après pour le laver, c’est facile, il y a des graduations. Suivant que tu veux faire un peu, beaucoup, trop de riz, tu mets de l’eau jusqu’a 1 [1], 2 [2] voire 3 [3], ou carrément plus [4]

    Put zeu water under ze line. Not complicated

    Etape 3: mettre le riz. Le même nombre de cup, que le chiffre jusqu’où tu as mis de l’eau.

    Tu peux laisser tremper le riz pendant un temps aléatoire allant de quinze minutes a beaucoup plus. Parait que ca rend le riz meilleurs.

    Une cup bien remplie, ni trop, ni trop peu. Eternue juste pas dedans

    Normalement, après avoir mis l’eau plus le riz, tu devrais avoir un truc qui ressemble à ca:
    X mesure de riz + Y mesure d'eau :

    Etape 3bis, dites la facultative qui tue sa race: rajouter des choses pour améliorer le gout du riz [5], tu peux le faire à l’inspiration, suivant ce qui trainent dans tes placards.
    Une valeur sûre pour ce qui est indien: le cumin, curcuma et la coriandre. Voire du gingembre

    La vérité si je (condi)ments deux o/

    Faut saupoudrer dans la casserole epices c’est tout o/
    Vu comme ca, c'est pas uber appétissant en fait

    Etape 5: C’est le moment de faire cuire le riz: n’oublie donc pas de brancher le cuiseur (si c’est pas déjà fait pis d’appuyer sur le bouton.

    Push on zeu button

    Et puis voilà ca y est. C’est tout me demanderas-tu? Et bien non pas tout à fait. Il faut bien veiller a ce que le couvercle soit correctement mis, sinon ton riz ne sera pas terrible.
    Bien posé le couvercle. Et vérifier. Deux fois

    Etape 6: une fois que le bouton rouge s’éteint il faut attendre encore au moins quinze minutes que le riz ait absorbé toute l’eau [6], avant d’enfin pouvoir soulever le couvercle, et de pouvoir déguster

    Mooooh, qu'il est mignon, on dirait qu'il a la jaunisse... A Taaaableuuuuh

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Dans notre prochaine émission, la cuisine pour les nuls, je vous apprendrai à cuisiner indien vite et bien
    [

    Mhhhhh dis Tata Fabi, tu nous apprends à faire un poulet korma et un poulet tika? Mais bien sûr les enfants, au prochain épisode o/

    [1] Pour une personne
    [2] Pour… deux personnes et oui, ou trois avec un petit appétit
    [3] Pour deux et si tu veux des restes ou plus de personnes
    [4] Si vous êtes nombreux, avez très faim ou recevez des ventres à pattes.
    [5] Pour le cas ou tu ne fais pas une recette japonaise. Sinon tu risques d’avoir des petits soucis avec la quintessence du gout du riz japonais cuit, que jamais au grand jamais tu ne dois dénaturer. Sauf si tu fais des sushis.
    [6] Pas d’inquiétude quant à la température, l’auto-cuiseur à une fonction “garder au chaud très pratique”

    Poulet curry

    Voici donc revenu le temps des rires et des chants de la recette farfelue…
    Aujourd’hui nous allons préparer une recette de niveau 3 au moins, pour remplir l’estomac d’une grosse huitaine de personnes avec pour certains des appétits féroces (oui on ne parle que d’un point de vue culinaire hein, coté cul-linaire, je n’oserais m’avancer [1])

    Je tiens cette recette ancestrale d’un maître cuisinier de level 42 au moins, pro en cuisine indienne, japonaise et desserteuse, dont la capillarité contrariée ne l’a pas empêché d’être doué en aïkido et danse indienne (tout du moins dans leur visionnement pour ces dernières), une fine plume qui gagnerait à écrire plus souvent [2], bref une personne qui gagnerait a être (encore plus) connue, j’ai nommé le sieur Vanyel

    Elle a déjà été éprouvée de multiples fois, proposée comme repas à une bande de fous furieux amateurs de bédés, face à des affamés de tout poils, et personne n’en est encore mort [3]. Par chance, personne n’a détesté non plus. Enfin je crois, je regarde pas trop dans les assiettes quand les gens mangent, sinon il parait que je fais inquisitrice et que ca fait peur. Moi je comprends pas trop pourquoi. J’aime juste pas que des gens quittent la table en ayant encore faim [4]

    Pour faire cette recette donc, tu auras besoin de celà

    Ingrédients nécessaires au sacrifice

    Donc voici les ingrédients pour une recette pouvant servir à nourrir entre 8 et 10 personnes (ou juste deux ou trois, en surgélant le reste).
    Oui, ce truc est super bon, mais fastidieux à faire. Du coup, on le fait toujours en grande quantité et hop, au congélo ce qui n’aura pas été mangé.

    • 2kg de poulet
    • 4 poivrons (rouge-jaune-vert) les couleurs c’est beau, c’est bien
    • 2 pommes
    • 4 gros oignons
    • 1 ananas
    • 2 boites de petits pois
    • 2 boites de mais (une grande ici)
    • 2 boites de concentré de tomate
    • 6 graines de cardamome
    • 500 ml de yaourth/lait de coco
    • 4 cuillères a soupe de pate de curry
    • 5 cup de riz basmati

    C’est là que les choses sérieuse commence. Pour se faire tu devras

    • T’armer de patience (et de deux grands couteau un à légumes, un a viande, une planche à découper)
    • Peler, épépiner et tailler en dés les poivrons (oui tous) [5]
    • Donner de temps un temps un morceau de poivron (cru!!!) à Lagluante© qui apparemment kiffe vachement ça et les prendrait bien directement sur la planche pendant que toi tu découpes; et eviter de rajouter des morceaux de doigts à la préparation. Oui, elle ne tient pas à ses doigts cette petite (ahahaha de la finger food)
    • Les réserver dans une assiette à coté de leur copain petits pois et maïs


    Coucou, c’est nous, on volumine

    Si tu as pris des oignons et de l’ananas frais, rajoute une demie heure à la préparation qui prend déjà presque deux heures, pour les découper aussi en morceaux. Moi j’ai zappé cette étape, j’ai pris tout surgelé.
    Après, c’est au tour du poulet, nettoyé, découpé et en petits dés lui aussi, on reste dans le thème. Attention au chat qui lui aussi joue avec le couteau, parce que le poulet tu comprends, c’est trop trop bon.

    Une fois la préparation faites et tes ampoules aux mains soignées (pour le cas ou tu n’aurais pas de bons couteaux), tu vides la moitié de la bouteille de pespi, parce que bon mine de rien cuisiner ca donne chaud, tu cherches cette chiotterie de grande casserole que tu n’utilises que pour les curry et qui a jugé drôle de se planquer, tu jures parce que tu t’es assommée en la prenant et que tu t’es coincé les doigts entre deux poêlons.
    Le plus gros est fait, il ne te reste plus qu’a mettre un peu d’huile dans la casserole et y faire revenir les oignons

    Ca fait toujours autant pleurer les yeux

    Une fois les oignons blonds (et cons hahaha -ahem pardon, je ne voudrais pas vexer mon lectorat blond, mais comme il parait que je suis une blonde interieure et que je suis -très- conne, on va dire que ça équilibre hein), les réserver dans un coin, remettre un coup d’huile parce que ces pochtrons auront tout bu [6] et faire dorer le poulet.

    Brunissage de poulet en court, veuillez laisser les mains en dehors de la casserole

    Remettre les oignons dans la casserole avec leur copain poulet, ca va être la teuf et sentir encore meilleur dans ta cuisine

    Et hop, on mélange

    Ensuite tu t’ouvres les mains en ouvrant les concentrés de tomates, tu comptes les cardamomes, et les cuillères de curry, et hop, tout ca rejoinds gentiment le poulet

    Oui, le curry ne se voit pas [7]

    Après avoir mélangé, on rajoute le yaourth/lait de coco et on mélange bien, encore. Si les bruits qui s’échappent de la casserole ressemble à celui que tu produits en marchant dans de la boue bien épaisse, c’est nickel

    Sprotch, sprotch, sprotch, essuyez-vous les pieds avant d’entrer…

    Ca a une jolie couleur, ca sent bon et c’est presque prêt, enfin une fois que ca a joliment bouillonné. L’air embaume dans la cuisine, vous avez faim et celà fait plus de deux heures que vous vous êtes mis à cuisiner.

    Une fois que ca a bien blouté, reste plus qu’à mettre les légumes

    Ho, la belle jaune/rouge/verte

    … et l’ananas et touiller

    Hmpf, va falloir changer de cuillère en bois, celle ci est cassée…

    Louer un déménageur/catcheur/homme fort pour mélanger le truc SANS casser une autre cuillère en bois et laisser mijoter jusqu’à ce que le poulet soit tendre (ou délité dans mon cas).
    Rectifier l’assaisonnement [8] et la consistance de la sauce en rajoutant de la pate de curry/crème fraîche [9]

    Rajouter la pomme coupée en dés [10] et laisser cuire deux minutes pas plus, sinon la pomme elle fait comme le carosse à minuit dans Cendrillon, pouf y a plus…

    Laisser mijoter tranquillement, c’est une recette qui réchaufée est encore meilleure.

    Résultat final, sans les pommes donc, filées au troll pour l’elfe

    Servir avec du riz basmati bien chaud, je pense que tout le monde à aimé.
    Je crois donc qu’on peut dire recette testée et approuvée par le (oui, j’me la pète si je veux d’abord.
    Il n’en est resté qu’un petit tupperware parti dans le surgélateur pour les jours de fadeur cuisinière extrême…

    [1] Ahaha, des fois que l’un(e) d’eux/elle vienne à passer par ici, je tiens un minimum à la vie, même si comme ca, vu d’ici ca ne se voit pas trop
    [2] Nonon, le message n’est absolument pas caché, remets toi a écrire steuplé
    [3] En même temps ca aurait pu, dans les gens qui auraient pu en manger, il y avait un allergique au curry et un autre a la pectine… En fait cette recette est pas si anodine si on y pense
    [4] Quitte à les gaver pour se faire, la maison ne recule devant aucun sacrifice
    [5] Vu que ce sont des rolistes que tu as a table, pour rester dans le ton, plutot que de tailler le poivron en dé à six faces, tu pourrais faire un effort et les tailler en d12, d20 voir d30
    [6] Copyrigth le grand Vanyel himsel
    [7] Normal, je l’ai oublié à cette étape là et l’ai rajouté un peu plus loin
    [8] Dans mon cas rajouter la pate de curry, oubliée quelques instructions plus haut et parce que tiens, décidément ce plat ne sens pas comme d’habitude…
    [9] Que je n’ai pas mis dans la recette, mais que toute personne de bon gout a toujours dans son frigo
    [10] Ici je l’ai pas mise, je suis sociopathe misanthrope mais pas assassin

    Porc à la japonaise

    Depuis que j’ai Gary, oui celui-là même avec lequel je vous ai saoulé dans le billet précédent, mon nouvel amant rice cooker, je cuisine plus facilement asiatique. Tout simplement parce que le fastidieux cuisage de riz à la casserole [1] passe à la trappe, Gary faisant tout le boulot.

    Du coup, je peux me lancer dans l’expérimental de la cuisine plus délicate, sans utiliser tout mon potentiel chance à la cuisson du riz. Et surtout ca revient à ne faire qu’un seul plat, vu que le riz se fait tout seul (ou presque)

    J’avais fait un oyakodon[4] ce week end et comme je me sentais aventureuse (et que Lagluante© pour le moment refuse obstinément les légumes mais kiffe à fond le riz, j’ai du faire une asiatique c’pas possible ou alors bonjour les soucis d’atavisme), je me suis dit soyons fous, refaisons donc du jap’

    Sitôt dit, sitôt fait. J’avais acheté un vieux rôti au jambon, estimant que je pouvais le découper en pitis morceaux moi-même, vu le prix des tranches de porc, surtout avec les superbes couteaux japonais que j’avais offert à mon chéri.
    J’avais deux choses a acheter pour ma recette, évidement, j’ai oublié la deuxième importante: le gingembre frais hé oui.

    C’est maintenant que les choses sérieuses commencent, pour faire cette recette pour quatre personnes tu as besoin [5]

    • De porc (bah oui, en même temps, tu pouvais t’en douter hein, vu le nom de la recette): perso j’ai pris un roti au jambon de 800gr
    • De riz: avec mon cuiseur 3 cup si tu veux des restes, deux cup pour si vous êtes des mangeurs moyens
    • De l’oignon: bah je dirais 2/3 de ce que tu aurais pris en viande. Plus si tu aimes les oignons, moins si tu n’en est pas fan

    Pour la marinade:

    • De l’ail 3-4 gousses
    • de la sauce soja: 8 cuillères à soupe (à la grosse louche, ahaha)
    • du saké (ou du kirsh ou assimilé si t’en a pas): 4 grosses cuillère à soupe
    • du gingembre; normalement 50-75gr de frais rapé, si tu es pas doué comme moi et que tu l’oublies, du gingembre en poudre fera l’affaire

    C’est là que les choses sérieuses commencent; mais avant de t’expliquer comment qu’on fait la recette, ami(e) lecteur/trice, je me permet une petite digression – gression au sujet de la cuisine japonaise:

    Au final, je me rend compte que le japonais n'est pas si fasitidieux, une fois passée la phase "coupe la viande et les legumes en morceaux de quelques microns sans y laisser de bouts de doigts, une fois que c'est coupé, "passez tout ça devant une poële chaude que vous rangerez ensuite dans l'armoire, et servez". ou avec les variantes "laissez mijoter entre dix minutes et quatre jours avant de servir avec du riz chaud. Ou des nouilles"

    Voici à mon humble avis, la quintessence de la cuisine asiatique pour les occidentaux. Enfin bref, pour en revenir à la recette, c’est très facile:
    Tu prends le saké, la sauce soja et les oignons, tu mets dans une assiette à soupe et tu mélanges.

    Tu prends la viande, le grand couteau, tu découpes la viande avec en morceaux/lanières suffisamment grands que pour pas être microscopique, suffisamment petits pour être manger sans soucis avec des baguettes. Bref selon le gout de lanières façons gyros aux cubes façon fondue. Et tu fais gaffe à tes doigts. Ce serait dommage de perdre une phalange pour une recette hein (sauf si c’est du petit doigt et que tu as des trucs à te reprocher).
    Accessoirement comme chez moi c’était une grosse pièce, je l’ai coupée en tranches, que j’ai martelées pour les attendrir avant de les couper en morceaux plus petits

    Tu fais le mariage de l’année entre la viande et la marinade. Et tu laisses mariner le plus longtemps possible. Dans l’idéal au moins une demie heure. Ca te laisse le temps de lancer le riz, regarder un épisode de Game of Thrones ou Being Erica (oui parfois j’aime les séries Girly)

    Marinade plus viande égal keuuuuuuurrrrr

    Après on attaque la recette proprement dite: une goutte d’huile et les oignons dans la poele, et hop on les laisse blondir.
    Si comme moi tu as pris des oignons surgelés, ne surtout pas oublier la masse pour les séparer et tapper violement sur les aglomérats.

    Fritch fritch font les oignons. Ouin ouin font tes yeux

    Une fois les oignons blonds, les retirer de la poêle et les remplacer par la viande, qui doit cuire gentiment sans faire d’histoire. Pour celà, la mélanger fréquement avec une cuillère en bois pour qu’elle soit dorée sur toutes les faces. Laissez la marinade dans le plat, vous en aurez besoin plus tard

    Oh non! J’ai oublié mon écran total, je vais cramer

    Une fois la viande dorée à point, lui rajouter les oignons, refrichtouiller un bon coup pendant quelques minutes

    On peut difficilement être plus clair. Enfin si, avec une meilleure mise au point

    Une fois que tout ce beau monde est chaud comme de la braise, rajoutez les restes de marinade,continuez à touiller encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord.

    Sisisi, ce truc là au milieu, ce sont les restes de la marinade

    Et après c’est fini?
    Ben oui, suffit de prendre un bol, y mettre du riz bien chaud et quelques morceaux de viande par dessus.
    Servez, c’est pret

    akala miam miam? Itadaikimasu (oué, bon ap’ quoi)

    Mais est-ce que c’est bon?
    Eh bien écoute, mon jury d’expert constitué par mon chéri et moi-même voilà ce qu’on en pense:

    Buuuurppps…

    [1] A savoir: mise à l’eau, touiller de temps en temps en attendant que ça bouillonne, baisser le feu pas trop tot (ca cuira pas bien) ni trop tard (le fond va brûler), mettre 10 minutes de cuisson à feu doux en ne soulevant surtout pas le couvercle (tant pis si t’as eu un mauvais timing), réattendre 20 minutes que le riz aie tout absorbé et se soit reposé [2]
    [2] Ben ouais, regarde comment tu sors d’un hammam, alors imagine ce pauvre Bonzaï[3]
    [3] Qui je te le rappelle, est le nom de mon packet de riz japonais de 10kg
    [4] Un plat typique japonais pile dans mes cordes puisqu’il s’agit de savoir qui de l’oeuf ou la poule est le premier parce que j’aime bien le coté “de séparer les familles ca il ne faut pas faire hein”, et qu’a l’occasion, je te blogue la recette…
    [5] Oui je sais, je trouve ça honteux d’avoir à te farder 4 paragraphes avant d’avoir accès aux ingrédients mais bon que veux-tu, je cause, je cause, et j’en suis profondément désolée (ou pas)

    Gary le rice cooker

    Depuis que je fréquente plus assidûment Ikea, j’ai pris l’habitude de donner des petits noms aux objets. Habitude qu’a coup sur je tiens de la famille étant donné que ma tante, lors d’un récent séjour hospitalier avait appelé son pied de perfusion Albert.
    Donc, depuis, je donne des noms aux choses. Aux peluches aussi. A mon matériel culinaire itou.

    Il y a quelques temps, j’ai fait l’acquisition d’un rice cooker, après avoir tergiversé longtemps, en avais-je vraiment besoin, ne serait-ce pas un ustensile qui me servirait deux ou trois fois avant de prendre la poussière dans la cave?
    Lors d’une visite à une épicerie asiatique, entre autres pour reprendre un (petit sac de 10kg) de riz à grains rond, je suis tombée nez à couvercle avec Gary
    De suite, sa ligne ma séduite, son couvercle si rond est si beau, sa cuve spacieuse et de dieu, il est infiniment plus pratique que ma casserole dévolue à cuire le riz.

    Ni une ni deux, avec son charmant accent thaïlandais (mais bon, c’est du panasonic, j’ose espérer qu’il ne mettra pas le feu tout de suite dans mon chez moi, même sans son label CE sur son carton si meugnon, et l’absence de mode d’emploi autre qu’en thailandais toujours. De toute façon je m’en fiche, il a sa garantie de deux ans.), je me retrouve à la caisse, avec lui sous le bras, et les environs deux tonnes et demies de bouffe asiatique introuvable ailleurs ou alors au prix d’un rein et de deux poumons (des petites choses telles que sauces soja, ponzu, mirin, …), des épices, des gateau de riz sucré/salé japonais, le genre de truc dont je raffole et qui ne fais jamais long feu dans mes armoires (par contre sur mes cuisses, ahem).

    Eh, Gary, tu as une jolie loupiotte, tu sais, et ton bloubloub quand tu fonctionnes est si séduisant

    Depuis, je fais de la bouffe asiatique au moins une fois par semaine, et un sac de 2kg de riz basmati (Khrishna) à rejoint son pote de 10kg de riz japonais (Bonsaï) et les deux ont la facheuse tendance à descendre assez régulièrement au niveau de leur tour de taille (contrairement au mien, ouinnnnnn)

    Plus besoin non plus de surveiller le riz, il ne crame plus, Gary s’en occupe pour moi et le garde au chaud une fois qu’il est près. Me reste plus qu’à mettre un programmateur pour avoir du riz chaud quand je veux, et c’est Byzance.
    Bon bien sûr, il faut continuer a cuisiner à coté, les poulets byriani, oyako-don et autres plats ne se font pas tout seul, mais c’est comparativement nettement plus facile, pratique(plus besoin de taque pour le riz, ni de le surveiller) et rapide, Gary fait tout tout seul.

    Donc un très bon achat, et de la bouffe indo-japonaise au menu beaucoup plus souvent.
    Le seul truc qu’il ne fait pas encore tout seul, malheureusement, c’est se nettoyer, mais bon, je suis sure qu’un jour on parviendra à le dresser pour qu’au moins il saute tout seul dans l’évier

    Un peu de cuisine perdue au milieu d’une prose heuu…

    Ben je vous laisse lire quoi.
    Pour la petite histoire c’est un article que j’ai écrit pour une semaine a thème fromage du secteur MIAM sur parano, et comme je me sentais en veine écritoire, au final, je me suis retrouvée avec plus de texte n’importeKwaTeske que de recette. J’ai pas compter les lignes, mais bon je dirais facile 3/4 de blabla pour 1/4 de recette.

    Alors bon, avant de vous livrer cette recette ancestrale belge, il faut faire une mise en garde:
    On travaille ici avec du Herve, un fromage fort, qui va polluer tout votre frigo (si vous le prenez fermier. Si vous l’achetez dans votre supermarché, allez donc vous pendre et en passant, prenez un VRAI Herve, ça n’a pas du tout le même gout. Si malgré tout vous voulez utiliser l’ersatz de supermarché, sachez seulement que ce sera moins bon, mais c’est une question de gout et puritanisme )

    Je disais un donc, un fromage un vrai, qui va vous regardez avec ses yeux qu’il n’a pas; vous pouvez d’ailleurs l’appelez Horace [1]et tenter de l’apprivoiser. Bon comme c’est un fromage carré a la base, il ne roulera pas, mais fera un petit compagnon tout à fait acceptable.
    Dans votre frigo, si jamais vous ne l’avez pas enfermé dans deux sacs plastiques hermétiquement fermés, eux même mis dans deux tupperware scellés, il aura encore la décence de prendre l’air gêner d’avoir contaminer tout ce que pouvait compter votre frigo et d’en prime vous avoir obligé a un nettoyage en profondeur du dit contenant histoire de vous débarrasser de l’odeur.

    Voyez comme il vous regarde de ses yeux qu’il n’a pas.

    Je vous avais prévenu. On parle ici d’un fromage… piquant.

    Pour ceux qui ne sont pas encore partis, je vous rassure quand même, il existe deux type de Herve: piquant et doux. Celui qui nous intéresse ici est le doux, bien que si vous aimez les fromages forts, vous pourriez tenter la recette en utilisant un piquant (mais la je ne réponds de rien, je ne l’ai jamais testé).

    Bon plus sérieusement, cette recette me vient d’un cours de cuisine fait dans un très grand restaurant dit Gastronomique le Charmes Chambertin,[2] et qui peut accompagner toute sortes de plats. On l’avait utilisé avec un boudin de volaille à la Val Dieu, mais ca marche aussi avec les préparations de viande blanche, voire même de poissons blancs si vous vous sentez aventurier.

    Après cette mise en jambe vous expliquant que vous n’allez pas faire n’importe quelle recette, mais cuisiner avec un truc sauvage et vivant, voici donc le reste des ingrédients nécessaires à réaliser cette petite merveille, comptez une petite demie heure de préparation totale:

    • Pour 6 personnes:
    • 2 blancs de poireaux
    • 1/2 fromage de Herve doux
    • 1dl de crème fraîche
    • beurre, sel et poivre
    • Des récipients (petites cocottes en fonte,petit plat, ou ramequins pouvants aller au four)

    La première chose à faire, avant de rentrer dans le vif du sujet:
    faire étuver les poireaux[3] et réservé.

    Ensuite, on fait cuire la crème assaisonnée avec un peu de Herve doux (avec juste poivre et muscade, le fromage étant naturellement salé, rajouter du sel ferait un gout trop ben… salé)

    On y mélange les poireaux qui ont été étuvés préalablement donc, pis on les mets dans des petits raviers individuels avec par dessus une petite tranche de Herve. Si vous vous êtes plantés et que YenApu (vu que vous auriez tout mis dans la casserole, distrait que vous êtes), heureusement vous pouvez taper dans le demi-Herve restant pour tailler les ptites tranches à mettre dessus. (Accessoirement, ça vous permet de débarrasser votre frigo de cet hôte indésirable a long terme)

    Ceci à ce stade.

    Ensuite, simple, on fait gratiner le tout au four. (180° quelques minutes, jusqu’à ce que ça fasse une jolie croute)[5]

    Ce qui devrait donner un truc du style.

    Après YapluKa manger 😀
    Bon appétit 😉

    [1]Référence honteuse a un maitre de la fantasy Terry Pratchett, ce n’est pas parce qu’on est sur un secteur “bouffe” qu’on peut pas parler un peu littérature dans une recette 😉 Pis ca permet de faire de la propa kilométrique et d’endormir les gens, surtout les insomniaques la-bas derrière. Fin bref.
    [2]qui si je suis pas trop fade, et si vous n’avez pas fuit en lisant ma première (qui n’est d’ailleurs par réellement la première) propa MIAM trouvera une propa ultérieure ventant ses mérites. Mais c’est un resto qu’il est bon et aux prix plus que raisonnables.
    [3]Pas de panique, si vous ne savez pas ce que c’est, suffit de faire revenir les poireaux coupés en julienne [4] dans un peu de beurre et dans un récipient fermé.
    [4] La julienne, c’est simplement couper en tranches fines votre voisine… heu légume pardon. Mais bon, utiliser le jargon de cuisine c’est bien, ça fait plus pro, même si on galère pour connaitre ne serait-ce que les termes de base et que vous avez l’air bien con si vous utiliser le mauvais terme, mais bon ça fait partie des risques
    [5]Si comme moi vous êtes distrait et que vous avez soit, pas lu la recette jusqu’au bout avant de commencer (yerk, yerk yerk, toujours lire les notes de bas de page) ou oublié de mettre le four a préfaucher, rajouter 30 minutes a la préparation)